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Etre payé au "mérite"


zouar

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il y a une heure, nonau a dit :

C'est marrant un syndicat pour cette régression a demandé qu'on puisse être assister d'un représentant syndical lors de l'entretien...Comme quoi ces syndicats aux ordres, qui sont prêts à voter n'importe quoi, ne sont pas si serein. On voit ce qui nous attend!

Ça s'appelle la cogestion.

Si vous regardez bien, ça touche même tous les syndicats qui, sous le prétexte de "on ne communique pas les noms", rend complètement opaque et illisible toutes les étapes importantes de notre carrière (mouvement, mutation, promotion, listes d'aptitude, ...) pour le collègue "lambda" qui est obligé de "faire confiance" puisqu'il ne peut plus vérifier lui-même qu'il ne s'est pas fait enfler.

Pour ma part, je trouve cela très grave.

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Il semble que sur certains billets ici, il ne puisse y avoir d'opinion que collective. Ce n'est pas mon cas. J'ai accompagné et j'accompagne encore des actions militantes depuis suffisamment d'années sans avoir besoin d'en parler sinon d'agir pour avoir ma conscience pour moi . J'ai donné un peu partout, je donne encore, je fatigue, et je ressens une certaine amertume quand, après avoir dit ou écrit un certain nombre de choses et m'être fait railler au cours des temps voire traiter de "danger pour la démocratie" ou autre joyeuseté, après m'être parfois même jeune fait ostraciser parce que je refusais de suivre certains pseudos-combats ridicules, aujourd'hui on m'explique encore ce que je devrais penser, cette sorte de "socle commun" d'une vulgate identitaire qui m'est parfaitement étrangère.

 

Je m'exprime en mon nom propre, et je définis qui je suis pour le faire. Je suis un tout, pas une partie qui s'exprimerait selon l'intérêt du moment pour ce qui la concernerait directement. Je ne peux pas faire abstraction de mon histoire passée ou présente dans un métier que j'exerce depuis longtemps. Mais je suis las, je le répète, d'invectives qui ne me touchent plus ou de procès d'intention qui ne me concernent pas.

 

Présentement je suis maître d'école, instituteur car j'aimais beaucoup ce mot, professeur des écoles parce que j'avais passé le concours interne pour le devenir. Mes élèves m'appellent Pascal, ils ont quatre et cinq ans, ils sont 26 quotidiennement que j'accompagne pour grandir et au bien-être desquels je veille afin qu'ils aient envie de le faire et soient fiers d'eux-mêmes. Parallèlement, et ce n'est pas une image, je suis Directeur d'école, et mon boulot consiste à tout faire là aussi pour que chacun puisse travailler dans la sérénité et la bonne humeur, pour que chaque famille également se sente accueillie et écoutée. Je n'ai plus rien à prouver là non plus, et parce que je suis dans ma vie à une période de bilan j'estime ne pas avoir à rougir de ce que j'ai accompli. Mes premiers élèves approchent de la cinquantaine - on commençait à dix-huit ans de mon époque -, certains ont veillé en me recontactant sur les réseaux sociaux à me faire savoir qu'ils ne m'avaient pas forcément oublié. Devrais-je pouvoir faire abstraction de toute mon histoire lorsque je m'exprime?

 

Oui, certaines choses me font sourire. Ce qui ne signifie pas qu'elles me font rire. Pensez-vous sérieusement que je ne préfèrerais pas que les conditions de travail de certains personnels ne s'améliorent pas? C'est tout le système qui s'effondre, et si j'en rends responsable le système lui-même, en revanche je refuse d'oublier qu'une grande partie de ce que nous prenons de plein fouet provient de luttes syndicales passées et stériles, de refus d'améliorations au nom du maintien d'un "statu quo" mortifère, d'acceptations morbides, de concussions diverses, de petits arrangements entre amis, d'amères victoires, de certitudes qu'on préfère oublier... Cela braille, cela proteste, cela exige, sans voir plus loin que le bout de son nez, sans envisager les effets pervers de petites tractations. Si aujourd'hui le marché privé de l'éducation se porte si bien, c'est bien notre faute, et les récriminations et autres mises en doute de mon intégrité ou de mon état mental n'y pourront rien.

