Ola-ilou Posté(e) 31 mars 2018 Posté(e) 31 mars 2018 +1 pour Goellette ! Ben oui ! Les parents ont une enseignante remplaçante! Où est le problème ? Les élèves ont eu un parcours quasi normal...Donc, à mon avis, il faut se montrer hermétique aux remontrances des parents. Point final et tenir la barre ! L'enseignante se retape ! c'est le discours qu'il faut leur tenir et aussi préparer son retour !!! PLAN D'ACTION en collaboration avec l'équipe. Même niveau à maintenir afin d'être performante !!
vélo45 Posté(e) 31 mars 2018 Posté(e) 31 mars 2018 il y a 27 minutes, Goëllette a dit : Tout cela est parfois très relatif et ce n'est pas pour autant que tout le monde va changer son enfant d'école si ça se produit ... Nous continuerons à ne pas être d'accord sur ce point. J'ai plusieurs exemples sous les yeux que je ne relaterai pas ici. Et oui il y a des classes qui vivent des trucs pourris pendant un an, il y a des enseignants qui vont mal, que la hiérarchie est incapable d'aider ce qui rend certaines situations dangereuses sans parler des connaissances pas mises en place. Dans plein de métiers, ça arrive qu'il y ait des gens pas à leur place, pourquoi n'y en aurait-il pas à l'EN? Je ne dis pas que c'est le cas de la dame ici, vu que je ne la connais pas. Mais arrêtons de couvrir tout le monde. Et les supérieurs doivent prendre leurs responsabilités dans ces cas là. 1
vélo45 Posté(e) 31 mars 2018 Posté(e) 31 mars 2018 il y a une heure, calia a dit : Il n'y en a pas "tant que ça", mais il y en a (1 seul pour un groupe scolaire d'une 20aine de classe dans la précédente école de mon fils, 1 sur 5 collègues dans son école actuelle). Quand c'est une petite école, on sait qu'à un moment donné, notre enfant va subir/ne rien apprendre (au choix) pendant une année. Voilà tout à fait d'accord. Des enseignants qui vont mal, qui ne supportent pas les enfants, il y en a.
Ola-ilou Posté(e) 31 mars 2018 Posté(e) 31 mars 2018 Oui, mais ces enseignants sont REMPLACES donc le parcours de élèves est quasi normal...Pourquoi ces parents changeraient-ils d'école si tout a été mis en place pour parer aux inconvénients d'une enseignante mal en point ??? Pff je trouve bien désolant de taper sur qq'1 de faible alors qu'elle est en pointillée sur l'école et laisse faire les remplaçants le temps de se retaper ! Moi, je le redis : plan d'action pour la rendre efficiente !! et puis c'est tout ! ( dans la bienveillance)
barbotinne Posté(e) 31 mars 2018 Posté(e) 31 mars 2018 Au pays des bisounours ils sont remplacés du debut à la fin de leur arret et ils ne reviennent qu’une fois guéris pour ne plus être en arret ou demandent un poste adapté qu’on leur accorde tout de suite Dans la realité cette classe connait tres vite tous les remplaçants du département, quand il y en a un. Le collègue revient parfois en pointillé parce qu’il va passer en demi traitement et qu’il se heurte à un mur administratif, et n’est pas prioritaire pour un poste adapté sachant qu’il y en a 3 pour 30 demandes.... et en classe ben c’est dur pour tout le monde Et oui une mauvaise année peut faire de très très gros dégats pour toute une scolarité.
Goëllette Posté(e) 31 mars 2018 Posté(e) 31 mars 2018 il y a 23 minutes, rose45 a dit : Nous continuerons à ne pas être d'accord sur ce point. J'ai plusieurs exemples sous les yeux que je ne relaterai pas ici. Et oui il y a des classes qui vivent des trucs pourris pendant un an, il y a des enseignants qui vont mal, que la hiérarchie est incapable d'aider ce qui rend certaines situations dangereuses sans parler des connaissances pas mises en place. Dans plein de métiers, ça arrive qu'il y ait des gens pas à leur place, pourquoi n'y en aurait-il pas à l'EN? Je ne dis pas que c'est le cas de la dame ici, vu que je ne la connais pas. Mais arrêtons de couvrir tout le monde. Et les supérieurs doivent prendre leurs responsabilités dans ces cas là. Si on va par là, il n'y a pas que les enseignants qui vont mal qui mettent en danger les élèves. Il y a aussi tous ceux qui, au nom de la bienveillance, n'avancent pas dans le programme, tolèrent du bruit et de l'agitation à longueur de journée, ceux qui sont "potes" avec les élèves et leurs parents, étant vénérés alors qu'ils ne sont pas forcément très bons enseignants... Et il y en a beaucoup plus que des collègues violents ou dépressifs. Pourtant ils sont tout aussi nocifs. Il y a souvent un film très mince entre celui que les parents jugent bien et celui qu'ils condamnent. Nous-mêmes avons parfois une vue déformée du travail et de l'investissement de nos collègues et des enseignants de nos enfants. Avant de décider d'une action à leur égard, posons-nous toujours la question de si on apprécierait qu'on nous fasse vivre la même chose. Je connais également des exemples bien pourris de "classes CAMIF", où on retrouve tous les enfants de profs et de notables, qui évitent les enseignants soit-disant nocifs, et même de cabales contre des collègues avant même qu'ils arrivent dans l'école, afin qu'ils n'aient pas les enfants de profs et de notables. Ça peut aller loin ...
