Goëllette Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 il y a une heure, pimouss690 a dit : Leur autorité est naturelle et acceptee par tous.Ils ont besoin d'aide et de temps... Sympa pour ceux qui sont pourtant compétents et corrects mais se font lyncher par certains collègues pour le simple fait ... qu'ils sont directeurs et leur demandent de respecter la loi ... J'en connais plusieurs.
maolecha Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 Oui, je suis d'accord avec toi Pimouss. Pas besoin de statut quand tout roule et c'est la majorité des cas heureusement. J'ai connu également des directeurs qui sont partis parce que c'était trop difficile avec un collègue. Je rejoins aussi le message de Ronin, que je trouve très juste. Je ne veux pas d'un statut. Ce que je redoute ce sont les situations où tout est coincé parce qu'un collègue ne joue pas le jeu du professionnalisme. Je vais donner un exemple personnel qui me mine des années après. J'étais directrice d'une école maternelle de 6 classes. Une collègue arrivait systématiquement en retard. Appliquant les textes, je ne laissais pas les ATSEMs accueillir seules les élèves. J'ai demandé aux autres collègues d'accueillir les enfants de la collègue chaque matin. Évidemment après une ou deux années, tensions, les collègues ne voulaient plus. J'ai accueilli donc pendant un an 50 gamins, les collègues râlaient, les parents râlaient, s'en prenaient à moi car pensaient que j'étais la chef. De plus cette collègue s'absentaient à de nombreuses reprises pour des demi-journées. Je faisais confiance, elle me disait prévenir l'inspection. Un jour tout a pété, les parents excédés, les ATSEMs en arrêt, des effectifs de près de 40 en classes...J'ai appelé le secrétariat demandant que pour une fois on ait un remplacement rn ZEP. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'on m'a demandé pour quelle absence. Je n'ai rien dit sur les autres absences mais l'IEN de l'époque m'a reproché plus tard la mauvaise ambiance, dû certainement à une mauvaise gestion de la direction, enfin c'est comme cela que je l'ai compris ! Cette collègue a usé au moins 4 directrices (les 2 avant moi, moi qui suis partie et celle d'après). Après je n'ai plus eu de nouvelles, très heureuse dans mes nouveaux postes...Un statut n'aurait peut-être rien changé mais une légitimité plus forte peut-être.
Goëllette Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 il y a 7 minutes, maolecha a dit : Un statut n'aurait peut-être rien changé mais une légitimité plus forte peut-être. Cette collègue ferait-elle la même chose si elle enseignait dans le secondaire ?
montagny Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 il y a 11 minutes, Goëllette a dit : Cette collègue ferait-elle la même chose si elle enseignait dans le secondaire ? Ben non car justement dans le secondaire, le chef d'établissement a son mot à dire non pas sur le pédagogique mais sur le respect des règles.Qu'on arrêt de de dire qu'il y aura un caporal dans l'école (FO et Snoopy qui use de cet argument jusqu'à la corde alors qu'il n'est plus audible par bien des collègues), ce ne sera jamais plus qu'un chef d'établissement comme dans le secondaire. En collège et lycée nombre de profs sont contents d'avoir un chef qui tienne la baraque. Alors pourquoi pas dans le primaire?
