GdM Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Sauf si tu prends le temps d'interroger les enseignants sur leur souhait de classe... et d'essayer de trouver le bon compromis pour que tout le monde se sente bien. Je remets chaque année la structure pédagogique à l'ordre du jour.
tiniouu Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Il y a 3 heures, RififiHype a dit : La remplaçante ne sera pas là éternellement... d'ailleurs, sa mission s'arrête la semaine prochaine (et donc retour de notre collègue, que nous attendons tous mais tous avec appréhension). En fait, les périodes de remplacement varient de 1 à plusieurs semaines mais entrecoupées de semaines de présence de l'enseignante. Et je rejoins Rose sur ce point, des enseignants qui n'ont plus leur place en classe (ou qui ne l'ont jamais eu), il y en a... depuis que j'ai la direction, j'en ai déjà croisé plusieurs et ce n'est pas ne pas être objective... ce sont vraiment des enseignants à qui je n'aurais jamais confié mes enfants. En tant que directrice, c'est extrêmement compliqué (pour ne pas dire que c'est une vraie torture) de les avoir dans son équipe... car on tamponne entre les parents, parfois les autres collègues et ce collègue qui rencontre des problèmes, parfois très graves et à qui on n'ose trop rien dire du coup... la hiérarchie s'en mêle mais de loin et surtout sans proposer de réelles solutions... en attendant, on fait passer des générations d'élèves, certains tiennent le cap car ils ont des bagages ou du soutien à la maison, d'autres plongent... sans parler des problèmes de discipline quand en plus le climat de classe se détériore (les élèves qui ne comprennent pas, sont perdus, s'ennuient, ne savent pas où ils vont etc. sont les premiers à faire la foire, je ne vous apprends rien). Du coup, je me retrouve dans une situation sordide... je louvoie entre l'envie de protéger ma collègue et l'envie de la voir s'arrêter définitivement pour retrouver une équipe cohérente et qui fonctionne... Je pourrais dire la même chose, bien sûr, même si je ne suis pas directrice. Il y a une différence entre les enseignants de qui on ne partage pas du tout la pédagogie mais qui "tiennent la route", c'est à dire qu'ils tiennent leurs élèves et font faire le programme demandé, et ceux qui sont complètement défaillants....Et nous sommes tous, normalement, bien capables de faire la différence.... C'est tout à ton honneur de te préoccuper de la situation, mais, on le aussi tous très bien, elle est insoluble tant que l'ien ne prend pas ses responsabilités....Alors, passe un coup de fil à ta collègue pour prendre de ses nouvelles, ça lui fera certainement plaisir. Tiens ton ien au courant (par écrit...mais ...dur dur...) des soucis persistants, et ensuite, essaie de ranger ça dans un coin de ta tête jusqu'au moment où il faudra prendre une décision. Entre temps, informe les parents qui se plaignent qu'il n'est pas de ton ressort de juger le travail de ta collègue, et que c'est l'ien qui en est responsable. Ils sont tout à fait capables de trouver ses coordonnées et de prendre rv. Et s'ils sont intelligents, ils comprendront que c'est sur l'ien qu'il faut faire pression.... En attendant, profite de ton we...
vélo45 Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Il y a 13 heures, Goëllette a dit : Si on va par là, il n'y a pas que les enseignants qui vont mal qui mettent en danger les élèves. Il y a aussi tous ceux qui, au nom de la bienveillance, n'avancent pas dans le programme, tolèrent du bruit et de l'agitation à longueur de journée, ceux qui sont "potes" avec les élèves et leurs parents, étant vénérés alors qu'ils ne sont pas forcément très bons enseignants... Et il y en a beaucoup plus que des collègues violents ou dépressifs. Pourtant ils sont tout aussi nocifs. Il y a souvent un film très mince entre celui que les parents jugent bien et celui qu'ils condamnent. Nous-mêmes avons parfois une vue déformée du travail et de l'investissement de nos collègues et des enseignants de nos enfants. Avant de décider d'une action à leur égard, posons-nous toujours la question de si on apprécierait qu'on nous fasse vivre la même chose. Je connais également des exemples bien pourris de "classes CAMIF", où on retrouve tous les enfants de profs et de notables, qui évitent les enseignants soit-disant nocifs, et même de cabales contre des collègues avant même qu'ils arrivent dans l'école, afin qu'ils n'aient pas les enfants de profs et de notables. Ça peut aller loin ... Ah ben on est d'accord en fait L'institution gère très mal son personnel enseignant et son système éducatif. Je ne parlais pas forcément que des collègues dépressifs mais tous ceux que tu décris, qui peut être ne sont pas à leur place........
