Nao Posté(e) 9 février 2019 Posté(e) 9 février 2019 Et pendant ce temps.... Mon mari en REP se tapera un CE2 a 32 minimum l'année prochain. Avec plus de 5 élèves ULIS à trois quart temps, deux élèves relevant de l'ITEP mais dont les parents refusent l'orientation, des problèmes de violence terrible parce que.... ben c'est comme ça dans son milieu. Les petits cocos qui sortent d'une classe zen et aérée vont se retrouver entassés avec plus de 30 camarades. Tu parles d'un choc !
nonau Posté(e) 9 février 2019 Posté(e) 9 février 2019 Il y a 3 heures, Nao a dit : Et pendant ce temps.... Mon mari en REP se tapera un CE2 a 32 minimum l'année prochain. Avec plus de 5 élèves ULIS à trois quart temps, deux élèves relevant de l'ITEP mais dont les parents refusent l'orientation, des problèmes de violence terrible parce que.... ben c'est comme ça dans son milieu. Les petits cocos qui sortent d'une classe zen et aérée vont se retrouver entassés avec plus de 30 camarades. Tu parles d'un choc ! C'est une honte! Et encore tu n'as pas vu la bonne nouvelle: le PIAL! L'école de la République devient une école poubelle, sans moyens, sans ambitions, une école du mensonge! Dans un contexte de fin du statut et du new management, l'avenir s'annonce sanglant, un avenir à la sauce France Télécom...
Goëllette Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 Il y a 5 heures, Nao a dit : Avec plus de 5 élèves ULIS à trois quart temps En plus des 32 ? C'est du délire ! Où est l'intérêt ?
prof désécol Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 Il y a 8 heures, nonau a dit : Et encore tu n'as pas vu la bonne nouvelle: le PIAL! Pour rappel, le PIAL, c'est ceci : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/07/24072018Article636680072968769722.aspx Citation [...] la maitrise du nombre des accompagnants est vraiment la problématique principale du ministère en ce moment. Il dénonce d'ailleurs la croissance de leur nombre et annonce une expérimentation dès la rentrée de "pôles inclusifs d’accompagnement localisés" (PIAL) dans chaque académie. "L’organisation des moyens d’accompagnement au niveau des établissements ou des circonscriptions apparaît comme une modalité d’action intéressante qui engage toute la communauté éducative au service du processus inclusif", écrit le ministère. Ce que met en place le ministère c'est la gestion des accompagnants au niveau des établissements. Cela avait d'ailleurs été annoncé lors d'une audition au Sénat fin mai. Philippe Thurat, directeur du budget a la Dgesco, avait montré la forte croissance du nombre des AESH, une croissance qui échappe au ministère car l'attribution d'un accompagnant est décidée par la MDPH sur rapport des personnels de santé et non l'Education nationale. Le ministère veut aussi revoir la gestion des accompagnateurs en passant d'un gestion basée sur les élèves à une gestion par établissement, avait expliqué P. Thurat. Chaque établissement aurait un volume d'emplois qu'il affecterait selon les besoins. L'objectif étant de limiter les affectations personnelles des AESH au profit d'affectation collective. [...] C'est cette réforme là qui avance sous les oripeaux de 10 900 AESH supplémentaires. Une annonce peut en cacher une autre. En l'occurrence l'addition camoufle la soustraction.
prof désécol Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 (modifié) Trouvé ceci : http://snudifo-53.fr/pial-poles-inclusifs-daccompagnement-localises/ Citation Le 18 janvier, dans le cadre du rapport «ensemble pour l’école inclusive», le ministre annonce l’expérimentation de «Pôles inclusifs d’accompagnement localisés » PIAL dans chaque académie. Ces PIAL sont mis en place au moment où 10 900 postes d’AESH sont créés, mais 20 000 contrats d’AVS sont supprimés, soit des milliers de personnels précaires mis au chômage et des milliers d’heures en moins pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Les suppressions de postes, les fermetures d’établissements spécialisés et adaptés ne suffisent plus. L’accompagnement des élèves par des personnels précaires et sous‐payés est encore trop cher pour le gouvernement. Les PIAL sont donc les dispositifs qui vont accompagner la diminution de l’aide aux élèves en situation de handicap. Avec les PIAL, on demande aux personnels de participer à la diminution de l’aide aux élèves en situation de handicap Il s’agit de confier la gestion des AESH et CUI‐PEC au niveau des circonscriptions ou de réseaux d’écoles. C’est à ce niveau‐là que les affectations, les emplois du temps des AESH ou des CUI‐PEC seraient gérées, dans une logique de mutualisation. Il s’agit de réduire drastiquement le nombre d’heures d’accompagnement dévolues précisément par la MDA aux élèves en situation de handicap et d’organiser cette diminution des moyens d’accompagnement par les directeurs d’école et les adjoints. L’objectif est bien que toute règlementation dans les notifications soit cassée, au profit d’une mutualisation visant à faire des économies sur le dos des personnels enseignants, AESH ou PEC‐CUI et des élèves en situation de handicap. Dans le un département, dans le cadre de l’expérimentation, directeurs d’école, IEN et chefs d’établissement sont réunis pour une présentation de cette expérimentation. Dans le livret de présentation projeté lors de la réunion, on les prévient de risques de « réactions négatives de parents et des professionnels concernés (professeurs, AESH…) ». En effet, on peut comprendre les réactions indignées chez les personnels et les parents d’élèves que ce nouveau dispositif ne manquera pas de provoquer ! Comment donc faire passer la pilule ? Toujours lors de cette réunion, on indique aux participants qu’il faut «convaincre les familles qu’il ne s’agit pas de faire plus avec moins de moyens mais de travailler autrement» et « engager les professeurs dans les changements de pratique incluant une meilleure prise en compte des besoins particuliers des élèves » Voilà donc avec quels arguments le ministre entend faire passer la diminution drastique d’aide aux élèves en situation de handicap ! On leur enjoint également «d’accompagner les équipes pour limiter leurs interventions visant à influencer les familles à réclamer au‐delà du besoin». Les choses sont claires : les enseignants devraient inciter les familles à ne pas demander l’aide à laquelle les élèves ont droit. Inacceptable ! Edit : Nonau, je n'avais pas vu que tu venais de citer ce contenu sur un autre sujet. Cela fait un peu doublon ; tant pis, je laisse. Modifié 10 février 2019 par prof désécol
nonau Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 C'est tellement énorme que je n'arrive pas à y croire! Cela fait doublon mais ce n'est pas grave au contraire!
Nao Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 Il y a 10 heures, Goëllette a dit : En plus des 32 ? C'est du délire ! Où est l'intérêt ? Non ces élèves sont inclus dans l'effectif total. Mais je t'assure qu'au vu du comportement et des difficultés de certains autres élèves, certaines journées sont terribles pour mon cher et tendre. Vaut mieux pas le contrarier quand il rentre à la maison !
Pepettebond Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 Cela fait déjà un certain temps que la mutualisation devient la règle et que le discours pour AVSi pas à temps complet pour que l'enfant puisse être autonome .... autant cela est possible pour certaines pathologies, autant c'est maltraitant pour beaucoup
maolecha Posté(e) 10 février 2019 Posté(e) 10 février 2019 C'est écœurant ! J'espère que certains parents vont bouger, porter plainte ! Et nous, on ne doit plus se laisser faire avec des situations comme ton conjoint Nao, ou le cas de cette école où l'équipe a craqué après l'inclusion de deux élèves difficiles et l'accident d'une PE.
Goëllette Posté(e) 11 février 2019 Posté(e) 11 février 2019 Le 10/02/2019 à 08:27, nonau a dit : C'est tellement énorme que je n'arrive pas à y croire! Cela fait doublon mais ce n'est pas grave au contraire! Et pendant ce temps, les dernières publications nationales du snuipp et du seunsa continuent de vanter l'école inclusive comme s'il s'agissait d'une bénédiction ... Le 10/02/2019 à 12:04, Nao a dit : Non ces élèves sont inclus dans l'effectif total. Mais je t'assure qu'au vu du comportement et des difficultés de certains autres élèves, certaines journées sont terribles pour mon cher et tendre. Vaut mieux pas le contrarier quand il rentre à la maison ! Je me doute ! Et pendant les inclusion, que fait l'enseignant de l'ULIS ? Il tricote ?
Pepettebond Posté(e) 12 février 2019 Posté(e) 12 février 2019 Il y a 3 heures, Goëllette a dit : Et pendant ce temps, les dernières publications nationales du snuipp et du seunsa continuent de vanter l'école inclusive comme s'il s'agissait d'une bénédiction ... Je me doute ! Et pendant les inclusion, que fait l'enseignant de l'ULIS ? Il tricote ? Dans le projet il passe de classe en classe pour expliquer aux enseignants comment adapter le travail et prendre en charge l'enfant ..... encore un métier qui va se mutualiser jusqu'à disparaitre cf maitres G, E ....
nonau Posté(e) 12 février 2019 Posté(e) 12 février 2019 Il y a 3 heures, Pepettebond a dit : Dans le projet il passe de classe en classe pour expliquer aux enseignants comment adapter le travail et prendre en charge l'enfant ..... encore un métier qui va se mutualiser jusqu'à disparaitre cf maitres G, E .... FO fait cette analyse depuis le début... Cette avancée humaniste est un prétexte indigne pour réaliser des économies sur notre dos une fois de plus.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant