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Posté(e)

J'avais pensé aussi à leur faire faire un coeur avec leur main (sans doute difficile pour certains mais on aidera : http://www.legorafi.fr/wp-content/uploads/2013/08/Coeur-avec-les-mains.jpg),imprimer toutes les mains en coeur avec les prénoms en dessous et les faire coller autour d'une Terre ...

J'aime bien ta phrase Mariew pour accompagner les productions ....

phrase trouvée sur FB ;)

Posté(e)

Bonjour,

J'ai des ps/gs et pense attendre qu'ils m'en parlent, le matin je n'aurai pas l'occasion de prendre les gs seuls et j'aimerais bien que le sujet ne soit pas abordé en présence des ps. Je n'ai pas trouvé de réponse sur les liens des sites du MEN, ma question qu'allez vous répondre à vos petits élèves qui vous demanderaient si il y a du danger dans la rue ? Je pense que l'école et la maison peuvent être vus comme des lieux sécurisés mais la rue, les bus ?

Posté(e)

Oui et c'est en ça que me gene l'interdiction des sorties.

Comment expliquer à mes eleves qu'on n'ira pas à la bibliotheque cette semaine? ( je n'ai pas envie de leur mentir)

Dire qu'on n'a pas le droit de sortir en groupe de l'école? Cela laisse penser que oui la rue, la bibliotheque c'est dangereux !!

Pourquoi serait -ce plus dangereux cette semaine qu'une autre?

Cette interdiction ne se justifie pas partout.

Posté(e)

Que c'est difficile de répondre à leurs futures questions...

Je devais aller visiter une caserne de pompiers avec 1/3 de ma classe . Les 2/3 de ma classe sont sortis mardi dernier avec d'autres classes de mon école. Comment expliquer à 10 enfants qu'eux ne pourront pas aller à la caserne? C'est un détail vu les atrocités de vendredi mais pour eux, c'est beaucoup. QUe dire pour ne pas les affoler, mais qu'ils comprennent que cette annulation est nécessaire.

J'ai vu le reportage maternelles etc... mais je ne me sens pas plus avancée.

Idem pour la minute de silence. Je ne savais pas qu'ele était avancée à 11h. Ca tomberait pendant la récré.

Posté(e)

Que c'est difficile de répondre à leurs futures questions...

Je devais aller visiter une caserne de pompiers avec 1/3 de ma classe . Les 2/3 de ma classe sont sortis mardi dernier avec d'autres classes de mon école. Comment expliquer à 10 enfants qu'eux ne pourront pas aller à la caserne? C'est un détail vu les atrocités de vendredi mais pour eux, c'est beaucoup. QUe dire pour ne pas les affoler, mais qu'ils comprennent que cette annulation est nécessaire.

J'ai vu le reportage maternelles etc... mais je ne me sens pas plus avancée.

Idem pour la minute de silence. Je ne savais pas qu'ele était avancée à 11h. Ca tomberait pendant la récré.

c'est écrit 11h mais horaire à adapter avec les sorties de cours, donc je pense aussi à adapter en fonction des récrés

Posté(e)

Comment appréhendez-vous la minute de silence dans le doute que des enfants ne soient pas au courant de l'actualité?

J'ai lu ici et ailleurs que des enseignants qui sont parents avaient fait le choix de ne pas en parler à leur enfant. Je trouve ça important de respecter la position de chaque parent sur leur désir ou non d'informer leur enfant ...

Posté(e)

Moi je reste sur mon idée de ronde(s) dans la cour avec tous les élèves de l'école. Je ne sais pas encore comment je vais l'annoncer, il faut que j'en discute aussi avec mes collègues. J'ai l'idée de terminer cette ronde en s'asseyant par terre et écouter le chant des oiseaux; en mettant des mots sur comment on se sent à ce moment-là (on est bien, on a froid, etc ...). Ce sont encore que des idées, je trouve vraiment pas évident car les enfants vont sentir que ce n'est pas vraiment comme d'habitude :( .... Ou alors simplement dire qu'"il s'est passé quelque chose de grave à Paris où il y a eu des gens qui sont morts à cause de méchantes personnes. C'est important aujourd'hui de penser à la gentillesse." Vraiment pas évident de trouver les bons mots !

