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Après Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnes, de Romain Puertolas, je lis, toujours du même auteur, Ma vie sans moustache.

« La photo a fait le tour du monde. Xavier Dupont de Ligonnès retirant trente euros à un distributeur automatique du sud de la France quelques jours après avoir "supposément" assassiné de sang-froid sa femme, leurs quatre enfants et leurs deux chiens. Pour moi, ce fut un choc, une espèce de mission dont je me suis senti aussitôt investi. Cette histoire m'obsède depuis 2011. Treize ans ont passé sans que je cesse une seule seconde de penser à lui. Je suis capitaine de police et écrivain, la combinaison parfaite pour me lancer dans l'enquête de ma vie. Ligonnès hante mes jours et surtout mes nuits. Il n'y a qu'une seule manière pour que je mette fin à cette torture, retrouver Xavier Dupont de Ligonnès... »

 

Dans ce « roman-quête », Romain Puértolas, ancien capitaine de police et auteur à succès de L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, lie avec brio une rigoureuse investigation policière à une fiction aussi étonnante que jubilatoire, révélant, peut-être, le fin mot d'une déroutante affaire judicaire.

 

 

« En février 2015, j'ai reçu une lettre d'Argentine dans laquelle une très vieille dame me disait avoir été la dernière cuisinière d'Hitler... après 1945 ! Elle m'invitait à la rencontrer. Bien entendu, cela m'a d'abord fait sourire. J'allais passer à autre chose lorsque, titillé, j'entrepris quelques recherches et découvris San Carlos de Bariloche, petite bourgade du nord de la Patagonie, où les habitants racontent que certains auraient côtoyé le dictateur nazi pendant plus de vingt ans... après la fin de la guerre.

Le doute se mit à germer dans mon esprit : et s'ils avaient raison ?Et si le Führer ne s'était pas suicidé le 30 avril 1945 dans son bunker berlinois ?

Il n'en fallut pas plus à l'enquêteur que je suis pour sauter dans un avion... »

 

Après Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès, Romain Puértolas, ancien capitaine de police, livre un nouveau « roman-quête » et mène une investigation qui nous entraîne dans une histoire aussi sérieuse qu'ubuesque.

Je redécouvre cet auteur. J'avais tenté Tout un été sans Facebook, il y a quelques années,  et j'avais eu du mal à entrer dedans. Là, je me régale...

Je 
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Rat island. Recueil de nouvelles de Jo Nesbø. 

 

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Coeur d’amande –Yasmina Kadra 
Un livre qui porte les valeur d’entraide, de solidarité, de bienveillance. Nes, Nestor, dit Coeur d’amande, a été renié par sa mère à cause de sa petite taille. Il a été élevé par sa grand-mère, prof de français, qui lui a donné le goût des mots, des livres, et ouvert à la culture. Il vit à Paris, près de Montmartre, dans un quartier multiculturel, riche d’échange, et d’amitié. Nes fait lui même preuve d’empathie à l’égard de Léon, souffrant du même handicap que lui. Une amitié nait.
Ce livre est plaisant à lire. De beaux passages sur l’acceptation de soi, et des épreuves que nous envoie la vie. Mais je suis restée sur ma faim, avec l’impression de plus lire une jolie fable, qu’un roman où on se laisse emporter.

Vers le Soleil – Julien Sandrel 
Sacha est un acteur, peu occupé. Il est embauché par la femme qu’il convoite, Tess, pour jouer le rôle de figure paternelle auprès de sa fille Sienna. Des liens se tissent entre eux 3. Alors que Tess doit rejoindre Sacha et Sienna en Toscane, elle se retrouve enfouie sous les décombre du pont de Gênes, qui s'est effondré.
L’intrigue est limpide, et prévisible. Mais le style est rythmé et percutant, et les rebondissements bien pensés. Cela reste un roman feel good, un peu au dessus des autres.

L’effondrement – Edouard Louis
Livre autobiographique, comme plusieurs de cet auteur. Édouard, a partir de la mort prématurée de son frère, se souvient de leur relation, et cherche, à travers des témoignages, à reconstituer la vie de ce frère haï.
Écriture à la fois profonde, et fluide.  Un livre qui nourrit par ses réflexion sur le Destin, la Blessure (la séparation de ses parents), le déterminisme de classe, les rêves (trop grands?), les prisons sans murs qui nous empêchent. Je retiens l’idée que quand on est pauvre, on n’a pas le droit de se tromper, « d’essayer », de changer de voie.
A aucun moment dans le livre, l’auteur ne laisse échapper le prénom de ce frère aîné : il reste « mon frère » : « je détestais mon frère, mais j’ai besoin de comprendre ». 
Comprendre comment 2 personnes aussi opposées peuvent appartenir à la même famille, être sorties du même ventre ?

