Eve78 Posté(e) 21 avril 2019 Posté(e) 21 avril 2019 Je vous conseillerais de visionner ce film avec votre fille: - Les risques du métier d'André Cayatte (de 1967) 1
barbotinne Posté(e) 21 avril 2019 Posté(e) 21 avril 2019 Je dirais que la personne la plus à même de savoir si votre fille a subit quelque chose est d'en parler à votre medecin traitant d'abord sans elle puis qu'il l'a voit si il le juge utile. Tant que vous serez dans ce doute vous ne serez pas sereine et vous verrez partout des signes même si ça n'en est pas. Il est difficile de vous conseiller autrement ne connaissant pas le Maitre en question, ni votre fille ni vous et ne pouvant pas vous dire si vous avez raison ou non. Et ne questionnez plus votre fille chaque jour, sinon elle aussi elle verra des choses à dire qui ne seront peut etre que le fruit de son imagination ou de son inconscient qui veut vous "faire plaisir" en entrant dans votre "jeu". 1
edithw Posté(e) 21 avril 2019 Posté(e) 21 avril 2019 Je comprends tout à fait votre inquiétude de maman, à votre place, je serais inquiète aussi. Mais là, il n'est pas question de faits, mais d'impressions. Il vaudrait mieux appeler un chat, un chat, et demander directement à votre fille s'il y a eu des faits répréhensibles. Et, si ça n'a pas encore été fait, lui expliquer clairement ses droits. Quant à l'histoire du maître qui regarde les fesses à la piscine, je me demande comment un enfant (ou un adulte d'ailleurs) peut être certain que quelqu'un regarde ses fesses. A moins d'avoir des yeux dans le dos, ça me semble difficile. De plus, une séance piscine est loin d'être en mode contemplatif pour un enseignant, même chevronné. Bref, j'ai le sentiment que les filles de cette classe se pâment devant Monsieur U et son air sévère.... 1
maryl Posté(e) 23 avril 2019 Posté(e) 23 avril 2019 il y a 58 minutes, Mme MM a dit : Ce sera difficile vous savez. Je le répète ; je n'ai jamais vraiment parlé de sexualité à ma fille - je ne lui avais que très superficiellement expliqué la reproduction animale ; je ne suis pas entrée dans les détails. On ne parle jamais de cela devant elle. M. U de par les interdictions qu'il instaure en classe n'arrange pas vraiment les choses... Sauriez-vous me conseiller là-dessus ? Comment questionner ma fille sans qu'elle ne se ferme comme une huître ? Je lis depuis le début sans intervenir. En premier lieu, je voudrais vous remercier de ne pas avoir attaqué dès le début cet enseignant et d'avoir pris le temps d'observer et de réfléchir. Mais, il me semble que vous nourrissez inconsciemment vos propres doutes. J'ai une idée que votre fille ne soit plus une huître sur ce sujet et aussi qu'elle soit capable de démêler le vrai du faux. Et je vais répondre en tant que maman et non d'enseignante. Si j'ai bien suivi votre fille est en CM1 et a donc 9 ans, il est temps d'enlever le tabou de la sexualité. Parlez-en avec elle (sans lien avec l'école), donnez lui des livres pour les pas encore ado. Mes enfants ont eu "Bientôt ados ! : Petit guide sans tabou de la puberté" https://www.amazon.fr/dp/2203141387/ref=cm_sw_r_cp_apa_i_m73VCb6F94W7J Ils l'ont lu à leur rythme et ma fille pose les questions qu'elle a à poser au moment où ça lui prend (maintenant qu'elle est en 1ère c'est de plus en plus précis 😊 ). Parlez en devant elle-même si c'est pour faire une blague salace. Je n'interroge que très rarement sur mes enfants. J'ai été élevée ainsi (avec un esprit carabin très prononcé) ça m'a permis de faire la même chose facilement. Ça m'a aussi permis de parler de choses difficiles (attouchements, viol) avec mes parents. Je reprends maintenant ma casquette d'enseignante pour dire que si elle était dans ma classe elle aurait une information à la puberté et la sexualité en Cm2 (c'est au programme). Cette information se fait sans tabou et ma petite expérience m'a appris deux choses : - les enfants parlent entre eux et si on les laissent faire montent en épingle des histoires, de plus en plus tôt. (Je ne dis pas que c'est le cas de votre fille) Et ils se racontent du grand n'importe quoi. - les enfants les moins informés sont les plus sensibles sur ce sujet. Pour en revenir à cet enseignant il est fort probable qu'il ait remarqué le boudinage (et rien d'autre à part peut-être la gêne de votre fille). Il est possible que cela l'est étonné car il ne la voyait pas ainsi. Beaucoup d'enseignants voient l'enfant dans son ensemble. On finit par les connaître très bien. La solution la plus simple est souvent la bonne. Concernant la remise en place de la petite, l'enseignant n'a certainement pas choisi la meilleure solution, il a probablement voulu désamorcer une bombe qui touche beaucoup de nos collègues hommes. Nous sommes des êtres humains et nous pouvons avoir peur. L'an dernier un élève de la classe d'à-coté s'est mis à raconter que j'avais montré un film porno à mes élèves. C'est l'un d'eux qui m'en a averti en classe. Il était choqué, les autres aussi. Alors oui quand on a réuni les 2 classes pour leur montrer la suite du film porno (il était une fois la vie 😂), je l'ai pris à partie devant les autres. Je lui ai demandé ce qu'il avait raconté et pourquoi. Je lui ai aussi demandé s'il se rendait compte des conséquences que sa blague auraient pu avoir ? Je n'étais pas fière de moi mais la peur et la colère ont pris le.dessus. Ah et une interdiction de s'amouracher n'a jamais empêché de le faire bien au contraire. 🙂 Dernier conseil, allez parler sereinement à l'enseignant de vos doutes non pas par rapport à son comportement mais de.celui de votre fille. Il aura peut-être des réponses.
