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Programme Macron pour l'école...


Zarko

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Le 03/04/2017 à 21:57, fararden a dit :

Parce que vous y croyez ?  Et quand bien même notre futur (e) ministre l'envisage,  vous croyez que les profs ne rueraient pas dans les brancards ?  Son programme concernant l'école est d'une méconnaissance pitoyable , attendons que son gouvernement soit confronté au terrain ( un peu comme Trump dans une autre mesure).

Etant donné le peu de réaction depuis plusieurs années, la lassitude d'une bonne partie des enseignants , la volonté des gouvernements de faire passer n'importe quelle loi sans discuter, j'y crois .

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" Il précise que la proportion de la rémunération liée à l'implication des agents de la fonction publique serait différente selon leur place dans la hiérarchie.

"Elle doit être plus importante chez les cadres supérieurs et dirigeants, sur lesquels il est légitime de faire peser une incitation", explique le candidat d'En Marche !"

 

N'est-ce pas déjà le cas? Nos supérieurs hiérarchiques ont été récompensés quant à leur investissement dans la réforme des rythmes scolaires et la territorialisation de l'école par exemple. Lorsque je lis l'article, je ne comprends pas que cela s'adresse au fonctionnaire lambda.

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il y a 5 minutes, Veronika2 a dit :

" Il précise que la proportion de la rémunération liée à l'implication des agents de la fonction publique serait différente selon leur place dans la hiérarchie.

"Elle doit être plus importante chez les cadres supérieurs et dirigeants, sur lesquels il est légitime de faire peser une incitation", explique le candidat d'En Marche !"

 

N'est-ce pas déjà le cas? Nos supérieurs hiérarchiques ont été récompensés quant à leur investissement dans la réforme des rythmes scolaires et la territorialisation de l'école par exemple. Lorsque je lis l'article, je ne comprends pas que cela s'adresse au fonctionnaire lambda.

je comprends surtout que M. Macron n'est pas au courant de ce qui se fait déjà. rassurant, n'est-il pas ?

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il y a 30 minutes, Nao a dit :

je comprends surtout que M. Macron n'est pas au courant de ce qui se fait déjà. rassurant, n'est-il pas ?

comme beaucoup de choses dans son programme : téléphones portables interdits ça existe déjà, stages de remises à niveau ça existe déjà et j'en passe !!!

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Il ne sait même pas que la Guyane se situe sur le continent américain alors savoir ce qu'il se passe dans notre Institution...Mais peut-être est-il conseillé par l'IFRAP ou le Medef...

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http://www.liberation.fr/debats/2017/04/12/electeurs-de-gauche-le-vote-macron-est-inutile_1562243

La définition d’un vote utile de gauche peut alors revenir aux fondamentaux. C’est simple : cela consiste à voter pour un candidat de gauche. Or, Emmanuel Macron ne l’est pas. Cela se démontre facilement. Être de gauche, ce n’est pas affirmer que «le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler», en ignorant donc que des millions de gens travaillent déjà très dur et ne peuvent pas se payer un costume pour autant.

Être de gauche, ce n’est pas asséner qu’aujourd’hui, l’alternative pour un jeune de banlieue se résume à devenir chauffeur Uber ou à dealer du shit, en oubliant donc les quelque un million et demi de jeunes de banlieue qui ne sont ni l’un ni l’autre. Être de gauche, ce n’est pas proposer de supprimer les allocations d’un chômeur qui refuserait deux offres payées 25% de moins que son précédent poste. Être de gauche, ce n’est pas proposer de baisser les taxes des actionnaires tout en augmentant la CSG, qui, par définition, fait plus mal au niveau de vie des plus pauvres (l’intégralité de leur maigre revenu partant en consommation, toute hausse de la CSG fait directement baisser leur niveau de vie quotidien). Le reste est à l’avenant.

Par conséquent, le 23 avril, sous aucun prétexte je ne voterai pour Emmanuel Macron. Et j’invite tous les électeurs de gauche qui l’envisagent à ne pas le faire.