ronin Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 Tu veux rire ? Les conflits entre enseignants et chef d'établissements sont la première plainte de nos collègues du secondaire ! 1
Pimouss Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 il y a une heure, maolecha a dit : Oui, je suis d'accord avec toi Pimouss. Pas besoin de statut quand tout roule et c'est la majorité des cas heureusement. J'ai connu également des directeurs qui sont partis parce que c'était trop difficile avec un collègue. Je rejoins aussi le message de Ronin, que je trouve très juste. Je ne veux pas d'un statut. Ce que je redoute ce sont les situations où tout est coincé parce qu'un collègue ne joue pas le jeu du professionnalisme. Je vais donner un exemple personnel qui me mine des années après. J'étais directrice d'une école maternelle de 6 classes. Une collègue arrivait systématiquement en retard. Appliquant les textes, je ne laissais pas les ATSEMs accueillir seules les élèves. J'ai demandé aux autres collègues d'accueillir les enfants de la collègue chaque matin. Évidemment après une ou deux années, tensions, les collègues ne voulaient plus. J'ai accueilli donc pendant un an 50 gamins, les collègues râlaient, les parents râlaient, s'en prenaient à moi car pensaient que j'étais la chef. De plus cette collègue s'absentaient à de nombreuses reprises pour des demi-journées. Je faisais confiance, elle me disait prévenir l'inspection. Un jour tout a pété, les parents excédés, les ATSEMs en arrêt, des effectifs de près de 40 en classes...J'ai appelé le secrétariat demandant que pour une fois on ait un remplacement rn ZEP. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'on m'a demandé pour quelle absence. Je n'ai rien dit sur les autres absences mais l'IEN de l'époque m'a reproché plus tard la mauvaise ambiance, dû certainement à une mauvaise gestion de la direction, enfin c'est comme cela que je l'ai compris ! Cette collègue a usé au moins 4 directrices (les 2 avant moi, moi qui suis partie et celle d'après). Après je n'ai plus eu de nouvelles, très heureuse dans mes nouveaux postes...Un statut n'aurait peut-être rien changé mais une légitimité plus forte peut-être. Malheureusement elle a profité de ta bienveillance. Bien sûr que des adjoints défaillants existent.C'est dur mais il y a des textes qui permettent de régler les situations. Dans ton cas un appel à l ien au bout d un certain nombre de retard aurait peut etre calmé ses ardeurs..Ou la transmission du numero de l ien aux parents. L idée n est pas de se faire exploiter par des collègues défaillants. Quant à l assimilation aux chefs d'établissement : ils sont accompagnés d un adjoint, de secrétaire, de cpe. Ce qui ne sera pas le cas à l école. Je n ose imaginer l isolement des futurs directeurs. Car les collegues du secondaire vous le diront, ils copinent rarement avec le chef d établissement. Par contre en tant qu adjoint, fini la culpabilité : comme dans le secondaire mes heures seront notées, heures supp ou arrêt des ors si dépassement et terminé les blablas administratifs: ce sera à traiter par le directeur. Je ne m occuperai que de la pédagogie.
Adan Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 il y a 45 minutes, montagny a dit : En collège et lycée nombre de profs sont contents d'avoir un chef qui tienne la baraque Tu ne connais pas la réalité. Bon comme tu crois que les directeurs veulent de ce statut. Je suis parents d élève dans le secondaire et les profs ne tiennent pas du tout ce discours. Il faut être chef pour croire ça.
ronin Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 Certains directeurs veulent juste pouvoir faire tourner une école. D'autres veulent juste être des chefs. 2
Goëllette Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 il y a 49 minutes, ronin a dit : Tu veux rire ? Les conflits entre enseignants et chef d'établissements sont la première plainte de nos collègues du secondaire ! Ils se plaignent par derrière mais est-ce qu'ils se liguent contre le principal comme le font certaines équipes contre leur directeur, à la moindre contrariété de l'un des leurs ? J'ai des copains qui ont eu des soucis parce que, au choix : ils demandaient que la grille de l'école soit fermée ils voulaient voir les demandes d'autorisation de sortie avant l'arrivée du bus ils râlaient parce que des collègues ne venaient pas aux réunions ils exigeaient que les collègues soient réellement dans la cour les jours où ils étaient de service ... Et souvent, un meneur frustré ou militant réussit à s'adjoindre plusieurs collègues qui ne sont même pas forcément concernés ... Cela se passerait-il dans le secondaire ?
ronin Posté(e) 19 novembre 2018 Posté(e) 19 novembre 2018 Je ne suis pas plc, je t'invite à lire le principal forum de ce corps... Et le fil pasdevagues sur Twitter... 1
nonau Posté(e) 20 novembre 2018 Posté(e) 20 novembre 2018 Il y a 21 heures, montagny a dit : Ben non car justement dans le secondaire, le chef d'établissement a son mot à dire non pas sur le pédagogique mais sur le respect des règles.Qu'on arrêt de de dire qu'il y aura un caporal dans l'école (FO et Snoopy qui use de cet argument jusqu'à la corde alors qu'il n'est plus audible par bien des collègues), ce ne sera jamais plus qu'un chef d'établissement comme dans le secondaire. En collège et lycée nombre de profs sont contents d'avoir un chef qui tienne la baraque. Alors pourquoi pas dans le primaire? Caporal? Je n'ai pas utilisé ce "mot"... "Il n'est pas audible..."...Tous les collègues à qui j'en parle s'opposent à ce statut. Notre école fonctionne très bien sans. L'urgence dans notre Institution n'est pas de mettre en place un "directeur recruteur évaluateur" ou des EPEP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! L'urgence c'est de faire baisser les effectifs, d'augmenter les salaires et d'avoir une formation digne de ce nom!!!! Le reste n'est que diversion pour mettre en place l'école libérale en s'appuyant une fois de plus sur des syndicats (unsa et sgen) qui portent les mêmes revendications. 1 2
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