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Se mobiliser pour dire "Non !" au harcèlement


André Jorge

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http://www.education.gouv.fr/cid96664/lutte-contre-l-homophobie-une-campagne-pour-prevenir-les-violences-et-les-discriminations-et-accompagner-les-victimes.html

Lutte contre l'homophobie : une campagne pour prévenir les violences et les discriminations et accompagner les victimes

Communiqué de presse - Najat Vallaud-Belkacem - 14/12/2015

Le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lance ce lundi 14 décembre 2015 une nouvelle campagne nationale destinée à informer et sensibiliser les collégiens, lycéens, étudiants et l'ensemble des membres de la communauté éducative aux violences et discriminations à caractère homophobe dont souffrent encore trop de jeunes.

Le dernier rapport de l'association SOS homophobie rappelle la nécessité d'agir tôt : les victimes d'intolérances liées à leur orientation sexuelle sont souvent âgées de moins de 18 ans (53 %). D'après les témoignages recueillis, les agressions à caractère homophobe sont majoritairement commises par des élèves ou des étudiants du même établissement que la victime (66 %), et dans certains cas par des personnels de l'établissement. Ces agressions consistent en des insultes (59 %), parfois accompagnées de réactions de rejet (58 %), voire d'agressions physiques (21 %). Dans 33 % des cas, ces actes se manifestent de manière répétée, sous forme de harcèlement. Enfin, les personnels ne sont pas épargnés et peuvent subir des discriminations eux aussi.

Les conséquences pour les personnes victimes de telles discriminations et violences sont très lourdes. Chez les jeunes, elles affectent leur bien être et le déroulement de leurs études : sentiment d'isolement, de mal-être, perte de l'estime de soi, absentéisme ou décrochage voire même des comportements suicidaires.

Ces violences et/ou comportements discriminatoires tombent sous le coup de la loi. Au-delà des actes pénalement répréhensibles qui doivent être prévenus et dénoncés, la prévention de l'homophobie "ordinaire" et le soutien aux victimes incombe à l'institution et à l'ensemble de la communauté éducative. C'est le sens de cette nouvelle campagne élaborée en lien avec les associations et après concertation avec les représentants des parents d'élèves.

Dans le second degré, la campagne s'appuie sur la diffusion d'outils de prévention et d'information, notamment une affiche distribuée, avec son guide d'accompagnement, dans les collèges et lycées, et relayée sur le web, avec un visuel unique "L'homophobie n'a pas sa place à l'École". Un service d'écoute et d'aide pour les victimes et témoins d'actes ou de comportements d'homophobies, assuré par les professionnels de SIS-Association, est accessible depuis un portail d'entrée unique sur le web www.education.gouv.fr/contrelhomophobie. Ce service est disponible 7j/7 de 8h à 23h et accessible au 0 810 20 30 40 ou par mail.

Pour l'Enseignement supérieur et la Recherche, la campagne s'appuie sur la diffusion d'outils de prévention et d'information, notamment un jeu de quatre affiches reprenant le message « Lutter contre l'homophobie : le combat de toutes et de tous ». Un portail d'entrée unique est mis en place sur le site internet http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/contrelhomophobie afin de permettre aux étudiants et aux personnels de disposer de ressources - notamment le nouveau guide "(re)connaître pour mieux agir" - utiles pour accompagner les personnes souffrant d'homophobie à raison de leur orientation sexuelle et/ou identité sexuelle réelle ou supposée. Le service d'écoute et d'aide disponible au 0 810 20 30 40 ou par mail, 7j/7 de 8h à 23h est également accessible depuis ce portail.

Ce combat contre l'homophobie et au-delà contre toutes les formes de discrimination est une priorité du ministère. Il est le combat de tous.

L-homophobie-n-a-pas-sa-place-a-l-ecole_

En attendant une éventuelle vidéo toute pourrie qui ne servira qu'à une énième opération de communication (d'auto-promotion ?) aussi peu crédible qu'éphémère, voici plutôt un clip intelligent, même s'il date un peu...

Modifié par prof désécol
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  • 2 mois plus tard...

Le harcèlement est surtout lié à la perte d'autorité : celle-ci est nécessaire pour mettre un cadre, histoire de la dépasser plus tard et se poser soi-même en tant que détenteur d'autorité. Celui ou celle qui détient l'autorité l'utilise sur un groupe, pose des jalons, rassure, accompagne, participe à la construction des individus (et du coup, du groupe, donc de la société), félicite ou sanctionne le cas échéant et surtout, explique. C'est le rôle de l'éducateur, du parent, du pédagogue, du supérieur hiérarchique (j'en vois déjà qui rigolent au fond, mais ça devrait être ça !!!!!). Le harcèlement, c'est exactement l'inverse : c'est un groupe qui détruit un individu en l'humiliant, en faisant sauter tous les cadres, tous les interdits, dans un but unique de montrer une supériorité, un pouvoir de déstruction. Le harcèlement peut aussi être institutionnalisé, l'Histoire est pleine d'exemples que l'on nomme persécutions, pogroms, stigmatisations.....

