bigotna Posté(e) 30 novembre 2004 Posté(e) 30 novembre 2004 je n'ai pas tout lu, mais une chose me vient à l'esprit je prépare le concours, par le cned, j'ai 40 ans et j'ai bossé en compta dans le privé jusqu'à ce jour. et bien je pense que le métier super épanouissant, idéal et tout, ça n'existe pas. il peut y avoir un métier trés passionnant, style pe, mais ce n'est pas le métier qui détermine notre épanouissement personnel. notre sensation d'une plénitude dans notre vie vient d'un équilibre entre nos différentes fonctions, familiales, personnelles (loisirs, hobbies, religion...) et le travail. si on a le sentiment que toutes s'équilibrent , cela créée une sensation d'harmonie. mais perso, je crois que chaque métier , j'insiste, chaque métier a des cotés sympas et d'autres rébarbatifs. j'ai un mari qui se passionne pour son métier (qui n'est pourtant pas prof, mais informatique) et il ne se passe pas un jour sans qu'il ait pourtant des pbs, avec des collégues, avec des sociétés, avec l'organisation. et même dans le privé, derrière son ordinateur, on peut penser toutes les nuits, parce que votre chef vous harcèle dans son bureau. alors le métier génial, toujours tout beau, d'instit, n'est pas tous les jours tout rose, pas plus qu'un autre, il faut relativiser et voir le rapport entre l'intérêt et les pbs, tout ça c'est une balance à faire et alors oui, si elle penche trop, pourquoi ne pas suspendre, mais attentio, à côté, ce ne sera pas forcément si mieux que ça. nb
matéo Posté(e) 23 janvier 2005 Posté(e) 23 janvier 2005 Je suis moi aussi en PE2 et j'avoue que le stress occasionné me fait moi aussi doûter du bien fondé de mon choix... Ca fait pourtant longtemps que je m'y destine après avoir été aide-éducateur pendant 5 ans:( . Ce n'est pourtant pas indispensable de nous surcharger de la sorte! Je suis Breton et expatrié en région parisienne, à 1h15 (+bouchons!)de l'IUFM, c'est dur! Je vais quand même essayer de tenir le coup, c'est un métier qui m'attire vraiment mais la PE2, franchement <_< ...! On verra bien, si ça doit être aux dépends des élèves j'arrêterais, si en plus on ne doit plus 5 ans à l'état... Résistons!
quenotte Posté(e) 23 janvier 2005 Posté(e) 23 janvier 2005 Bonjour! Je ne sais pas dans quel état d'esprit tu te trouves en ce moment Diddoo mais je me permets de faire part de ma propre décision afin de poursuivre la réflexion... Personnellement, j'ai décidé que ce métier n'est pas fait pour moi Je me posais beaucoup de questions depuis le début de la formation, j'étais assaillie de doutes et je culpabilisais. Ma situation est un peu différente puisque je suis en détachement et que j'envisage de réintégrer mon corps d'origine. Je dois cependant poursuivre la formation et assister aux cours faute de poste à pourvoir pour le moment (je ne peux pas me permettre de ne pas percevoir de rémunération pendant plusieurs mois ) Je dois bien admettre que depuis que j'ai fait ce choix (mûrement réfléchi!!), je me sens beaucoup mieux, plus sereine et libérée d'un grand poids, même si cela n'a pas été facile. Je pense que j'idéalisais trop cette profession et que je me leurrais! Les périodes de stages m'ont confirmées ce que je redoutais : je n'avais ni l'envie, ni la motivation, ni la patience, ni le courage de continuer dans cette voie! Je n'ai pris aucun plaisir à être dans la classe, à préparer mes séances (même si il ne s'agit pas de la partie la plus réjouissante de l'activité :P !!), à côtoyer les enfants et les autres enseignants... Je pense que ce ne serait pas juste pour moi et encore moins pour les enfants si je persévérais... Je n'envisage pas non plus de continuer pour des raisons financières même si être enseignant constitue une "promotion sociale" pour mon entourage qui ne comprends pas ma décision! Cependant, cette décision ne me laisse pas dans l'expectative car, au contraire, elle va me permettre de me fixer d'autres objectifs dont celui de reprendre des études, ce que je voulais faire avant de me lancer dans "l'aventure concours" (qui m'a épuisée, il faut bien l'avouer!). Je crois que mon choix est déterminé non pas par ce "constat d'échec" - l'abandon n'est pas le résultat d'un état de fatigue ou de l'impression de ne pas être à la hauteur (ce que je pensais au début) - mais par la volonté de me réaliser à travers un projet de carrière différent et peut-être plus en adéquation avec ce que je suis. Tout cela pour dire que je ne pense pas qu'il faille prendre une décision dans un moment de doute mais plutôt après en avoir longuement réfléchi, discuté et en ayant envisagé l'avenir sous un jour nouveau. S'être fixé un but et pouvoir s'engager immédiatement dans "autre chose" permet de relativiser. Je n'ai pas encore donné ma démission (aaahhhh! les tracas du détachement!!) mais dans mon esprit, la page est tournée et je ne vais pas ressasser cette "mésaventure" qui a toutefois le mérite de m'avoir permis d'en apprendre plus sur moi-même et de m'avoir fait découvrir et apprécier certains domaines d'activité (et rencontrer des gens formidables et d'autres, un peu moins formidables ) Désolée pour la longueur du message
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