biochimiek Posté(e) 14 mai 2007 Posté(e) 14 mai 2007 merci pour ces informations et bonne chance merci pour ces informations et bonne chance
CEZARD Posté(e) 17 mai 2007 Posté(e) 17 mai 2007 L'intertextualité - Définition L'intertextualité est le fait pour un texte de s'approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste. «c'est précisément parce que l'intertexte peut ne pas être perçu qu'il suscite, lorsqu'il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d'oeil saisi, de l'humour partagé; plaisir également d'une compréhension à demi-mot, d'un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d'un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d'un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid). La connaissance de l'existence de l'intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l'écriture comme travail absolument «original», c'est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L'emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire. Travailler la lecture en réseaux Le travail de lecture en réseaux permet de répondre aux deux objectifs d'apprentissage : éducation d'un comportement (mettre en relation), constitution d'une culture (pour nourrir la mise en relation). La pratique du réseau thématique est une pratique courante en maternelle. Mais le rapprochement thématique se révèle souvent didactiquement pauvre parce qu'il ne permet qu'un travail de surface. On peut lui préférer : a) Le réseau intertextuel Le réseau intertextuel est constitué du texte citant et des textes cités sous forme de citations explicites ou d'allusions (l'intertexte). "Pour pouvoir profiter pleinement d'un texte, il est indispensable de connaître les textes antérieurs et les histoires plus récentes auxquels le texte fait plus ou moins allusion." Exemples : Pour pouvoir saisir tout le sel de l'histoire de Verdurette,(Claude Boujon) Le jeune lecteur doit connaître les textes antérieurs auxquels l'histoire fait plus ou moins directement allusion, et dont l'héroïne est nourrie, en l'occurrence La grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf de La Fontaine, les contes traditionnels de princes ou princesses et de grenouilles. Il est aussi souhaitable qu'il connaisse, pour jouir de la variation, les histoires plus récentes qui mettent en scène des héroïnes, très grandes lectrices, atteintes du même mal que Verdurette, sorte de bovarysme qui les conduit à confondre l'espace du réel et l'espace de la fiction. Armelle, la toute belle fait partie de ces histoires. John Chatterton et Le grand sommeil d'Yvan Pommaux, citent Le petit chaperon rouge, La belle au bois dormant mais aussi Chandler (Marlow le détective), Howard Hawks… et Giacometti, Ben, Rodin, Cristo… b) Le réseau intratextuel Le réseau est ici constitué autour d'un auteur. Mais le travail sur les oeuvres complètes de l'auteur retenu, pas plus que le travail sur un plus petit nombre de ses oeuvres choisies au hasard ne présente d'intérêt à l'école. Plus judicieuse apparaît la sélection d'histoires qui ont des points communs, dialoguent ouvertement et s'éclairent mutuellement. Exemple : La chute de Petit Lapin Rouge et de Poussin Noir est plus facilement compréhensible si on sait que l'auteur, Rascal, manie allègrement l'humour noir. c) Le réseau générique Ce réseau regroupe, comme son nom l'indique, plusieurs textes appartenant au même genre mais présentant chacun des particularités de telle sorte que puissent être dégagées des constantes et des variantes et qu'éventuellement l'évolution historique du genre puisse être pointée. Sa connaissance (prudence et modération pour éviter l'enfermement dans le stéréotype!) peut faciliter la compréhension d'un apprenti lecteur. Exemple : La compréhension d'un conte s'enrichit grâce à la fréquentation d'autres contes. Attention, le genre "conte" n'existe pas en soi. Il y a des contes fantastiques, des contes des origines, des contes merveilleux… d) Le réseau autour des éléments constitutifs du récit Travail sur le point de vue, le mode de narration, le dialogue, la description… Exemples : Comparer la description et son rôle dans le conte fantastique et le roman policier. Le point de vue : Histoire à quatre voix Anthony Browne Kaléidoscope. e) Le réseau des scènes types Exemple : Dans une enquête policière, on retrouve toujours la scène de dévoilement du coupable. f) Le réseau de «variantes» et reformulations d'un texte source Exemple : Le petit chaperon rouge et ses avatars : Le petit napperon rouge (Hector