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L'effondrement en cours


lecavalier

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Il y a 6 heures, nonau a dit :

On ne pourrait pas faire du EPS dans de l'herbe ? (C'est vrai il faudrait tondre...)

Un sorte de terrain de foot dans la cour, donc. Bof.

Pour la promotion de la diversité des pratiques sportives, des autres sports de ballon type handball ou basket, des sports comme le tennis, le roller, on peut oublier.

Et ça va être sympa d'avoir les pieds dans la gadoue pendant les longs mois d'automne et d'hiver.

 

Il y a 6 heures, nonau a dit :

On pourrait pas faire EPS entre des arbres (...) ?

:happy:

 

Il y a 6 heures, nonau a dit :

des arbres qui procurent un peu d'ombre et de fraîcheur ?

On en reparle en novembre ou en mars, lorsque faire du sport en extérieur -ou même, tiens, lorsqu'on est de service de cour- par temps frisquet est rendu plus supportable, voire agréable par les rayons du soleil certains jours...

 

Il y a 6 heures, nonau a dit :

Mais je suis tout fait d'accord pour lancer un grand plan de destruction des écoles vétustes

Sur un plan écologique, pas sûr que ce soit toujours une bonne idée. As-tu conscience de ce que cela représente en terme de bilan carbone ?

Alors plutôt que de venir nous faire ch**r avec les idées bobos qui prétendent transformer la cour d'école en "espace de fraîcheur" pour tout le quartier, que les élus commencent par s'occuper des espaces réellement publics comme les trottoirs et le béton au pied des tours d'habitation.

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Il y a 1 heure, prof désécol a dit :

Un sorte de terrain de foot dans la cour, donc. Bof.

Pour la promotion de la diversité des pratiques sportives, des autres sports de ballon type handball ou basket, des sports comme le tennis, le roller, on peut oublier.

Et ça va être sympa d'avoir les pieds dans la gadoue pendant les longs mois d'automne et d'hiver.

 

:happy:

 

On en reparle en novembre ou en mars, lorsque faire du sport en extérieur -ou même, tiens, lorsqu'on est de service de cour- par temps frisquet est rendu plus supportable, voire agréable par les rayons du soleil certains jours...

 

Sur un plan écologique, pas sûr que ce soit toujours une bonne idée. As-tu conscience de ce que cela représente en terme de bilan carbone ?

Alors plutôt que de venir nous faire ch**r avec les idées bobos qui prétendent transformer la cour d'école en "espace de fraîcheur" pour tout le quartier, que les élus commencent par s'occuper des espaces réellement publics comme les trottoirs et le béton au pied des tours d'habitation.

Toi tu ne vis pas dans le sud... 

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  • 3 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Enfin une excellente nouvelle : les Américains (Lawrence Livermore) annoncent avoir réussi le "breakeven", produire plus d'énergie dans une réaction de fusion nucléaire contrôlée qu'on n'en a investi pour la produire, en l'occurrence en focalisant presque 200 (très) gros lasers sur une cellule d'hydrogène.

Ce n'est pas pour demain, mais ça reste la promesse d'une énergie non polluante, et avec des réserves illimitées.

(Pour mémoire, la différence fondamentale entre la fusion et la fission nucléaires, c'est que la fission, utilisée dans les réacteurs actuels, consiste à casser des noyaux de très gros atomes instables, comme le plutonium : on ne les casse jamais proprement en deux, on récupère en général deux gros morceaux, eux-mêmes radioactifs, plus tout un tas de plus petites saloperies, des particules rapides qui vont casser les atomes voisins, etc. ; alors que la fusion consiste à rapprocher deux petits noyaux (hydrogène, deutérium...) pour en faire un plus gros (d'hélium) : on choisit précisément ce qu'on y met, pas d'autres sous-produits que l'hélium, qui est un gaz inerte, et de l'énergie, cinétique et/ou rayonnée...)

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il y a 4 minutes, Argon a dit :

Enfin une excellente nouvelle : les Américains (Lawrence Livermore) annoncent avoir réussi le "breakeven", produire plus d'énergie dans une réaction de fusion nucléaire contrôlée qu'on n'en a investi pour la produire, en l'occurrence en focalisant presque 200 (très) gros lasers sur une cellule d'hydrogène.

Ce n'est pas pour demain, mais ça reste la promesse d'une énergie non polluante, et avec des réserves illimitées.

