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Notation de la dictée ?


ChoKakaO

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il y a 20 minutes, nellou a dit :

Moi je me souviens de la ribambelle de 0 et autres mauvaises notes quand mon maître de CM2 rendait les dictées... Je me rappelle ma boule au ventre alors que je n'avais que des bonnes notes... Ça m'a vraiment marquée...

Pareil en CM1 et 2. Quand le maître passait derrière nous tout en dictant, on se prenait des pichenettes quand il apercevait une faute. Lui appelait ça des chiques et pensait sans doute que des coups répétés sur la tête nous feraient faire moins d'erreurs. Certains s'en prenaient beaucoup et à chaque dictée. Je me rappelle aussi qu'on était assis en classe du premier au dernier en fonction de nos moyennes respectives... Dans les classes précédentes, pas de souvenirs précis quant à la pédagogie mise en place pour les dictées, ni de mes résultats, encore moins ceux des camarades... 

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Il y a 1 heure, Rudy a dit :

 

Pareil en CM1 et 2. Quand le maître passait derrière nous tout en dictant, on se prenait des pichenettes quand il apercevait une faute. Lui appelait ça des chiques et pensait sans doute que des coups répétés sur la tête nous feraient faire moins d'erreurs. Certains s'en prenaient beaucoup et à chaque dictée.

On devait être dans la même classe !!! Et des fois, quand un gamin ne comprenait vraiment rien et faisait 3 - 4 fois la même faute, les "chiques " tombaient en rafale !

Pour en revenir au sujet , j'ai eu des CM à plusieurs reprises et je n'ai jamais noté une seule dictée. Vu le niveau en orthographe, les meilleurs ( 2 - 3 élèves sur 20 ? ) n'auraient jamais dépassé le 15 / 20 ... Et les autres ... Olala ! Dur d'avoir ne serait-ce que la moyenne. Quant à mettre 0 à certain(e)s toute l'année... hors de question, bien sûr...

Qqch que je faisais pour différencier, et qui marchait bien, c'était de partir d'un même texte, de proposer à certains de faire la dictée en entier, et à d'autres, de s'aider d'un texte à trous plus ou moins long selon leur niveau. Par exemple, les deux élèves en grande difficulté (niveau de fin CP en CM2) n'avaient qu'une phrase et quelques groupes nominaux à écrire, mais faisaient, ou avaient l'impression de faire, la dictée en entier.

Puis je relisais, en donnant des indices, pour attirer l'attention des élèves sur certains points.

Ensuite, nous corrigions la dictée au tableau, en essayant d'expliquer pourquoi ceci ou cela s'écrivait de telle ou telle façon.

La correction devait être prise de façon impeccable, sous peine de devoir recopier la dictée en entier.

Pour le lendemain, je demandais aux enfants d'apprendre 5 à 10 mots de la dictée, par coeur.

Le lendemain, il y avait donc dictée de mots + dictée de petites phrases comparables à celles de la dictée, avec les mêmes erreurs à éviter.

Ce n'était pas parfait, bien sûr, mais j'aimais beaucoup cette méthode, plus encore que celle des dictées négociées.

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Quand je dicte, je dis bien fort le déterminants (LES enfants), quand je dicte un verbe, je dis : " Attention, c'est un verbe, il faut chercher le sujet pour écrire la terminaison"... J'ai des CE2 en REP. Je ne sais pas si c'est la meilleure façon pour les aider à réfléchir et à écrire sans faute mais je le vois gommer, recommencer et j'ai beaucoup de dictées sans erreur ou presque.

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Quand j’ai commencé au siècle dernier 👵🏻 Dictées plus longues, pas forcément préparées et relues seuls par les enfants et ce n’était pas si mal. Certains étaient plus en difficulté et en faisaient moins, voilà tout. Là quand je vois tout ce que nous mettons en œuvre et le piètre résultat.... j’en viens à me dire que nous réfléchissons à la place des enfants et qu’en définitive, ils ne savent plus faire sans nous.

 

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il y a 10 minutes, mumu043 a dit :

 mais je le vois gommer, recommencer et j'ai beaucoup de dictées sans erreur ou presque.

c'est toujours positif quand ils commencent à se poser des questions sur le pourquoi du comment ... et quand ils sont fiers de dire qu'ils ont évité de faire telle ou telle erreur, qu'ils ont pensé à ajouter un s etc. Le pire c'est d'arriver à ce qu'ils soient découragés, résignés, dès l'âge de 10 ans... Là on peut se dire qu'on s'est plantés !