Hugo), Le diable des rochers (G Solotareff)… La connaissance des uns enrichit la compréhension des autres. g) Le réseau centré sur un personnage stéréotypé dont on explorera le plus grand nombre possible de facettes Exemple : Le loup, la grand-mère, la sorcière, les cochons... Leurs caractéristiques physiques et morales, les rôles et les valeurs qui leur sont attribués à travers l'étude de contes anciens et contemporains. L'étude du réseau peut conduire, pour chaque personnage-type, à percevoir une évolution dans les représentations que l'on s'en fait au fil du temps. Le loup gentil, le loup méchant, le loup victime, le loup protecteur… La vérité sur l'affaire des trois petits cochons (J Scieszka), Le loup sentimental (G de Pennart), Jean-Loup (A Krings), Le loup rouge (F K Waechter), Patatras (Ph Corentin), Loulou (G Solotareff)… h) Le réseau symbolique La porte ou le passage, le mur… Tillie et le mur Leo Lionni, Le jardin de Max et Gardénia Fred Bernard, Volubilis et les trois jardins Claude Bernos, Le livre de la lézarde Yves Heurté. Merci beaucoup pour toutes les informations que tu as mis... J'ai cependant une petite question: je vais présenter "la métamorphose d'Helen Keller" pour le concours ( un roman, cycle 3) et je voulai faire une mise en réseau sur le thème du handicap. Or d'après ta définition les mise en réseau ne sont que pour le cycle 1. Est-il possible que je garde ma mise en réseau tout de même ou vaut-il mieux ke je change? Merci d'avance.
Aquacrea Posté(e) 17 mai 2007 Posté(e) 17 mai 2007 L'intertextualité - Définition L'intertextualité est le fait pour un texte de s'approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste. «c'est précisément parce que l'intertexte peut ne pas être perçu qu'il suscite, lorsqu'il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d'oeil saisi, de l'humour partagé; plaisir également d'une compréhension à demi-mot, d'un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d'un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d'un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid). La connaissance de l'existence de l'intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l'écriture comme travail absolument «original», c'est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L'emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire. Travailler la lecture en réseaux Le travail de lecture en réseaux permet de répondre aux deux objectifs d'apprentissage : éducation d'un comportement (mettre en relation), constitution d'une culture (pour nourrir la mise en relation). La pratique du réseau thématique est une pratique courante en maternelle. Mais le rapprochement thématique se révèle souvent didactiquement pauvre parce qu'il ne permet qu'un travail de surface. On peut lui préférer : a) Le réseau intertextuel Le réseau intertextuel est constitué du texte citant et des textes cités sous forme de citations explicites ou d'allusions (l'intertexte). "Pour pouvoir profiter pleinement d'un texte, il est indispensable de connaître les textes antérieurs et les histoires plus récentes auxquels le texte fait plus ou moins allusion." Exemples : Pour pouvoir saisir tout le sel de l'histoire de Verdurette,(Claude Boujon) Le jeune lecteur doit connaître les textes antérieurs auxquels l'histoire fait plus ou moins directement allusion, et dont l'héroïne est nourrie, en l'occurrence La grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf de La Fontaine, les contes traditionnels de princes ou princesses et de grenouilles. Il est aussi souhaitable qu'il connaisse, pour jouir de la variation, les histoires plus récentes qui mettent en scène des héroïnes, très grandes lectrices, atteintes du même mal que Verdurette, sorte de bovarysme qui les conduit à confondre l'espace du réel et l'espace de la fiction. Armelle, la toute belle fait partie de ces histoires. John Chatterton et Le grand sommeil d'Yvan Pommaux, citent Le petit chaperon rouge, La belle au bois dormant mais aussi Chandler (Marlow le détective), Howard Hawks… et Giacometti, Ben, Rodin, Cristo… b) Le réseau intratextuel Le réseau est ici constitué autour d'un auteur. Mais le travail sur les oeuvres complètes de l'auteur retenu, pas plus que le travail sur un plus petit nombre de ses oeuvres choisies au hasard ne présente d'intérêt à l'école. Plus judicieuse apparaît la sélection d'histoires qui ont des points communs, dialoguent ouvertement et s'éclairent mutuellement. Exemple : La chute de Petit Lapin Rouge et de Poussin