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Vous donnez, depuis quelques pages, une image édifiante du fossé qui peut séparer les parents des enseignants (aux détrimens de l'enfant bien sûr...)

En fait, c'est comme dans un divorce, les torts sont souvent partagés! Chacun y va de son vécu très intime pour en faire une généralité peu probante dans un débat (?) qui n'avance à rien.

je me garderai bien de vous parler de mes enfants car je ne les considère pas comme des cas d'école (mais tout va bien pour eux, je vous rassure); en revanche, je peux vous dire que j'ai toujours trouvé des activités mille fois plus intéressantes pour moi et mes enfants que de leur apprendre à écrire : jouer, câliner, peindre, bricoler, me promener en forêt, visiter une ville, lire des histoires....

Il y a tellement de choses qu'on ne peut pas faire à l'école!

Alors, oui, en échange, je laisse à l'école le soin de structurer les apprentissages selon une réflexion et une progression précises. Et, depuis que je suis PE, je réalise à quel point j'ai fait le bon choix : tout n'est pas parfait certes mais je vois beaucoup de sérieux, d'investissement et de professionnalisme que ce soit ici, dans l'école des mes enfants ou dans ma circonscription.

J'ajouterai que les enseignants (ainsi que les parents d'ailleurs) ont plus besoin d'être aidés dans leur tâche

difficile que d'être dénigrés ainsi : la supression massive de postes ou la remise en cause des méthodes de lecture me paraissent, et de loin, bien plus inquiétantes.

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Vous donnez, depuis quelques pages, une image édifiante du fossé qui peut séparer les parents des enseignants (aux détrimens de l'enfant bien sûr...)

J'ajouterai que les enseignants (ainsi que les parents d'ailleurs) ont plus besoin d'être aidés dans leur tâche

difficile que d'être dénigrés ainsi : la supression massive de postes ou la remise en cause des méthodes de lecture me paraissent, et de loin, bien plus inquiétantes.

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Bonsoir,

Moi j'ai plutot le sentiment que chacun ( parent/enseignant) est gouverné par la notion du "bien faire" dans l'interet de l'enfant, les consequences sont au final à son detriment, puisque dechiré d'une certaine façon par les deux parties si on s'en tient aux ecrits. Mais dans les faits, l'enfant n'est pas dechiré, ce sont les parents qui sont plutot exclus, et leur savoir de premier educateur dénié.

Chacun y va de sa petite histoire, certes, mais dans l'ensemble, Parents et enseignants cooperent chacun dans son domaine à developper le savoir, l'envie chez l'enfant.

Les conflits viennent plus de la façon dont les choses sont amenées, l'enseignant renvoie facilement aux parents l'echec, la lenteur de leur enfant, son comportement ....avec "des il faut que", ou faite le suivre par un psy ...il n'y a pas de dialogue mais des injonctions, pas d'ecoute, pas l'envie de savoir les freins, ce qui est comprehensible, on ne peut absorber l'histoire de 20 gamins differents. Mais si pas de dialogue, le sentiment d'exclusion et de culpabilité s'installe, est ce souhaitable?

A l'inverse, vous aurez des parents qui essayeront de commander l'enseignant, de le casser sans chercher à connaitre sa demarche de pro aupres des enfants. Les cliches demeurent, mais sont une realité.

En fait, c'est extremement difficile de fonctionner dans un trio : parent/enfant/enseignant. si l'enfant suit sans difficulté, pas de conflit, si y a des soucis, ça grince sans veritable remise en question des intervenants, et là c'est l'enfant qui trinque.

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Mais si l'un deux me demandait qulle était cette lettre, quel était ce son, je répondais.

Tous les parents font de même.

Quand le matin au petit dej', mon fils déchiffrait seul les étiquettes, quand il était fier de se sentir autonome face aux livres, qu'aurais-je du faire selon toi?

Dans ce sens là, il n'y a pas apprentissage au même sens cas d'école. Si un enfant demande, on lui répond, logique : Moi cela m'est arrivé de parler génétique avec des CE2 qui se demandaient pourquoi on a les cheveux blonds, bruns ou les yeux marrons ou bleus.

C'est sûr, je n'ai pas fait un cours de génétique avec les "allèles récessifs ou dominants" et "les chromosomes". Mais j'ai tout simplement répondu à leurs questions, pour assouvir leur curiosité.

Je parlais essentiellement des parents qui poussent leurs enfants à apprendre à lire dès la MS car ils ont entendu à la télé que l'école n'apprenait pas à lire. Je suis heureux que vous ne faites pas parties de ces parents là.

