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De la gestion collégiale d'une école...


André Jorge

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il y a 34 minutes, André Jorge a dit :

Mais c'est toi qui fait des raccourcis et qui les qualifie d'odieux... Je t'invite plutôt à revenir au sujet et à rester courtois dans tes échanges.

hum hum ... donc c'est toi qui dis : "Mais les enseignants n'en ont rien à faire de tout cela. Pour eux, seuls comptent leurs intérêts personnels. Faire avancer l'école et tous les élèves de l'école, c'est le cadet de leurs soucis." et c'est moi qui fais des raccourcis ... 😄

C'est vrai qu'avec une telle phrase on est à fond dans le sujet.

Mais comme tu détiens la vérité ...

Chacun jugera !

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Le 14/03/2021 à 16:57, André Jorge a dit :

Mais les enseignants n'en ont rien à faire de tout cela. Pour eux, seuls comptent leurs intérêts personnels. Faire avancer l'école et tous les élèves de l'école, c'est le cadet de leurs soucis. 

 

Face à l'indignation suscitée par ces propos, je dois dire qu'ils me parlent et que si en 40 ans d'exercice j'ai bien entendu rencontré des collègues en Or, nombreux aussi ont été ceux qui étaient dans le repli sur leur classe, le refus de participer à la vie de l'école, voire dans une opposition syndicale dure, hostile à la direction symbole à leurs yeux de la persistance d'un fascisme institutionnel et tout ça.

Combien de fois ai-je entendu " t'es pas mon chef", "surveiller les récré je m'en fous, j'suis enseignant, pas pion", "t'as qu'à le soigner toi-même, j'suis pas infirmière", j'ai pas que ça à faire..." ou -mon jour de décharge-" tiens, puisqu'aujourd"hui tu ne travailles pas...."  et j'en passe. Combien de fois ai-je vu le collègue de service de surveillance descendre le dernier en récré pour ensuite en siffler la fin pile à l'heure et descendre en premier quand il ne l'était pas, pour râler qu'il n'y avait personne pour surveiller. Combien de fois ai-je dû expliquer que non, commander les fournitures ne permettait pas de dépasser le budget accordé à chaque classe, que oui il fallait renseigner le cahier des absences du jour au plus vite pour le passer à la classe suivante. Combien de fois ai-je dû rappeler qu'une sortie nécessitait un document de demande préalable et une autorisation, ou le mode de calcul du pourcentage des présences mensuelles. Combien de fois ai-je dû préciser que oui, l'appel devait se faire chaque demi-journée. Combien de fois ai-je dû remplir moi-même une déclaration d'accident en précisant que l'enseignant chargé de la surveillance était bien à son poste et effectuait une surveillance active alors que je savais pertinemment qu'il n'en était rien. Combien de fois ai-je dû rendre les livrets signés aux enseignants (enfin à ceux qui acceptaient que je les lise et les signe......................), avec plein de post-it signalant leurs fautes d'orthographe afin qu'ils les corrigent avant de les remettre. Combien de fois ai-je vu des collègues refuser toutes les propositions émises en Conseil des Maîtres mais n'en faire aucune, pianotant sur leurs téléphones ou corrigeant leurs cahiers pendant les réunions. Combien de fois ai-je dû calmer les choses quand un collègue se sentait lésé suite à la répartition des élèves dans les futures classes, ai-je dû justifier, expliquer, prouver que oui il allait avoir des élèves difficiles mais que le voisin en avait aussi.

Combien de fois me suis-je entendu répondre après avoir précisé un point qui ne plaisait pas: " tu as le texte ? Montre-moi le texte."

Alors oui, des collègues qui ne voyaient que leur classe et leur petit confort personnel, j'en ai vu, des anti-tout. Mais je le redis, j'en ai connu d'admirables. Malheureusement il suffit parfois d'un pour tout bloquer et mettre une ambiance de merde. Un peu comme dans une classe quoi, tout le monde connait.

Quant à la gestion collégiale de l'école je pense qu'il faut distinguer gestion et direction. La gestion consistant à discuter du fonctionnement, des projets ou autres questions pédagogiques, oui. Décider, non. Dans une République démocratique comme la nôtre la responsabilité collective n'a aucune assise juridique. En cas de souci il faut un et un seul responsable. C'est ainsi. Je ne vois donc pas un directeur valider une décision qu'il n'approuve pas juste parce que son équipe a majoritairement décidé que c'était la bonne car in fine il en sera tenu pour seul responsable des conséquences éventuelles.

Du coup je suis tout à fait d'accord avec ce que dit AJ . La plupart des enseignants voient d'abord leur intérêt, ce qu'il croient être l'intérêt de leur classe, même si encore une fois j'en ai connu qui intégraient complètement la notion d'école et d'intérêt général à leur positionnement. Ceux-là étaient des collègues formidables et je ne leur rendrai jamais assez hommage.

Ce n'est bien souvent qu'en devenant directeur que l'angle de vue change. On voit alors l'école, intégrée à un système et on considère chaque classe comme une partie de cette école, qui doit fonctionner en relation avec les autres. Le parcours des élèves et la continuité des savoirs prend tout son sens et l'implication de chacun devient plus évidente.

C'est important l'angle de vue.;)

 

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il y a 2 minutes, jeanounette a dit :

Qui veut jouer à : Combien-de-fois-j'ai- vu - un directeur - qui ... ?

😝

Si c'est ton seul argument pour ridiculiser ce que je dis de ce que j'ai pu constater, c'est un peu faible, non ?

Je n'ai jamais dit que tous les directeurs étaient des saints. Et de toute façon ce n'est pas l'objet du Post.

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il y a 39 minutes, Torque a dit :

Si c'est ton seul argument pour ridiculiser ce que je dis de ce que j'ai pu constater, c'est un peu faible, non ?

Je n'ai jamais dit que tous les directeurs étaient des saints. Et de toute façon ce n'est pas l'objet du Post.

Ce n'est pas moi qui fais des généralités déplacées.  Relire les phrases écrites plus haut par AJ. Je ne vais pas le re citer.

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il y a 9 minutes, Torque a dit :

Si c'est ton seul argument pour ridiculiser ce que je dis de ce que j'ai pu constater, c'est un peu faible, non ?

Je n'ai jamais dit que tous les directeurs étaient des saints. Et de toute façon ce n'est pas l'objet du Post.

jeanounette est peut-être "hostile à la direction symbole à leurs yeux de la persistance d'un fascisme institutionnel et tout ça. "

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il y a 1 minute, jeanounette a dit :

Ce n'est pas moi qui fait des généralités déplacées.  Relire les phrases écrites plus haut par AJ. Je ne vais pas le re citer.

Il faut lire entre les lignes. En lisant AJ j'ai mis de moi-même les bémols dans ma compréhension de ses mots tant il est évident qu'un seul collègue peut pourrir une ambiance, alors bien sûr il prend une place prépondérante dans le ressenti qu'on peut avoir mais il est tout aussi évident qu'il existe des collègues formidables, comme je l'ai déjà dit. Se précipiter sur ce que l'on croit comprendre est aussi délétère que refuser la réalité.

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il y a 6 minutes, montagny a dit :

jeanounette est peut-être "hostile à la direction symbole à leurs yeux de la persistance d'un fascisme institutionnel et tout ça. "

:D

 

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Factuellement ( et ce forum semble renforcer mon sentiment), la direction "hiérarchique" sur le modèle du 2nd degré semble davantage plébisciter par les hommes?

Est ce que je me trompe? ( pas taper hein, c'est une réflexion personnelle).

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il y a 3 minutes, pimouss690 a dit :

Factuellement ( et ce forum semble renforcer mon sentiment), la direction "hiérarchique" sur le modèle du 2nd degré semble davantage plébisciter par les hommes?

Est ce que je me trompe? ( pas taper hein, c'est une réflexion personnelle).

Aucune idée. Pour ma part je parle ici de comportements et de façons de se situer dans une structure où un groupe de professionnels est censé fonctionner comme une équipe. On choisit ses amis, pas ses collègues et ce n'est pas forcément simple pour tout le monde.

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il y a une heure, montagny a dit :

jeanounette est peut-être "hostile à la direction symbole à leurs yeux de la persistance d'un fascisme institutionnel et tout ça. "

D'où sort cette citation ? sûrement pas d'un de mes post en tout cas.

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il y a 13 minutes, jeanounette a dit :

D'où sort cette citation ? sûrement pas d'un de mes post en tout cas.

Torque

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