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Certes son bras droit n'était que conseiller dans la campagne de communication pour Maduro mais ça prouve quand même qu'il s'entoure de gens du business donc pas très regardants avec la soi disant morale qu'il défend contre les vilains dictateurs ... Quand il y a du fric à faire on fait soudain fi de son humanisme !

ça en dit long sur le milieu dans lequel il gravite .

Voici l'article (si ça tient) :

Emmanuel Macron critique l’attirance de Jean-Luc Mélenchon pour le Venezuela. Mais en 2013, quand il travaillait chez Havas, Ismaël Emelien, son plus proche conseiller, a fait partie de l'équipe qui pilotait la communication de la campagne présidentielle de Nicolas Maduro, l’actuel président et successeur d’Hugo Chavez.

L'équipe d’Emmanuel Macron n’avait pas vu venir la dynamique Mélenchon. Longtemps, Macron n'a même pas parlé de lui. Mais depuis qu'il perce dans les sondages, le candidat d'En Marche commence à s’occuper du champion de la « France insoumise ». À Besançon, mardi 11 avril, l'ancien ministre a tancé le « révolutionnaire communiste : il était sénateur socialiste quand j’étais encore au collège ».

Le lendemain, dans La République des Pyrénées, Macron a évoqué l'affection de Mélenchon pour le Venezuela et son ancien président Hugo Chavez, décédé en 2013, dont il a fait un inspirateur. « Je rappelle qu’il érige comme modèle le Venezuela. Or, le Venezuela, après Chavez, c’est quand même le pays qui est tellement mal en point économiquement qu’il est contraint d’importer du pétrole alors qu’il possède des réserves parmi les plus importantes du monde. »

Jeudi 13 avril, il a encore ironisé sur l'« alliance bolivarienne » diplomatique avec le Venezuela, l'Iran et Cuba qui figure aux points 15 et 62 du programme de Mélenchon. Sur les réseaux sociaux, la « Team Macron », l'équipe de riposte web du candidat, a souligné les sympathies vénézuéliennes de l'ancien coprésident du Parti de gauche, renommé « Jean-Luc Chavez » dans un clip vidéo où le pays d'Amérique du Sud est présenté comme une « dictature », « en proie à la famine, l’insécurité et la corruption ».

Les faits sont là : le Venezuela de Maduro est rongé par la crise économique, la corruption et les violences. Le petit pays, qui a pu faire figure de laboratoire pour la gauche radicale sous la présidence de Chavez (1999-2013), affronte une crise humanitaire sans précédent et un exode massif. Quant au président socialiste Nicolas Maduro, successeur de Chavez élu de justesse en 2013, il s'est mué en autocrate, réprimant les droits du Parlement, des opposants et des prisonniers politiques.

Emmanuel Macron a pourtant perdu une occasion de faire preuve de discrétion : comme L’Express l'a souligné cet automne, Ismaël Emelien, son bras droit, a précisément fait partie de l'équipe de communicants d'Havas (ex-Euro RSCG) qui a conseillé Nicolas Maduro au cours de sa campagne présidentielle. En vertu d'un juteux contrat entre le gouvernement vénézuélien et l'agence, propriété du milliardaire Vincent Bolloré.

« Il a travaillé avec moi à réfléchir sur le positionnement stratégique de la campagne de Maduro », confirme Gilles Finchelstein, directeur des études d’Havas Wordwide, dont Emelien était le bras droit chez Havas. « Je suis allé au Venezuela deux fois trois jours. J’ai consacré à cette mission environ une journée par semaine pendant trois mois », confirme Emelien à Mediapart.