Goëllette Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 C'est ça, ! Mais ils font davantage illusion. Je me souviens, dans une école, de parents qui faisaient des pieds et des mains pour que leurs enfants aillent chez Mr X car il était fun, faisait des sorties, des projets, alors que Mme Z, elle faisait le programme dans sa classe, était tristounette. Du coup elle était stigmatisée. On voulait l'éviter. Les parents qui voyaient le nom de leur chéri dans sa classe à la rentrée s'en rendaient malades. Certains allaient voir la directrice, peut-etre même l'IEN. Alors que dans les faits, comme beaucoup de collègues fun qui chambrent les parents et font copain-copain, vu de l'intérieur, il faisait semblant de travailler, fiches auto-correctives à gogo, c'était le souk dans sa classe, avec des récrés à rallonge non surveillées et des élèves pas toujours si épanouis que ça. Même les collègues de l'extérieur s'y laissaient prendre et leurs enfants allaient chez Monsieur X. Pourtant, il était facile pour eux de voir qu'il ne tenait pas la route.
noune429 Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Il y a 4 heures, Goëllette a dit : C'est ça, ! Mais ils vont davantage illusion. Je me souviens, dans une école, de parents qui faisaient des pieds et des mains pour que leurs enfants aillent chez Mr X car il était fun, faisait des sorties, des projets, alors que Mme Z, elle faisait le programme dans sa classe, était tristounette. Du coup elle était stigmatisée. On voulait l'éviter. Les parents qui voyaient le nom de leur chéri dans sa classe à la rentrée s'en rendaient malades. Certains allaient voir la directrice, peut-etre même l'IEN. Alors que dans les faits, comme beaucoup de collègues fun qui chambrent les parents et font copain-copain, vu de l'intérieur, il faisait semblant de travailler, fiches auto-correctives à gogo, c'était le souk dans sa classe, avec des récrés à rallonge non surveillées et des élèves pas toujours si épanouis que ça. Même les collègues de l'extérieur s'y laissaient prendre et leurs enfants allaient chez Monsieur X. Pourtant, il était facile pour eux de voir qu'il ne tenait pas la route. +1 J'ai souvent eu l'occasion de remarquer cela.
vélo45 Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Il y a 5 heures, Goëllette a dit : C'est ça, ! Mais ils vont davantage illusion. Je me souviens, dans une école, de parents qui faisaient des pieds et des mains pour que leurs enfants aillent chez Mr X car il était fun, faisait des sorties, des projets, alors que Mme Z, elle faisait le programme dans sa classe, était tristounette. Du coup elle était stigmatisée. On voulait l'éviter. Les parents qui voyaient le nom de leur chéri dans sa classe à la rentrée s'en rendaient malades. Certains allaient voir la directrice, peut-etre même l'IEN. Alors que dans les faits, comme beaucoup de collègues fun qui chambrent les parents et font copain-copain, vu de l'intérieur, il faisait semblant de travailler, fiches auto-correctives à gogo, c'était le souk dans sa classe, avec des récrés à rallonge non surveillées et des élèves pas toujours si épanouis que ça. Même les collègues de l'extérieur s'y laissaient prendre et leurs enfants allaient chez Monsieur X. Pourtant, il était facile pour eux de voir qu'il ne tenait pas la route. On est bien d'accord. Et tant que la hierarchie n'ouvrira pas les yeux....................... Même si on dévie du sujet..... Bref..............
Goëllette Posté(e) 1 avril 2018 Posté(e) 1 avril 2018 Pas tant que ça. Ça montre à quel point le jugement de parents (et de collègues) sur un enseignant ou un enseignement peut être relatif.