(Pour mémoire, la différence fondamentale entre la fusion et la fission nucléaires, c'est que la fission, utilisée dans les réacteurs actuels, consiste à casser des noyaux de très gros atomes instables, comme le plutonium : on ne les casse jamais proprement en deux, on récupère en général deux gros morceaux, eux-mêmes radioactifs, plus tout un tas de plus petites saloperies, des particules rapides qui vont casser les atomes voisins, etc. ; alors que la fusion consiste à rapprocher deux petits noyaux (hydrogène, deutérium...) pour en faire un plus gros (d'hélium) : on sait exactement ce qu'on y met, pas d'autres sous-produits que l'hélium, qui est un gaz inerte...)

Oué... Et ensuite cette énergie continuera de se vendre dans un grand Marché spéculatif de l'énergie comme aujourd'hui ? Où EDF sort le kW/heure à 40 euros et se voit contraint de le racheter à 600 euros? Il faut effectivement trouver de l'énergie la plus propre possible et la plus "secure " possible mais il faut aussi sortir l'Energie de ce marché spéculatif qui profite à quelques individus au détriment de l'intérêt général!! 

 

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Il y a 3 heures, nonau a dit :

Oué... Et ensuite cette énergie continuera de se vendre dans un grand Marché spéculatif de l'énergie comme aujourd'hui ?

 

  Pas forcément.  Autant la filière "Tokamak", lourdement promue par le CEA et dans laquelle la France investit massivement (ITER), restera (à supposer qu'on la maîtrise un jour) intrinsèquement liée à de très gros réacteurs, donc compatible avec les modèles économiques actuels, autant on peut imaginer que la filière "inertielle"  (laser, donc, comme celle qui vient de franchir ce premier seuil) soit miniaturisable, et que chacun ait, quelque part vers la fin du XXIe siècle, sa petite centrale à fusion nucléaire dans sa cave ou sous le capot de sa bagnole, consommant un dé à coudre d'eau par an, ce qui changerait très profondément la donne aussi bien économique qu'écologique.

 

Il y a 3 heures, nonau a dit :

 Il faut effectivement trouver de l'énergie la plus propre possible et la plus "secure " possible mais il faut aussi sortir l'Energie de ce marché spéculatif qui profite à quelques individus au détriment de l'intérêt général!!

 Essentiellement d'accord avec ça.

J'ajouterais : qui profite à quelques individus et au complexe militaro-industriel. La France a aussi pas mal investi dans un gros laser comparable à celui de Lawrence Livermore, le "Mégajoule", à Bordeaux. Sauf que chez nous, la recherche sur la fusion est secondaire, il est essentiellement dévolu à la simulation de l'explosion de nos armes nucléaires...

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Selon Yves Marignac, chef du pôle énergies nucléaire et fossiles de l’institut NégaWatt, c'est « hors sujet face à la crise climatique » :

Citation

La communauté scientifique génère, par sa communication, des illusions technologiques sur lesquelles une partie de la communauté politique s’appuie pour éviter toute remise en cause du modèle productiviste et consumériste. Ça nourrit un technosolutionnisme complètement délirant.

https://reporterre.net/Fusion-nucleaire-Ces-avancees-sont-hors-sujet-face-a-l-urgence-climatique

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Je ne connais pas cet Institut, mais son nom seul, "NégaWatt", suggère qu'il s'agit essentiellement de militants anti-technologie.

D'autre part, en termes de loyauté de l'information, le gars se pose un peu là. Il nous dit que "L’énergie libérée par cette expérience pourrait faire chauffer entre 15 et 20 bouilloires". Admettons : une bouilloire va consommer dans les 2 kW ; 1 MJ correspond à 1000 kW.s, soit environ 500s d'utilisation.

En effet, donc, si l'on veut raisonner en énergie. Sauf que... c'est absurde. 

A ce tarif, une petite fourmi sera capable de produire autant d'énergie, si on lui laisse assez longtemps. Donc la fusion nucléaire n'aurait pas plus d'intérêt que la génération formique d'énergie ?

Ce mégajoule récupéré a été émis en 100 ps (10^-10 s), soit une puissance de 10^16 W — dix millions de GigaWatts  (une centrale nucléaire classique produisant plutôt de l'ordre du GW...). 

Certes, cette puissance instantanée n'est pas non plus très pertinente. La grandeur pertinente, c'est l'énergie effectivement récupérable par unité de temps.  Si on considère qu'ils ne l'ont encore réussi qu'une fois en 20 ans, on retombe sur l'ordre de grandeur de la fourmi.

Sauf que... Lawrence Livermore estime que le prototype qu'ils ont développé pourrait être capable, dans les mois qui viennent, de tirer une fois par jour ; et à relativement court terme (moins de 5 ans, disons) de répéter le tir jusqu'à 10 fois par seconde. On serait déjà à 10 MW en moyenne — disons, de quoi alimenter un gros quartier, à 10 kW par habitation.

