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complément de phrase ou faisant partie du prédicat


Charruau

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Il y a 4 heures, leonora31 a dit :

Dans la mare, je tombe. Cette tournure est loin d'être familiaire pour les élèves. Pas évident pour eux d'affirmer qu'on peut bien déplacer "dans la mare".

J'ai jamais vu d'élève bloqué par ça. Il ne faut pas sous-estimer tes élèves, un peu d'ambition, que diable! C'est "familière", sinon.

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il y a 54 minutes, leonora31 a dit :

De quelles fleurs as-tu rêvé ?

Quelles fleurs as-tu arrosées ?

on peut se passer des sigles cod et coi pour travailler ça.

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Le 22/01/2023 à 10:15, leonora31 a dit :

Les critères "supprimable" et "déplaçable" ne sont pas d'une grande aide. Personnellement, je préfère les questions qui, quoi, à qui, à quoi, de qui, de quoi, où, quand,  comment, pourquoi...Les élèves devront un jour où l'autre faire la différence entre cod et coi pour l'accord du participe passé. Je ne suis pas sur du cycle 3 en ce moment, est-ce que cette distinction a été supprimée des programmes du cycle 3 ?

Non seulement ils ne sont pas une aide, mais ils sclérosent la compréhension de la langue. Si la grammaire devait se réduire à ces manipulations, elle n'aurait aucun intérêt pour des enfants d'âge primaire. Cette grammaire distributive mécanique, un temps à la mode, n'apparaît pas dans les programmes, si je n'ai rien manqué de leur lecture, et peut être abandonnée :

Programmes p. 23-24

Il faut redonner vie à la grammaire, tellement elle a été massacrée, à tel point que beaucoup de collègues pensent qu'elle ne sert à rien, si ce n'est à faire des accords orthographiques. Et pourtant, la grammaire est au fondement de la compréhension de la langue, et ce devrait être le rôle de l'école que d'y faire accéder les élèves.

Dans une phrase, les mots sont en relation les uns avec les autres. Chaque mot a un rôle précis. La méthode des questions pour repérer les fonctions grammaticales peut faciliter les choses, mais des vérifications s'imposent néanmoins, qui permettent d'approfondir la compréhension de la langue. Ces vérifications sont très stimulantes, et accroissent l'intérêt des enfants pour la langue.

a) La maison est grande.

La maison est quoi ? Elle est grande. grande n'est pas COD mais attribut du sujet.

b) Dans la forêt se promènent des chevreuils.

Dans la forêt se promènent quoi ? des chevreuils. chevreuils n'est pas COD mais sujet (inversé).

La notion de COI est plus délicate, parce que les prépositions de et à servent à introduire de nombreux compléments autres que le COI. De ce fait, il vaut mieux éviter la mécanique des questions, et centrer l'attention de l'enfant sur la compréhension de la phrase et le rôle de chaque mot. La notion d'objet du verbe est ici fondamentale. Lorsque les élèves l'ont bien comprise, les autres fonctions sont mieux assimilées.

a) Pierre pense à Jacqueline.

Jacqueline est l'objet de la pensée de Pierre. L'objet est dit indirect parce qu'il s'énonce par l'intermédiaire d'une préposition.

b) Les Romains ont détruit la ville de Carthage.

Carthage n'est pas l'objet de la ville. de n'introduit pas ici d'objet indirect. L'objet direct de la destruction est la ville de Carthage.

 

 

 

 

 

 

 

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il y a 38 minutes, LouisBarthas a dit :

Non seulement ils ne sont pas une aide, mais ils sclérosent la compréhension de la langue. Si la grammaire devait se réduire à ces manipulations, elle n'aurait aucun intérêt pour des enfants d'âge primaire. Cette grammaire distributive mécanique, un temps à la mode, n'apparaît pas dans les programmes, si je n'ai rien manqué de leur lecture, et peut être abandonnée :

On lit dans les programmes:

Construction de phrases : amplification et
réduction d'une phrase.

- Création et analyse de phrases
grammaticalement correctes.

- Observation et analyse de l'ordre des mots
et des groupes syntaxiques.

- Repérage de groupes nominaux en position
de compléments et caractérisation par des
opérations de suppression, déplacement en
début de phrase, pronominalisation
(distinction complément d’objet /
complément circonstanciel).

- Analyse logique de phrases simples.
- Rituels de jeux grammaticaux (jeux créatifs,
recherche d’intrus dans des listes, jeux de
transformation à partir de ses propres écrits,
etc.).

