orime Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 Et pendant qu'on parle de tout ça et de la lecture globale interdite et de la dictée et des vieux thèmes marronniers, évitons de parler des vrais sujets... Mon ancienne école va avoir des classes de cycle 3 à 33. 2
Argon Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 Il y a 13 heures, borneo a dit : Assez pour l'uniforme, mais totalement contre la jupe obligatoire. Apparemment, rien ne sera obligatoire. Et le trousseau des filles comportera deux pantalons en plus de la jupe. Il y a 13 heures, borneo a dit : En terminale dans un lycée de filles (public), nous portions toutes les mêmes blouses beiges et bleues (semaines paires et impaires). Ce qui autorisait le plus grand laissez-aller dessous. Grosses économies de fringues pour les parents. C'est encore aujourd'hui la même chose dans certaines universités américaines. La tradition interdit même de les laver, dans certaines parmi les plus grandes. Du coup, à l'état de la toge, tu vois si tu as affaire à un étudiant de première année, de deuxième, troisième... ou à un cochon ! 🙂 Il y a 12 heures, violettine a dit : J'espère assez que c'est anticonstitutionnel.... Quoi donc ? Mais très probablement : non. Il n'y a rien dans la constitution qui concerne une quelconque possibilité de s'habiller comme on veut, où on veut, et il y a une longue jurisprudence d'obligation d'uniforme pour certains groupes (militaires, pompiers), de vêtements de service (blouses, etc.) pour d'autre, et d'exigence de "tenue correcte" dans toutes sortes de circonstances, alors même que ce genre de "correction " est des plus difficile à définir. Il y a 3 heures, FredZZZ a dit : je suis dubitatif. D'une part parce que les différences fondamentales liées à l'appartenance sociale des élèves demeurent ( et les jeunes comme les profs ne mettent pas longtemps à les remarquer ), d'autre part parce que la course à la mode se reporte sur d'autres éléments de la tenue 😐 Expérience similaire ici…
borneo Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 28 minutes, Liouschka a dit : + 1 Notamment en EPS, où les regards, commentaires, gloussements et disons le, harcèlement moral ou sexuel de certains peuvent réellement traumatiser et empêcher des jeunes filles de vivre leurs cours sereinement. Je suis encore en activité (et donc pas si vieille...) et je ne me souviens pas d'avoir fait sport au collège ou au lycée avec les garçons. Il y avait un prof de sport pour les garçons, et une prof pour les filles. Deux classes faisaient sport sur le même horaire. C'était dans le public. Je n'ai été dans un lycée de filles qu'en terminale.
jeanounette Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 Il y a 3 heures, borneo a dit : Pour les jeunes filles de certains collèges, la mixité est un calvaire. Renseigne-toi. Y aurait-il un problème sur la façon d'éduquer les garçons, sur les stéréotypes masculins véhiculés à longueur de journée dans la pub (par exemple) ? Noooon quand même pas ... !!! ??? 😁 🤔
Liouschka Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 23 minutes, borneo a dit : Je suis encore en activité (et donc pas si vieille...) et je ne me souviens pas d'avoir fait sport au collège ou au lycée avec les garçons. Il y avait un prof de sport pour les garçons, et une prof pour les filles. Deux classes faisaient sport sur le même horaire. C'était dans le public. Je n'ai été dans un lycée de filles qu'en terminale. Pour ma part, j'ai fréquenté 3 collèges différents ( nombreux déménagements) et un seul lycée dans les année, on va dire, dans la fourchette 85-95. La stricte mixité était de rigueur dans chacun de ces établissements et j'ai assisté à bien des scènes choquantes.. Je me souviens de ce prof qui obligeait les élèves à passer individuellement devant tout le monde, un calvaire pour les filles les plus timides ou les plus mal dans leur peau, à exécuter des sauts ou des enchaînements de gym acrobatiques et qui restait impassible malgré les moqueries des uns et des autres je me souviens aussi, de ce prof particulièrement abruti qui avait humilié une ado en 4ème, elle lui avait discrètement dit un peu à l'écart qu'elle se sentait mal pour suivre le cours, il avait alors crié bien fort devant toute la classe : " Ben quoi ! Elle a ses règles et elle veut pas courir ?!! T'as qu'à mettre un tampon ! Si tu cours pas, t'auras zéro, voilà pour la feignasse !"... Avec le recul, je me dis que ces 2 profs étaient 2 brutes stupides qui n'avaient à l'époque, aucun problème d'autorité, la violence venaient d'eux et ils l'institutionnalisait ; j'ai eu affaire aussi à d'autres profs d'EPS qui moins malveillants, n'avaient malheureusement pas l'autorité ou le charisme pour contrer l'agressivité qui pouvait flamber lors de ces cours... 1
Argon Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 7 minutes, Liouschka a dit : Avec le recul, je me dis que ces 2 profs étaient 2 brutes stupides La proportion d'abrutis était en effet particulièrement impressionnante parmi les profs de sport dans les années 1970-80. Pour autant, je ne suis pas sûr que cela ait spécialement à voir avec le sexisme. Les mêmes profs de sport abrutis faisaient le même genre de remarques débiles, mutatis mutandis, et imposaient le même genre de brimades aux garçons qui ne répondaient pas à leurs critères physiques. Heureusement, cela semble avoir pas mal changé depuis. En ESPE, désormais, les étudiants issus de licences STAPS sont loin d'être les moins brillants, y compris du point de vue intellectuel et culturel (possiblement du fait d'un minimum de pratique de la compétition : eux ont, en général, vraiment compris les notions de sélection et de concours...). 1
cchampagne Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 48 minutes, Liouschka a dit : Ben quoi ! Elle a ses règles et elle veut pas courir ?!! T'as qu'à mettre un tampon ! Si tu cours pas, t'auras zéro, voilà pour la feignasse !"... Je l'ai entendu pour moi ça. hein ? tu fais pas piscine ? t'as tes règles ? tu peux pas mettre un tampon ? bien fort, devant toute la classe. qu'aurai-je pu dire ? que je ne savais pas comment on mettait un tampon en 3ème ? la honte ! De la part d'unE prof très jeune. Les années collège ont été pour moi un calvaire horrible.
Liouschka Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 5 minutes, cchampagne a dit : Je l'ai entendu pour moi ça. hein ? tu fais pas piscine ? t'as tes règles ? tu peux pas mettre un tampon ? bien fort, devant toute la classe. qu'aurai-je pu dire ? que je ne savais pas comment on mettait un tampon en 3ème ? la honte ! De la part d'unE prof très jeune. Les années collège ont été pour moi un calvaire horrible. Je suis désolée et révoltée pour toi et pour toutes celles qui ont entendu ça ; Pour moi, cette injonction est une immense violence psychologique infligée à une personne. Maintenant que je suis adulte et que j'ai 2 filles, je l'attends au tournant celui ou celle qui se permettra de tenter d'imposer ça à ma gamine, en lui demandant si il/elle se rends bien compte qu'il exige que mon enfant s'insère un truc sans son consentement dans son corps pour satisfaire au bon déroulé de son cours..
Goëllette Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 27 minutes, Liouschka a dit : Maintenant que je suis adulte et que j'ai 2 filles, je l'attends au tournant celui ou celle qui se permettra de tenter d'imposer ça à ma gamine, en lui demandant si il/elle se rends bien compte qu'il exige que mon enfant s'insère un truc sans son consentement dans son corps pour satisfaire au bon déroulé de son cours.. Il ne faut pas exagérer quand même ... Mettre un tampon, c'est une façon de pouvoir continuer sa vie scolaire et sociale plus sereinement. Par contre, ce type de propos est inadmissible et doit être sanctionné. il y a 41 minutes, cchampagne a dit : Les années collège ont été pour moi un calvaire horrible. Elles le sont hélas (et l'ont été) pour une grande partie des élèves. Le collège, c'est le maillon faible de l'Ecole Publique, le lieu où il y aurait besoin du plus de réforme mais qui, curieusement, est celui qui en a le moins subi.
Goëllette Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 Il y a 3 heures, chableu a dit : Un bon exemple ici :http://www.legiondhonneur.fr/fr/page/modalites-dadmission/282 Je m'interroge sur cette condition d'admission : Citation Les élèves doivent être médicalement aptes à une scolarité en internat. Qu'est-ce que cela signifie ? Et j'aime cette description de l'école : Citation Le projet éducatif des maisons d’éducation de la Légion d’honneur a pour ambition de former des jeunes filles bien dans leur époque et de les préparer à leur vie future dans le respect des valeurs morales de l’institution. Ou alors, c'est de l'anticipation, et je suis un peu inquiète pour les jeunes filles ...
Liouschka Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 17 minutes, Goëllette a dit : Il ne faut pas exagérer quand même ... Mettre un tampon, c'est une façon de pouvoir continuer sa vie scolaire et sociale plus sereinement. Par contre, ce type de propos est inadmissible et doit être sanctionné. Elles le sont hélas (et l'ont été) pour une grande partie des élèves. Le collège, c'est le maillon faible de l'Ecole Publique, le lieu où il y aurait besoin du plus de réforme mais qui, curieusement, est celui qui en a le moins subi. Excuse moi, je ne comprends pas, où est l'exagération ? Tu ne trouves pas scandaleux qu'un prof insiste ou menace une élève pour qu'elle assiste à tout prix à la séance de sport en étant contrainte pour ce faire de s'insérer un tampon ? Je ne nie pas l'utilité d'un tampon, à condition d'opter pour son usage de soi même et en pleine liberté. Autrement, et dans les circonstances décrites, c'est de la violence. Aucune femme quelque soit son âge ne devrait jamais être contrainte de ça. Pour en revenir à " l'uniforme", si tu en perçois les problèmes, limites et contraintes que cela pourrait engendrer, vois également les limites, problèmes et contraintes que l'uniformisation de la disponibilité des corps ("pour pouvoir continuer sa vie scolaire et sociale" ) peut engendrer pour les filles..
Argon Posté(e) 5 juin 2018 Posté(e) 5 juin 2018 il y a 23 minutes, Goëllette a dit : Ou alors, c'est de l'anticipation, et je suis un peu inquiète pour les jeunes filles ... Les "demoiselles de la Légion d'Honneur" ? Pas de quoi t'inquiéter, on en retrouve assez peu à Pôle Emploi !
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