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Directrice qui sent l'alcool


Mb74

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il y a 20 minutes, BobbyWatson a dit :

Vous pourriez aussi lui parler franchement. C'est une collègue, on s'inquiète d'abord de sa santé. C'est pénible tous ces complots. Quelqu'un va la voir et lui dit.

Comme vous semblez plutôt en être à juger et prévenir l'inspection, je trouve dommage de ne pas lui laisser une chance. "Je suis inquiet de voir ce qui se passe. Est-ce que je peux t'aider? J'aimerais qu'on trouve une solution pour régler ça entre nous."

 

 

Il y a 22 heures, Mb74 a dit :

 

Nous lui avons parlé par rapport à l'alcool, par rapport au fait qu'elle délaissait sa classe. Elle a été prévenue que nous informerions l'inspection s'il n'y avait pas de changement.

 

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Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

Pourquoi écris-tu toujours "nous" ?

Ça fait un peu complot contre la directrice (même si je n'écris pas que c'est le cas), donc ne serait-il pas plus efficace que TU (ou un seul des adjoints) prennes les choses en main ?

Et plutôt que la dénoncer directement à l'IEN, pourquoi ne pas simplement marquer le coup, à chaque fois que les élèves sont laissés seuls (Comment le sais-tu, d'ailleurs, puisque tu es devant les tiens ?), en les regroupant dans une salle (ou dans la cour) avec les autres, avec force de "mais où est-elle passée?" (que les élèves ne manqueront pas de rapporter à leurs parents) puis de théâtralisation, au moment de son retour, du type "Ah, nous étions inquiètes. Nous nous demandions où tu étais passée quand nous avons entendu du chahut dans ta classe", ... ?

Et également de laisser échapper, devant un conseiller péda (ou autre) ou des parents des "aujourd'hui, je n'ai pas pu terminer ma leçon car on a dû sortir dans la cour pour garder les élèves de la directrice, qui était partie", ...

 

Le "nous" parce que j'en discute avec les collègues tout simplement. Ce n'est pas un complot, juste une équipe qui s'inquiète pour les élèves, pour sa directrice et pour tous les acteurs de l'école. J'essaye / nous essayons de trouver des solutions efficaces pour ne pas accabler notre directrice et pour que les élèves puissent passer une année qui ne soit pas décousue. 

La cantine est au sein de l'école donc chaque matin le personnel vient checker les présents dans les classes, quand nous allons en sport nous passons devant sa classe, lorsqu'il y a des décloisonnements et qu'elle n'est pas là c'est assez facilement visible, idem en récré, etc. C'est une petite école donc nous nous en rendons compte assez facilement. 

Je n'adhère pas tellement à ton idée mais effectivement communiquer davantage avec les parents fait surement partie des solutions. 

il y a 44 minutes, BobbyWatson a dit :

Vous pourriez aussi lui parler franchement. C'est une collègue, on s'inquiète d'abord de sa santé. C'est pénible tous ces complots. Quelqu'un va la voir et lui dit.

Comme vous semblez plutôt en être à juger et prévenir l'inspection, je trouve dommage de ne pas lui laisser une chance. "Je suis inquiet de voir ce qui se passe. Est-ce que je peux t'aider? J'aimerais qu'on trouve une solution pour régler ça entre nous."

 

C'est fait, cf. mon premier post. Tu penses bien que si j'étais là pour comploter, juger, lui laisser 0 chance, je n'irai pas demander conseil sur un forum. 

Modifié par Mb74
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Il y a 3 heures, Mb74 a dit :

le mieux à faire est déjà d'avertir l'IEN en espérant que cela fasse changer les choses

A mon avis, c'est bien ce qu'il convient de faire. :)

Petite anecdote au passage :

Un midi, lorsque deux collègues sont revenues à l'école et sont entrées dans la salle des maîtres, nous (les collègues et moi) avons remarqué qu'elles sentaient l'alcool... Je leur ai donc demandé si elles avaient bu et elles m'ont alors expliqué qu'elles s'étaient en fait... lavé les mains avec un savon antiseptique. :)

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il y a 52 minutes, André Jorge a dit :

A mon avis, c'est bien ce qu'il convient de faire. :)

Petite anecdote au passage :

Un midi, lorsque deux collègues sont revenues à l'école et sont entrées dans la salle des maîtres, nous (les collègues et moi) avons remarqué qu'elles sentaient l'alcool... Je leur ai donc demandé si elles avaient bu et elles m'ont alors expliqué qu'elles s'étaient en fait... lavé les mains avec un savon antiseptique. :)

Déjà raconté plus haut... mais si elles avaient répondu "oui" que se serait-il alors passé?

 

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Il y a 1 heure, Mb74 a dit :

Le "nous" parce que j'en discute avec les collègues tout simplement. Ce n'est pas un complot, juste une équipe qui s'inquiète pour les élèves, pour sa directrice et pour tous les acteurs de l'école. J'essaye / nous essayons de trouver des solutions efficaces pour ne pas accabler notre directrice et pour que les élèves puissent passer une année qui ne soit pas décousue. 

Parce que tu penses que si vous la dénoncez à l'IEN, vous n'allez pas l'accabler ?

 

Il y a 1 heure, Mb74 a dit :

La cantine est au sein de l'école donc chaque matin le personnel vient checker les présents dans les classes, quand nous allons en sport nous passons devant sa classe, lorsqu'il y a des décloisonnements et qu'elle n'est pas là c'est assez facilement visible, idem en récré, etc. C'est une petite école donc nous nous en rendons compte assez facilement. 

Mais si vous vous inquiétez pour la sécurité des élèves, justement, annulez votre activité et prenez-les en charge !