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Vous donnez, depuis quelques pages, une image édifiante du fossé qui peut séparer les parents des enseignants (aux détrimens de l'enfant bien sûr...)

En fait, c'est comme dans un divorce, les torts sont souvent partagés! Chacun y va de son vécu très intime pour en faire une généralité peu probante dans un débat (?) qui n'avance à rien.

je me garderai bien de vous parler de mes enfants car je ne les considère pas comme des cas d'école (mais tout va bien pour eux, je vous rassure); en revanche, je peux vous dire que j'ai toujours trouvé des activités mille fois plus intéressantes pour moi et mes enfants que de leur apprendre à écrire : jouer, câliner, peindre, bricoler, me promener en forêt, visiter une ville, lire des histoires....

Il y a tellement de choses qu'on ne peut pas faire à l'école!

Alors, oui, en échange, je laisse à l'école le soin de structurer les apprentissages selon une réflexion et une progression précises. Et, depuis que je suis PE, je réalise à quel point j'ai fait le bon choix : tout n'est pas parfait certes mais je vois beaucoup de sérieux, d'investissement et de professionnalisme que ce soit ici, dans l'école des mes enfants ou dans ma circonscription.

J'ajouterai que les enseignants (ainsi que les parents d'ailleurs) ont plus besoin d'être aidés dans leur tâche

difficile que d'être dénigrés ainsi : la supression massive de postes ou la remise en cause des méthodes de lecture me paraissent, et de loin, bien plus inquiétantes.

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Qui sont ces "vous"?

Encore une fois : à titre personnel, puisque je peux légitimement me sentir concernée par ce "vous", je n'ai jamais fait entrer aucune discipline scolaire à la maison.

Comme toi, je pense qu'il y a mille et une choses à faire dans le cadre de la sphére privée, mais justement, le fait de maintenir, simplement par le partage, la curiosité des enfants (et celle de leurs parents ! ;) ) me semble constituer un bon terrain pour les apprentissages à l'école.

A l'inverse : on ne cherche des réponses qu'aux questions qu'on s'est déjà posées.

Un enfant, c'est caricatural évidemment, qui n'a jamais senti qu'on s'intéresssait à ses interrogations, se dispense finalement de poser des questions et le savoir apporté par l'école lui apparaitra comme incongru, déconnecté de son quotidien.

En revanche, s'il retrouve à l'école le prolongement de cet intérêt pour les savoirs qu'on a entretenu avec lui à la maison, il se sentira dans son élément dans le cadre scolaire.

Sans parler de la bonne relation à l'adulte qu'il aura construite.

Recadrons : considèrer qu'il y a péril en la demeure parce qu'une mère a eu le malheur de demander humblement des avis à des "pros" pour tracer 8 lettres en cursives... c'est peut-être un peu excessif, non?

J'ajouterais que je suis d'une époque où peu d'enfants effectuaient les 3 années de maternelle; la plupart des enfants n'entrait à l'école qu'en grande section.

Est-ce que ça a produit des générations de personnes incapables de produire des pleins et des déliés ? Pourtant, il n'est pas douteux que parmi eux, beaucoup aient appris à la maison à reproduire leur prénom (parce que la discussion porte uniquement là-dessus !)? Il y a même de mauvaises langues qui prétendent que l'école remplissait mieux ses objectifs qu'à présent (attention : humour acide : on ne me trouvera pas parmi ceux qui veulent casser l'école et la maternelle).

J'ajouterais encore que, oui, je connais de ces parents qui profitent des Conseils d'école pour passer en revue le cas particulier de leur rejeton ; ce n'est pas le lieu : ceux-là, effectivement, sont des individus inquiets, qu'il convient de rassurer, mais aussi dont il faut limiter les interventions au sein de l'école.

Bref, tout ce laius pour préciser ma pensée : l'impression que j'ai, c'est qu'on ne prend pas en compte une chose : dans toutes les relations humaines (et animales !), l'interlocuteur régule son attitude en fonction de ce qu'il perçoit en face : si un prof est méfiant, peu sûr de lui et de ses savoirs, et timoré, il adoptera une attitude qui sera perçue comme agressive et méprisante vis à vis des parents; si en revanche il s'ouvre à l'excès, certains parents se croiront autorisés à donner leur avis sur ses choix pédagogiques.

Et certains ne savent pas où se trouve la cote moyenne...

Qui n'est pas facile à cerner et qu'on doit réajuster en permanence...

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Vous donnez, depuis quelques pages, une image édifiante du fossé qui peut séparer les parents des enseignants (aux détrimens de l'enfant bien sûr...)