Posté(e)

D'ailleurs vous saviez que vendredi, c'était la journée de la gentillesse ?

Posté(e)

C'est clair Myrthil pas évideznt de trouver les mots. Je pensais dire quelque chose comme ta dernière phrase.

Posté(e)

j'ai des ps, je ne pense pas en parler, par contre, si un élève en parle, je l'écouterai et lui répondrai sans en faire un discours pour tous. selon ce que je vais recevoir, j'aimerai principalement leur dire qu'ici tout va bien (à l'école). Les rassurer vraiment. Et je signalerai aux parents de l'enfant ou des enfants, qu'il y a une discussion à avoir à la maison. je peux leur conseiller aussi une aide extérieure.

la minute de silence est pendant la pause méridienne donc je ne serai pas avec mes élèves. on la fera entre collègues. Sinon, l'idée d'écouter une musique d'environ une minute est assez positive pour de très jeunes enfants

je pense en parler avec mes collègues demain matin, mais on ne peut pas faire la même chose avec le pôle des moins de trois ans et les grandes sections !

Posté(e)

J'ai des MS je ne pensais pas en parler sauf si un enfant m'en parle. En janvier, pour CHarlie, je crois que mes collègues avaient pris cette position au moins chez les PS-MS (c'était un jour où je ne bossais pas) Mais là, les questions vont forcément venir car 10 de mes élèves devaient aller en sortie mardi sur le temps scolaire. Ils vont me demander pourquoi c'est annulé...

Posté(e)

Là au moins c'est adapté au tout petits... :)

AttentatsParis: Que dire aux 3-6 ans?

Sur les réseaux et dans la presse de ce week-end, le premier conseil donné aux parents est celui du bon sens: préserver les enfants en les protégeant des images. Mais il faut quand même en parler aux plus petits.

En effet, même tenus à l'écart des images de ce vendredi noir, les moins de 6 ans aussi perçoivent l'écho du monde. A travers l'état émotionnel de leurs parents, ils sentent l'inquiétude, la tristesse ou la colère. Nadège Larcher, de l'Atelier des Parents, est la psychologue que nous retrouvons souvent dans les pages du Cahier Parents de Pomme d'Api et elle nous donne quelques pistes pour nous aider à échanger calmement avec les plus petits:

- Jusqu'à 6 ans, l'enfant est égo-centré, et il part du principe que si papa, ou maman, est triste ou en colère, c'est de sa faute à lui. L'enfant se sent responsable et il faut donc lui en parler, mais de notre propre point de vue, avec des mots simples sur notre ressenti d'adulte. C'est-à-dire : "papa et maman sont préoccupés parce qu'il s'est passé quelque chose de grave..."

-Ne pas lui donner trop de détails concernant les faits, juste peut-être "des hommes méchants sont venus exprès tuer d'autres personnes parce qu'ils ne veulent pas accepter que d'autres ne pensent pas comme eux".

- Dire à son enfant que papa et maman, et les autres adultes, sont là pour eux, pour les protéger, chez eux, dans la rue, à l'école.

- Lui expliquer que cela concerne le monde des grands. Que lui est un enfant, qu'il peut continuer sa vie d'enfant, à jouer, rire, s'amuser etc. C'est sa vie d'enfant. "Tu laisses papa et maman s'occuper du monde des grands".

- Insister sur le fait qu'il peut venir quand il veut vous en parler, notamment si on lui parle en l'école demain et qu'il a des questions.

-Enfin, même si l'élan de vie de l'enfant est plus fort que tout et que la gaieté naturelle des enfants reprend toujours très vite le dessus, se rappeler que quand il y a trauma, il peut ressurgir entre 15 jours ou 2 mois après.

J'espère que Pomme d'Api vous aide ainsi à trouver les mots pour bien démarrer la semaine avec votre enfant, car demain matin ne sera pas un matin comme les autres... Pour vous comme pour lui!

Anne Ricou, rédactrice en chef de Pomme d'Api

Rédaction Pomme d'Api

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