Je ne sais même pas si constater que les élèves sont seuls et ne pas vous en occuper ne pourrait pas vous être reproché par l'IEN ...

 

Il y a 1 heure, Mb74 a dit :

Je n'adhère pas tellement à ton idée mais effectivement communiquer davantage avec les parents fait surement partie des solutions. 

Pour ma part, je trouve cela moins violent que faire une dénonciation collective alors que les élèves sont quand même laissés seuls et en présence de leur enseignante alcoolique (si c'est bien le cas).

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Franchement il faut arrêter de culpabiliser encore les collègues (comment le sais-tu? pourquoi NOUS et pas JE, complot...).
D'après ce que j'ai lu (ok, un point de vue), la collègue est clairement défaillante. On a essayé de lui parler. Les élèves sont en danger. Les collègues sont inquiets et assument la surveillance d'élèves qui ne sont pas les leurs. STOP, on prévient l'IEN, la situation est grave, point.

Arrêtons de toujours défendre l'indéfendable! Ce sera peut-être lui sauver la vie à elle aussi. Obligation de soins par ex.

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Il y a 4 heures, Goëllette a dit :

Pourquoi, pas toi ? 😍

Si, mais son comportement vis à vis de l'alcool pourrait mettre sur la piste.

Un alcoolique pourra ne pas boire du tout (s'il est abstinent) ou trop.

Quelqu'un qui arrive à ne boire qu'un verre ou deux pendant toute une soirée, je ne pense pas que ce soit une personne avec un problème d'alcool.

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Mon point de vue est plutôt :

- soit il y a un danger pour les élèves, et, en premier, on met les élèves en sécurité

- soit il n'y a pas de danger

Mais on ne peut pas mettre en avant le bien-être des élèves pour justifier de dénoncer la directrice si, dans le même temps, on passe régulièrement devant une classe dans laquelle les élèves sont livrés à eux-mêmes et on ne fait rien pour assurer leur sécurité.

D'où ma proposition de faire se rendre compte peu à peu la hiérarchie et les parents.

Ensuite, s'il n'y a pas de danger, à la limite, ce n'est pas aux collègues de faire remonter, c'est à la hiérarchie de se donner les moyens de savoir comment vont réellement les enseignants sous leur responsabilité.

Ce que je n'aime pas, c'est le "nous" face à la directrice seule, qui peut laisser penser à une cabale. Je lui préfère le "je" du collègue "capé" qui, après en avoir discuté avec ses collègues, décide lui, en son nom, de prévenir la hiérarchie, parce qu'il estime que les élèves sont en danger. Et ce "je" peut être démultiplié car chaque collègue de l'école, légitimement inquiet, prend la responsabilité de faire remonter le problème.

Mais encore une fois, je n'écris pas que c'est le cas, juste que c'est l'impression que ça peut donner vu de l'extérieur. Et il y a trop de directeurs qui ont été victimes de leur équipe liguée contre eux.

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Il y a 7 heures, HYPO a dit :

si elles avaient répondu "oui" que se serait-il alors passé?

S'agissant de collègues que je connais bien, je leur aurais reproché de ne pas m'avoir invité (même si je ne bois pas). :)

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Il y a 4 heures, André Jorge a dit :

S'agissant de collègues que je connais bien, je leur aurais reproché de ne pas m'avoir invité (même si je ne bois pas). :)

Oui je pense qu'une communication positive est beaucoup plus efficace. J'en reviens encore à ma médecine de prévention mais c'est aussi la défaillance de tout un système notamment au niveau de la prévention.

On parle d'alcool mais savez combien de collègues sont à jour de leurs vaccinations ?  Ont des maladies transmissibles style hépatite ? Quand on met du personnel en face d'enfants l'État devrait s'assurer de la bonne santé physique et mentale de ses agents! 

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Il y a 15 heures, Mb74 a dit :

C'est-à-dire ? Quelles ont été les conséquences ?

L'inspecteur/trice est bien été obligé(e) d'enlever ses oeillères et de prendre les choses en main... dernier exemple : un élève qui avait plus que dépassé les bornes malgré tout ce que nous pouvions mettre en place, y compris le protocole (bidon)  "élève perturbateur" du département (ses parents nous avaient menacé de mort tout de même...) a été déplacé dans une autre école, après une convocation de la famille à l'Inspection... il a fallu qu'un groupement de parents d'élèves appelle l'Inspection en menaçant de convoquer la presse si rien n'était fait, ces mêmes parents ont aussi évoqué le "pas de vague" en disant que les enseignants de l'école étaient aussi en danger... Nous, ça faisait 6 mois qu'on tirait la sonnette d'alarme en serrant les dents... (racket, menace de morts sur les adultes et les autres enfants, pétards, couteaux apportés à l'école, vol de téléphone, classe foutue en l'air systématiquement (impossible de travailler)... etc etc...).

Mais il y a quelques années, ça a aussi permis à un collègue d'obtenir un mi temps thérapeutique (alors qu'il n'y avait plus droit)... je suis sûre que sans l'intervention active et menaçante des parents (auprès de l'Inspection), il ne l'aurait jamais obtenu et aurait été forcé coûte que coûte à travailler à temps plein, avec les conséquences dangereuses que cela engendraient...

Donc oui, concrètement, quand les parents s'en mêlent, on obtient plus rapidement des réponses efficaces...

Et pour finir sur ce sujet, j'avoue que moi même, j'en ai souvent marre de devoir temporiser auprès de familles, tout en me disant qu'elles ont raison, et que moi même je ne mettrais pas mon enfant dans telle ou telle classe... (pour des raisons graves évoquées plus haut).

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