 

0Moins il y a d'autorité reconnue et surtout légitime, accompagnée d'un certain nombre de valeurs communes, humanistes et positives, plus il y a de harcèlement.

 

Comment alors demander à l'Ecole, qui n'est plus un sanctuaire et dont l'autorité est mise à mal, de lutter efficacement contre le harcèlement en son sein ? Quand à ceci s'ajoute une augmentation des cas de "justice" autoproclamée et une victimisation à outrance, jamais accompagnée de remise en question, et une tendance exponentielle à la surenchère, on voit bien que l'Ecole est, comme pour beaucoup d'autres choses, complètement démunie.

 

Yaka Faucon, sont les maîtres mots des ploutocrates qui nous gouvernent.

 

Je n'ai pas bien compris le lien entre harcèlement et faillite de l'autorité. Pour moi, c'est l'inverse. Qui dit autorité dit relation de pouvoir d'un ou plusieurs dominants sur un ou plusieurs dominés. Comme dans la situation de harcèlement. A ce sujet, je conseille vivement le livre d'Alice Miller, C'est pour ton bien.

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moi je suis tout à fait d'accord avec poly anthem elle a tout à fait raison

A ma petite échelle ma nièce qui a l'âge de mon dernier 4 ans et demi qui a des parents (une mère avant tout ) qui veut l'"éduquer" dans le monde de oui oui sans problèmes que tout soit rose et lisse autour d'elle donc sans limites ni contraintes Ca l'embete de poser des limites c'est pas grave dit elle

résultat : une gamine capricieuse qui dort encore dans le lit de ses parents ET surtout une gamine qui tape 

Elle tape ses deux cousins du même âge pour un oui ou un non 

Sa mère la gronde mais sans conviction

Elle tape et fait mal

elle griffe et fait saigner

elle est odieuse

Après avoir lu maintes articles sur les indispensables limites :

cette enfant n'a pas de limite et ça l'angoisse 

elle voit ainsi les failles de sa mère 

maman ne me dit pas d'arrêter maman ne me gronde pas

ça veut dire que maman est faillible qu'elle ne sait pas faire qu'elle est faible

alors que la maman fait cela sciemment pour être agréable à sa fille

en fait l'enfant ne le perçoit pas pareil

ça l'angoisse donc il se pose à son tour en quelqu'un qui tape puisqu'on ne l'arrête pas

cette enfant n'a pas de limites et elle va très loin et ira aussi loin que sa mère ne se réveillera pas pour lui dire STOP

ET en attendant la violence va crescendo

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Je n'ai pas bien compris le lien entre harcèlement et faillite de l'autorité. Pour moi, c'est l'inverse. Qui dit autorité dit relation de pouvoir d'un ou plusieurs dominants sur un ou plusieurs dominés. Comme dans la situation de harcèlement. A ce sujet, je conseille vivement le livre d'Alice Miller, C'est pour ton bien.

 

Pourtant, dans une société, il y a bien différentes autorités, qui posent des cadres, des règles, des limites. Dans une famille, à l'école, dans un club sportif, c'est la même chose. Dès l'instant où il n'y a pas suffisamment de limites, les comportements déviants se multiplient (attention, il n'est pas non plus question de prôner le tout sécuritaire, là n'est pas mon propos), si on ajoute à cela un soupçon d'insécurité (parce que l'absence de cadre engendre cela, on peut comparer cela à la ligne de vie ou à celui qui assure en bas en escalade, c'est quand même rassurant de savoir que l'on est soutenu, la progression est donc plus aisée, même sur des parois très pentues....) et la nécessité de courir après une certaine reconnaissance, on peut s'attendre à ces comportements pervertis, surtout si l'enfant est fragile, pour de multiples raisons.

Les éducateurs, les adultes, ont une immense responsabilité : celle de montrer le chemin aux enfants, à tous les enfants. Ils doivent rassurer, accompagner, interdire parfois, expliquer pourquoi, répondre aux questions, poser des jalons. Les questions morales se posent aussi, avec toutes les notions inhérentes au vivre ensemble.