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  • 2 semaines plus tard...
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La carte postale d'Anne Berest...

Un docu roman.

Un étrange carte postale incite l'auteur et sa mère à remonter le temps et explorer le passé familial.

Une histoire juive du début du 20eme siècle à nos jours. Très bien documenté. J'aime beaucoup.

Modifié par Tide
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Il y a 17 heures, Tide a dit :

La carte postale d'Anne Berest...

 

Lu l'été dernier, j'ai beaucoup aimé.

Je viens de finir Où vont les larmes quand elles sèchent, de Baptiste Beaulieu. Sans plus... Je suis allée au bout, parce que je n'étais pas dans un rejet total, mais je ne lirai rien d'autre de lui. Une succession d'anecdote, pas de début, pas de fin. Il m'a manqué quelque chose, dans cette histoire.

 

Et je viens de commencer Adolf (roman hystérique) d'Olivier Costes. Un régal !

Fraîchement arrivé au lycée, Adolf est un ado moustachu, envahissant et totalement ingérable, aussi cruel que raciste. Pourtant, la directrice, Mme Maréchal, octogénaire prête à tout pour défendre la devise de son établissement, Travail, Famille, Poterie, est très accommodante. Plutôt que d'affronter le tyran en herbe, elle préfère collaborer avec sa clique aussi grotesque que maléfique: Hermann, Heinrich, Martin, Klaus... et la blonde Eva...

Et une critique de lecteur, trouvée sur un blog :

Attention roman jubilatoire! Bel angle d'accroche que celui choisi par Olivier Costes et Osaka éditeur pour parler de la montée des extrêmes avec "Adolf (roman hystérique)". Imaginez un peu, vous reprenez quasiment tous les éléments biographiques du führer du IIIème Reich et vous les transposez dans une petite fiction se déroulant à notre époque dans un lycée des plus classiques (quoique...). Le résultat est bluffant et oblige le lecteur à faire constamment des aller-retour entre l'Histoire et le récit.

Le jeune Adolf veut dératiser son lycée (comprendre exterminer les juifs) et remporter le championnat de football (la 2nde guerre mondiale). Il aura fort à faire avec le grand Charles parti en voyage linguistique en Angleterre en laissant son lieutenant Jean sur place pour veiller à la résistance face aux avancées de ce phénomène inquiétant. Autant de parallèles qui se glissent à chaque ligne voir chaque phrase et qui m'ont beaucoup diverti. Ce livre permettra sans doute à un grand nombre de réviser leur Histoire sans se prendre la tête avec un récit à la fois fourni et intelligent, constellé de jeux de mots plus réussis les uns que les autres et une documentation assez remarquable sur la personnalité d'Hitler, éléments régurgités ici dans un personnage aussi repoussoir que ridicule mais qui en 1932 a su séduire une majorité d'électeurs.

On assiste plus ou moins à ce phénomène de montée des extrémistes depuis quelques années dans notre pays. Des choses au départ inacceptables ou indicibles sont devenues tolérées voir acceptées par un nombre de plus en plus grandissant de personnes avec le concours des médias (au premier rang desquels les chaînes d'information en continu). Là où ce livre est salvateur (n'oublions pas qu'il s'adresse essentiellement à un jeune public d'au moins 13 ans) c'est qu'il montre à la perfection les mécanismes de la manipulation par la peur et la haine de l'autre et de la répression. Ceci pas seulement chez les extrémistes affichés, mais aussi parmi la plèbe, les anonymes qui ont laissé faire, laissé proliférer un tel obscurantisme mâtiné de bêtise crasse et de peur infondée (c'est un peu la définition du racisme, non?). Sartres ne disait-il pas que le véritable salaud est celui-ci qui n'agit pas?

Ce fut donc une excellent lecture entre cynisme, satire et Histoire. Un bon moment qui ne peut que faire écho à l'actualité toujours aussi sombre et la manie de l'espèce humaine à retomber dans ses travers passés. La maxime qui énonce que le passé éclaire le présent prend ici tout son sens et ceci de manière accessible et ludique. Un bien bel ouvrage que je ne peux que conseiller!

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il y a 46 minutes, Misca a dit :

Lu l'été dernier, j'ai beaucoup aimé.

Les 2 dernières phrases m'ont bouleversée. 

