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Faire respecter ses droits, sa personne et sa fonction


André Jorge

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Si je peux comprendre la légalité de ton explication, je ne trouve pas cela satisfaisant "moralement" de ne pas mettre sur le même plan les dires d'une mère qui raconte ce que son enfant lui a dit, et ceux d'un enseignant.

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Il y a 9 heures, Goëllette a dit :

Si je peux comprendre la légalité de ton explication, je ne trouve pas cela satisfaisant "moralement" de ne pas mettre sur le même plan les dires d'une mère qui raconte ce que son enfant lui a dit, et ceux d'un enseignant.

La loi punit sévèrement la diffamation et la calomnie envers un agent public. Aucun enseignant n'en vient au contact par plaisir, il y a toujours une notion de protection ou de secours...Donc porter plainte pour diffamation et surtout prendre un avocat qui ne lâchera rien pour ensuite envoyer la facture à l'Institution!  J'irai même plus loin en cas de non assistance de l'institution porter plainte aussi contre elle.  Blanquer a annoncé un plan pour la rentrée...Je ne sais pas pourquoi je sens qu'il finira comme son plan violence...Aux oubliettes...

L'article 1 de la nouvelle loi scélérate Blanquer n'est pas tombée du ciel pour rien. Ils savent ce qu'il se passe sur le terrain, qu'ils ont mis sciemment à genoux la société et notre outil travail, ils savent que les discours sur le terrain vont se durcir du fait de ces destructions et de l'abandon des agents. Donc ils veulent museler au maximum. L'avenir: une société à l'américaine ou les plaintes et les tribunaux viendront remplacer le dialogue et l'apaisement.

Le système capitaliste est violent par essence, nous nous prenons cette violence en pleine face car nous sommes en première ligne pour observer la déliquescence de la société.

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Le 25/05/2019 à 23:11, Goëllette a dit :

Si je peux comprendre la légalité de ton explication, je ne trouve pas cela satisfaisant "moralement" de ne pas mettre sur le même plan les dires d'une mère qui raconte ce que son enfant lui a dit, et ceux d'un enseignant.

Ce n'est pas non plus une question de statut. Je reprenais ton exemple, mais le même raisonnement vaudrait en inversant les rôles : la plainte d'un enseignant disant avoir été frappé sera a priori considérée plus sérieusement que celle d'une mère se plaignant d'avoir été menacée, qu'on orienterait aussi probablement vers une main courante...

Personnellement, je préfère ça à je ne sais quelle hiérarchie des témoignages, celui d'un flic parlant de "rébellion" suffisant à faire condamner le gilet jaune qui assure avoir été tabassé par lui...   Je ne serais pas forcément contre une primauté des témoignages de personnes assermentées, mais à la condition expresse que le ciel leur tombe sur la tête au moindre faux témoignage !

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Donc il est urgent de faire bouger la loi, afin de faire cesser cette possibilité pour des parents de porter plainte contre un enseignant sans réelle preuve.

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Il y a 11 heures, Goëllette a dit :

Donc il est urgent de faire bouger la loi, afin de faire cesser cette possibilité pour des parents de porter plainte contre un enseignant sans réelle preuve.

Bien sûr que non. Manquerait plus que ce soit à la victime d'apporter les preuves avant toute enquête !

En revanche, on pourrait sanctionner plus sérieusement les plaintes infondées, a fortiori de pure nuisance. Et la publicité données à de telles plaintes, avant toute condamnation.

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En plus, mais on pourrait aussi recadrer dès la demande de plainte , insistant sur le manque d'éléments actuels et les conséquences d'une plainte abusive.

Il en va maintenant de la vie de collègues ...

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Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

En plus, mais on pourrait aussi recadrer dès la demande de plainte , insistant sur le manque d'éléments actuels et les conséquences d'une plainte abusive.

Mouais.  C'est compliqué. Insister sur les conséquences d'une plainte abusive — et s'assurer qu'elles en ont vraiment — est probablement une bonne idée. En revanche, charger le flic de base, sans formation juridique ni légitimité particulière, d'évaluer la pertinence et le sérieux des éléments d'une plainte me semble problématique. On a assez râlé contre ceux qui décourageaient les plaintes pour viol, par exemple,sur le mode "vous n'avez pas de preuves, c'est parole contre parole"...  Si plainte il y a, elle doit être présumé sincère et de bonne foi, et être examinée au moins par le Parquet. Là, c'est un magistrat qui pourra décider de ne pas donner suite, voire de sanctionner une plainte qu'il estime abusive, avec toutes les possibilité de recours...

Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

Il en va maintenant de la vie de collègues ...

Oui et non. Pour le coup, ce ne sont pas les plaintes et leur instruction qui posent problème, c'est plutôt à mon sens le lâchage de plus en plus systématique par la hiérarchie, qui enfonce les enseignants sujets d'une plainte — mais présumés innocents — au lieu de les soutenir moralement et procéduralement.

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Il y a 2 heures, Argon a dit :

Oui et non. Pour le coup, ce ne sont pas les plaintes et leur instruction qui posent problème, c'est plutôt à mon sens le lâchage de plus en plus systématique par la hiérarchie, qui enfonce les enseignants sujets d'une plainte — mais présumés innocents — au lieu de les soutenir moralement et procéduralement.

S'il n'y avait pas eu de plainte, ou si celle-ci avait été rédigée de telle sorte qu'elle en montre les limites, il n'y aurait pas eu de suite de l'Administration à l'encontre du collègue.

Justement, une femme qui se dit violée ou battue semble moins crédible aux yeux des policiers qu'une mère qui montre des photos ridicules des "violences aggravées"  qu'elle dit avoir été subies devant des dizaines de témoins qui infirment. C'est effrayant je trouve.

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Les plaintes des parents sont une chose. La justice fait sont travail. Le problème ne vient pas de là.

Il vient du déficit de soutien de la part de l'institution. Il arrive même que des irresponsables de cette même institution agissent comme des juges sur des collègues et les sanctionnent. C'est typiquement le cas de Luc Vendehove, le prof de math de Cergy, dans le reportage. Nous devrions bénéficier de la protection fonctionnelle à priori. La réaction à l'excès d'omerta pour cacher les dysfonctionnement, voire les délits ou les crimes commis par des collègues, a généré une nouvelle omerta : "On ne fait pas de vagues", donc on tape directement sur un enseignant dénoncé. Ce sont les enseignants qui sont en première ligne. Nous devons réclamer cette protection fonctionnelle. Cela n'empêchera pas qu'il y ait des plaintes contre nous. Cela n'empêchera pas qu'il puisse encore y avoir des délits ou des crimes commis par des enseignants à l'encontre d'élèves.

Nous devons être formé initialement et en continu, pour gérer ce genre de situation. L'état nous doit une protection absolue. Elle le pratique pour la police (trop parfois....). Je ne réclame pas l'impunité pour les salauds. Mais juste la protection à laquelle nous avons tous droit en tant qu'agent de l'Etat.

 

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Quant aux infos que vous entendez ou lisez, vérifiez-les avant de les diffuser. Ou questionnez au moins!

Jean a déclaré dans son courrier laissé aux pieds de son cadavre suspendu (dans une enveloppe sur laquelle il avait écrit "INNOCENT") qu'il n'a pas touché l'élève.

Le seul coup de téléphone reçu par Jean, de la part de parents d'élève a été donné par des parents délégués, pour lui dire leur soutien et leur expliquer qu'ayant été interpellé par la mère, il lui avait conseillé de rencontrer Jean, voire la directrice.

La directrice a été au courant de la plainte dès le mercredi et a choisi avec l'inspectrice de n'en informer Jean que le jeudi matin à son arrivée à l'école.

Ce sont des faits vérifiés.

 

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il y a 4 minutes, sergentGarcia a dit :

Quant aux infos que vous entendez ou lisez, vérifiez-les avant de les diffuser. Ou questionnez au moins!

Jean a déclaré dans son courrier laissé aux pieds de son cadavre suspendu (dans une enveloppe sur laquelle il avait écrit "INNOCENT") qu'il n'a pas touché l'élève.

Le seul coup de téléphone reçu par Jean, de la part de parents d'élève a été donné par des parents délégués, pour lui dire leur soutien et leur expliquer qu'ayant été interpellé par la mère, il lui avait conseillé de rencontrer Jean, voire la directrice.

La directrice a été au courant de la plainte dès le mercredi et a choisi avec l'inspectrice de n'en informer Jean que le jeudi matin à son arrivée à l'école.

Ce sont des faits vérifiés.

 

Voilà voilà la famille devrait porter plainte contre l'institution pour non assistance à personne en danger et médiatiser l'affaire! S'il s'est donné la mort c'est à cause de l'institution ! Honte à ces gens et à cette directrice !

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