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Articles

Des articles pour tous les domaines de l'école primaire, le CRPE et les parents d'élèves.
André Jorge

Séquence muscles et os

Par André Jorge, dans Sciences et technologies

SEQUENCE MUSCLES ET OS


SEANCE 1
Objectifs :
- ressentir son propre corps en mouvement.
- observer les mouvement du corps d'un camarade lorsqu'il marche ou court.
Observation des mouvements de la marche et de la course, mais aussi d'autres mouvements de notre corps.
1) Identifier différents mouvements effectués quotidiennement : courir, marcher, sauter, sourire, bouger des bras, soulever, etc.
2) Comparer la marche et la course :
Faire marcher et courir les enfants. Leur poser des questions sur ce qu'ils ressentent, ce qui se passe dans leur corps (mouvements, fatigue, cœur qui bat plus vite, douleurs, etc.).
3) Schématisation des mouvements : demander aux enfants d'observer un de leur camarade qui marche, puis court, et de dessiner le corps lorsqu'il effectue ces mouvements (il est possible de simplement donner aux enfants des photographies ou schémas à commenter).
Commenter les schémas et les classer en fonction de leur pertinence.
SEANCE 2
Objectifs :
- savoir que les os des membres sont des baguettes rigides, articulées entre elles.
- connaître le rôle des articulations : permettre la mobilité.
1) Poser aux enfants la question suivante : les membres se plient à certains endroits et pas à d'autres. Pourquoi ?
Réponse attendue : parce qu'il y a des os dans notre corps.
Demander aux enfants de noter sur une feuille de papier la réponse à cette question.
2) Ramasser les feuilles et les afficher au tableau. Il s'agit de mettre en évidence les représentations (bonnes ou fausses) et les propositions des enfants. Si possible, faire un classement de ces propositions.
3) Proposer aux enfants d'observer
- des os que l'enseignant aura rapporté en classe. Permettre aux enfants de les manipuler.
- des radiographies d'os : essayer des identifier.
Puis rechercher des réponses à la question posée (aux questions posées) dans des manuels ou autres documents.
4) Etablir collectivement une trace écrite (ou proposer aux enfants un document à compléter)
SEANCE 3
Objectifs :
- Connaître le rôle des muscles ?
- Comprendre la relation entre contraction musculaire et mouvement.
Poser aux enfants la question suivante : Que se passe-t-il à l'intérieur de ton corps lorsque tu plies ton bras ou ta jambe ?
Demander aux enfants de noter les réponses sur une feuille, puis ramasser ces feuilles et les afficher au tableau en essayant de les classer.
Faire des recherches dans des ouvrages pour vérifier les informations apportées par les enfants.