 

Alors bien sûr, trop d'autorité nuit à l'autorité, disons que, si autorité ne rime pas avec dialogue et ouverture, les conséquences peuvent également être dramatiques (perso, j'ai actuellement à gérer une situation d'élève harceleuse qui se trouve dans cette situation précise : un papa très autoritaire que je pense être violent.....)

 

Bref : sans doute faudrait-il plutôt parler d'autorité défaillante, pas suffisante ou trop prégnante.

 

Dans tous les cas, il y a une inquiétante perte de valeurs et une démission exponentielle des adultes, dans toutes les strates de la société, individualiste, nombriliste. Le bien-être individuel prend le dessus sur le bien-être commun.

 

Je pourrais écrire des heures sur ces vies fracassées qui défilent dans mon bureau, ces mômes abandonnés petit à petit par leurs parents, éducateurs, professeurs, parce qu'ils ne correspondent pas à l'enfant idéal, celui que l'on aimerait avoir en face de soi en permanence, mais que l'on n'a pas suffisamment rassuré. Et puis arrive l'adolescence et les mômes explosent, dévient, deviennent parfois violents dans leurs actes ou leurs propos, et surtout, n'acceptent aucune autorité, ne font pas la différence entre ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, et cherchent, comme tout le monde, à se faire remarquer, entendre. Mais l'édifice est construit sur des bases pourries, tout est bancal, il n'y a pas d'étayage, et en plus, il y a des explosifs à tous les étages.

 

Le harcèlement scolaire n'est qu'une des nombreuses manifestations de l'abandon des enfants par les adultes, non protecteurs, non rassurants, qui ne jouent pas leur rôle d'accompagnateurs, d'ouverture sur le monde et sur les autres. Sans doute que les adultes ne sont pas rassurés non plus, mais dans une société comme la nôtre, comment pourrait-il en être autrement ?

 

Pour finir, un point de vue d'une médecin que j'ai eu la chance de rencontrer lors d'une formation : un avis de psy, très instructif, qui dit, avec d'autres mots, la surdité et l'aveuglement des adultes, surtout face à tous ces enfants fragiles qui peuvent, un jour, dégoupiller.....

 

http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/entretien-avec-nicole-catheline-harcelement-a-l-ecole-comprendre-et-agir_sh_30886

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Je n'ai pas bien compris le lien entre harcèlement et faillite de l'autorité. Pour moi, c'est l'inverse. Qui dit autorité dit relation de pouvoir d'un ou plusieurs dominants sur un ou plusieurs dominés. Comme dans la situation de harcèlement. A ce sujet, je conseille vivement le livre d'Alice Miller, C'est pour ton bien.

 

Pourtant, dans une société, il y a bien différentes autorités, qui posent des cadres, des règles, des limites. Dans une famille, à l'école, dans un club sportif, c'est la même chose. Dès l'instant où il n'y a pas suffisamment de limites, les comportements déviants se multiplient (attention, il n'est pas non plus question de prôner le tout sécuritaire, là n'est pas mon propos), si on ajoute à cela un soupçon d'insécurité (parce que l'absence de cadre engendre cela, on peut comparer cela à la ligne de vie ou à celui qui assure en bas en escalade, c'est quand même rassurant de savoir que l'on est soutenu, la progression est donc plus aisée, même sur des parois très pentues....) et la nécessité de courir après une certaine reconnaissance, on peut s'attendre à ces comportements pervertis, surtout si l'enfant est fragile, pour de multiples raisons.

Les éducateurs, les adultes, ont une immense responsabilité : celle de montrer le chemin aux enfants, à tous les enfants. Ils doivent rassurer, accompagner, interdire parfois, expliquer pourquoi, répondre aux questions, poser des jalons. Les questions morales se posent aussi, avec toutes les notions inhérentes au vivre ensemble.

 

Alors bien sûr, trop d'autorité nuit à l'autorité, disons que, si autorité ne rime pas avec dialogue et ouverture, les conséquences peuvent également être dramatiques (perso, j'ai actuellement à gérer une situation d'élève harceleuse qui se trouve dans cette situation précise : un papa très autoritaire que je pense être violent.....)

 

Bref : sans doute faudrait-il plutôt parler d'autorité défaillante, pas suffisante ou trop prégnante.

 

Dans tous les cas, il y a une inquiétante perte de valeurs et une démission exponentielle des adultes, dans toutes les strates de la société, individualiste, nombriliste. Le bien-être individuel prend le dessus sur le bien-être commun.

