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L'effondrement en cours


lecavalier

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Le Ministre des Affaires Étrangères de Tuvalu, une île du Pacifique sud menacée par la montée des eaux due au réchauffement climatique, s'adresse à la COP 26:

 

 

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Il y a 2 heures, lecavalier a dit :

Le Ministre des Affaires Étrangères de Tuvalu, une île du Pacifique sud menacée par la montée des eaux due au réchauffement climatique, s'adresse à la COP 26:

C'est le pays qui avait négocié le suffixe internet ".tv", qu'ils ont ensuite loué à prix d'or à toutes les télés du monde...  Côté comm', ils ont du métier !

  • Haha 1
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Le 07/11/2021 à 12:56, Argon a dit :

C'est le pays qui avait négocié le suffixe internet ".tv", qu'ils ont ensuite loué à prix d'or à toutes les télés du monde...  Côté comm', ils ont du métier !

Ici la comm' permet sans doute de se positionner sur le marché du green new deal.

Le 07/11/2021 à 13:47, prof désécol a dit :

Par contre, pour ne pas se louper, mieux vaut bien choisir son île...

François Hollande essuie un déluge de moqueries pour son discours sous la  pluie

Je me souviens, c'était lors des cérémonies pour les 70 ans du débarquement. Il avait refusé le parapluie. Comm' contre-productive.

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Comment l’écologie bourgeoise détruit la planète

https://www.frustrationmagazine.fr/ecologie-bourgeoise/

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... Il s’agit d’un courant politico-existentiel qui fait reposer la lutte pour la préservation de la planète sur une série de mythes et de pratiques dépolitisantes mais fondamentalement politiques dans la mesure où elles conduisent à la préservation du capitalisme et des intérêts de sa classe dominante. ...

 

Citation

La bourgeoisie dilue son immense responsabilité dans une culpabilisation de masse

Cette généralisation de sa propre responsabilité au sein d’une culpabilisation de masse est un classique de la pensée bourgeoise. Elle a cours quand il s’agit de parler de la violence de la société capitaliste. « L’exploitation de l’homme par l’homme », « l’homme est un loup pour l’homme ». Oui mais dans les faits, on assiste à l’exploitation du travailleur par le bourgeois et aux hommes qui sont le plus souvent des loups pour les femmes. En écologie comme dans les autres domaines de la vie en société, la classe dominante dilue sa responsabilité derrière une soi-disant nature humaine.

 

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2 – Les petits gestes du quotidien pour ne pas parler des leviers politiques et économiques

La surfocalisation sur cette solution qui n’en est que très partiellement une permet de détourner le regard des vrais leviers du changement écologique : ceux qui dépendent des lois et de l’économie, autrement dit de l’Etat et du capitalisme.

 

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3 – Une écologie au service de la domination de classe

L’écologie bourgeoise permet en définitive de verdir les mécanismes classiques de la domination de classe : se poser en sachant face à un peuple forcément inculte et pollueur. Ajouter aux marques de distinctions sociales existantes – le niveau de diplôme, le bon goût, la « prise de risque » – une distinction écolo par le petit geste ou l’indignation creuse. Poursuivre la répartition des richesses du bas vers le haut en prétextant des mesures écologistes, comme la taxation du carburant. Réprimer celles et ceux qui contesteraient les structures sociales, en leur opposant un engagement citoyen abstrait et inoffensif.

L'analyse est intéressante, mais je suis plutôt sceptique sur la conclusion 'volontariste' sur ce que serait une 'vraie écologie'.

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il y a 17 minutes, lecavalier a dit :

 

L'analyse est intéressante, mais je suis plutôt sceptique sur la conclusion 'volontariste' sur ce que serait une 'vraie écologie'.

Article sympathique et plutôt bien fait, en effet, mais beaucoup trop réactionnaire pour mon goût — au sens où il s'agit plus de ramener des problématiques déjà anciennes à la situation d'avant leur dérapage, en se débarrassant de comportements plutôt récents, que de prendre en compte les problématiques émergentes ou de préparer des solutions nouvelles.

je vois deux impasses majeures :

  • la démographie. Toutes les projections du GIEC et assimilables montrent que l'accroissement délirant de la population mondiale est au cœur du problème. À cinq milliards d'humains, comme il y a quarante ans, on tiendrait sans difficulté les objectifs de maîtrise de réchauffement ; à deux milliards, comme il y a un siècle, le problème ne se poserait même pas. Mais au rythme actuel, à quinze milliards à la fin du XXIe siècle, ce sera l'enfer.  L'occident "bourgeois", comme ils disent, a fait sa transition démographique il y a longtemps, la Chine plus récemment. Une priorité est désormais d'amener, et d'aider, le reste du monde à la faire aussi, sans même parler de commencer à réduire la population mondiale.  (L'alternative étant de laisser augmenter la population du reste du monde, mais de la maintenir dans un état de misère crasse pré-industrielle... )
  • le progrès technoscientifique. Autant il serait absurde de tout miser sur une technologie-miracle qui nous dispenserait de tout effort, autant il est scandaleux de ne pas tout faire pour favoriser l'apparition de solutions nouvelles, y compris partielles, et de ne pas investir massivement dans la recherche (la vraie, j'entends, celle tournée vers la création de connaissances et l'exploration de pistes nouvelles, pas la pseudo-recherche conservatrice au service du lobby militaro-industriel, façon CEA). Je pense en particulier à la fusion nucléaire "propre", qui pourrait changer complètement la donne.
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il y a une heure, Argon a dit :