 

Après moi le déluge? Certainement. Je suis usé, j'en bave chaque matin pour aller bosser, même si j'aime encore mon métier, parce que je n'ai plus de jus. Peut-être que cela vous pouvez le comprendre si de votre côté parfois il vous arrive de vous sentir pressé comme un fruit mûr. Il me reste quelques petites choses à faire passer, je m'y attelle, mais je saurai aussi lâcher ensuite parce qu'il arrive un moment où on se dit que se préserver n'est pas forcément une si mauvaise idée, quand un genou coince, quand on s'endort en arrivant chez soi, quand on a mal aux poumons, quand on digère moins bien qu'avant, quand on voit autour de soi les camarades de promo faire des AVC ou des infarctus...

 

Alors oui je l'écris et l'écrirai encore, dans quelques temps vous vous souviendrez avec nostalgie de ces dernières années lorsque nous fûmes à peu près considérés et lorsque quelques mesures de bon aloi furent prises pour redonner à quelques jeunes envie de faire ce métier, lorsque nos traitements furent revus à la hausse même si cela certes ne compensait pas ce que nous avions perdu, lorsque fut remise en place une formation initiale certes imparfaite mais qui avait au moins le mérite d'exister, lorsque pour la première fois depuis bien des années il n'y avait pas de fermeture de poste mais des ouvertures dans nos académies. Les temps qui s'annoncent seront difficiles, largement plus que ceux que nous vivons. Moi je ne serai plus là - je l'espère, je m'attends à tout maintenant -. Désolé pour l'instant de ne pas me réjouir de l'injuste procès qui est fait à ceux qui actuellement nous gouvernent.

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Il y a 23 heures, Pascal Oudot a dit :

Il semble que sur certains billets ici, il ne puisse y avoir d'opinion que collective. Ce n'est pas mon cas. J'ai accompagné et j'accompagne encore des actions militantes depuis suffisamment d'années sans avoir besoin d'en parler sinon d'agir pour avoir ma conscience pour moi . J'ai donné un peu partout, je donne encore, je fatigue, et je ressens une certaine amertume quand, après avoir dit ou écrit un certain nombre de choses et m'être fait railler au cours des temps voire traiter de "danger pour la démocratie" ou autre joyeuseté, après m'être parfois même jeune fait ostraciser parce que je refusais de suivre certains pseudos-combats ridicules, aujourd'hui on m'explique encore ce que je devrais penser, cette sorte de "socle commun" d'une vulgate identitaire qui m'est parfaitement étrangère.

Sur chacun des postes du forum, chacun est libre d'avoir son opinion. Mais à partir du moment où il l'exprime, il doit être capable d'entendre qu'on puisse ne pas être d'accord, tant que le ton est cordial et ouvert à la discussion. Et quand je te lis, je ressens parfois du mépris. Il est possible que cela ne soit pas ton intention, difficile parfois de tout faire passer à l'écrit. Sache que j'ai laissé tomber certains fils à cause du refus d'argumenter de certains qui sont incapables de se remettre en cause ou de concevoir qu'on puisse penser différemment d'eux. Et c'est arrivé que ce soit ce que je ressente de toi. Pour autant, je ne te connais pas dans la "vraie" vie, en conséquence, j'insiste sur le fait que c'est un ressenti.

Citation

Je m'exprime en mon nom propre, et je définis qui je suis pour le faire. Je suis un tout, pas une partie qui s'exprimerait selon l'intérêt du moment pour ce qui la concernerait directement. Je ne peux pas faire abstraction de mon histoire passée ou présente dans un métier que j'exerce depuis longtemps. Mais je suis las, je le répète, d'invectives qui ne me touchent plus ou de procès d'intention qui ne me concernent pas.[/quote]

Pourquoi ce paragraphe? Qui a mis en cause tes valeurs d'enseignant? Il me semble que, ce qui est mis en cause, c'est ta vision de ce que devrait être le futur de notre travail. Par contre, je ne suis pas d'accord avec ta phrase: "Je suis un tout, pas une partie qui s'exprimerait selon l'intérêt du moment pour ce qui la concernerait directement." Quand je suis directrice d'école, je ne suis pas syndicaliste, je me dois d'être légaliste. Quand je suis syndicaliste, je ne suis pas là pour mon propre intérêt, mais pour l'intérêt collectif. Quand je suis enseignante, je suis avec mes élèves et sur le temps de classe, la direction, le syndicat attendront.

Citation

Oui, certaines choses me font sourire. Ce qui ne signifie pas qu'elles me font rire. Pensez-vous sérieusement que je ne préfèrerais pas que les conditions de travail de certains personnels ne s'améliorent pas? C'est tout le système qui s'effondre, et si j'en rends responsable le système lui-même, en revanche je refuse d'oublier qu'une grande partie de ce que nous prenons de plein fouet provient de luttes syndicales passées et stériles, de refus d'améliorations au nom du maintien d'un "statu quo" mortifère, d'acceptations morbides, de concussions diverses, de petits arrangements entre amis, d'amères victoires, de certitudes qu'on préfère oublier... Cela braille, cela proteste, cela exige, sans voir plus loin que le bout de son nez, sans envisager les effets pervers de petites tractations. Si aujourd'hui le marché privé de l'éducation se porte si bien, c'est bien notre faute, et les récriminations et autres mises en doute de mon intégrité ou de mon état mental n'y pourront rien.

Tu vois, c'est là où je vois que c'est l'analyse des causes de l'effondrement qui dictent des conduites différentes. Pour toi, le système en est là car tu penses que certains syndicats ont bloqué les choses. Or (car je pense savoir de qui tu parles), ces syndicats ont toujours été minoritaires dans l'éducation nationale. Moi, je rends responsables de la situation les diverses politiques qui se sont succédées qui ont conduit à donner un sucre pour te prendre la moitié du gâteau, et ce avec l'accord de nos syndicats majoritaires. On peut citer la perte du domicile de fonction et la fin de l'Ecole Normale contre une hausse de salaire (alors qu'elle se justifiait sans contre-partie), la fin des animations pédagogiques sur le temps de classe et l'annualisation des heures contre les deux samedis sur trois, la suppression des structures spécialisées contre l'ISAE, et maintenant une revalorisation contre l'allongement des carrières et moins de promus à la HC. A chaque fois, ces syndicats ont communiqué pour que les collègues pensent que c'est génial.

Citation

Après moi le déluge? Certainement. Je suis usé, j'en bave chaque matin pour aller bosser, même si j'aime encore mon métier, parce que je n'ai plus de jus. Peut-être que cela vous pouvez le comprendre si de votre côté parfois il vous arrive de vous sentir pressé comme un fruit mûr. Il me reste quelques petites choses à faire passer, je m'y attelle, mais je saurai aussi lâcher ensuite parce qu'il arrive un moment où on se dit que se préserver n'est pas forcément une si mauvaise idée, quand un genou coince, quand on s'endort en arrivant chez soi, quand on a mal aux poumons, quand on digère moins bien qu'avant, quand on voit autour de soi les camarades de promo faire des AVC ou des infarctus...

Justement, il est peut-être temps de s'apercevoir que les enseignants sont usés, et donc réclamer que les choses changent. Ce n'est pas en allongeant les carrières, en continuant à ne pas avoir de médecine du travail que cela va s'arranger.

Citation

Alors oui je l'écris et l'écrirai encore, dans quelques temps vous vous souviendrez avec nostalgie de ces dernières années lorsque nous fûmes à peu près considérés et lorsque quelques mesures de bon aloi furent prises pour redonner à quelques jeunes envie de faire ce métier, lorsque nos traitements furent revus à la hausse même si cela certes ne compensait pas ce que nous avions perdu, lorsque fut remise en place une formation initiale certes imparfaite mais qui avait au moins le mérite d'exister, lorsque pour la première fois depuis bien des années il n'y avait pas de fermeture de poste mais des ouvertures dans nos académies. Les temps qui s'annoncent seront difficiles, largement plus que ceux que nous vivons. Moi je ne serai plus là - je l'espère, je m'attends à tout maintenant -. Désolé pour l'instant de ne pas me réjouir de l'injuste procès qui est fait à ceux qui actuellement nous gouvernent.

Je ne me suis pas sentie plus considérée durant ce quinquennat... Il manque toujours autant de remplaçants, on a accentué la casse des établissements spécialisés et de l'ASH, on a supprimé la pause du milieu de la semaine qui m'était salvatrice, on a sorti des établissements de la ZEP qui auraient dû y rester.... Que dire de toutes les réformes qui vont permettre à la droite d'atomiser notre statut (annualisation du temps de travail, fusion des 3 fonctions publiques, suppression de la notion d'année scolaire de 36 semaines, évaluation à la tête du client)? Que cela ait été pire avec Sarko, c'est très probable. Pour autant, en se contentant du moins, on ne permet pas de défendre le métier dans l'avenir.