 

Je pourrais écrire des heures sur ces vies fracassées qui défilent dans mon bureau, ces mômes abandonnés petit à petit par leurs parents, éducateurs, professeurs, parce qu'ils ne correspondent pas à l'enfant idéal, celui que l'on aimerait avoir en face de soi en permanence, mais que l'on n'a pas suffisamment rassuré. Et puis arrive l'adolescence et les mômes explosent, dévient, deviennent parfois violents dans leurs actes ou leurs propos, et surtout, n'acceptent aucune autorité, ne font pas la différence entre ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, et cherchent, comme tout le monde, à se faire remarquer, entendre. Mais l'édifice est construit sur des bases pourries, tout est bancal, il n'y a pas d'étayage, et en plus, il y a des explosifs à tous les étages.

 

Le harcèlement scolaire n'est qu'une des nombreuses manifestations de l'abandon des enfants par les adultes, non protecteurs, non rassurants, qui ne jouent pas leur rôle d'accompagnateurs, d'ouverture sur le monde et sur les autres. Sans doute que les adultes ne sont pas rassurés non plus, mais dans une société comme la nôtre, comment pourrait-il en être autrement ?

 

Pour finir, un point de vue d'une médecin que j'ai eu la chance de rencontrer lors d'une formation : un avis de psy, très instructif, qui dit, avec d'autres mots, la surdité et l'aveuglement des adultes, surtout face à tous ces enfants fragiles qui peuvent, un jour, dégoupiller.....

 

http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/entretien-avec-nicole-catheline-harcelement-a-l-ecole-comprendre-et-agir_sh_30886

 

 

Merci Polythene Pam d'avoir développé ton propos qui est plein de nuances. Je m'intéresse au sujet de l'autorité dans l'éducation depuis peu et tu nourris ma réflexion.

Tu as souligné quelque chose d'important : la nécessité du dialogue et de l'ouverture. Il n'y a vraiment que ça qui compte.

Je pense qu'au final (mais c'est tout personnel, pardon pour le côté bisounours) ce n'est pas l'autorité ou les règles qui sécurisent l'enfant mais bien la capacité qu'on aura à écouter ses besoins, à établir une vraie connexion avec lui.

Et c'est très difficile quand, à l'école, on fait appliquer des règles à une vingtaine d'élèves. On n'a pas le temps ni les moyens d'être à leur écoute. C'est très difficile quand, en tant que parent, on ne voit son enfant que 3 à 4h  le soir, entre les devoirs, le dîner, le bain, le coucher, avec le stress cumulé de la journée. A quel moment l'écoute-t-on?

 

 

Il ne s'agit pas de dire oui à tout, loin de là bab33. Ton exemple montre bien que ce n'est pas la solution. Je ne veux pas trop m'avancer mais ta nièce n'est pas violente sans raison. Elle cherche à exprimer quelque chose. Elle ne dit pas "impose moi des règles!" mais plutôt "écoute moi vraiment!". On peut être totalement permissif et être sourd aux besoins  (d'amour, d'écoute, de liens) de nos enfants. Pareil quand on est autoritaire. 

C'est pour cela que je me demandais, le problème du harcèlement, est-ce vraiment une question d'autorité défaillante?

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Sauf que quand cette enfant est avec nous sans ses parents le jeu à 3 ( ils sont trois neveux du meme age) se passe bien.

Je donne les règles d'entrée et ce qui se passe si on déborde.

Sa mere est trop attentive à ses moindres besoins justement. Elle ne la laisse pas avoir faim avoir peur avoir froid ete frustrée ....

Tu as raison l'écoute est primordiale et c'est ce que je demande à mes parents d'élèves chaque soir de s'intéresser au moins dix minutes à ce qu'a fait leur enfant dans la journee pas forcément dans le travail mais aussi dans les émotions les amitiés

mAIS je reste persuadée que ça va de pair avec les limites indispensables primordiales pour l'enfant et çe n'est en rien de l'autorité mais plus de l'éducation

Les limites sur le sommeil la sécurité la nourriture sont pour moi essentielles

Ç est çe que nous avait dit une directrice de crèche que j'adorais qui prônait le dolto tres justement adapté

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C'est pour cela que je me demandais, le problème du harcèlement, est-ce vraiment une question d'autorité défaillante?

 

Oui, disons que c'est une question d'autorité bienveillante et nécessaire qui fait défaut, cette autorité qui encadre, accompagne, rassure. C'est ainsi que devrait se concevoir l'autorité d'ailleurs, non ? Hélas, constatons autour de nous que ce n'est pas toujours le cas, il n'y a qu'à voir comment se comporte notre autorité directe à nous : rien de bienveillant, ni de rassurant, pas ou peu d'accompagnement. Pas de confiance, il n'y a que méfiance ou défiance, comment, dans ces conditions, aller vers du mieux ? Et on demande à l'Ecole, c'est à dire aux fourmis de terrain, de lutter efficacement contre le harcèlement ? Il y a des dispositifs qui sont mis en place ça et là. Mais il y a encore, hélas, bien trop d'établissements où on dit "Harcèlement ? Pas de ça chez nous !"