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Il y a des fois où tu viens de terminer un livre et tu sens que tu as découvert un auteur qui va t'accompagner longtemps. Un membre permanent  de la famille ,  par Russell Banks, est un excellent recueil de nouvelles, sur le thème de la solitude. Des histoires profondes, denses et très justes, j'ai beaucoup aimé et hâte d'en lire d'autres.

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il y a 18 minutes, joelafrite a dit :

Il y a des fois où tu viens de terminer un livre et tu sens que tu as découvert un auteur qui va t'accompagner longtemps. Un membre permanent  de la famille ,  par Russell Banks, est un excellent recueil de nouvelles, sur le thème de la solitude. Des histoires profondes, denses et très justes, j'ai beaucoup aimé et hâte d'en lire d'autres.

Et inversement !Je suis parfois étonnée du succès de certains livres que j'ai tout juste trouvés passables. 

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Le 10/07/2025 à 12:27, joelafrite a dit :

Il y a des fois où tu viens de terminer un livre et tu sens que tu as découvert un auteur qui va t'accompagner longtemps. Un membre permanent  de la famille ,  par Russell Banks, est un excellent recueil de nouvelles, sur le thème de la solitude. Des histoires profondes, denses et très justes, j'ai beaucoup aimé et hâte d'en lire d'autres.

Je te conseille vivement De beaux lendemains.
L’adaptation cinématographique était très réussie aussi. 

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Grandeur nature – Erri De Luca
Livre que j’avais dans ma liste, car le sujet de la filiation m’intéressait. L’auteur traite des relations parents/enfants à travers plusieurs histoires et récits. Lecture difficile, ardue, voire laborieuse.
J’ai aimé l’histoire de Chagall, et du portrait, reproduit dans le livre. 
L’histoire de la fille du soldat nazi est l’occasion de quelques pensées intéressantes, mais assez tortueuse malgré tout.
Bref, pas vraiment séduite par ce livre. Je vais tenté un autre roman de cet auteur.

Celle que je suis – Claire Norton
Ce roman traite du problème des violences conjugales. Dans une première partie (assez longue) on suit la vie quotidienne de Valentine et son fils Nathan. Valentine vit dans la terreur de son mari, Daniel. Les pages se suivent, dans la description des faits et gestes de Valentine. Quand arrive la rencontre avec la gentille voisine, j’ai eu peur qu’on en reste là : une intrigue cousue de fil blanc, un peu mièvre. J’attendais un déclic, un évènement perturbateur. Il arrive. Mais la transformation la plus importante est l’évolution intérieure de Valentine. Claire Norton réussit à rendre les doutes, les réflexions et les peurs de son héroïne. Seul reproche que l’on peut faire : le style, parfois scolaire, avec des formules toutes faites, et le ton, plus militant que littéraire.
Ce livre m’a finalement bien plu. Le sujet est bien traité. Je vais explorer l’univers de cette autrice.

Vous parler de mon fils – Philippe Besson
Sujet très difficile que celui d’un ado qui se suicide.
Hugo a 14 ans, et va au collège. Il est un peu « différent »… en tout cas c’est  comme ça que les autres élèves le perçoivent. D’eux d’entre eux vont le prendre pour cible de leur moqueries, et le persécuter, sans que les témoins réagissent : drame du harcèlement scolaire.
Ce roman se déroule sur une journée : le jour où est organisée une marche blanche en mémoire d’Hugo. Le narrateur est le père d’Hugo, et on vit cette journée à travers ses yeux. Tout au long de ces heures, le père revit les derniers mois de son fils, les étapes qui ont mené à l’issue fatale.
Le ton est juste. On s’identifie pleinement à ces parents qui passent de la colère, à l’impuissance, en passant par la culpabilité, l’espoir, la détresse, la solitude…
Tous les protagonistes de ce drame sont parfaitement décrits et leurs implications analysées : les parents (chacun réagit différemment), le jeune frère, les grands-parents, l’institution scolaire, le proviseur, les autres élèves et leurs parents, les agresseurs.
Au delà de la mort d’un jeune garçon, ce qui marque -, c’est le sentiment d’impuissance des parents, l’impression que quoi qu’ils fassent, la fin est inéluctable.

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Posté(e) (modifié)
Le 09/07/2025 à 16:29, Tide a dit :

La carte postale d'Anne Berest...

Un docu roman.

Un étrange carte postale incite l'auteur et sa mère à remonter le temps et explorer le passé familial.

Une histoire juive du début du 20eme siècle à nos jours. Très bien documenté. J'aime beaucoup.

J'avais adoré.

Après Âme brisée et Suite inoubliable, je suis en train de lire Reine de cœur du même auteur, Akira Mizubayashi. Je me régale.

Modifié par audad
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