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Il y a 2 heures, Rudy a dit :

 

Pareil en CM1 et 2. Quand le maître passait derrière nous tout en dictant, on se prenait des pichenettes quand il apercevait une faute. Lui appelait ça des chiques et pensait sans doute que des coups répétés sur la tête nous feraient faire moins d'erreurs. Certains s'en prenaient beaucoup et à chaque dictée. Je me rappelle aussi qu'on était assis en classe du premier au dernier en fonction de nos moyennes respectives... Dans les classes précédentes, pas de souvenirs précis quant à la pédagogie mise en place pour les dictées, ni de mes résultats, encore moins ceux des camarades... 

Je n'ai jamais connu de telle violence à l'école lorsque j'étais élève, heureusement !

Exigence n'implique pas forcément la violence pas plus qu'indulgence n'est synonyme de réelle bienveillance.

il y a 19 minutes, mumu043 a dit :

Quand je dicte, je dis bien fort le déterminants (LES enfants), quand je dicte un verbe, je dis : " Attention, c'est un verbe, il faut chercher le sujet pour écrire la terminaison"... J'ai des CE2 en REP. Je ne sais pas si c'est la meilleure façon pour les aider à réfléchir et à écrire sans faute mais je le vois gommer, recommencer et j'ai beaucoup de dictées sans erreur ou presque.

Ca montre que tu as raison d'agir ainsi.

il y a 18 minutes, éowin a dit :

Quand j’ai commencé au siècle dernier 👵🏻 Dictées plus longues, pas forcément préparées et relus seuls par les enfants et ce n’était pas si mal. Certains étaient plus en difficulté et en faisaient, moins voilà tout. Là quand je vois tout ce que nous mettons en œuvre et le piètre résultat.... j’en viens à me dire que nous réfléchissons à la place des enfants et qu’en définitive, ils ne savent plus faire sans nous.

 

Complètement d'accord !

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il y a une heure, FredZZZ a dit :

On devait être dans la même classe !!! Et des fois, quand un gamin ne comprenait vraiment rien et faisait 3 - 4 fois la même faute, les "chiques " tombaient en rafale !

Possible, c'était dans les années 80 pour moi. Mais cette "pédagogie" n'était pas un cas isolé à cette époque. Je me garderai cependant de généraliser cette façon d'enseigner à tous les maîtres et toutes les maîtresses de ces années-là... 

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il y a une heure, Goëllette a dit :

Je n'ai jamais connu de telle violence à l'école lorsque j'étais élève, heureusement !

Exigence n'implique pas forcément la violence pas plus qu'indulgence n'est synonyme de réelle bienveillance.

C'était un courant de pensée. Une logique simple, imparable : un élève qui ne veut pas avoir mal fera plus attention ; un élève qui fera plus attention commettra moins d'erreurs. Vu le nombre d'erreurs d'une dictée à l'autre chez certains, ce maitre aurait dû manifestement constater que ça ne fonctionnait pas... Mais non. 

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il y a 46 minutes, Rudy a dit :

Possible, c'était dans les années 80 pour moi. Mais cette "pédagogie" n'était pas un cas isolé à cette époque. Je me garderai cependant de généraliser cette façon d'enseigner à tous les maîtres et toutes les maîtresses de ces années-là... 

Je suis allée en classe la décennie précédente et je n'ai pas connu cette violence (je n'en fais pas une généralité non plus) et j'ai commencé à travailler à la fin des années 80 et je n'ai jamais touché un cheveux d'un de mes élèves ...

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il y a 6 minutes, Goëllette a dit :

Je suis allée en classe la décennie précédente et je n'ai pas connu cette violence (je n'en fais pas une généralité non plus) et j'ai commencé à travailler à la fin des années 80 et je n'ai jamais touché un cheveux d'un de mes élèves ...

Tu admettras alors, peut-être, que lorsque tu généralises sur les réussites des élèves des années 70 en dictée seulement à partir de ton vécu, que l'on puisse tenter de modérer ce que tu affirmes comme l'a fait Ratatouille... Ou pas. 

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Généraliser ou pas, perso je m’en moque. Chacun parle à sa manière de son vécu ou de ses expériences.


C’est pour maintenant que je me pose des questions. 
 

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il y a 26 minutes, éowin a dit :

Généraliser ou pas, perso je m’en moque. Chacun parle à sa manière de son vécu ou de ses expériences.


C’est pour maintenant que je me pose des questions. 
 

Je te remercie. Je comprends derrière ta réaction le souhait de de revenir sur la discussion initiale. Je suis d'accord. Ça ne sert pas à grand chose de comparer maintenant et avant, on n'a pas le même profil d'élèves, le même nombre d'heures de français officiel, la même formation initiale et continue, les mêmes exigences de la part des parents d'élèves sur le travail scolaire des enfants, etc. Alors pourquoi dire qu'avant c'était mieux ? 

 

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