RififiHype Posté(e) 2 avril 2018 Auteur Posté(e) 2 avril 2018 Goëllette, tu as raison sur le fond... Mais quand j'ai cité "3 collègues qui n'auraient plus du ou n'auraient jamais du être dans une classe", c'est que vraiment, c'était le bout du bout... une année blanche pour certains élèves, voire pire s'ils ne parviennent pas à retrouver des repères l'année suivante... Et dans ces trois cas, il y en a un effectivement qui la jouait cool... Mais dans mon cas présent, ce n'est pas ça du tout, la collègue en question était très pro avant ce coup dur, et le sera à nouveau si elle parvient à le surmonter. C'est donc juste passager mais en attendant, il faut gérer les incompétences de la hiérarchie qui ne prévoit rien ou pas grand chose pour que ces moments passagers se passent pour le mieux... on oublie trop souvent que nous avons des petits humains en face de nous et que faire semblant d'aller bien, ça va juste un temps...
Ola-ilou Posté(e) 2 avril 2018 Posté(e) 2 avril 2018 il y a 29 minutes, RififiHype a dit : Goëllette, tu as raison sur le fond... Mais quand j'ai cité "3 collègues qui n'auraient plus du ou n'auraient jamais du être dans une classe", c'est que vraiment, c'était le bout du bout... une année blanche pour certains élèves, voire pire s'ils ne parviennent pas à retrouver des repères l'année suivante... Et dans ces trois cas, il y en a un effectivement qui la jouait cool... Mais dans mon cas présent, ce n'est pas ça du tout, la collègue en question était très pro avant ce coup dur, et le sera à nouveau si elle parvient à le surmonter. C'est donc juste passager mais en attendant, il faut gérer les incompétences de la hiérarchie qui ne prévoit rien ou pas grand chose pour que ces moments passagers se passent pour le mieux... on oublie trop souvent que nous avons des petits humains en face de nous et que faire semblant d'aller bien, ça va juste un temps... Oui, mais d'un autre côté, ce n'est l'histoire que d'une année dans toute la scolarité d'un élève.... Faut relativiser !..... Ils en verront d'autre au collège avec prof hystérique ou avec prof style "je professe comme à la fac"....alors si cette collègue est pro par ailleurs, je trouve vraiment pas justifié pour qu'on la fasse glisser, et qu'on lui fasse des ennuis. Je pense au contraire que c'est au chef d'établissement de temporiser et de faire que l'équipe accepte cet état de fait ( sans qu'on les change eux de poste aussi !) Je sais ...je vis au pays des bisounours !!!! mais j'ai le droit, non ????? Oups !
Goëllette Posté(e) 2 avril 2018 Posté(e) 2 avril 2018 Il y a 3 heures, RififiHype a dit : Mais dans mon cas présent, ce n'est pas ça du tout, la collègue en question était très pro avant ce coup dur, et le sera à nouveau si elle parvient à le surmonter. C'est donc juste passager mais en attendant, il faut gérer les incompétences de la hiérarchie qui ne prévoit rien ou pas grand chose pour que ces moments passagers se passent pour le mieux... on oublie trop souvent que nous avons des petits humains en face de nous et que faire semblant d'aller bien, ça va juste un temps... Donc discute-en avec elle (sans oublier de lui rappeler que ce sont les CP de l'an dernier) et laisse-lui le CE2, si c'est son souhait ! Et puisque tu vois une possibilité de "guérison", cesse tout ce qui pourrait être senti par elle comme un soutien de "l'autre camp", auquel cas cela l'enfoncera encore. Il y a quand même certains postes "hors la classe complète" (maître E, G, UP2A, tice, ...) qui permettraient à ces personnes de se remettre (car TR, je ne pense pas que ça soit une solution), mais ils sont pris d'assaut par des personnes qui n'ont souvent presque pas eu la classe complète ! Cherchez l'erreur ! 1
borneo Posté(e) 2 avril 2018 Posté(e) 2 avril 2018 Quand on est pro, et qu'on a un peu de bouteille, on a acquis des réflexes qui font qu'on peut se passer pendant un an de progressions et de cahier journal. Se mettre en "mode glandu" n'est pas forcément préjudiciable pour les élèves.
RififiHype Posté(e) 2 avril 2018 Auteur Posté(e) 2 avril 2018 il y a 43 minutes, borneo a dit : Quand on est pro, et qu'on a un peu de bouteille, on a acquis des réflexes qui font qu'on peut se passer pendant un an de progressions et de cahier journal. Se mettre en "mode glandu" n'est pas forcément préjudiciable pour les élèves. C'est vrai, mais il faut toutefois être disponible psychiquement pour l'assumer. Quand tu n'as déjà pas trop la tête à enseigner, partir sans cap reste dangereux...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant