Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Bonjour, :)

La gestion collégiale d'une école implique des responsabilités  partagées, l'absence d'autorité et de lien hiérarchique entre les personnes et que les décisions importantes sont prises ensemble.

Est-ce correct selon vous ?

Merci de nous faire part de vos avis. :)

 

 

Posté(e)

Peut-être à l'école des Bisounours????

Le paradoxe serait peut-être que cela soit possible si le directeur choisissait les enseignants....

 

 

Posté(e)
il y a 6 minutes, sosael a dit :

avec une équipe stable qui s'entend très bien. 

paramètre indispensable.

Posté(e)
Il y a 5 heures, André Jorge a dit :

La gestion collégiale d'une école implique des responsabilités  partagées, l'absence d'autorité et de lien hiérarchique entre les personnes et que les décisions importantes sont prises ensemble.

Une prise de décision collective, c'est la définition même de la gestion collégiale.

Les responsabilités partagées, pas nécessairement. Il y a au moins trois mode de gestion des difficultés : la responsabilité collective, en effet, la désignation d'un bouc émissaire ou la dilution totale des responsabilités. Dans mon  expérience, en cas de pépin, on a surtout une combinaison des deux dernières : tant qu'on peut y échapper, ce n'est la faute de personne ; et s'il n'y a pas moyen de faire autrement, sauf faute personnelle avérée, c'est le directeur en titre qui prend. Lorsqu'un incident grave dérape vers un traitement judiciaire, j'ai souvent vu des pétitions de soutien, etc., jamais de revendication officielle d'une responsabilité collective réclamant la mise en cause à égalité de tous les enseignants de l'école...

L'absence d'autorité et de lien hiérarchique entre les personnes est encore une autre question : dans une gestion collégiale, une autorité collégiale pourrait en effet être une alternative à l'autorité personnelle. Mais, d'une part, elle peut être encore plus nocive si elle est effective (on ferait noter les jeunes par les "anciens" qui considèrent qu'il n'y a qu'une façon correcte d'enseigner, la leur, vraiment ? La même petite clique majoritaire qui trouve déjà trop souvent tout naturel d'imposer indéfiniment ses propres privilèges aux derniers arrivés, etc.) ; et, d'autre part, le plus probable est en fait l'absence totale d'autorité collégiale, donc d'autorité tout court en l'absence d'autorité personnelle.

Bref : dans les moments difficiles je ne crois pas une seconde à la gestion collégiale des responsabilités et de l'autorité. On peut préférer que cette dernière reste en-dehors de l'école, à l'I.E.N., mais pas la faire disparaître entièrement — et peut-être moins que jamais, en cette période de montée de la judiciarisation des plaintes des parents.

Posté(e)
Il y a 5 heures, Argon a dit :

Les responsabilités partagées, pas nécessairement. Il y a au moins trois mode de gestion des difficultés : la responsabilité collective, en effet, la désignation d'un bouc émissaire ou la dilution totale des responsabilités. Dans mon  expérience, en cas de pépin, on a surtout une combinaison des deux dernières : tant qu'on peut y échapper, ce n'est la faute de personne ; et s'il n'y a pas moyen de faire autrement, sauf faute personnelle avérée, c'est le directeur en titre qui prend. Lorsqu'un incident grave dérape vers un traitement judiciaire, j'ai souvent vu des pétitions de soutien, etc., jamais de revendication officielle d'une responsabilité collective réclamant la mise en cause à égalité de tous les enseignants de l'école...

C'est ça. Ceux qui prônent la direction collégiale veulent prendre part égale avec le directeur pour ce qui est des décisions mais rarement pour en assumer les conséquences et leur responsabilité en cas de problème.

Directrice, j'ai eu un collègue qui ne cessait de demander ce type de fonctionnement. Quand il a pris une direction, curieusement, ça l'intéressait moins, il ne l'a pas mis en place et il est maintenant ... totalement déchargé !

Par contre, dans les écoles associatives type écoles bilingues régionales, je ne sais pas s'il y a un directeur en titre. Pour le fonctionnement, ils sont tous volontaires, mais quid des responsabilités juridiques en cas de pépin ?

Posté(e)
Il y a 13 heures, André Jorge a dit :

Bonjour, :)

La gestion collégiale d'une école implique des responsabilités  partagées, l'absence d'autorité et de lien hiérarchique entre les personnes et que les décisions importantes sont prises ensemble.

Est-ce correct selon vous ?

Merci de nous faire part de vos avis. :)

 

 

Quelle est ta question : notre définition ou bien ce que nous vivons ?

 

 

Posté(e)

Potentiellement envisageable dans une école de moins de 4 classes, où tout le monde fera sa part sur son temps libre. Mais à partir du moment où le directeur a un jour de décharge, les adjoints ne peuvent pas prendre de responsabilité, ce n'est plus équitable.

Posté(e)

 

 

Il y a 8 heures, Argon a dit :

Une prise de décision collective, c'est la définition même de la gestion collégiale.

(...)

Bref : dans les moments difficiles je ne crois pas une seconde à la gestion collégiale des responsabilités et de l'autorité. On peut préférer que cette dernière reste en-dehors de l'école, à l'I.E.N., mais pas la faire disparaître entièrement — et peut-être moins que jamais, en cette période de montée de la judiciarisation des plaintes des parents.

Oui.

Et oui.

Vécu aussi pendant le déconfinement. Période Ô combien compliquée, qui impliquait des prises de décisions et leurs mises en oeuvres collégiales. Nous sommes une (grosse) école de 13 classes. Equipe assez stable (3 ou 4 postes bougent chaque année). Toutes les décisions étaient votées après l'expression de chaque avis. Chaque voix pèse le même poids, celle des PES (stagiaires) comme celles des ancien.ne.s. Personellement, j'ai trouvé cela trrrrrrrès reposant. Cette libre expression permettait moins de non-dits, de clans. De plus, cela a permis de mettre à jour la faiblesse de l'inspection et sa posture "je me mouille pas": pas de réponse écrite sur des sujets chauds (l'ien préférait "débouler" à l'école plutôt que laisser une trace), voire silence. Le peu de respect que nous avions de ce.tte supérieur.e hiérarchique en a pris un sacré coup, même pour les plus "philosophes" d'entre nous.

Nous avons retrouvé notre direction. Elle est efficace sur certains points pratiques mais complètement déconnectée de tout ce qui concerne la gestion d'une classe et le pédago (je suis à Paris, donc direction totalement déchargée). Ce type de profil (peu d'expérience dans l'enseignement) à vocation à être de plus en plus fréquent. Ce qui est un non sens à l'heure où on demande aux directions de transmettre telle ou telle synthèse de l'équipe sur tel point péda.

De plus, pas mal de collègues "se laissent faire", arrêtent de réfléchir à certaines décisions ("Wa ben c'est la direction qui va décider"), s'impliquent moins. Je trouve ça dommage.

Je comprends l'aspect "cul entre 2 chaises" du statut actuel des directions. Mais si des instits se sont battus pour conserver cela dans les années 80, il y a des raisons. On observe actuellement une véritable mise au pas: le ministère exige, le recteur ordonne, les IEN réclament... et les directions exigent-appliquent-réclament ou font tampon pour les quelques encore un peu "du côté des équipes".

Je pense que les directions ont tout à perdre à avoir un statut de "supérieur hiérarchique" aux PE. Certaines demandes de La hiérarchie sont intenables. Cela ne fera que s'accroitre, le climat dans les écoles ne pourra que se détériorer. Je pense.

 

Il y a 1 heure, chableu a dit :

Quelle est ta question : notre définition ou bien ce que nous vivons ?

 

 

Oui. Et toi, @André Jorge qu'en penses-tu en tant que directeur (si je ne trompe pas)?

Posté(e)

La direction est une fonction effectuée par un être humain appelé "directrice" s'il s'agit d'une femme et "directeur" s'il s'agit d'une femme.

Posté(e)
Il y a 1 heure, HYPO a dit :

Ce type de profil (peu d'expérience dans l'enseignement) à vocation à être de plus en plus fréquent. Ce qui est un non sens à l'heure où on demande aux directions de transmettre telle ou telle synthèse de l'équipe sur tel point péda.

Tout à fait d'accord. Dans mon coin on recherche surtout des dirlo cafipemf sur les grosses directions.

Depuis je suis passé Perdir en collège et le fait d'être un "pédago" est un gros atout pour le concours de personnel de direction dans le secondaire. On rabâche à chaque réunion que nous sommes les premiers pédagogues de l'établissement.

Ce serait dommage que ce qui pointe dans le secondaire disparaisse dans le primaire.

  • J'adhère 1
Posté(e)
Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

La direction est une fonction effectuée par un être humain appelé "directrice" s'il s'agit d'une femme et "directeur" s'il s'agit d'une femme.

Et oui.

Posté(e)
Il y a 8 heures, HYPO a dit :

qu'en penses-tu en tant que directeur

Je ne crois absolument pas à une gestion collégiale de l'école. Le problème, c'est que je ne peux pas trop m'exprimer... certaines collègues de mon école ont déjà déclaré suivre mes publications sur le forum, donc je fais attention.

Je ne pense pas qu'un directeur supérieur hiérarchique pourrait améliorer les choses et en cas de problème de toutes façons, je fais remonter à l'IEN. Mais il faut quand même donner aux directeurs des moyens d'agir dans l'intérêt de l'école.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...