AEM_iel Posté(e) 24 avril 2019 Posté(e) 24 avril 2019 Madame bonjour, bonjour à tous, Pour le regard fixe à la piscine en première séance, il peut s'agir de la phase où l'enseignant diagnostique le niveau de certains élèves. Il ne faut ni s'alarmer ni prendre les choses à la légère, parlez avec votre fille de ce qui est acceptable ou pas dans une relation avec un adulte et plus spécifiquement un enseignant. Parlez en aussi indirectement aux parents de camarades moins proches de votre fille. Et puis n'hésitez pas à en parler à l'enseignant comme vous l'avez fait sur ce forum, sans l'accuser naturellement et en présentant le malaise de votre fille, il doit être capable de justifier ses actions et puis il agira d'une manière moins "douteuse" auprès de ses élèves. Votre moment discussion pré-sommeil est une excellente chose, je me permet de vous emprunter l'idée pour mes futurs enfants ! Bien à vous,
borneo Posté(e) 24 avril 2019 Posté(e) 24 avril 2019 Le tabou de la sexualité, je n'imaginais pas que ça pouvait encore exister. Le mieux est de donner les infos dès que le sujet est abordé, vers 5 ou 6 ans. Devoir passer par une "révélation" c'est faire passer le message qu'il y a là-dessous quelque chose de malsain, ou d'interdit. L'ignorance dans ce domaine met les enfants en danger. C'est mon avis, du moins. 1
maryl Posté(e) 24 avril 2019 Posté(e) 24 avril 2019 il y a 6 minutes, Bountygong a dit : Si je peux me permettre, surtout pas, c'est la meilleure façon de colporter de fausses accusations ! Pour en avoir souffert (pas de cet ordre), je vous recommande vivement d'aller discuter directement avec l'enseignant qui tombera certainement des nues. Une attitude franche est à mon sens la meilleure solution à adopter. +1
maryl Posté(e) 24 avril 2019 Posté(e) 24 avril 2019 il y a 49 minutes, borneo a dit : Le tabou de la sexualité, je n'imaginais pas que ça pouvait encore exister. Le mieux est de donner les infos dès que le sujet est abordé, vers 5 ou 6 ans. Devoir passer par une "révélation" c'est faire passer le message qu'il y a là-dessous quelque chose de malsain, ou d'interdit. L'ignorance dans ce domaine met les enfants en danger. C'est mon avis, du moins. Honnêtement je le savais en théorie (et c'est pourquoi je fais cette partie du programme si redoutée par beaucoup d'enseignants de CM2) mais un jour d'anciens parents m'ont dit que leur fille avait mal au ventre. J'ai tout de suite pensé aux règles. Je leur ai dit. Le père y pensait aussi mais se sentait mal à l'aise. La mère était gênée. Elle m'a expliqué qu'ayant été élevée par une famille d'accueil elle ne savait pas comment faire et était bloquée. Elle n'osait pas demander de l'aide non plus. Ils m'ont ramené leur fille. On a discuté tout les 4. Ça a permis de lancer la discussion entre la fille et les parents. Alors oui cela existe encore. Et il est facile d'attaquer les parents en les accusant de mettre en danger leur gamin, mais il faut parfois un peu d'empathie et comprendre que la facilité que l'on peut avoir dépend de l'éducation que nous avons eu.
Eve78 Posté(e) 24 avril 2019 Posté(e) 24 avril 2019 Il y a 11 heures, Mme MM a dit : vous aurez remarqué que j'avais jusqu'ici ignoré celui d'Eve78 ; je trouve en effet dommage qu'il manque quelque peu de réserve au vu de la situation... Enfin Eve je ne vous en tiens nullement rigueur Avez-vous vu ce film? Avant de critiquer, on se renseigne. Il me parait totalement approprié à ce que vit votre fille. Il revient sur la relation enseignant homme/élève et permet de comprendre l’ambiguïté et les quiproquos qui peuvent apparaitre suite justement à des regards ou des paroles. Le films et les livres sont des bons moyens pour ouvrir les discussions avec les enfants et souvent permettent de répondre à beaucoup de leurs questions. 1
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