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Posté(e)

Alors, nous avons des obligations réglementaires. Les programmes. Et une organisation ( quoi qu'on en pense ), les cycles. A partir du moment ou tout le monde respecte cela, en quoi est-ce dérangeant qu'un collègue utilise Picbilles en CP et CE1 tandis qu'ensuite un autre collègue utilise Cap Maths ou Diagonale en CE2 ?

 

Je crois au contraire que l'on est plus efficace et performant lorsque l'on travaille avec des outils que l'on a choisi parce qu'on les aime et les maîtrise.

 

Par ailleurs je ne vois pas le rapport direct entre notre liberté dans les méthodes et ce que nous apprenons aux enfants, si nous n'avons pas tous la méthode, les élèves n'apprennent rien ?

Enfin, le chirurgien dans son bloc il bosse avec d'autres pros mais justement, c'est lui qui décide. Et en cas d'interventions à plusieurs( transplantations ) les rôles sont répartis précisément. Tu sais qu'il existe plusieurs méthodes en psychiatrie ? en chirurgie ? des médecines douces ? cela n'empêche nullement les médecins de bosser ensemble.

 

Ne confonds tu pas le travail de conception avec le travail à la chaîne ?

Posté(e)
il y a 27 minutes, ronin a dit :

Alors, nous avons des obligations réglementaires. Les programmes. Et une organisation ( quoi qu'on en pense ), les cycles. A partir du moment ou tout le monde respecte cela, en quoi est-ce dérangeant qu'un collègue utilise Picbilles en CP et CE1 tandis qu'ensuite un autre collègue utilise Cap Maths ou Diagonale en CE2 ?

 

Je crois au contraire que l'on est plus efficace et performant lorsque l'on travaille avec des outils que l'on a choisi parce qu'on les aime et les maîtrise.

encore faut-il que les méthodes soient compatibles. Parfois, "l'esprit" que met l'enseignant dans l'apprentissage est aussi très important.

Qaund des enfants sont habitués à Picbille puis passent à un enseignant qui bosse en plan de travail ou avec Ermel ou bien des situation problèmes, les plus faibles sont à la ramasse.

Posté(e)

Alors qui décide que l'on doit faire Picbille ou Ermel ou Diagonale ou autres ?

 

Dans le second degré, le chef d'établissement est le supérieur hiérarchique mais il a passé un concours spécifique, a reçu un an de formation et doit quand même tenir compte du CA. Ici on aurait parfois des collègues nommés d'office, T2 par exemple, chargés de décider pour leurs collègues qui ont parfois trente ans de bouteille et en savent dix fois plus. Logique ? et les abus des petits chefs ?

 

Au-delà de ça, chaque enseignant ayant une personnalité différente, les élèves sont de toute façon obligés de s'adapter, tout comme ils s'adaptent en permanence. C'est aussi ça grandir et c'est aussi le rôle de l’École. Enfant j'ai déménagé plusieurs fois, donc changé de régions et d'écoles. Passé un mois ou deux, je me suis adapté, d'autres enfants aussi.

 

Et quand les élèves arrivent en sixième, ne doivent-ils pas s'adapter ? même en maternelle il y a des différences de pratiques et de personnalités et heureusement. C'est aussi une richesse et une ouverture. Non, vraiment, uniformiser j'y vois plus de négatif que de positif, pour les élèves comme pour les enseignants.

Posté(e)
il y a une heure, ronin a dit :

Alors qui décide que l'on doit faire Picbille ou Ermel ou Diagonale ou autres ?

 

Dans le second degré, le chef d'établissement est le supérieur hiérarchique mais il a passé un concours spécifique, a reçu un an de formation et doit quand même tenir compte du CA. Ici on aurait parfois des collègues nommés d'office, T2 par exemple, chargés de décider pour leurs collègues qui ont parfois trente ans de bouteille et en savent dix fois plus. Logique ? et les abus des petits chefs ?

 

Au-delà de ça, chaque enseignant ayant une personnalité différente, les élèves sont de toute façon obligés de s'adapter, tout comme ils s'adaptent en permanence. C'est aussi ça grandir et c'est aussi le rôle de l’École. Enfant j'ai déménagé plusieurs fois, donc changé de régions et d'écoles. Passé un mois ou deux, je me suis adapté, d'autres enfants aussi.

 

Et quand les élèves arrivent en sixième, ne doivent-ils pas s'adapter ? même en maternelle il y a des différences de pratiques et de personnalités et heureusement. C'est aussi une richesse et une ouverture. Non, vraiment, uniformiser j'y vois plus de négatif que de positif, pour les élèves comme pour les enseignants.

je ne parle pas d'uniformiser mais d'harmoniser ; il est nécessaire d'avoir un tronc commun autre que les progressions et les programmations qui restent des outils institutionnels mais pas opérationnels. Plus les enseignants travaillent ensemble plus les enfants progressent. On ne peut pas nier le facteur équipe pour faire progresser l'Ecole. 

