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Etre payé au "mérite"


zouar

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il y a 10 minutes, Goëllette a dit :

Je ne trouve pas cela si clair que ça ...

où cite-t-il le GDID dans son intervention personnelle sur son expérience?

 

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il y a 55 minutes, montagny a dit :

Sa signature avec le GDID n'engage pas l'association ; Pascal est d'une sincérité intellectuelle assez reconnue pour ne pas prétendre parler au nom des autres. Quand il le fait, il le fait avec les déclarations du GDID.

Tiens, je me rappellerai de cette phrase la prochaine fois qu'on me dira que je parle pour FO... Toutefois, il est vrai que je ne le mets pas en signature...

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Il y a 1 heure, montagny a dit :

où cite-t-il le GDID dans son intervention personnelle sur son expérience?

 

Faire de telles déclarations (qui vont au-delà de l'expérience et sont méprisantes et blessantes pour les collègues TR qui sont venus raconter ici leurs déconvenues) quand on signe des posts avec son nom et son titre au sein de l'association crée inévitablement l’ambiguïté. Quelle est d'ailleurs l'utilité de mettre ce titre dans sa signature si c'est pour ne pas engager son association quand on intervient ?

Autrefois, je trouve que les dirigeants déclarés du GDID qui intervenaient ici étaient plus respectueux des autres enseignants.

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Il y a 19 heures, Pascal Oudot a dit :

On ne fait pas ce métier pour être bien payé - ça se saurait -.  On le fait parce qu'il est motivant, parce que le contact avec nos élèves nous enrichit et nous réjouit, qu'il nous maintient jeunes d'esprit. On le fait parce nos propres enfants ont les mêmes horaires que nous, et sont avec nous pendant les vacances. On le fait pour cinquante mille bonnes raisons.

 

Que notre statut se soit cassé la gueule, en considération comme en rémunération, depuis trente ans, c'est une réalité. Maintenant, je constate que je pourrai partir en retraite dans un an ou deux ou trois (tout dépend de la décote que j'accepte) avec une retraite raisonnable et largement meilleure que mes quatre frères et sœurs plus âgés qui ont fait le choix d'autres voies professionnelles "moyennes". Pourtant je n'ai pas débuté dans de bonnes conditions, avec une baisse de note en début de carrière pour cause de grande gueule (avoir une note de 9 après cinq ans de métier, c'est handicapant dans une carrière). Je ne l'ai pas plus fermée après d'ailleurs.

 

Il y a des différences dans les carrières? Certainement,  il y en a toujours eu, et des énormes. Le nouveau système est plutôt nivelant en ce domaine, et c'est tant mieux, car j'ai plus observé au cours des années de gens trop bien considérés par rapport à leurs réelles compétences, que l'inverse. Il y aura certainement quelques années d'ajustement, et des injustices peut-être. mais à terme je crois que le nouveau système bénéfique pour tous.

 

Bon, ce que j'en écris, vous n'êtes pas obligés de me croire. De toute manière, quand je me serai barré, je penserai plus à me reposer et à profiter de mon temps qu'à discutailler sur les forums... surtout avec des syndicalistes empêtrés dans leurs certitudes (oui, je tends le bâton exprès, il y aura bien une nouille pour le saisir).

 

Dernier détail: quand j'ai débuté j'étais remplaçant. A l'époque, pas de frais de déplacement, pas d'IRL (frais de logement)... Niqué sur toutes la ligne. Nous étions accueillis dans les écoles avec commisération, certainement pas avec reconnaissance. Nous étions bons pour tous les services, corvéables à merci. Alors les plaintes des TR me font un peu sourire...

Les plaintes et les leçons des directeurs comme toi me font sourire...jaune! Mépriser les autres est un nouveau marqueur des directeurs? Tu enseignes toujours  les valeurs de la République? Difficile de transmettre des valeurs de tolérance quand on en est soit même dépourvu...Je comprends mieux pourquoi l'EN et sa corporation se portent aussi mal. Je comprends aussi pourquoi nous accumulons les pseudos réformes libérales qui font chuter le niveau des élèves. Il manque plus que des petits managers comme toi viennent nous faire culpabiliser et endosser les responsabilités d'un système à la dérive!

Ah mais oui tu te seras barré...un néo retraité! Donc prêt à voter Fillon ou Valls pour mettre ces ba... de fonctionnaires au boulot!

 

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Le 12/04/2016 à 12:06, Pascal Oudot a dit :

On ne fait pas ce métier pour être bien payé - ça se saurait -.

J'ajoute le "doux sourire" de notre chère ministre à tes propos

Ce même doux sourire que t'inspirent les plaintes des TR

😒

 

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Le 12/04/2016 à 12:06, Pascal Oudot a dit :

Dernier détail: quand j'ai débuté j'étais remplaçant. A l'époque, pas de frais de déplacement, pas d'IRL (frais de logement)... Niqué sur toutes la ligne. Nous étions accueillis dans les écoles avec commisération, certainement pas avec reconnaissance. Nous étions bons pour tous les services, corvéables à merci. Alors les plaintes des TR me font un peu sourire...

 

J'avais en mémoire "les plaintes des TR me font doucement sourire"

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On 05/12/2016 at 7:24 AM, nonau said:

Les plaintes et les leçons des directeurs comme toi me font sourire...jaune! Mépriser les autres est un nouveau marqueur des directeurs? Tu enseignes toujours  les valeurs de la République? Difficile de transmettre des valeurs de tolérance quand on en est soit même dépourvu...Je comprends mieux pourquoi l'EN et sa corporation se portent aussi mal. Je comprends aussi pourquoi nous accumulons les pseudos réformes libérales qui font chuter le niveau des élèves. Il manque plus que des petits managers comme toi viennent nous faire culpabiliser et endosser les responsabilités d'un système à la dérive!

Ah mais oui tu te seras barré...un néo retraité! Donc prêt à voter Fillon ou Valls pour mettre ces ba... de fonctionnaires au boulot!

 

Doucement avec les directeurs s'il vous plait.

J'en ai marre de lire que nous sommes des futurs ou actuels tortionnaires. Rappelez-vous s'il vous plait que nous sommes des collègues qui parfois n'avaient pas pour but premier de devenir directeur. 

Vous n'aimeriez pas qu'il y ait écrit : "Les adjoints tous une bande de feignasses" parce que ça serait évidemment faux. 

J'ai le titre, je me sens directrice mais je me sens surtout comme un soutien de mes collègues, de la femme de ménage jusqu'aux adjoints et membres du RASED qui passent de temps en temps à l'école. J'essaie que tout le monde marche à l'unissons avec le sourire, j'écoute souvent, je fais la sourde oreille aussi pour calmer certaines tensions. Entendre de plus en plus souvent des propos négatifs ou des peurs naissantes sur notre peut-être futur "supers pouvoirs" me peinent.
Mes collègues par rapport à cette position n'ont qu'une peur : que leur directrice deviennent trop lointaines et qu'elles n'aient plus une béquille de proximité. Pour moi, elles voient assez justement les limites de ce nouveau schéma scolaire.

 

Pour les propos de Pascal Oudot, c'est la fatigue et le grand âge. Il a du râler également dans son jeune et provoquer l'incompréhension des anciens mais avec le temps les combats changent et la vision que l'on a sur le monde aussi. 
 

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Le Comité technique ministériel convoqué ce 7 décembre devait donner un avis sur les projets de décrets statutaires bouleversant les statuts des corps enseignants et des CPE sur les déroulements de carrière, les grilles indiciaires ainsi que l’évaluation.

Les votes au CTM Contre : FO, CGT, SNALC
Pour : CFDT, FSU, UNSA

Le contenu des décrets comme les débats ont confirmé nos raisons de nous opposer à ces projets.
L’évaluation est présentée par l’administration comme « bienveillante » et « formative ».
En fait elle jouera un rôle déterminant pour l’attribution des bonifications d’ancienneté, l’accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle.

Quand on connaît les pressions d’ores et déjà subies par nos collègues à l’occasion de la mise en œuvre des réformes, notamment avec celle du collège ou des rythmes scolaires dans le premier degré, on ne peut qu’être dubitatifs sur le caractère bienveillant de la mise en place de la grille de compétences, très éloignée sur l’essentiel du cœur de métier : enseigner dans sa classe.
Le projet de grille de compte-rendu comprend 11 items qui eux-mêmes s’appuient sur les dizaines d’entrées du « référentiel de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation » (arrêté du 1/07/2013). C’est la mise en place d’une gestion managériale sur le modèle du privé axée sur les savoirs, savoir-faire et savoir-être.

Force Ouvrière a proposé un vœu demandant la saisine du CHSCT ministériel afin de mener une étude approfondie préalable des conséquences du projet d’évaluation sur la santé des personnels. Soucieux d’apporter le maximum de garanties et de protection aux personnels, nous regrettons que seules la CGT et la FGAF l’aient appuyé. Les autres fédérations ont estimé que le projet d’évaluation ne changeait rien aux conditions de travail des personnels tout en affirmant qu’elles seront vigilantes après la mise en place du nouveau système. Pour Force Ouvrière il vaut mieux prévenir que guérir !

La classe exceptionnelle est bien un grade fonctionnel : nous attirons l’attention des personnels sur le fait que celle-ci sera pour l’essentiel au titre de « fonctions accomplies dans des conditions difficiles ou sur des fonctions particulières » dont la « liste est fixée par arrêté du ministre », ce qui ouvre la voie à la mise en place d’une hiérarchie intermédiaire au sein des corps enseignants.

Interrogé par Force Ouvrière sur l’absence de traduction en termes de garanties statutaires de l’affirmation selon laquelle « les personnels enseignants pourront dérouler une carrière complète jusqu’au sommet de la hors-classe », le ministère a confirmé qu’il n’y aurait rien de tel dans les statuts. La « garantie » découlerait du nombre des promotions décidées chaque année (en fonction du rapport promus/promouvables) et du barème qui sera retenu ! Le ministère a indiqué que nous n’aurons les chiffres qu’au printemps pour l’année en cours. Il a reconnu la diminution de l’effectif de la plage d’appel mais n’a pris aucun engagement chiffré, alors qu’il faudra au moins doubler le ratio (14% ou plus) pour maintenir le nombre de promotions en 2018 !
Qui pourrait y voir des « garanties » ? Il y a au contraire tout à craindre sur le volume des promotions et les critères qui seront retenus à l’avenir.

Des amendements proposés par certaines fédérations (rejetés par l’administration) soulignent la contradiction avec leur vote pour. Demander que les collègues puissent être accompagnés par un délégué syndical lors des entretiens d’évaluation, la suppression de la référence aux fonctions dans l’accès à la classe exceptionnelle ou la mise en place d’une clause de sauvegarde pour l’accès à la hors-classe ne fait que souligner les problèmes majeurs posés par le projet de refonte statutaire !

La FNEC FP-FO alerte les personnels.
La « revalorisation » indiciaire des salaires est indigente !
Mais le cadre fixé par les projets de statut est une véritable régression. Tout comme la loi Travail avec l’inversion de la hiérarchie des normes, il ouvre une porte par laquelle la ministre actuelle ou future par simple arrêté pourra aller toujours plus loin dans l’individualisation des carrières et l’autonomie des établissements.

Il faut tout mettre en œuvre, par l’action commune à tous les niveaux pour obtenir l’abandon du projet d’évaluation !

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Tiens j'ai mis ça dans un autre fil. J'ai envie de dire que les carottes sont cuites mais les choses sont claires. Dans quelques années quand on nous demandera pourquoi un tel passe classe exceptionnelle et pas sur des critères objectifs, on pourra ressortir ces fils.

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C'est marrant un syndicat pour cette régression a demandé qu'on puisse être assister d'un représentant syndical lors de l'entretien...Comme quoi ces syndicats aux ordres, qui sont prêts à voter n'importe quoi, ne sont pas si serein. On voit ce qui nous attend!

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