Je peux tout à fait comprendre que tu sois fatigué. Mais essaye de penser à ceux qui devront finir à 65 ans pour avoir une carrière complète...

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Il y a 23 heures, Pascal Oudot a dit :

Il semble que sur certains billets ici, il ne puisse y avoir d'opinion que collective. Ce n'est pas mon cas. J'ai accompagné et j'accompagne encore des actions militantes depuis suffisamment d'années sans avoir besoin d'en parler sinon d'agir pour avoir ma conscience pour moi . J'ai donné un peu partout, je donne encore, je fatigue, et je ressens une certaine amertume quand, après avoir dit ou écrit un certain nombre de choses et m'être fait railler au cours des temps voire traiter de "danger pour la démocratie" ou autre joyeuseté, après m'être parfois même jeune fait ostraciser parce que je refusais de suivre certains pseudos-combats ridicules, aujourd'hui on m'explique encore ce que je devrais penser, cette sorte de "socle commun" d'une vulgate identitaire qui m'est parfaitement étrangère.

 

Je m'exprime en mon nom propre, et je définis qui je suis pour le faire. Je suis un tout, pas une partie qui s'exprimerait selon l'intérêt du moment pour ce qui la concernerait directement. Je ne peux pas faire abstraction de mon histoire passée ou présente dans un métier que j'exerce depuis longtemps. Mais je suis las, je le répète, d'invectives qui ne me touchent plus ou de procès d'intention qui ne me concernent pas.

 

Présentement je suis maître d'école, instituteur car j'aimais beaucoup ce mot, professeur des écoles parce que j'avais passé le concours interne pour le devenir. Mes élèves m'appellent Pascal, ils ont quatre et cinq ans, ils sont 26 quotidiennement que j'accompagne pour grandir et au bien-être desquels je veille afin qu'ils aient envie de le faire et soient fiers d'eux-mêmes. Parallèlement, et ce n'est pas une image, je suis Directeur d'école, et mon boulot consiste à tout faire là aussi pour que chacun puisse travailler dans la sérénité et la bonne humeur, pour que chaque famille également se sente accueillie et écoutée. Je n'ai plus rien à prouver là non plus, et parce que je suis dans ma vie à une période de bilan j'estime ne pas avoir à rougir de ce que j'ai accompli. Mes premiers élèves approchent de la cinquantaine - on commençait à dix-huit ans de mon époque -, certains ont veillé en me recontactant sur les réseaux sociaux à me faire savoir qu'ils ne m'avaient pas forcément oublié. Devrais-je pouvoir faire abstraction de toute mon histoire lorsque je m'exprime?

 

Oui, certaines choses me font sourire. Ce qui ne signifie pas qu'elles me font rire. Pensez-vous sérieusement que je ne préfèrerais pas que les conditions de travail de certains personnels ne s'améliorent pas? C'est tout le système qui s'effondre, et si j'en rends responsable le système lui-même, en revanche je refuse d'oublier qu'une grande partie de ce que nous prenons de plein fouet provient de luttes syndicales passées et stériles, de refus d'améliorations au nom du maintien d'un "statu quo" mortifère, d'acceptations morbides, de concussions diverses, de petits arrangements entre amis, d'amères victoires, de certitudes qu'on préfère oublier... Cela braille, cela proteste, cela exige, sans voir plus loin que le bout de son nez, sans envisager les effets pervers de petites tractations. Si aujourd'hui le marché privé de l'éducation se porte si bien, c'est bien notre faute, et les récriminations et autres mises en doute de mon intégrité ou de mon état mental n'y pourront rien.

 

Après moi le déluge? Certainement. Je suis usé, j'en bave chaque matin pour aller bosser, même si j'aime encore mon métier, parce que je n'ai plus de jus. Peut-être que cela vous pouvez le comprendre si de votre côté parfois il vous arrive de vous sentir pressé comme un fruit mûr. Il me reste quelques petites choses à faire passer, je m'y attelle, mais je saurai aussi lâcher ensuite parce qu'il arrive un moment où on se dit que se préserver n'est pas forcément une si mauvaise idée, quand un genou coince, quand on s'endort en arrivant chez soi, quand on a mal aux poumons, quand on digère moins bien qu'avant, quand on voit autour de soi les camarades de promo faire des AVC ou des infarctus...

 

Alors oui je l'écris et l'écrirai encore, dans quelques temps vous vous souviendrez avec nostalgie de ces dernières années lorsque nous fûmes à peu près considérés et lorsque quelques mesures de bon aloi furent prises pour redonner à quelques jeunes envie de faire ce métier, lorsque nos traitements furent revus à la hausse même si cela certes ne compensait pas ce que nous avions perdu, lorsque fut remise en place une formation initiale certes imparfaite mais qui avait au moins le mérite d'exister, lorsque pour la première fois depuis bien des années il n'y avait pas de fermeture de poste mais des ouvertures dans nos académies. Les temps qui s'annoncent seront difficiles, largement plus que ceux que nous vivons. Moi je ne serai plus là - je l'espère, je m'attends à tout maintenant -. Désolé pour l'instant de ne pas me réjouir de l'injuste procès qui est fait à ceux qui actuellement nous gouvernent.

L'injuste procès? Tu plaisantes? Loi Travail qui donne le plein pouvoir aux entreprise grâce à l'inversion de la hiérarchie des normes, Loi Macron et l'institutionnalisation du travail le dimanche (à Paris on commence à ouvrir les centres aérés le dimanche!), Loi Notre et explosion de la République "une et indivisible", Loi santé et les parcours de santé ou le regroupement des HP, Loi de refondation qui n' a pas recréé les postes supprimés dans les RASED, qui n'a pas baissé les effectifs dans les classes, qui instaure "l'école inclusive" et détruit la politique d'intégration...Gel du salaire pendant 4 ans, fin des redoublements, autonomie des collèges, EPI rythmes scolaires, formation au rabais...

 

Désolé mais ils méritent amplement ce procès!

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La "génération mitterrand" a grandi avec l'espoir qu'une scolarité réussie lui ouvrirait bien des portes...On serait bien en mal de tenir le même discours dans nos classes désormais.  Les instits étaient considérés comme des héros du quotidien. Depuis le gouvernement Jospin et Allègre, la chanson n'est plus la même, nos ministres PS nous brocardent régulièrement...et notre image publique s'est considérablement dégradée. Tout comme nos conditions de travail et nos revenus. Pour les traitements revus à la hausse, c'est à hauteur symbolique alors. Le dégel peut-être mais ça caille carrément encore !! 

Les syndicats ont certes une part de responsabilité parmi d'autres mais de là à tout leur mettre sur le dos comme il a été fait plus haut me semble aberrant.

Le PS a largement renoncé aux ambitions politiques dont il se fit auparavant le chantre. C'est pourquoi iI est à mon sens le principal responsable de la situation actuelle de l'école publique.

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Zouar sans les syndicats aux ordres, qui sont majoritaires pour le moment, toutes ces régressions n'auraient pas la caution syndicale et la désinformation dans les écoles...Elle aurait été beaucoup plus dur pur ces gouvernements de mettre en place ce régressions. C'est un système ...

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  • 1 mois plus tard...

Je suis désolé d'avoir provoqué cet échange, même s'il a au moins le mérite de replacer chaque intervenant.

Je n'ai personnellement jamais demandé à être considéré supérieurement à mes collègues (et je reconnais complètement les difficultés et la spécificité de la fonction de directeur), mais juste d'être considéré à égalité quand une bonification ou une indemnité correspond à un travail que j'effectue ou un lieu dans lequel j'interviens (ou suis rattaché). Et a fortiori quand certains qui obtiennent ces sommes ou points alors qu'ils sont dans une situation similaire voire n'ont jamais charge de classe.

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Le 11/12/2016 à 10:06, nonau a dit :

l

L'injuste procès? Tu plaisantes? Loi Travail qui donne le plein pouvoir aux entreprise grâce à l'inversion de la hiérarchie des normes, Loi Macron et l'institutionnalisation du travail le dimanche (à Paris on commence à ouvrir les centres aérés le dimanche!), Loi Notre et explosion de la République "une et indivisible", Loi santé et les parcours de santé ou le regroupement des HP, Loi de refondation qui n' a pas recréé les postes supprimés dans les RASED, qui n'a pas baissé les effectifs dans les classes, qui instaure "l'école inclusive" et détruit la politique d'intégration...Gel du salaire pendant 4 ans, fin des redoublements, autonomie des collèges, EPI rythmes scolaires, formation au rabais...

 

Désolé mais ils méritent amplement ce procès!

:ohmy:

tu as un lien STP ?

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