Goëllette Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Mais est-ce que TOUTES les écoles d'un même collège seraient obligées de rentrer dans le dispositif si l'un des directeurs collabore ?
GdM Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Je me pose soudainement une question... Si les écoles sont à la charge des communes et les collèges au département : quid des écoles du socle ?
nonau Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 il y a 42 minutes, GdM a dit : Je me pose soudainement une question... Si les écoles sont à la charge des communes et les collèges au département : quid des écoles du socle ? Les agglos?
nonau Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 il y a 44 minutes, GdM a dit : Je me pose soudainement une question... Si les écoles sont à la charge des communes et les collèges au département : quid des écoles du socle ? Et la question des statuts, des ORS ?? Les missions qui ont été introduites en complément des obligations de service en 2017 par NVB ne seraient-elles pas destinées à accepter ce nouveau mélange des genres...Tout ceci est réfléchi depuis des années, Blanquer applique ce qu'aurait appliqué un autre gouvernement de toute façon.
montagny Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Il y a 1 heure, GdM a dit : Je me pose soudainement une question... Si les écoles sont à la charge des communes et les collèges au département : quid des écoles du socle ? dans le décret il est précisé que toutes les collectivités concernées signeront un accord, une charte quant aux budgets et utilisations des locaux....ils n'ont pas oublié grand chose à part le côté humain mais on sait que c'est secondaire...
dada Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Il y a 8 heures, montagny a dit : Des expérimentations dès septembre 2019 ? En attendant le vote du Sénat et la promulgation de la loi, certains rectorats ont déjà avancé. Dès septembre 2018, la recteure de l’académie de Rennes, par exemple, a annoncé la création « d’écoles du socle » à la rentrée 2019. Selon les Stylos Rouges, cela concernerait, pour la Bretagne, la création de « 25 réseaux d’écoles du socle » à la rentrée, puis « 210 (une par collège de secteur) en septembre 2020 ». « On nous a confirmé la création de quatre postes de directeurs d’école du socle à la rentrée, confirme la CGT éducation 35. Les collègues de l’école de Châteaugiron (près de Rennes) ont déjà eu une réunion pour la mise en place d’une expérimentation. » https://www.ouest-france.fr/education/des-etablissements-scolaires-mixant-ecole-primaire-et-college-crees-la-rentree-6242561?fbclid=IwAR1HkSlYrD8YwRdgVOhbDGZNO0uG_297YdAx3uUpg93_epEHE4J4wW2Y2WI Un membre du forum est dans cette école....Peut-être qu'elle passera par là nous en parler...
Goëllette Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Il y a 5 heures, nonau a dit : Et la question des statuts, des ORS ?? Les missions qui ont été introduites en complément des obligations de service en 2017 par NVB ne seraient-elles pas destinées à accepter ce nouveau mélange des genres...Tout ceci est réfléchi depuis des années, Blanquer applique ce qu'aurait appliqué un autre gouvernement de toute façon. Au fait, à propos d'ORS, sur ma fiche de paie, il est indiqué +710h. J'ai la flemme de chercher mais avant il me semble que c'était moins ...
mamiebrossard Posté(e) 3 mars 2019 Posté(e) 3 mars 2019 Je crois que tu te trompes Goellette : +710h / mois ça nous ferait travailler 24h/24h un mois de 30 jours complet. Moi, j'ai toujours marqué +120h
montagny Posté(e) 12 mars 2019 Posté(e) 12 mars 2019 Un post d'un nouveau membre du GDID (les adhésions vont bon train en ce moement..; on de demande pourquoi???) Au bout du compte, nous n’en rêvions pas, et notre Ministre l’a fait. Profitant probablement de l’impossibilité depuis plus d’une décennie à faire avancer le chantier d’un nouveau statut, que ce soit pour les établissements ou les personnels, il applique alors une technique éprouvée : un problème ne trouve pas de solution, supprimons le problème. Un effet d’aubaine en quelque sorte, pour imposer une vision verticale du système éducatif. Et naquit l’idée ayant cours aujourd’hui, transférer les missions actuelles du Directeur d’école vers le second degré, et transformer les écoles du 1er degré en bâtiments annexes des collèges. Bien sûr, selon que l’on habite Fox Amphoux, Brignoles ou Toulon, cette nouvelle organisation est observée sous des points et angles de vue différents, que l’on soit directeur d’une école de deux classes, Maire d’une commune de 320 habitants, directeur totalement déchargé, ou Président de Métropole et bien évidemment Président d’un Conseil Départemental. Chose certaine, une telle organisation impliquerait au travers d’une convention, 3 institutions et une multitude de communes dans un même bassin dont certaines s’arc bouteraient sur le principe constitutionnel de Libre administration issu des lois de décentralisation pour complexifier une situation dès le départ compliquée. Nous avons tous, ou quasiment tous, un même point de vue aujourd’hui, nous ne voulons pas des EPSF. Mais que souhaitons nous alors, au-delà de moyens adaptés à notre temps pour fonctionner rationnellement et convenablement, animés comme nous le sommes par la volonté de proposer un Service Public d’Education de qualité. De mon point de vue, et je le partage, la situation actuelle n’est plus tenable, tant sur la question des moyens alloués et affectés que de la « reconnaissance » de nos missions, aussi bien sur la question du traitement que sur la question juridique de par les responsabilités qui sont devenues les nôtres. D’aucuns s’inquiètent, voire s’émeuvent de l’apparition d’une hiérarchie dans le 1er degré. Que je sache, les écoles aujourd’hui ne fonctionnent pas en autogestion, et sont animées, par un ou une collègue à qui est reconnue l’autorité, par consentement mutuel dirais-je, sans lien de subordination. Ou pas d’ailleurs, et on peut aisément imaginer les conséquences aussi bien d’une fronde de l’équipe, que d’un excès d’autoritarisme d’un collègue. Pour avoir eu la chance de m’expatrier des terres de l’Education Nationale pendant 10 années, et d’avoir ainsi connu différentes fonctions d’encadrement dans le secteur de l’économie sociale et solidaire ou encore en collectivité territoriale, fonctions qui impliquaient une relation hiérarchique directe, aussi bien pour mes N+1 que mes subordonnés, je n’ai pas eu le sentiment que ceci pouvait nuire au fonctionnement de ces structures, les uns et les autres exerçant leurs missions avec conviction et empathie. Je sais bien que comparaison n’est pas raison, et que le pays des Bisounours n’existe que chez les Bisounours, et que sévissent ici ou là des chefaillons ou autres pervers narcissiques exerçant une fonction d’encadrement. Mais est-ce lié à leur statut, ou à leur façon d’aborder leur mission ? Ces expériences « externes », et mon passé (et présent) de Directeur d’école, si elles ne me font pas craindre un statut revisité de la fonction de Directeur, m’inquiètent par contre et pour les raisons évoquées plus haut, quant à la perspective des EPSF. Je ne serai cependant pas de ceux qui diront benoîtement « oui à tout » et il va sans dire que ceci doit être concerté, et débattu dans les instances appropriées. D’ici là, et comme bon nombre d’entre nous, je continuerai de saisir les élus, pour les inviter à ne pas accepter l’article 6 quater de cette Loi.
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