Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)
Citation

certains enfants n’ont pas assez de « mémoire de travail » pour tout calculer de tête (penser au calcul à faire et, en même temps, aux relations entre les nombres et les calculs intermédiaires...) 

Tout ça s'apprend à mon sens. Le but est de passer du calcul en ligne étape par étape à du calcul mental. Pour ceux qui sont en difficulté, ils peuvent écrire le calcul (ou on l'écrit au tableau), les calculs intermédiaires peuvent être écrits aussi.Tout cela allège la mémoire de travail.

Mais avant de faire tout ça, on aura manipuler, représenter puis mentaliser ces procédures. Et ils pourront encore continuer à manipuler, à représenter s'ils ne sont pas encore capables de tout mentaliser, chacun son rythme. 

 

Citation

 

Je trouve cette technique tout aussi efficace que "tu prends 1 parmi les 6, tu le mets avec 9 et ça fait 10, et il reste 5 à côté, en tout ça fait 15". 

Je l'explique, mais pour certains, c'est très très compliqué de comprendre ce fonctionnement... 

Sinon "9+6 c'est presque pareil que 10+6, c'est juste 1 de moins", ça fonctionne bien aussi. 

 

Vu que je suis mes élèves d'année en année, je peux comparer. Je peux t'assurer que ceux qui surcomptent sont bien moins efficaces que ceux qui ont des stratégies plus expertes type appui sur les doubles et sur 5/10 comme je les ai décrites dans mon message précédent. Evidemment, ça ne sera peut être jamais accessible pour certains élèves très en difficulté.... 

Posté(e)

Concernant la métaphore sur le fauteuil roulant, je ne trouve pas ça approprié (ça le serait si on disait d utiliser la calculatrice pour apprendre à faire des additions et des soustractions). Je dirais plutôt ceci : tous les enfants n apprennent pas à marcher au même âge, certains à 9 mois, d autres à 22... certains marchent du jour au lendemain, d autres se lèvent  progressivement et avancent en s accrochant au meubles pendant un certain temps. Mais à la fin, tout le monde sait marcher !

 Pour le calcul c’est pareil, tout le monde « n’entre » pas dans le calcul au même moment, donc la bande numérique c’est le meuble auquel s’accrocher pour avancer au départ si le matériel ne suffit pas. Un jour, il n y en a plus besoin, les appuis numériques sont suffisamment construits/solides pour qu’ils avancent tout seul.

Posté(e)
Il y a 19 heures, Delavegue a dit :

Vu que je suis mes élèves d'année en année, je peux comparer. Je peux t'assurer que ceux qui surcomptent sont bien moins efficaces que ceux qui ont des stratégies plus expertes type appui sur les doubles et sur 5/10 comme je les ai décrites dans mon message précédent. Evidemment, ça ne sera peut être jamais accessible pour certains élèves très en difficulté.... 

Ok. Peut-être qu'ils mémorisent plus facilement les résultats du calcul, puisque ça leur fait comme une "image dans la tête". Ceux qui surcomptent sont obligés de surcompter à chaque fois.

 

Majo, est-ce que la bande numérique est un meuble ou une béquille, c'est ça la question finalement. Ca permet à certains de comprendre ce qu'on attend d'eux comme résultat, et de trouver le résultat d'un calcul. Mais ça ne donne pas de stratégie pour calculer mentalement. C'est vrai que parfois on se sent désarmé face à certains élèves pour qui rien ne se passe "de tête". Je vais reprendre les choses cette année, avec mon élève qui redouble, et je vais voir si je trouve "où ça coince".

Posté(e)
Il y a 1 heure, cath056 a dit :

Ok. Peut-être qu'ils mémorisent plus facilement les résultats du calcul, puisque ça leur fait comme une "image dans la tête". Ceux qui surcomptent sont obligés de surcompter à chaque fois.

 

Majo, est-ce que la bande numérique est un meuble ou une béquille, c'est ça la question finalement. Ca permet à certains de comprendre ce qu'on attend d'eux comme résultat, et de trouver le résultat d'un calcul. Mais ça ne donne pas de stratégie pour calculer mentalement. C'est vrai que parfois on se sent désarmé face à certains élèves pour qui rien ne se passe "de tête". Je vais reprendre les choses cette année, avec mon élève qui redouble, et je vais voir si je trouve "où ça coince".

La bande numérique, une fois intégrée mentalement, peut tout à fait être le support mental du calcul réfléchi dans certains cas. Exemple pour moi en tant qu’adulte : 28 + 6  ? Je suis à 28, je vois dans ma tête qu il faut avancer de 2 cases pour arriver à 30, il faut donc encore avancer de 4 cases, ça fait 34. Tout ça sans bande numérique sous les yeux. Pour certains calculs c’est la bande numérique qui est aidante, pour d autres c est la connaissance des relations entre les nombres (doubles, compléments à 10, ou propriétés de la numération décimale comme ajouter des dizaines ou des centaines), tout se complète pour moi, il faut enseigner toutes ces stratégies car chacune peut être utile.

Avec mes cp, quand j’aborde les calculs 10+4 ou 20+6, on manipule avec les cubes (barre de dix, cubes unités) + le tableau de numération ( colonne dizaine, colonne unité) + la bande numérique (on a 10 et on avance de 4 cases). Je présente les 3 façons régulièrement et simultanément pour montrer que tout ça signifie la même chose et que donc ça nous donne le même résultat (c est incroyablement étrange/magique pour certains !)

Posté(e)

Avez-vous un mot référent sur vos affichages de phono ? Jusque là j’en avais un mais je veux refaire tout mon affichage car je vais commencer avec les alphas cette année. J’ai vu des modèles avec les alphas avec un mot référent et d’autres sans mot référent. J’hésite. 

Posté(e)

Majo, tu fais donc des "sauts" sur ta bande numérique mentale pour faire ton calcul. Le tout est de réussir progressivement à faire ces sauts, et de ne pas s'enfermer dans un automatisme "j'avance de 6 cases". 

Je trouve cette discussion, bien qu'elle ait dévié du sujet initial, très intéressante car elle me permet de réfléchir et de me nourrir de vos réflexions. :)

 

Et pour en revenir au sujet de base et répondre à ta question Meliloax : j'ai eu un affichage avec mot référent avant de travailler avec les alphas, puis sans mot référent quand j'ai commencé à travailler avec les alphas (je travaille avec les affiches de Sanléane). Sans hésiter, je peux te dire que mes élèves s'emparent bien mieux des référents quand il n'y a pas de mot justement (avec les alphas, il n'y en a pas besoin, le personnage et sa petite histoire suffisent !) L'image est bien plus grande, et n'est pas parasitée par trop d'informations.

A partir du moment où on aborde les graphèmes complexes, juste un image de Monsieur O et Mademoiselle U dans la grande roue, ça suffit. Quand un élève ne sait plus, je montre l'affiche, et il se dit tout de suite "Ah oui, ils sont dans la grande rOUe et ils font les fOUs, ça fait OU." 

Posté(e)
il y a 3 minutes, cath056 a dit :

Majo, tu fais donc des "sauts" sur ta bande numérique mentale pour faire ton calcul. Le tout est de réussir progressivement à faire ces sauts, et de ne pas s'enfermer dans un automatisme "j'avance de 6 cases". 

Je trouve cette discussion, bien qu'elle ait dévié du sujet initial, très intéressante car elle me permet de réfléchir et de me nourrir de vos réflexions. :)

 

Et pour en revenir au sujet de base et répondre à ta question Meliloax : j'ai eu un affichage avec mot référent avant de travailler avec les alphas, puis sans mot référent quand j'ai commencé à travailler avec les alphas (je travaille avec les affiches de Sanléane). Sans hésiter, je peux te dire que mes élèves s'emparent bien mieux des référents quand il n'y a pas de mot justement (avec les alphas, il n'y en a pas besoin, le personnage et sa petite histoire suffisent !) L'image est bien plus grande, et n'est pas parasitée par trop d'informations.

A partir du moment où on aborde les graphèmes complexes, juste un image de Monsieur O et Mademoiselle U dans la grande roue, ça suffit. Quand un élève ne sait plus, je montre l'affiche, et il se dit tout de suite "Ah oui, ils sont dans la grande rOUe et ils font les fOUs, ça fait OU." 

Avec les alphas, je n'utilise de mots référents que pour distinguer les différents an ou o

Posté(e)

Cath56, oui je pense que à force de surcompter sur la bande de 1 en 1, au bout d un moment, ça vient tout seul d avancer par sauts, on « glisse » naturellement vers ça (en fin de Cp pour d autres, en ce1 ou ce2 pour d autres) et que c est en forgeant qu on devient forgeron... 

 

Posté(e)
il y a 6 minutes, fluffy a dit :

Avec les alphas, je n'utilise de mots référents que pour distinguer les différents an ou o

Même pas, pour ma part. J'utilise ceci (ça vient du blog de La Catalane)

 

Capture.JPG

Et je mets l'affiche à la place de celle de Monsieur O, pour ne pas multiplier les affichages en fin d'année.

Posté(e)

Oui, mais on s'en sert pour l'encodage: pendant la dictée je dis que ça s'écrit avec le o de bateau ou de jaune. 

 

20180408.jpg

edit: j'ai depuis la photo changé le référent du on, je ne prends plus le bonbon qui est une exception, mais cette année-là, j'avais fait les affiches avec les élèves, et je cherchais des mots facile à dessiner.

Posté(e)

Ah oui, je n'avais pas pensé à ça. 

Je dis juste que le "o" s'écrit "eau" dans ce mot.

Posté(e)

Je trouve que les forcer à se référer au mot pour trouver le graphème les aide à mieux le mémoriser ensuite pour le décodage :) C'est le principe des alphas: mémoriser les graphèmes pour encoder d'abord, puis décoder que ce soit des sons simples au début puis les sons complexes ensuite.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...