Article sympathique et plutôt bien fait, en effet, mais beaucoup trop réactionnaire pour mon goût — au sens où il s'agit plus de ramener des problématiques déjà anciennes à la situation d'avant leur dérapage, en se débarrassant de comportements plutôt récents, que de prendre en compte les problématiques émergentes ou de préparer des solutions nouvelles.

je vois deux impasses majeures :

  • la démographie. Toutes les projections du GIEC et assimilables montrent que l'accroissement délirant de la population mondiale est au cœur du problème. À cinq milliards d'humains, comme il y a quarante ans, on tiendrait sans difficulté les objectifs de maîtrise de réchauffement ; à deux milliards, comme il y a un siècle, le problème ne se poserait même pas. Mais au rythme actuel, à quinze milliards à la fin du XXIe siècle, ce sera l'enfer.  L'occident "bourgeois", comme ils disent, a fait sa transition démographique il y a longtemps, la Chine plus récemment. Une priorité est désormais d'amener, et d'aider, le reste du monde à la faire aussi, sans même parler de commencer à réduire la population mondiale.  (L'alternative étant de laisser augmenter la population du reste du monde, mais de la maintenir dans un état de misère crasse pré-industrielle... )
  • le progrès technoscientifique. Autant il serait absurde de tout miser sur une technologie-miracle qui nous dispenserait de tout effort, autant il est scandaleux de ne pas tout faire pour favoriser l'apparition de solutions nouvelles, y compris partielles, et de ne pas investir massivement dans la recherche (la vraie, j'entends, celle tournée vers la création de connaissances et l'exploration de pistes nouvelles, pas la pseudo-recherche conservatrice au service du lobby militaro-industriel, façon CEA). Je pense en particulier à la fusion nucléaire "propre", qui pourrait changer complètement la donne.

Tout le programme se trouve dans le magnifique bouquin de Karl Schawb responsable du forum économique de Davos, "the great reset". 

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L'image est marrante, mais pas vraiment pertinente.  L'humanité n'est pas toute petite face à un changement climatique géant : c'est elle — pour ne pas dire sa propre obésité — qui lui a donné naissance et qui l'entretient.

Et le problème de la COP, ce n'est pas la taille du problème à gérer, ou même l'absence de solutions connues. C'est la méthode "diplomatique" du consensus obligé, donc du chantage des mauvais élèves qui peuvent tout bloquer. Tant qu'on ne prendra pas acte du fait que le traitement d'un problème global passe par une gestion globale, donc par une révision en profondeur de la notion de souveraineté nationale (et pas juste sa dilution dans une méta-structure qui renonce d'avance à l'exercer, selon le contre-modèle européen), les choses continueront à empirer.

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il y a 28 minutes, Argon a dit :

L'image est marrante, mais pas vraiment pertinente.  L'humanité n'est pas toute petite face à un changement climatique géant : c'est elle — pour ne pas dire sa propre obésité — qui lui a donné naissance et qui l'entretient.

Et le problème de la COP, ce n'est pas la taille du problème à gérer, ou même l'absence de solutions connues. C'est la méthode "diplomatique" du consensus obligé, donc du chantage des mauvais élèves qui peuvent tout bloquer. Tant qu'on ne prendra pas acte du fait que le traitement d'un problème global passe par une gestion globale, donc par une révision en profondeur de la notion de souveraineté nationale (et pas juste sa dilution dans une méta-structure qui renonce d'avance à l'exercer, selon le contre-modèle européen), les choses continueront à empirer.

Je ne sais pas, c'est compliqué, tu évoques beaucoup de choses très générales ou abstraites.

"L'humanité n'est pas toute petite face à un changement climatique géant : " Il me semble que la combustion du charbon puis du pétrole depuis deux bons siècles a déclenché un processus climatique qui continuera sur sa lancée pendant des millénaires même si nous arrêtions les émissions de CO2 et autres gaz. Processus à sens unique, sans retour possible. Ce qui signifie impossible à maîtriser. Croire en notre capacité à maîtriser le chaos climatique (la disparition de la vie, le cumul des pollutions) est une erreur déterminante (syndrome du Superman ?).

"Et le problème de la COP, ce n'est pas la taille du problème à gérer, ou même l'absence de solutions connues." Ben si, la taille du problème, c'est justement ce qui le rend insoluble. Les 'solutions connues' concrètes (supprimer les causes) sont politiquement impossibles.

"Tant qu'on ne prendra pas acte du fait que le traitement d'un problème global passe par une gestion globale, " Oui, d'accord, mais comment ? Comment définir et construire un global consensuel et légitime ?

"donc par une révision en profondeur de la notion de souveraineté nationale " La nation reste le seul espace politique, donc le seul espace capable de construire une légitimité et un consensus. Mais comment arriver à partager un consensus entre nations, quand les pays sont encastrés dans un système économique globalisé qui les oblige à la compétition, au chacun pour soi, pour simplement maintenir le minimum de leurs structures sociales ? (courir pour rester sur place, comme le disait la Reine Rouge à Alice).

(et pas juste sa dilution dans une méta-structure qui renonce d'avance à l'exercer, selon le contre-modèle européen) Bien d'accord.

"  , les choses continueront à empirer." On peut s'y attendre.

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Le 14/11/2021 à 11:34, nonau a dit :

Tout le programme se trouve dans le magnifique bouquin de Karl Schawb responsable du forum économique de Davos, "the great reset". 

On peut comprendre que 'the great reset' signifie que les élites ont acté l'échec définitif du néo-libéralisme et qu'elles doivent passer à autre chose pour maintenir leur domination (tout changer pour que rien ne change).

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