RififiHype Posté(e) 1 avril 2018 Auteur Posté(e) 1 avril 2018 La remplaçante ne sera pas là éternellement... d'ailleurs, sa mission s'arrête la semaine prochaine (et donc retour de notre collègue, que nous attendons tous mais tous avec appréhension). En fait, les périodes de remplacement varient de 1 à plusieurs semaines mais entrecoupées de semaines de présence de l'enseignante. Et je rejoins Rose sur ce point, des enseignants qui n'ont plus leur place en classe (ou qui ne l'ont jamais eu), il y en a... depuis que j'ai la direction, j'en ai déjà croisé plusieurs et ce n'est pas ne pas être objective... ce sont vraiment des enseignants à qui je n'aurais jamais confié mes enfants. En tant que directrice, c'est extrêmement compliqué (pour ne pas dire que c'est une vraie torture) de les avoir dans son équipe... car on tamponne entre les parents, parfois les autres collègues et ce collègue qui rencontre des problèmes, parfois très graves et à qui on n'ose trop rien dire du coup... la hiérarchie s'en mêle mais de loin et surtout sans proposer de réelles solutions... en attendant, on fait passer des générations d'élèves, certains tiennent le cap car ils ont des bagages ou du soutien à la maison, d'autres plongent... sans parler des problèmes de discipline quand en plus le climat de classe se détériore (les élèves qui ne comprennent pas, sont perdus, s'ennuient, ne savent pas où ils vont etc. sont les premiers à faire la foire, je ne vous apprends rien). Du coup, je me retrouve dans une situation sordide... je louvoie entre l'envie de protéger ma collègue et l'envie de la voir s'arrêter définitivement pour retrouver une équipe cohérente et qui fonctionne...
maolecha Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Je comprends ton point de vue RififiHype, j'y ai été confronté. Mais tu cogites sur des choses où malheureusement tu n'as pas la main: tu ne peux pas dire à ta collègue de s'arrêter, tu ne peux pas la protéger ce n'est pas ton rôle même si humainement c'est difficile. Tu ne peux aider que ceux qui le veulent. L'IEN est déjà au courant. Les parent sauront se plaindre. 1
Tempérence Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Il y a 2 heures, RififiHype a dit : Du coup, je me retrouve dans une situation sordide... je louvoie entre l'envie de protéger ma collègue et l'envie de la voir s'arrêter définitivement pour retrouver une équipe cohérente et qui fonctionne... C'est une situation difficile, en effet, et tant tant que directrice je comprends ta position compliquée. Mais l'Inspecteur est au courant, et tu ne peux rien faire toi... sauf éventuellement parler à ta collègue, et lui dire que tu la sens fatiguée / en difficultés / que les parents s'inquiètent et toi aussi / que des solutions sont peut-être envisageables et la diriger vers l'AS de l'éducation nationale. Et pour la question des répartitions : je lui laisserais le CE2... je ne vois pas d'autres solutions. Bon courage.
Goëllette Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Il y a 2 heures, RififiHype a dit : La remplaçante ne sera pas là éternellement... d'ailleurs, sa mission s'arrête la semaine prochaine (et donc retour de notre collègue, que nous attendons tous mais tous avec appréhension). En fait, les périodes de remplacement varient de 1 à plusieurs semaines mais entrecoupées de semaines de présence de l'enseignante. Donc appelle ta collègue mardi pour avoir de ses nouvelles et savoir si elle compte reprendre. Profite-en pour lui glisser les réflexions de certains parents, comme ça, en passant. Et point ! Je m'étonne qu'elle continue les absences perlées alors que depuis la réinstauration du jour de carence, elle n'est pas payée un jour à chaque fois qu'elle s'arrête. Autrefois, ça se "comprenait" par le calcul des trois mois avant le demi-traitement, mais désormais, c'est moins intéressant. Citation Du coup, je me retrouve dans une situation sordide... je louvoie entre l'envie de protéger ma collègue et l'envie de la voir s'arrêter définitivement pour retrouver une équipe cohérente et qui fonctionne... D'où l'importance de lui parler, qu'elle se rende compte des soucis qu'elle te crée, sans être méchante mais juste factuelle. Et de lui montrer aussi que tu n'es pas contre elle, que tu ne te mêles de pédagogie, que tu ne donnes pas plus d'importance aux parents qu'ils devraient en avoir. Et chaque chose en son temps : nous ne sommes qu'en mars, donc il reste deux bons mois avant de s'inquiéter de la répartition de l'an prochain... Bon weekend !
GdM Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 il y a 37 minutes, Goëllette a dit : Et chaque chose en son temps : nous ne sommes qu'en mars, donc il reste deux bons mois avant de s'inquiéter de la répartition de l'an prochain... Mais deux mois... pour les répartitions de l'an prochain : c'est court !
Goëllette Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Non, mettre un nom d'enseignant face à un niveau, il suffit de s'en occuper en temps voulu. Donc pas la peine de se prendre la tête avant !
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