Noir est plus facilement compréhensible si on sait que l'auteur, Rascal, manie allègrement l'humour noir. c) Le réseau générique Ce réseau regroupe, comme son nom l'indique, plusieurs textes appartenant au même genre mais présentant chacun des particularités de telle sorte que puissent être dégagées des constantes et des variantes et qu'éventuellement l'évolution historique du genre puisse être pointée. Sa connaissance (prudence et modération pour éviter l'enfermement dans le stéréotype!) peut faciliter la compréhension d'un apprenti lecteur. Exemple : La compréhension d'un conte s'enrichit grâce à la fréquentation d'autres contes. Attention, le genre "conte" n'existe pas en soi. Il y a des contes fantastiques, des contes des origines, des contes merveilleux… d) Le réseau autour des éléments constitutifs du récit Travail sur le point de vue, le mode de narration, le dialogue, la description… Exemples : Comparer la description et son rôle dans le conte fantastique et le roman policier. Le point de vue : Histoire à quatre voix Anthony Browne Kaléidoscope. e) Le réseau des scènes types Exemple : Dans une enquête policière, on retrouve toujours la scène de dévoilement du coupable. f) Le réseau de «variantes» et reformulations d'un texte source Exemple : Le petit chaperon rouge et ses avatars : Le petit napperon rouge (Hector Hugo), Le diable des rochers (G Solotareff)… La connaissance des uns enrichit la compréhension des autres. g) Le réseau centré sur un personnage stéréotypé dont on explorera le plus grand nombre possible de facettes Exemple : Le loup, la grand-mère, la sorcière, les cochons... Leurs caractéristiques physiques et morales, les rôles et les valeurs qui leur sont attribués à travers l'étude de contes anciens et contemporains. L'étude du réseau peut conduire, pour chaque personnage-type, à percevoir une évolution dans les représentations que l'on s'en fait au fil du temps. Le loup gentil, le loup méchant, le loup victime, le loup protecteur… La vérité sur l'affaire des trois petits cochons (J Scieszka), Le loup sentimental (G de Pennart), Jean-Loup (A Krings), Le loup rouge (F K Waechter), Patatras (Ph Corentin), Loulou (G Solotareff)… h) Le réseau symbolique La porte ou le passage, le mur… Tillie et le mur Leo Lionni, Le jardin de Max et Gardénia Fred Bernard, Volubilis et les trois jardins Claude Bernos, Le livre de la lézarde Yves Heurté. Merci beaucoup pour toutes les informations que tu as mis... J'ai cependant une petite question: je vais présenter "la métamorphose d'Helen Keller" pour le concours ( un roman, cycle 3) et je voulai faire une mise en réseau sur le thème du handicap. Or d'après ta définition les mise en réseau ne sont que pour le cycle 1. Est-il possible que je garde ma mise en réseau tout de même ou vaut-il mieux ke je change? Merci d'avance. Ne te fais pas de souci, garde ta mise en réseau bien au chaud pour l'oral ! C'est pour TOUS les cycles !
CEZARD Posté(e) 17 mai 2007 Posté(e) 17 mai 2007 L'intertextualité - Définition L'intertextualité est le fait pour un texte de s'approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste. «c'est précisément parce que l'intertexte peut ne pas être perçu qu'il suscite, lorsqu'il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d'oeil saisi, de l'humour partagé; plaisir également d'une compréhension à demi-mot, d'un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d'un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d'un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid). La connaissance de l'existence de l'intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l'écriture comme travail absolument «original», c'est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L'emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire. Travailler la lecture en réseaux Le travail de lecture en réseaux permet de répondre aux deux objectifs d'apprentissage : éducation d'un comportement (mettre en relation), constitution d'une culture (pour nourrir la mise en relation). La pratique du réseau thématique est une pratique courante en maternelle. Mais le rapprochement thématique se révèle souvent didactiquement pauvre parce qu'il ne permet qu'un travail de surface. On peut lui préférer : a) Le réseau intertextuel Le réseau intertextuel est constitué du texte citant et des textes cités sous forme de citations explicites ou d'allusions (l'intertexte). "Pour pouvoir profiter pleinement d'un texte, il est indispensable de connaître les textes antérieurs