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Posté(e)

Comme  quelques collègues de mon école je suis pour un gros mouvement de grève, et pas qu'un jour .... seule la ténacité pourra payer: retraite, conditions de travail, salaires, manque de reconnaissance ... Nos aînés ont lutté durement pour leurs droits, des droits qui, malheureusement, partent en lambeaux. Qui peut croire que l'on va obtenir quelque chose avec un jour de grève par ci par là? 

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Posté(e)
Tableau récapitulatif de la rémunération des heures supplémentaires

 

22-05-23 heures sup tableau.png

 

Ce tableau fait froid dans le dos. Les enseignants du premier degré sont visiblement considérés comme des sous-profs.

On va continuer longtemps à tout accepter ?

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Posté(e)

Perso je me battrai pas pour une augmentation du paiement des heures sup' mais pour l'abrogation de ces heures sup qui sont devenues obligatoires dans le secondaire. A bon entendeur ...

Je préfère me battre pour une réelle augmentation des salaires qui provoque aussi une augmentation du salaire différé (cotisations sociales).

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il y a 9 minutes, jeanounette a dit :

Perso je me battrai pas pour une augmentation du paiement des heures sup' mais pour l'abrogation de ces heures sup qui sont devenues obligatoires dans le secondaire. A bon entendeur ...

Je préfère me battre pour une réelle augmentation des salaires qui provoquent aussi une augmentation du salaire différé (cotisations sociales).

Ou alors fuir ce métier tant qu'il est encore temps? Les annonces sont lunaires, on parle quand même de l'instruction du futur de notre pays. Dès que ces missions deviendront obligatoires et comprises dans le salaire de base (faut pas se leurrer, on y viendra si personne ne dit rien et ça se passera de cette façon, comme d'habitude), je pars en courant.

Je lis sur Facebook que certains collègues sont prêts à accepter, désespérant...

J'en ai marre d'être pris pour un larbin corvéable, dans un métier où l'indignation des collègues est quasi inexistante. On a ce qu'on mérite au bout d'un moment.

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Posté(e)

Surtout que les élèves qu'ils veulent que l'on soutienne, relèvent du réseau spécialisé. Ce que nous ne sommes pas.

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Posté(e)
il y a 20 minutes, Delavegue a dit :

Ou alors fuir ce métier tant qu'il est encore temps? Les annonces sont lunaires, on parle quand même de l'instruction du futur de notre pays. Dès que ces missions deviendront obligatoires et comprises dans le salaire de base (faut pas se leurrer, on y viendra si personne ne dit rien et ça se passera de cette façon, comme d'habitude), je pars en courant.

Je lis sur Facebook que certains collègues sont prêts à accepter, désespérant...

J'en ai marre d'être pris pour un larbin corvéable, dans un métier où l'indignation des collègues est quasi inexistante. On a ce qu'on mérite au bout d'un moment.

Exactement.

C'est ce qui s'est produit dans le second degré. A force que certains se gavent d'heures sup', 1 ou 2 sont devenues obligatoires. Ce qui empêche la créations de postes budgétaires.

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Posté(e)

C'est tout de même un moyen d'augmenter (et non revaloriser) les salaires de ceux qui en auraient besoin... Si on ne travaille pas le mercredi matin, ça peut être intéressant de postuler.

Par contre, les professeurs de collège ne sont-ils pas des spécialistes et donc plus compétents que nous dans leur domaine ? Cela m'amène à me questionner ce qui sera demandé aux PE de faire avec des collégiens.

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Posté(e)
Il y a 1 heure, bab33 a dit :

Il ne faut pas se brader et tout accepter. C'est là qu'il faut montrer que nous sommes des spécialistes et cela se paie. C'est maintenant qu'il faut réagir et montrer que notre expertise est indispensable. Et que ce n'est pas parce que l'on enseigne en primaire que l'on doit être moins payé qu'au secondaire. Nous avons le même niveau d'étude. Mince. Résistons pour demander plus.

Tu es donc prêt à prendre des heures supplémentaires si elles sont bien payées?

 

Posté(e)
il y a 38 minutes, André Jorge a dit :

C'est tout de même un moyen d'augmenter (et non revaloriser) les salaires de ceux qui en auraient besoin... Si on ne travaille pas le mercredi matin, ça peut être intéressant de postuler.

Ceux qui en ont besoin ? Les mères célibataires ? Les plus fragiles ? Qui vont rajouter du travail à une charge de travail déjà conséquente. Ils n'ont pas leur classe à préparer ? 

Il n'y en aura pas pour tout le monde. Ce ne sera pas réservé en priorité à ceux qui en auraient le plus besoin. 

Je crains le pire.

Ici les SRAN attirent un nombre fou de candidats, bien au-delà des possibilités. 

Je suis abasourdie devant de tels commentaires 

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Posté(e)

En gros on en arrive là car nous ne pouvons pas nous occuper assez bien de nos élèves.

Est-ce en allant faire le travail des profs du secondaire que cela va s'arranger.

6 heures de classe, APC, réunions diverses et variés, rencontres avec les parents, EE, ESS.... ceux qui veulent les faire ces heures, je me demande où ils espèrent les placer.... (et je n'ai pas encore parlé du temps de préparation et correction).

 

 

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Posté(e)
Il y a 2 heures, bab33 a dit :

Il ne faut pas se brader et tout accepter. C'est là qu'il faut montrer que nous sommes des spécialistes et cela se paie. C'est maintenant qu'il faut réagir et montrer que notre expertise est indispensable. Et que ce n'est pas parce que l'on enseigne en primaire que l'on doit être moins payé qu'au secondaire. Nous avons le même niveau d'étude. Mince. Résistons pour demander plus.

Résistons pour demander un rattrapage salarial, pas une augmentation des heures supplémentaires 

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Posté(e)
il y a 3 minutes, Mirobolande a dit :

Résistons pour demander un rattrapage salarial, pas une augmentation des heures supplémentaires 

Mais je suis tout à fait d'accord avec cela et je milite pour cela depuis bien longtemps. Je montrais juste encore à quel point on se fiche de nous en montrant le niveau de rémunération des heures supp chez nous et dans le secondaire sur ce qui existe déjà. Je voudrais savoir jusqu'à quel point on est prêt à tout accpeter. Il faut dire STOP. Maintenant et ces heures supp doivent être le point d'arrêt.

Mais en premier il nous faut une réelle augmentation de salaire. Cette cause est la mienne. 

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