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Professeurs du lycée Gallieni de Toulouse agressés et humiliés par certains élèves


prof désécol

Messages recommandés

il y a 27 minutes, ronin a dit :

Oh si je connais. Je pense que sa place est à pôle emploi. 

En conseiller pôle emploi ? On ose à peine imaginer...

"Je suis allocataire en fin de droits. Au secours, je suis au bout du rouleau, je ne trouve pas de travail !

- C'est vous qui le dites. Personne n'oblige les chômeurs à être chômeurs. Je vois des chômeurs heureux. Ça existe aussi."

:dry:

 

Modifié par prof désécol
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Déjà, en mars 2017, un "fait divers" qui en disait long sur le climat dans ce lycée :

https://www.ladepeche.fr/article/2017/03/29/2546165-un-feu-s-est-declare-au-lycee-gallieni-de-toulouse.html

Citation

Manifestation, incendie volontaire : les lycéens de Gallieni racontent la "mutinerie"

29/03/2017

Faits divers

La matinée a été très tendue au lycée Gallieni, situé route d'Espagne à Toulouse. Une partie des élèves se seraient rassemblés devant les portes de l'établissement pour protester contre la suppression d'un personnel du foyer. Le ton serait très vite monté dans les rangs des manifestants, qui ont bloqué la chaussée.

Dans le même temps, le feu aurait été mis à des bambous situés à l'intérieur du bâtiment principal.

La police, appelée sur les lieux a dû procéder à quelques charges pour libérer la chaussée. Selon plusieurs témoins, les forces de l'ordre auraient fait usage de gaz lacrymogène. 

"Nous avons été appelé car une centaine de lycéens manifestaient sur la voie publique, témoigne un représentant des forces de l'ordre. Lorsque nous sommes arrivés sur place nous avons été victimes de caillassages et d'un jet de cocktail molotov. Pendant que nous faisions effectivement usage de gaz lacrymogène pour nous désengager, des jeunes ont mis le feu avec un jerrican d'essence à des bambous d'apparat situés à l'intérieur du lycée." [...]

 

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Il y a 7 heures, prof désécol a dit :

On a eu, une année, des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad. Quand ils sont revenus, le rectorat nous a répondu de faire appel à notre bon sens pour gérer le problème

C'est un peu la réponse qui a été apportée à des collègues qui accueillent dans leur école des enfants de djihadistes susceptibles de revenir et se rendre à l'école les chercher ... :cry:

 

Pour ce qui concerne le DASEN, je croyais que les lycées étaient directement gérés par le recteur ?

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Goëllette, tu m'attribues en citation les paroles d'un enseignant du lycée Gallieni ; fort heureusement, je n'ai pas encore rencontré ce type de problèmes !

Il y a 8 heures, Goëllette a dit :

Pour ce qui concerne le DASEN, je croyais que les lycées étaient directement gérés par le recteur ?

L'enseignement secondaire -donc jusqu'en Terminale- est sous la responsabilité du Dasen.

En revanche, peut-être  que les lycéens en BTS ou en prépas sont concernés par une gestion rectorale. A vérifier.

 

 

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:D J'ai juste fait "citer" ce que tu citais ...

Merci pour les précisions.

Il me semble avoir lu quelque part que leur rectrice (je crois que c'est une femme) est également très ... bienveillante envers les enseignants qu'elle gère. :clown:

Ils n'ont donc pas de chance !

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20% de perturbateurs, ça commence à faire beaucoup...

Qu'il n'y ait que "quelques" enseignants qui ne gèrent pas la situation...Eh bien, nous sommes des surhommes!

Je refuse que mon boulot me bouffe comme ça, je ne suis pas assez reconnue, soutenue ni payée pour accepter ce genre de conditions de travail. Le navire coule, quand même!  Faut-il que nous soyons les derniers sur les canots de sauvetage?

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il y a 47 minutes, Goëllette a dit :

Il me semble avoir lu quelque part que leur rectrice (je crois que c'est une femme) est également très ... bienveillante envers les enseignants qu'elle gère. :clown:

 Elle en avait fait la preuve lorsqu'une enseignante du collège Bellefontaine de Toulouse avait fait une grève de la faim car sanctionnée disciplinairement et mutée d'office par le rectorat, ainsi que cinq autres enseignants du collège.