Ismaël Emelien (photo), 29 ans, est l’incarnation du « Havas boy ». En 2006, à 19 ans, il interrompt ses études à Sciences-Po pour participer à la campagne de DSK à la primaire socialiste, un échec. Entré chez Havas auprès de Gilles Finchelstein, il rencontre Emmanuel Macron en 2009. Cinq ans plus tard, nommé au ministère de l'économie, ce dernier le bombarde conseiller spécial. En avril 2016, Emelien quitte Bercy quelques mois avant Macron pour préparer le lancement d’En Marche, mouvement destiné à porter les ambitions présidentielles de son mentor. Stratège et couteau suisse de la campagne, il fait figure d’homme de confiance de Macron et fuit les journalistes. En cas d’élection d’Emmanuel Macron à l'Élysée, il devrait jouer un rôle important.

Le contrat d’Havas au Venezuela a commencé début 2013. Chavez est mourant. Il faut préparer la succession et lancer sur orbite Maduro, le dauphin désigné par Chavez. Peu de temps auparavant, le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, patron de la banque Lazard en France, a commencé à conseiller le pays sur la politique économique et la négociation de sa dette. Il met en relation les équipes de Maduro avec Havas, dont il connaît bien les dirigeants : Matthieu Pigasse a coécrit en 2009 un livre, Le Monde d’après (Fayard), avec Gilles Finchelstein.

« Maduro était alors présenté comme le Lula vénézuélien, un pragmatique, la branche syndicale du chavisme, raconte Gilles Finchelstein, par ailleurs directeur de la Fondation Jean-Jaurès, un think tank proche du PS. Il s’agissait d’une offre complète avec réalisation de spots publicitaires, un documentaire, l’organisation et la conception des meetings, les réseaux sociaux et le conseil. » Autrement dit : Havas, en liaison avec des « équipes locales », s’est occupé de tout. Le patron d’Havas Wordwide, Stéphane Fouks, ancien communicant de Dominique Strauss-Kahn, se rend « deux fois » à Caracas ; Gilles Finchelstein (un autre fidèle de DSK), « six ou huit fois ».

Une trentaine de personnes ont travaillé dessus à un moment ou à un autre », dit Finchelstein, qui ne dévoile pas le montant de ce gros contrat pour l'agence, spécialisée dans la communication d'entreprises… et de chefs d'État étrangers.

La prestation d’Havas n’a pas été très concluante : en quelques semaines, Maduro perd quinze points dans les sondages. Et le jour de l'élection, le 14 avril 2013, il frôle la défaite avec 50,6 % des voix. « Cette intervention cher payée a été très mal vue dans le camp Maduro, témoigne Romain Migus, spécialiste de l’Amérique latine venu « vivre de l’intérieur » la révolution bolivarienne. Ils ont fait des erreurs : avec une communication très marketing, ils ont dilapidé le capital politique de Maduro. »

Dans son livre Les yeux dans les yeux sur l’affaire Cahuzac (Plon, 2013), la journaliste Charlotte Chaffanjon raconte comment les mésaventures de Havas au Venezuela confortent, au gouvernement, « la réputation de loser » de Fouks. La campagne vénézuélienne coïncide en effet avec l'affaire Cahuzac. Pendant des mois, Stéphane Fouks a mis son influence et ses réseaux au service de la défense médiatique de son « ami » Jérôme Cahuzac. Le 2 avril 2013, après des mois de dénégation, l'ex-ministre du budget reconnaît posséder le compte en Suisse non déclaré dont Mediapart a révélé l'existence quelques mois plus tôt.

Aujourd'hui, les proches de Macron jurent tenir Fouks à distance de la campagne : trop lié à DSK mais aussi à son vieux compère Manuel Valls, trop marqué, trop « chat noir ». Gilles Finchelstein, lui-même, ne prodigue plus que de lointains conseils. Cela étant, rien ne dit qu'Havas ne peuplerait pas les cabinets ministériels d'un éventuel président Macron : ce fut bien le cas sous François Hollande, alors même que l'actuel chef de l'État s'est toujours méfié des communicants de la maison Havas.

Matthieu Magnaudeix 

 
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