ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 On est bien d'accord, aucun besoin d'un statut. Mais les politiques, de gauche comme de droite, entendent "économies" dans autonomie. Et on peut faire des supers congrès, des supers débats, de superbes motions, l'objectif actuel de Bercy c'est de faire des économies. Point. Regarde ce que souhaite Blanquer pour la droite par exemple. Le PS et Macron ne sont pas loin de ces positions. Si tu as l'habitude des discussions à un certain niveau avec la hiérarchie, tu dois bien sentir que c'est que souhaite le MEN. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 C'est le cas sur les plateaux des chaînes d'infos. J'ai un vice-président qui fait souvent ça. Et il y a le boulot invisible auprès du Parlement. Mais je reste convaincu que même si les syndicats étaient parfaits, ils ne peuvent rien faire sans le soutien du terrain. On retourne au point de départ. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
montagny Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 il y a 4 minutes, ronin a dit : On est bien d'accord, aucun besoin d'un statut. Mais les politiques, de gauche comme de droite, entendent "économies" dans autonomie. Et on peut faire des supers congrès, des supers débats, de superbes motions, l'objectif actuel de Bercy c'est de faire des économies. Point. Regarde ce que souhaite Blanquer pour la droite par exemple. Le PS et Macron ne sont pas loin de ces positions. Si tu as l'habitude des discussions à un certain niveau avec la hiérarchie, tu dois bien sentir que c'est que souhaite le MEN. on est entré depuis longtemps dans une période de négociation et de compromis : "d'accord les effectifs baissent dans l'académie mais on veut ça et ça en contre partie des fermetures à tel endroit....", "oui pour un statut d'établissement 1er degré mais les garde-fous sont...." Seulement des syndicats contestataires n'ont pas encore compris que le pouvoir de mobilisation et de nuisance est très faible et donc l'administration joue sur du velours en mettant leurs exigences un cran au-dessus sachant très bien les syndicats contestataires réuniront 3 pelés et 2 tondus ; si bien que le MEN fait passer ce qu'il veut. L'avenir est au compromis et à la réforme partagée comme cela se fait ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Dramstein Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 On en voit le résultat du "compromis et de la réforme partagée" avec Marine Lepen en tête des sondages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 C'est drôle comme tu inverses causes et conséquences. Le MEN fait passer ce qu'il veut, parlons franchement, parce que le SE-UNSA et le SGEN-CFDT votent pour toutes les réformes, y compris sous la droite, comme la réforme du lycée de Chatel. Et que la FSU, pour préserver l'union entre Snuipp et Snes, s'abstient assez souvent. Maintenant, tu es de mauvaise foi car j'ai participé à des réunions ou des votes ou TOUS les syndicats signalaient leur opposition, et dont le MEN n'a rien à faire et passe en force. Pas parce que les syndicats sont trop opposants mais parce que le ministre a une feuille de route et veut absolument afficher un résultat, que Bercy pousse à mort derrière et que, surtout, la profession ne vote plus aux élections pro. Je peux te donner plusieurs exemples précis en groupe de travail au ministère où le MEN a été informé de l'opposition totale de toutes les orga, des risque de ses décisions, et n'en tient pas compte, quitte à devoir faire ensuite machine arrière ou enterrer un projet. Faire porter la responsabilité sur des syndicats qui sont justement minoritaires est donc totalement illogique. Quant à la réforme partagée c'est la co-gestion, c'est déjà ce qui se fait depuis des décennies, avec les magnifiques résultats que l'on voit. Ton affirmation ne repose que sur ta propre conviction. Je te pose une question. Ce gouvernement avait promis de rendre public les rapports de l'IG pour débattre honnêtement et sur la place publique. Étonnamment, sous Peillon, les premiers rapports, critiques envers la gestion de droite ( logiquement...) ont été rendus publiques, puis, plus rien. Pourquoi ? parce que sont les mêms personnes qui ont écrit et rédigé les réformes des rythmes et du collège. Et le MEN ne veut pas d'une critique, surtout interne... Tu parles de réforme partagée, la réforme du collège a été repoussé par 5 syndicats sur 7 qui représentent 83 % des suffrages exprimés aux élections pro. Le MEN en a tenu compte ? bien sûr que non. Ce que tu souhaites c'est la réforme pour la réforme sans te rendre compte ( hypothèse optimiste ) que tu es instrumentalisé ou, hypothèse pessimiste, tu joues l'innocent mais tu te fais la parfaite courroie de transmission des projets du PS, plus précisément de la deuxième gauche, plus précisément de Terra Nova. C'est ton droit le plus absolu, nous sommes en démocratie. Mais ne fais pas semblant de parler de négociations alors que tout est écrit à l'avance et que le SE et le SGEN ne sont que des paravents et le CSE une chambre d'enregistrement de la volonté de la DGESCO. Vous profitez de la méconnaissance et du désintérêt de la majorité des collègues, fatigués, dégoutés, découragés, pour les berner. D'ailleurs, je fais une simple proposition pour que chacun se fasse son opinion. Relayer ici les votes des différents syndicats au CSE et au CTM. Chacun se fera ensuite son avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
montagny Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 tu reprends ce que je dis, les syndicats en terme d'opposition sont quantité négligeable et il faut donc passer à un autre procédé comme cela se fait dans d'autres pays. Dans les pays nordiques, en Allemagne, il n'y a pas de syndicats d'opposition mais de la co gestion et les profs sont bien mieux traités que nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 Donc, si je te suis, on ne garde que le SE et le SGEN et notre sort va grandement s'améliorer ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 En gros, il ne faut pas que les collègues s'expriment et disent ce qu'ils pensent de leur métier, de leurs conditions de travail ? nous sommes trop bêtes mais vous savez ce qui est bon pour nous, c'est ça ? je croyais que le paternalisme avait disparu. Visiblement, les petits enfants que nous sommes ont besoin d'être dirigés par des esprits supérieurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
montagny Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 il y a 5 minutes, ronin a dit : En gros, il ne faut pas que les collègues s'expriment et disent ce qu'ils pensent de leur métier, de leurs conditions de travail ? nous sommes trop bêtes mais vous savez ce qui est bon pour nous, c'est ça ? je croyais que le paternalisme avait disparu. Visiblement, les petits enfants que nous sommes ont besoin d'être dirigés par des esprits supérieurs. absolument pas. Recueillir les doléances des collègues est primordial pour obtenir des mandats de négociation. Dans les pays cités le taux de syndicalisation est proche de 90% donc les syndicats sont légitimes. En France, les syndicats sont des émanations politiques et paraissent donc inutiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 Prenons un exemple concret. La réforme des rythmes, dénoncée au départ et contestée même par des collègues qui n'étaient pas contre. On fait remonter que les collègues veulent son abrogation. Si on est majoritaires à demander son abrogation, que doit faire le ministère ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
montagny Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 à l’instant, ronin a dit : Prenons un exemple concret. La réforme des rythmes, dénoncée au départ et contestée même par des collègues qui n'étaient pas contre. On fait remonter que les collègues veulent son abrogation. Si on est majoritaires à demander son abrogation, que doit faire le ministère ? il négocie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 février 2017 Partager Posté(e) 20 février 2017 Il négocie quoi ? tu noies le poisson. SI une majorité ( et je ne doute pas que l'on soit à qqch de l'ordre de 80 % ) est contre, les parents sont contre, les maires sont contre aussi. Il n'y a qu'une solution, abroger. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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