Ton cas est représentatif d'une catégorie socioprofessionnelle qui ne représente pas celle des enfants en difficulté.

Mes enfants ont changé 3 fois d'école et 2 fois de pays mais bon avec des parents qui suivent...

L'Ecole française n'a pas de statut, pas d'identité et pas de responsable identifié pour les enseignants ; pour l'IEN, le maire, les parents, le directeur est le chef d'établissement mais ils ignorent que ce sont les seules à nous considérer comme tel.

Posté(e)

Encore une fois tu affirmes des chose sans rien démontrer. Comment sais-tu que je ne représente pas les élèves en difficulté ? tu connais ma vie, mon cv ?

 

Et, si, on peut nier le facteur équipe. Où as-tu vu que le travail en équipe fait plus progresser les élèves ?

 

Et pardon mais avoir des progressions et programmations communes c'est déjà, au contraire, une très forte convergence de pratiques. Si on a plus le choix des ses outils, autant nous remplacer par des répétiteurs.

 

A quoi bon avoir monté le niveau de recrutement à bac +3 en 89 et nous demander d'être des cadres A, des concepteurs, d'élaborer, si c'est pour que tout le monde fasse la même chose, de la même manière  ?

 

Autant revenir à un recrutement niveau bac avec les anciennes grilles de salaires, un directeur-supérieur mieux payé et qui peut contraindre et zou ! de la à dire que c'est que que souhaitent certains..

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Posté(e)

 

Le 03/12/2017 à 22:26, ronin a dit :

 

Une des principales raisons de choix de ce métier dans les enquêtes c'est d'avoir une certaine liberté et autonomie dans son travail, ce qui contrebalance un peu les faibles traitements. Si on enlève cela aux enseignants, le métier perd une bonne part de son intérêt. Je fais le pari que si le métier évolue dans ce sens, la crise de recrutement va s'aggraver.

C'est exactement ça !

Et on gagnerait beaucoup de temps en s'épargnant les sempiternelles réunions destinées à uniformiser les pratiques, les livrets d'évaluation, les progressions, ... et en le compensant par du temps pour parler des élèves et ... retourner dans nos classes préparer nos classes.

A la limite, je préférerais que l'Etat nous impose des manuels et des programmations. Ça m'épargnerait du travail !

 

 

Il y a 14 heures, montagny a dit :

 

on se calme...

ce sont les autres collègues du cycle, la PMQC et le Rased qui m'ont demandé d'animer le conseil de cycle car justement le compromis ne pouvait être trouvé à cause d'une personne qui bloque tout le boulot des autres au ilieu du cycle et la cohésion s'en trouve perturbé.

Quel besoin de trouver des compromis ? Mais de quoi se mêle le RASED ?

Qu'on laisse travailler les collègues dans leur classe, la cohésion se fera toute seule !

J'ai travaillé avec tout un tas de collègues différents avec des tas de pratiques différentes dans à peu près tous les niveaux et franchement, les seuls avec lesquels je n'ai pas réussi à travailler, c'est ceux qui, au nom du compromis, de l'uniformité, l’harmonisation, patati et patata, ... voulaient qu'on s'alignent ... sur leur fonctionnement, y compris (et souvent) alors que leurs résultats n'étaient pas probants.

 

Il y a 4 heures, madeus a dit :

le grand mal est le chacun pour soi, le "toute façon je dis ce que je veux dans ma classe, qu'importe ce qui a été fait avant ou sera fait après, qu'importe si les élèves changent de méthode de maths tous les ans, j'ai ma liberté pédagogique !"

Je pense préférable pour des élèves de changer de méthode tous les ans plutôt que d'avoir des enseignants qui subissent un fonctionnement qui ne leur convient pas.

Posté(e)

La pédagogie est un "art", nous sommes des créateurs, si on nous enlève cette liberté (cadrée par des programmes et des objectifs!) nous ne deviendrons que des répétiteurs ayant perdu leur âme!

En quoi le changement de statut du directeur fera augmenter le niveau général des élèves? :lol:

On le constate tous les jours toutes les réformes" libérales" depuis la loi Jospin de 1989 n'ont que 2 objectifs: mettre l'école de la République "une et indivisible " à genoux et casser le statut des enseignants. D'ailleurs depuis le début des années 90 le niveau chute, non pas par la faute des enseignants, mais des politiques conduites, qui ne nous donnent plus les moyens de correctement remplir nos missions!

Regardez notre système de santé, après toutes ces pseudo réformes, 1er dans le classement mondial de l'OMS en 2000, nous sommes maintenant au delà de la 15 ème place!

 

Posté(e)

Mettez un chef dans les écoles et c'est la fin de la liberté pédagogique qui n'est pas synonyme de fainéantise comme veut nous le faire croire l'UNSA. Déjà sans ce statut hiérarchique il est de plus en plus difficile d'échapper à l'uniformisation des pratiques qui se cache derrière alors imaginez si le directeur devient notre supérieur ! J'en parle en connaissance de cause puisque dans mon école on a voulu nous imposer certaines pratiques.Sur 8 enseignants, 2 dont la directrice, voulaient que nous travaillions comme elles afin que leurs futurs élèves arrivent formatés comme elles le voulaient. On ne s'est pas laissés faire (enfin disons que 2 d'entre nous ont ouvert leurs bouches tandis que les 4 autres regardaient leurs pieds incapables de dire tout haut ce qu'ils pensaient, comme d'hab) . Bref, ce ne fût pas non sans mal mais on a réussi à ne pas se laisser imposer une manière de travailler ou de hiérarchiser les domaines. Un passage difficile dans l'équipe mais pour autant l'ambiance est restée bonne. ça ne se serait pas passé ainsi avec un directeur supérieur hiérarchique j'en suis convaincue.

 

Posté(e)
il y a 5 minutes, jeanounette a dit :

On ne s'est pas laissés faire (enfin disons que 2 d'entre nous ont ouvert leurs bouches tandis que les 4 autres regardaient leurs pieds incapables de dire tout haut ce qu'ils pensaient)

Ah, le silence des pantoufles !

Posté(e)

Je ne sais pas si la solution passe par la direction collégiale, j'ai provoqué le débat pour montrer qu'il y a d'autres voies possibles que le système avec un chef qui a coup sûr produit de la pression, du stress, du clientélisme et de l'uniformisation. Bref le contraire d'un climat apaisé. Il n'y a qu'à écouter les collègues du secondaire qui eux ont un supérieur dans leurs établissements ...

Dans l'idée de direction collégiale il y a le renforcement du pouvoir décisionnel du conseil des maîtres, l'idée du partage des responsabilités et des tâches pour que le tout ne repose pas sur une seule personne sur qui son propre supérieur hiérarchique (IEN, DASEN) peut mettre une pression énorme car il est le seul relais. C'est aussi l'obligation à plus de cohésion et de concertation donc pas forcément plus "confortable" dans le sens où les adjoints cesseraient de tout faire reposer sur les épaules d'un seul. D'où la nécessité de temps de décharge pour tous.

Posté(e)
Il y a 4 heures, jeanounette a dit :

Dans l'idée de direction collégiale il y a le renforcement du pouvoir décisionnel du conseil des maîtres, l'idée du partage des responsabilités et des tâches pour que le tout ne repose pas sur une seule personne sur qui son propre supérieur hiérarchique (IEN, DASEN) peut mettre une pression énorme car il est le seul relais. C'est aussi l'obligation à plus de cohésion et de concertation donc pas forcément plus "confortable" dans le sens où les adjoints cesseraient de tout faire reposer sur les épaules d'un seul. D'où la nécessité de temps de décharge pour tous.

Sauf que dans la réalité, ça ne se passe pas comme ça, et que bien souvent, ceux qui prônent ce type de système sont les premiers à jouer les petits chefs et à imposer un fonctionnement et des décisions aux autres, parce qu'ils parlent mieux et plus fort ou parce qu'ils manipulent bien leur monde.

De plus, de par mon expérience et des témoignages glanés ici et là, au nom de la collégialité, certains collègues veulent forcer le directeur en titre à désobéir aux textes et cautionner leurs dysfonctionnements. Ça ne fait pas envie.

Et puis, franchement, passer des heures de réunion à discuter si on va ... faire la prochaine réunion un lundi, un mardi, à midi, à 16h, si on va mettre la récré à 10h, 10h15, ..., si on va faire souligner le sujet en bleu ou en rouge, ... ça ne fat pas envie du tout. Il faut bien qu'à un moment quelqu'un tranche.

Entre un statut hiérarchique du directeur et la direction collégiale, il me semble qu'un directeur avec un statut non hiérarchique mais des missions mieux définies, des Textes clairs pour tous et pour tout, tout cela avec des supérieurs hiérarchiques qui soutiennent les équipes, ce serait déjà pas mal.

Posté(e)

Pareil. On garde le système actuel, on diminue la charge administrative et on les soutient juridiquement.

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