Soucieuse pour sa santé, cette brave dame avait conseillé à l'enseignante de cesser son action - sans daigner toutefois la recevoir.

Les sanctions avaient finalement été abandonnées... après 26 jours de grève de la faim et l'hospitalisation de ladite enseignante.

Pour rappel :

http://www.lemonde.fr/education/article/2015/07/20/education-prioritaire-fin-du-conflit-au-college-bellefontaine_4690872_1473685.html

 

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Ce qui me choque c' est également le silence des autres enseignants de de ce lycée. ( la moitié). Le dasen peut donc dire que ceux qui manifestent leur souffrance "sont débordés" car les bons eux ne disent rien. Si les profs ne sont pas solidaires entre eux, on n' arrivera à rien. La plupart de nos chefs ne considèrent que ceux qui fonctionnent. Les autres, ce sont des incapables qui devraient changer de boulot. Ce sont des boulets pour l'administration. Où est la bienveillance dans notre administration ? Envers les élèves , on le voit bien à travers les propos de ce Dsden.

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Il y a 10 heures, framboise sauvage a dit :

Ce qui me choque c' est également le silence des autres enseignants de de ce lycée. ( la moitié). Le dasen peut donc dire que ceux qui manifestent leur souffrance "sont débordés" car les bons eux ne disent rien. Si les profs ne sont pas solidaires entre eux, on n' arrivera à rien. La plupart de nos chefs ne considèrent que ceux qui fonctionnent. Les autres, ce sont des incapables qui devraient changer de boulot. Ce sont des boulets pour l'administration. Où est la bienveillance dans notre administration ? Envers les élèves , on le voit bien à travers les propos de ce Dsden.

Envers certains élèves, les perturbateurs. Parce que les autres, ceux qui veulent travailler, ils sont en véritable souffrance.

Un membre de ma famille est prof sur Toulouse, remplaçant. Son constat est terrible : elle n'a connu qu'un seul établissement avec une ambiance calme. Sur une trentaine. Les conseils de disciplines deviennent rarissimes car effectivement, les parents ont pour habitude de venir accompagnés de leur avocat ou d'une meute de sauvages qui vandalisent l'établissement pour empêcher la réunion d'avoir lieu. La première question qui est posée par les élèves quand il arrive, c'est : "c'est quoi votre religion ?"

Un cauchemar.

  • Triste 1
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https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/18/2724113-crise-lycee-gallieni-rectorat-entend-souffrance-enseignants.html

Citation

Crise du lycée Galliéni : le rectorat entend « la souffrance des enseignants »

18/01/2018

Les enseignants du lycée polyvalent Joseph Gallieni à Toulouse, dont le rectorat reconnaît «la souffrance», vont devoir terminer l'année avec les moyens existants. C'est en substance ce qui est ressorti, hier, du point presse organisé par Jacques Caillaut, directeur académique des services de l'Education nationale (Dasen) de la Haute-Garonne, pour mettre un terme à la crise que traverse l'établissement qui accueille près de 1 000 élèves dont 150 jugés «très difficiles» et suivis par la justice.

La veille, les discussions ont duré 4 h 30 entre l'inspecteur académique, qui veut «restaurer l'image» du lycée, et les personnels pour déboucher sur une feuille de route qui n'a pas satisfait les syndicats enseignants. Ils réclament en premier lieu la création de huit postes d'AED (assistants d'éducation pour la surveillance). Le Dasen en donne deux pour cette année et propose plusieurs mesures pour la rentrée 2018. D'une part, de «relancer le partenariat avec la police, la justice ; un accompagnement par des psychologues scolaires pour les personnels fragilisés ; intervention d'une équipe mobile de laïcité ; un accès à la formation». M. Caillaut annonce aussi l'installation d'un comité de suivi pour Gallieni où il se rendra prochainement pour rencontrer les profs. Il estime enfin que quatre CPE (conseillers principaux d'éducation) pour moins de 1 000 élèves, c'est suffisant.

Depuis une semaine, une majorité des 140 enseignants du lycée qui scolarise du CAP au bac professionnel ont déposé un préavis de grève reconductible pour dénoncer «les violences et agressions qu'ils subissent au quotidien» et ont lancé une pétition qui a recueilli plus de 5 000 signatures. Le conseil régional Occitanie a de son côté annoncé l'installation de 36 caméras de vidéosurveillance.

 

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