Et c'est un prototype, un instrument de recherche. Le genre de truc où l'on peut s'attendre à gagner des ordres de grandeur en passant à la production industrielle à grande échelle.  Les premiers lasers, dans les années 1960, tiraient aussi quelques fois par seconde.  Ceux qui sont installés dans les boîtiers télécom fibrés , qui ne font pas plus d'un millimètre cube, peuvent s'allumer et s'éteindre des milliards de fois par seconde (Gigabits/s)— et c'est de la camelote à quelques centimes pièce. Pour quelques centaines d'euros, les système télécom à grande bande passante pédalent à la dizaine de Térabits/s...  En un demi-siècle, on a juste gagné une douzaine d'ordres de grandeur par rapport aux premiers protos !

 

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Fin de partie pour la crise énergétique ou les émissions de gaz à effet de serre ? Loin s’en faut. «Si le rendement est effectivement supérieur à un (on a dépassé le “seuil d’ignition”), cela n’est vrai qu’au niveau de la cible», insistent auprès de Libération des experts du CEA.

 

Citation

«Mais pour que le laser concentre deux mégajoules, il faut lui apporter environ 300 mégajoules d’énergie électrique…» La rentabilité est donc dérisoire à l’échelle de l’installation prise dans son ensemble. «La chaîne complète reste à moins de 1% de rendement. On est donc très, très, très loin de pouvoir envisager une application industrielle.

 

Citation

Actuellement, avant de construire une centrale qui produit de l’électricité, on estime qu’il faut que l’énergie nécessaire pour opérer et alimenter la centrale soit de l’ordre de cent fois inférieure à l’énergie que l’on produit.» Et non pas cent fois supérieure.

 

Citation

Pour Kim Budil, directrice du LLNL [laboratoire californien Lawrence Livermore], cette annonce n’est d’ailleurs que la première étape d’un très long chemin. «Maintenant que nous avons une cible [qui émet de l’énergie], nous devons déterminer si nous pouvons améliorer le processus. Pouvons-nous le rendre plus simple ? Pouvons-nous le faire plus d’une fois par jour ? Tout cela représente d’incroyables défis scientifiques et d’ingénierie.»

 

https://www.liberation.fr/checknews/fusion-nucleaire-une-prouesse-sans-promesses-20221213_IMF6FYVVCZHIBGO46CM2CGZ3MU/

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Oh ?  Les "experts du CEA" préfèrent les bonnes vieilles techno ?  Vraiment ?

Et de fait, c'est un proto, absolument pas optimisé, qui a coûté une fortune pour un premier résultat modeste, et il reste pas mal de boulot avant d'envisager une production d'énergie effectivement rentable. A vue de nez, je dirais 30 ans, au bas mot. On en reparle en 2050 ?

Cela dit...  La dernière grande première du CEA (ou du CEAE, je ne sais même plus comment on dit), qui dépense aussi des fortunes sur les mêmes technos mais sans résultat du tout, ça remonte à quand ?  A l'époque Joliot-Curie ? Ou on considère que Superphénix et consorts, ça compte aussi ?

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Combien de décennies: peut-être cinq, spéculait mardi, lors de la conférence de presse, la directrice du LNLL, Kimberly S. Budil.

 

Citation

Il ne faut pas s’attendre à ce que la fusion nucléaire joue un rôle significatif dans la production mondiale d’énergie avant les années 2060 ou 2070, renchérissait sur les ondes de la radio NPR l’ingénieur nucléaire britannique Tony Roulstone.

 

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2022/12/14/fusion-nucleaire-reve-60-ans-50-ans

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Il ne faut pas s’attendre à ce que la fusion nucléaire joue un rôle significatif dans la production mondiale d’énergie avant les années 2060 ou 2070, renchérissait sur les ondes de la radio NPR l’ingénieur nucléaire britannique Tony Roulstone.

Oui, ça semble raisonnable, même si on a toujours tendance à sous-estimer la rapidité des vraies mutations technologiques, une fois qu'une croissance exponentielle est lancée.

Mais à l'horizon 2100, il me semble évident que la fusion va complètement changer la donne.  Non que l'annonce récente y ait changé grand chose, d'ailleurs — ça chauffait depuis un moment, si j'ose dire.

Et je dois avouer que, si la fusion inertielle (celle dont on parle ces jours-ci) me semble éminemment préférable à la filière par confinement magnétique (tokamak), je garde un faible pour celle de la fusion muonique, lourdement sous-financée par rapport aux deux autres, mais qui pourrait être encore bien plus facile à maîtriser et à intégrer...

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