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  • 3 semaines plus tard...

 

 

C'est pour cela que je me demandais, le problème du harcèlement, est-ce vraiment une question d'autorité défaillante?

 

Oui, disons que c'est une question d'autorité bienveillante et nécessaire qui fait défaut, cette autorité qui encadre, accompagne, rassure. C'est ainsi que devrait se concevoir l'autorité d'ailleurs, non ? Hélas, constatons autour de nous que ce n'est pas toujours le cas, il n'y a qu'à voir comment se comporte notre autorité directe à nous : rien de bienveillant, ni de rassurant, pas ou peu d'accompagnement. Pas de confiance, il n'y a que méfiance ou défiance, comment, dans ces conditions, aller vers du mieux ? Et on demande à l'Ecole, c'est à dire aux fourmis de terrain, de lutter efficacement contre le harcèlement ? Il y a des dispositifs qui sont mis en place ça et là. Mais il y a encore, hélas, bien trop d'établissements où on dit "Harcèlement ? Pas de ça chez nous !"

 

 

Mais c'est toute la société du management qui fonctionne sur le mode du harcèlement: être fort avec les faibles et faibles avec les forts, c'est par exemple la politique de notre gouvernement. Pourquoi l'école serait-elle épargnée?

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  • 6 mois plus tard...

Je me permets de poster ici après avoir un peu réfléchi ... J'appréhende un peu que mes collègues puissent me lire mais tant pis, elles sont de toute façon désagréables avec moi, alors un peu plus un peu moins bon, il y a peu de chances qu'elles soient ici vu la manière dont elles maitrisent l'outil informatique, mais bon.... (surtout deux, et le directeur ne dit rien ... )

 

Voilà, une gamine qui n'est pas dans ma classe est bouc émissaire de sa classe et son instit ne veut rien faire car "ça ne nous concerne pas"

J'ai réagit vivement à ses propos car ça me choque que l'on puisse dire ça, et surtout laisser un enfant subir ça.... je me suis fait méchamment envoyer chier en me faisant remarquer qu'on ne pouvait pas résoudre la misère du monde, que parfois on ne peut rien faire, etc etc .... les deux collègues s'y sont mises, le directeur n'a rien dit, et les autres collègues présentes non plus. (je pense que la couleur de peau et le contenu du portefeuille y sont malheureusement pour quelque chose ... car il y a 2 ou 3 ans, un enfant subissait du harcèlement et elles avaient mis en œuvre tout un tas de choses, mais les parents étaient très bourgeois, haut placés, riches, blancs, etc etc .... c'est malheureux, mais c'est la réalité ....)

Je trouve ça très dur de laisser un enfant se faire malmener par une classe entière, voire même  par son instit car elle ne lui parle jamais gentiment (tout du moins, chaque fois que je lui vois lui parler.... en classe, je ne sais pas ce qui se passe, mais vu la manière dont elle parle d'elle .... )

 

Auriez vous des conseils ? comment réagir ? Se taire, c'est laisser faire ?

J'ai été moi même victime de harcèlement pendant 2 ans au collège, de la part de ma classe, mais aussi de la part d'un prof ... C'est juste horrible à vivre ....

 

Merci de m'avoir lue

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Mais quelle horreur.

tu leur dis que tu veux bien tenter de gérer le truc, mais bon s'il n'y pas une cohésion dans l'équipe les enfants le sentent et s'engouffrent dans la brèche.

est ce que l'enfant est déjà venue vous voir? Les parents? Sinon un appel sur le numéro stop harcèlement ;)

je trouve ça dur de ne rien faire, je ne pourrai pas rester les bras croisés à attendre comme ça, je te comprends.

comment peut on dire qu'on s'en fiche??? Si l'adulte qui doit protéger fermé les yeux alors où va t on??? Ça me révolte vraiment! 

Dans mon école c'est toléré ce zéro pour ce genre de comportement, même un mini truc infime on ne laisse rien passer. Ils le savent et ça roule. Pas plus tard que lundi un cm2 à tenter d'intimider une cp pour une histoire de jouet cassé le dimanche chez lui! Il a passé un sale quart d'heure c'est pas prêt de lui reprendre l'envie de le faire! 

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