 

C'est justement la manipulation de la langue qui permet d'accéder au sens. Tous les essais de transformation, remplacement, accumulation, suppression... resteront le meilleur moyen d'accéder à la structure et de comprendre le sens. Ces essais fonctionnent ou non, réclament raisonnement et analyse. C'est donc le contraire d'une "mécanique distributive", et c'est la raison pour laquelle cette pédagogie de la manipulation reste dans les programmes: elle a fait ses preuves. En plus d'être en adéquation avec les neurosciences 🤓.

Mais je remarque que tu ne donnes pas beaucoup de conseils...

 

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Il y a 22 heures, valdeloise a dit :

Tous les essais de transformation, remplacement, accumulation, suppression... resteront le meilleur moyen d'accéder à la structure et de comprendre le sens.

Ces exercices sur la langue ont toujours existé, ce n'est pas cela la grammaire distributive.

Ce qui compte, c'est que la leçon de grammaire ne repose plus sur les catégories de la grammaire distributive - compléments essentiels / non essentiels , déplaçables / non déplaçables, supprimables / non supprimables - qui s'affranchissent du sens au profit d'une pure mécanique qui ne marche pas toujours, comme le fait justement remarquer Leonora31. Identifier la fonction des mots selon leur place et selon leur capacité à être déplacés ou supprimés revient à vider la langue de sa substance vivante et créatrice. Cette grammaire distributive sans âme, impropre à faire aimer la langue, et qui n'aurait pas dû quitter le petit cercle de la recherche universitaire, n'aurait jamais pu se répandre par le haut, par effet de mode et obsession de la nouveauté, de manière autoritaire, dans l'enseignement primaire, si la pédagogie était restée l'affaire de tous, à travers des échanges démocratiques.

 

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Il y a 7 heures, LouisBarthas a dit :

Non seulement ils ne sont pas une aide, mais ils sclérosent la compréhension de la langue. Si la grammaire devait se réduire à ces manipulations, elle n'aurait aucun intérêt pour des enfants d'âge primaire. Cette grammaire distributive mécanique, un temps à la mode, n'apparaît pas dans les programmes, si je n'ai rien manqué de leur lecture, et peut être abandonnée :

Programmes p. 23-24

Il faut redonner vie à la grammaire, tellement elle a été massacrée, à tel point que beaucoup de collègues pensent qu'elle ne sert à rien, si ce n'est à faire des accords orthographiques. Et pourtant, la grammaire est au fondement de la compréhension de la langue, et ce devrait être le rôle de l'école que d'y faire accéder les élèves.

Dans une phrase, les mots sont en relation les uns avec les autres. Chaque mot a un rôle précis. La méthode des questions pour repérer les fonctions grammaticales peut faciliter les choses, mais des vérifications s'imposent néanmoins, qui permettent d'approfondir la compréhension de la langue. Ces vérifications sont très stimulantes, et accroissent l'intérêt des enfants pour la langue.

a) La maison est grande.

La maison est quoi ? Elle est grande. grande n'est pas COD mais attribut du sujet.

b) Dans la forêt se promènent des chevreuils.

Dans la forêt se promènent quoi ? des chevreuils. chevreuils n'est pas COD mais sujet (inversé).

La notion de COI est plus délicate, parce que les prépositions de et à servent à introduire de nombreux compléments autres que le COI. De ce fait, il vaut mieux éviter la mécanique des questions, et centrer l'attention de l'enfant sur la compréhension de la phrase et le rôle de chaque mot. La notion d'objet du verbe est ici fondamentale. Lorsque les élèves l'ont bien comprise, les autres fonctions sont mieux assimilées.

a) Pierre pense à Jacqueline.

Jacqueline est l'objet de la pensée de Pierre. L'objet est dit indirect parce qu'il s'énonce par l'intermédiaire d'une préposition.

b) Les Romains ont détruit la ville de Carthage.

Carthage n'est pas l'objet de la ville. de n'introduit pas ici d'objet indirect. L'objet direct de la destruction est la ville de Carthage.

 

 

 

 

 

 

 

Merci beaucoup pour ces précisions,  j'essaie effectivement de bien expliquer les notions de sujet et d'objet (et d'attribut du sujet). J'ai cité rapidement les questions qui, quoi, .... en réponse à Valdeloise ...

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Le 24/01/2023 à 15:36, LouisBarthas a dit :

Ce qui compte, c'est que la leçon de grammaire ne repose plus sur les catégories de la grammaire distributive - compléments essentiels / non essentiels , déplaçables / non déplaçables, supprimables / non supprimables

Ah d'accord, je ne savais même pas que ça existait. C'est vrai que c'est absurde de se fonder la dessus.

Le 24/01/2023 à 15:36, LouisBarthas a dit :

Ces exercices sur la langue ont toujours existé

Oui, moi je ne parlais pas d'autre chose.

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