et les histoires plus récentes auxquels le texte fait plus ou moins allusion." Exemples : Pour pouvoir saisir tout le sel de l'histoire de Verdurette,(Claude Boujon) Le jeune lecteur doit connaître les textes antérieurs auxquels l'histoire fait plus ou moins directement allusion, et dont l'héroïne est nourrie, en l'occurrence La grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf de La Fontaine, les contes traditionnels de princes ou princesses et de grenouilles. Il est aussi souhaitable qu'il connaisse, pour jouir de la variation, les histoires plus récentes qui mettent en scène des héroïnes, très grandes lectrices, atteintes du même mal que Verdurette, sorte de bovarysme qui les conduit à confondre l'espace du réel et l'espace de la fiction. Armelle, la toute belle fait partie de ces histoires. John Chatterton et Le grand sommeil d'Yvan Pommaux, citent Le petit chaperon rouge, La belle au bois dormant mais aussi Chandler (Marlow le détective), Howard Hawks… et Giacometti, Ben, Rodin, Cristo… b) Le réseau intratextuel Le réseau est ici constitué autour d'un auteur. Mais le travail sur les oeuvres complètes de l'auteur retenu, pas plus que le travail sur un plus petit nombre de ses oeuvres choisies au hasard ne présente d'intérêt à l'école. Plus judicieuse apparaît la sélection d'histoires qui ont des points communs, dialoguent ouvertement et s'éclairent mutuellement. Exemple : La chute de Petit Lapin Rouge et de Poussin Noir est plus facilement compréhensible si on sait que l'auteur, Rascal, manie allègrement l'humour noir. c) Le réseau générique Ce réseau regroupe, comme son nom l'indique, plusieurs textes appartenant au même genre mais présentant chacun des particularités de telle sorte que puissent être dégagées des constantes et des variantes et qu'éventuellement l'évolution historique du genre puisse être pointée. Sa connaissance (prudence et modération pour éviter l'enfermement dans le stéréotype!) peut faciliter la compréhension d'un apprenti lecteur. Exemple : La compréhension d'un conte s'enrichit grâce à la fréquentation d'autres contes. Attention, le genre "conte" n'existe pas en soi. Il y a des contes fantastiques, des contes des origines, des contes merveilleux… d) Le réseau autour des éléments constitutifs du récit Travail sur le point de vue, le mode de narration, le dialogue, la description… Exemples : Comparer la description et son rôle dans le conte fantastique et le roman policier. Le point de vue : Histoire à quatre voix Anthony Browne Kaléidoscope. e) Le réseau des scènes types Exemple : Dans une enquête policière, on retrouve toujours la scène de dévoilement du coupable. f) Le réseau de «variantes» et reformulations d'un texte source Exemple : Le petit chaperon rouge et ses avatars : Le petit napperon rouge (Hector Hugo), Le diable des rochers (G Solotareff)… La connaissance des uns enrichit la compréhension des autres. g) Le réseau centré sur un personnage stéréotypé dont on explorera le plus grand nombre possible de facettes Exemple : Le loup, la grand-mère, la sorcière, les cochons... Leurs caractéristiques physiques et morales, les rôles et les valeurs qui leur sont attribués à travers l'étude de contes anciens et contemporains. L'étude du réseau peut conduire, pour chaque personnage-type, à percevoir une évolution dans les représentations que l'on s'en fait au fil du temps. Le loup gentil, le loup méchant, le loup victime, le loup protecteur… La vérité sur l'affaire des trois petits cochons (J Scieszka), Le loup sentimental (G de Pennart), Jean-Loup (A Krings), Le loup rouge (F K Waechter), Patatras (Ph Corentin), Loulou (G Solotareff)… h) Le réseau symbolique La porte ou le passage, le mur… Tillie et le mur Leo Lionni, Le jardin de Max et Gardénia Fred Bernard, Volubilis et les trois jardins Claude Bernos, Le livre de la lézarde Yves Heurté. Merci beaucoup pour toutes les informations que tu as mis... J'ai cependant une petite question: je vais présenter "la métamorphose d'Helen Keller" pour le concours ( un roman, cycle 3) et je voulai faire une mise en réseau sur le thème du handicap. Or d'après ta définition les mise en réseau ne sont que pour le cycle 1. Est-il possible que je garde ma mise en réseau tout de même ou vaut-il mieux ke je change? Merci d'avance. Ne te fais pas de souci, garde ta mise en réseau bien au chaud pour l'oral ! C'est pour TOUS les cycles ! Merci Anne-Claire... J'ai eu un coup de stress quand j'ai lu le topic alors je voulais être rassuré avant de me planter...
anasopie Posté(e) 22 mai 2007 Posté(e) 22 mai 2007 Avez-vous eu les réponses du CNED s'il vous plaît ? je suis curieuse de savoir ce qu'ils disent notamment pour les livres à interdire ou non ? Merci... Bye
anasopie Posté(e) 22 mai 2007 Posté(e) 22 mai 2007 juste pour signaler que c'est le développement donné par affable au premier message de ce post
Aquacrea Posté(e) 23 mai 2007 Posté(e) 23 mai 2007 Une petite question : Quel intérêt y a t-il à présenter des oeuvres de cycle 1 à des cycles 3 ? Enfin...plusieurs.. !!! Comment mettre en oeuvre une mise en réseau ? Qu'est ce qu'un bon livre de ldj ? Quelles finalités pour une mise en voix ? Quel est l’intérêt de la BD ? Le travail sur l’horizon d’attente est-il important pour comprendre le livre ? Comment faire si un élève a déjà lu le livre ? Comment envisager la lecture d’un roman long ? Comment gérer la mise en scène ? Que fait t-on avant l’introduction d’une œuvre en classe Comment utiliser le cahier de littérature ? Quel est son rôle ? Qu’y fait-on ? Peut-on mettre en commun ? Quel est le rôle du maître en lecture à haute voix ? A vous !!
creamys11 Posté(e) 24 mai 2007 Posté(e) 24 mai 2007 savez vous ce que veut dire "contraintes du type de celles qui ont été mises à l’honneur par l’OuLiPo)?" pour les travaux d'écriture? Je ne connais pas du tout ce procédé..
tamara Posté(e) 25 mai 2007 Posté(e) 25 mai 2007 L'intertextualité - Définition L'intertextualité est le fait pour un texte de s'approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste. «c'est précisément parce que l'intertexte peut ne pas être perçu qu'il suscite, lorsqu'il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d'oeil saisi, de l'humour partagé; plaisir également d'une compréhension à demi-mot, d'un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d'un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d'un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid). La connaissance de l'existence de l'intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l'écriture comme travail absolument «original», c'est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L'emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire. Travailler la lecture en réseaux Le travail de lecture en réseaux permet de répondre aux deux objectifs d'apprentissage : éducation d'un comportement (mettre en relation), constitution d'une culture (pour nourrir la mise en relation). La pratique du réseau thématique est une pratique courante en maternelle. Mais le rapprochement thématique se révèle souvent didactiquement pauvre parce qu'il ne permet qu'un travail de surface. On peut lui préférer : a) Le réseau intertextuel Le réseau intertextuel est constitué du texte citant et des textes cités sous forme de citations explicites ou d'allusions (l'intertexte). "Pour pouvoir profiter pleinement d'un texte, il est indispensable de connaître les textes antérieurs et les histoires plus récentes auxquels le texte fait plus ou moins allusion." Exemples : Pour pouvoir saisir tout le sel de l'histoire de Verdurette,(Claude Boujon) Le jeune lecteur doit connaître les textes antérieurs auxquels l'histoire fait plus ou moins directement allusion, et dont l'héroïne est nourrie, en l'occurrence La grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf de La Fontaine, les contes traditionnels de princes ou princesses et de grenouilles. Il est aussi souhaitable qu'il connaisse, pour jouir de la variation, les histoires plus récentes qui mettent en scène des héroïnes, très grandes lectrices, atteintes du même mal que Verdurette, sorte de bovarysme qui les conduit à confondre l'espace du réel et l'espace de la fiction. Armelle, la toute belle fait partie de ces histoires. John Chatterton et Le grand sommeil d'Yvan Pommaux, citent Le petit chaperon rouge, La belle au bois dormant mais aussi Chandler (Marlow le détective), Howard Hawks… et Giacometti, Ben, Rodin, Cristo… b) Le réseau intratextuel Le réseau est ici constitué autour d'un auteur. Mais le travail sur les oeuvres complètes de l'auteur retenu, pas plus que le travail sur un plus petit nombre de ses oeuvres choisies au hasard ne présente d'intérêt à l'école. Plus judicieuse apparaît la sélection d'histoires qui ont des points communs, dialoguent ouvertement et s'éclairent mutuellement. Exemple : La chute de Petit Lapin Rouge et de Poussin Noir est plus facilement compréhensible si on sait que l'auteur, Rascal, manie allègrement l'humour noir. c) Le réseau générique Ce réseau regroupe, comme son nom l'indique, plusieurs textes appartenant au même genre mais présentant chacun des particularités de telle sorte que puissent être dégagées des constantes et des variantes et qu'éventuellement l'évolution historique du genre puisse être pointée. Sa connaissance (prudence et modération pour éviter l'enfermement dans le stéréotype!) peut faciliter la compréhension d'un apprenti lecteur. Exemple : La compréhension d'un conte s'enrichit grâce à la fréquentation d'autres contes. Attention, le genre "conte" n'existe pas en soi. Il y a des contes fantastiques, des contes des origines, des contes merveilleux… d) Le réseau autour des éléments constitutifs du récit Travail sur le point de vue, le mode de narration, le dialogue, la description… Exemples : Comparer la description et son rôle dans le conte fantastique et le roman policier. Le point de vue : Histoire à quatre voix Anthony Browne Kaléidoscope. e) Le réseau des scènes types Exemple : Dans une enquête policière, on retrouve toujours la scène de dévoilement du coupable. f) Le réseau de «variantes» et reformulations d'un texte source Exemple : Le petit chaperon rouge et ses avatars : Le petit napperon rouge (Hector Hugo), Le diable des rochers (G Solotareff)… La connaissance des uns enrichit la compréhension des autres. g) Le réseau centré sur un personnage stéréotypé dont on explorera le plus grand nombre possible de facettes Exemple : Le loup, la grand-mère, la sorcière, les cochons... Leurs caractéristiques physiques et morales, les rôles et les valeurs qui leur sont attribués à travers l'étude de contes anciens et contemporains. L'étude du réseau peut conduire, pour chaque personnage-type, à percevoir une évolution dans les représentations que l'on s'en fait au fil du temps. Le loup gentil, le loup méchant, le loup victime, le loup protecteur… La vérité sur l'affaire des trois petits cochons (J Scieszka), Le loup sentimental (G de Pennart), Jean-Loup (A Krings), Le loup rouge (F K Waechter), Patatras (Ph Corentin), Loulou (G Solotareff)… h) Le réseau symbolique La porte ou le passage, le mur… Tillie et le mur Leo Lionni, Le jardin de Max et Gardénia Fred Bernard, Volubilis et les trois jardins Claude Bernos, Le livre de la lézarde Yves Heurté. Merci beaucoup pour toutes les informations que tu as mis... J'ai cependant une petite question: je vais présenter "la métamorphose d'Helen Keller" pour le concours ( un roman, cycle 3) et je voulai faire une mise en réseau sur le thème du handicap. Or d'après ta définition les mise en réseau ne sont que pour le cycle 1. Est-il possible que je garde ma mise en réseau tout de même ou vaut-il mieux ke je change? Merci d'avance. Ne te fais pas de souci, garde ta mise en réseau bien au chaud pour l'oral ! C'est pour TOUS les cycles ! Merci Anne-Claire... J'ai eu un coup de stress quand j'ai lu le topic alors je voulais être rassuré avant de me planter... Bonjour ,merci à tous pour vos renseignements j'ai découvert ce site hier et je suis ravie de voir l'entraide qui y est si présente. Moi je suis en PE1 et notre professeur nous a vivement conseillé de mettre une lecture en réseau dans nos exposés donc ne l'enlève surtout pas !
delphes48 Posté(e) 25 mai 2007 Posté(e) 25 mai 2007 savez vous ce que veut dire "contraintes du type de celles qui ont été misesà l’honneur par l’OuLiPo)?" pour les travaux d'écriture? Je ne connais pas du tout ce procédé.. l'OULIPO, Ouvoir de littérature Potentiel est un mouvement de poètes tels que Raymond Queneau qui met en place avec style une mise en forme, par exemple, il peut s'agir, de calligrammes, ou d'éliminer une lettre de tout le poème, ou utiliser des mots contenant toujours le même nombre de lettres... voila un lien assez clair, donnant quelques exemples http://adine2.club.fr/pages/oulipo/definition.htm
Babywolf Posté(e) 25 mai 2007 Posté(e) 25 mai 2007 Hello tout le monde ! petite question : est-ce que quelqu'un a déjà pensé à travailler 2 oeuvres en parallèles pour le concours ? Si oui, pourrait-on me donner quelques informations sur la marche à suivre Merci
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