J'ajouterai que les enseignants (ainsi que les parents d'ailleurs) ont plus besoin d'être aidés dans leur tâche

difficile que d'être dénigrés ainsi : la supression massive de postes ou la remise en cause des méthodes de lecture me paraissent, et de loin, bien plus inquiétantes.

un avis parmi mille...

Bonsoir,

Moi j'ai plutot le sentiment que chacun ( parent/enseignant) est gouverné par la notion du "bien faire" dans l'interet de l'enfant, les consequences sont au final à son detriment, puisque dechiré d'une certaine façon par les deux parties si on s'en tient aux ecrits. Mais dans les faits, l'enfant n'est pas dechiré, ce sont les parents qui sont plutot exclus, et leur savoir de premier educateur dénié.

Chacun y va de sa petite histoire, certes, mais dans l'ensemble, Parents et enseignants cooperent chacun dans son domaine à developper le savoir, l'envie chez l'enfant.

Les conflits viennent plus de la façon dont les choses sont amenées, l'enseignant renvoie facilement aux parents l'echec, la lenteur de leur enfant, son comportement ....avec "des il faut que", ou faite le suivre par un psy ...il n'y a pas de dialogue mais des injonctions, pas d'ecoute, pas l'envie de savoir les freins, ce qui est comprehensible, on ne peut absorber l'histoire de 20 gamins differents. Mais si pas de dialogue, le sentiment d'exclusion et de culpabilité s'installe, est ce souhaitable?

A l'inverse, vous aurez des parents qui essayeront de commander l'enseignant, de le casser sans chercher à connaitre sa demarche de pro aupres des enfants. Les cliches demeurent, mais sont une realité.

En fait, c'est extremement difficile de fonctionner dans un trio : parent/enfant/enseignant. si l'enfant suit sans difficulté, pas de conflit, si y a des soucis, ça grince sans veritable remise en question des intervenants, et là c'est l'enfant qui trinque.

Oui, Cressie : je n'avais pas vu ta réponse et c'est un peu ce que je dis, autrement (mais ma réponse n'est pas encore publiée).

Ce qu'on constate : si ça va bien , l'enseignant s'en attribue le mérite (à tort et à raison), si ça va mal, il aura tendance et c'est humain, à rechercher une cause de façon parfois complètement subjective à l'intervention nocive des parents.

et l'inverse est exactement symétrique de la part des parents qui voient une atteinte personnelle à la chair de leur chair...

L'enfant est un objet de désir de part et d'autre, et pour chacune des parties qui devrait aller chercher dans son propre vécu les raisons de cet attachement et investissemnt parfois excessif... (dans la sphère privée, combien de femmes voient comme une atteinte à leur statut de mère la moindre intervention de belle-maman; pourtant, même si belle-maman ne fait pas faire le rototo à bibou exactement au même moment que maman, belle-maman a élevé au moins un enfant (le papa de bibou) qui n'est pas mort.)

Je crois que c'est identique dans certains rapports conflictuels parents/profs...

Posté(e)

Mais si l'un deux me demandait qulle était cette lettre, quel était ce son, je répondais.

Tous les parents font de même.

Quand le matin au petit dej', mon fils déchiffrait seul les étiquettes, quand il était fier de se sentir autonome face aux livres, qu'aurais-je du faire selon toi?

Dans ce sens là, il n'y a pas apprentissage au même sens cas d'école. Si un enfant demande, on lui répond, logique : Moi cela m'est arrivé de parler génétique avec des CE2 qui se demandaient pourquoi on a les cheveux blonds, bruns ou les yeux marrons ou bleus.

C'est sûr, je n'ai pas fait un cours de génétique avec les "allèles récessifs ou dominants" et "les chromosomes". Mais j'ai tout simplement répondu à leurs questions, pour assouvir leur curiosité.

Je parlais essentiellement des parents qui poussent leurs enfants à apprendre à lire dès la MS car ils ont entendu à la télé que l'école n'apprenait pas à lire. Je suis heureux que vous ne faites pas parties de ces parents là.

Ahhhhhhhhhhhhhhh Koubz : tu sais que tu me fais plaisir là !

Moi aussi m'agacent souverainenement les malades qui dès la maternelle sont persuadés que l'enseignant ne finira pas le programme, qui se précipitent sur Boscher dès que bibou a 4 ans et qui connaissent toutes les parutions de l'école des loisirs..., bibou n'a pas une seconde à lui, ne doit jamais s'ennuyer à la maison, déborde d'activités, entre musique, sport, activités artistiques, satges, etc...

J'en connais : des plaies (voir ce que je disais sur ceux qui pensent que le CE c'est le lieu pour exposer les inquiètudes individuelles)

Et oui, je caricature...

Quoique...

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