André Jorge

La pédagogie différenciée

Par André Jorge, dans Articles divers

Dossier proposé par Pascale Perroteau
LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE
1. Pourquoi la pédagogie différenciée ?
Selon Gérard de VECCHI, les élèves arrivent en classe porteurs d'inégalités. Ne pas les prendre en compte serait les renforcer.
D'après Alain BENTOLILA, un élève possède un lexique mental d'environ 1000 mots à l'entrée en CP. Certains en ont plus que 1000 et d'autres en ont 300.
Quelle que soit la méthode de lecture, l'enfant a besoin d'interroger son lexique mental pour donner du sens aux mots.
Dès l'entrée en CP, on se rend compte de différentes vitesses d'acquisition, de difficultés de compréhension, de différentes vitesses d'exécution des tâches écrites. Si on ne prend pas les différences en compte, beaucoup d'enfants en pâtiront. On ne peut pas niveler, ni par le haut, ni par le bas, ni par le milieu. On n'a pas le droit de délaisser un enfant qui a ''décroché''. Si c'est le cas, cet enfant cessera de progresser, se dégoûtera de l'école. Un redoublement ne lui sera pas plus profitable s'il n'a pas d'acquisitions de son premier CP. Il ira GROSSIR LE RANG DES 12,7% D'ILLETTRES ou adultes ayant des difficultés en lecture.
Si un enfant passe en CE1 sans avoir terminé l'apprentissage de la lecture, ou sans avoir des compétences suffisantes en mathématiques pour suivre un CE1, ce qui est fréquent dans la mesure où le redoublement du CP est exceptionnel depuis la mise en place des cycles, l'enfant perdra son temps et se découragera. S'il est gentil, il rêvassera. S'il l'est moins, il s'agitera et perturbera la classe. S'il est fragile, il déprimera. Il peut devenir un adolescent révolté voire un délinquant.
Exemple : Un enfant a fait deux CP, en est à son deuxième CE1 et ne sait toujours pas lire. Lors de son premier CP, il a vite ''décroché''.
S'il est ''parqué'' dans le fond de la classe, sans aucune activité de lecture à son niveau, si rien n'est mis en place pour lui, il ira grossir le rang des illettrés.
Un enseignant ne peut pas se déculpabiliser en se retranchant derrière l'existence de problèmes psychologiques. Les problèmes psychologiques chez un enfant peuvent perturber, ralentir l'apprentissage de la lecture, mais certainement pas l'empêcher totalement d'apprendre à lire et de ce fait justifier le désintérêt du maître..
Exemple : Une petite fille a eu une tumeur au cerveau. Elle est à priori guérie, mais très fatigable, en retard et très perturbée psychologiquement.
Parfois, elle n'écrit même pas la date, car pas sollicitée. Elle fait acte de présence.
Si un travail adapté à ses besoins n'est pas mis en place, elle ne progressera pas et se découragera. Elle ira, elle aussi, grossir le rang des illettrés.
2. Qu'est ce que la pédagogie différenciée ?
Il ne peut donc y avoir une méthode unique, mais une variété de réponses au moins égale à la variété des attentes, sinon le système est inadapté à de nombreux élèves.
La pédagogie différenciée est la mise en œuvre d'un ensemble diversifié de moyens et de procédures d'enseignement et d'apprentissage afin de permettre à des apprenants d'âges, d'aptitudes, de comportements, de savoir-faire hétérogènes, mais regroupés dans une même division, d'atteindre par des voies différentes, à des rythmes différents, des objectifs communs. Il est néanmoins nécessaire de ne pas faire travailler chaque élève uniquement avec des méthodes qui lui conviennent, car il doit aussi s'approprier d'autres méthodes (ex : visuel et auditif). La pédagogie différenciée est indissociable d'une pédagogie de l'autonomie et d'une approche des méthodes d'apprentissage. Son application est devenue une obligation. Elle est inhérente à la mise en place des cycles.
3. Quelles sont les finalités de la pédagogie différenciée ?
Lutter contre l'échec scolaire – Mettre en place une stratégie de réussite. Faire prendre conscience à l'enfant de ses capacités. Développer le désir d'apprendre. Sortir d'une situation d'échec installée. Améliorer les rapports entre le maître et l'élève. Enrichir les interactions sociales. Apprendre l'autonomie. 4. Conditions requises.
Gestion souple de l'emploi du temps. (Si possible) Travail d'équipe avec RASED, collègues des classes de même niveau ou de niveau voisin, collègue de l'année précédente pour avoir toutes les informations sur l'enfant. 5. Par quoi commencer ?
Evaluation – Il est important de faire ''l'état des lieux'' lors de la prise en main d'une classe. Quels sont les enfants en difficultés ? En quelles matières ? (Un élève peut avoir des difficultés en lecture et pas en mathématiques). Comment fonctionnent et dysfonctionnent ces enfants en difficulté ? Quel est leur passé scolaire (difficultés et redoublement éventuel) ? Y a-t-il des prises en charges extérieures (en orthophonie, en psychologie, en psychomotricité, en ergothérapie…) ? Y a-t-il des problèmes de santé ? Le français est-il la langue maternelle de l'enfant ? Y a-t-il un problème social ou familial ? Remédiation – 6. Quels dispositifs mettre en place ?
Aide individualisée. C'est le plus facile. L'enfant n'est pas déconnecté du groupe classe. Il est simplement aidé par l'enseignant lors du passage à l'écrit. Certains enfants ont besoin d'être rassurés, ou de se faire réexpliquer la consigne. Parfois, l'enfant pourra faire la première partie avec l'aide de l'enseignant, sera ainsi ''démarré'' et pourra continuer seul.  
Exemple : passer en priorité voir si les enfants en difficulté ont démarré, sinon, relire la consigne avec eux et faire le premier exercice ensemble.  
Astuce de gestion : mettre les enfants en difficulté vers l'avant, afin qu'ils soient plus accessibles. Les regrouper par deux ou trois, si possible (ne pas mettre des enfants turbulents côte à côte), ce qui permet de réexpliquer à trois enfants d'un coup.  
 
Danger : Ne pas oublier les autres.  
 
   
 
 
Un même objectif avec différents niveaux de difficulté.  
Exemple : en lecture, il peut y avoir sur un sujet donné, un texte pour la majorité des élèves, puis un texte allégé, sur le même sujet pour les enfants en difficulté.  
 
A partir d'un même texte découvert et expliqué collectivement, il peut y avoir plusieurs niveaux de difficulté pour les exercices de lecture.  
 
   
Un même objectif avec différents processus d'apprentissage.  
Exemple : production d'écrit en cycle 2.  
Après lecture d'un conte par les élèves ou par l'enseignant, les élèves doivent remettre en ordre différentes parties du résumé.  
 
Pour les élèves en difficulté, on pourra d'abord leur faire mettre en ordre les images se rapportant à ces différentes parties. Ensuite ils pourront plus facilement associer les parties de texte s'y rapportant.  
 
   
 
 
Des objectifs différents avec des contenus différents.  
Lorsqu'un enfant n'est pas apte à suivre l'enseignement donné au groupe classe, il lui faut un travail individualisé. S'il y a plusieurs enfants dans le même cas, l'enseignant peut créer un groupe de besoin. Si les besoins de l'enfant ne sont pas pris en compte, il cessera de progresser et se dégoûtera de l'école. Un redoublement ne lui sera pas plus profitable s'il n'a pas d'acquisitions.  
 
Exemples : Lucas avait peu d'acquisitions en lecture au début de son CE1 et très peu en mathématiques. Il a été ''décroché du groupe classe'' pour la lecture et a progressé en travail individualisé niveau CP. Il a commencé le programme de CE1 au troisième trimestre et surtout, a repris confiance en lui après un CP en échec.  
 
   
 
Différents modes de pensée. Certains pédagogues pensent qu'il ne faut pas décrocher un enfant du groupe classe, sinon il se sentira différent et rabaissé.  
 
Moi, je pense le contraire. Il est difficile de vivre un échec scolaire. Les copains savent très bien que l'enfant n'arrive pas comme les autres et son intégration dans le groupe en pâtit. Il a une mauvaise image de lui même qui peut aller jusqu'à la dépression nerveuse et des idées suicidaires.  
 
Lorsque l'enfant progresse à SA vitesse, il est en situation de réussite. Ses copains savent bien qu'il a un travail différent, mais ils entendent l'enseignant le féliciter. L'enfant est conforté dans le fait qu'il SAIT FAIRE. Il reprend confiance en lui.  
 
   
 
Tout dépend comment l'enseignant présente le travail individualisé au groupe classe. S'il valorise l'enfant, tout ira bien. Avec un peu d'humour, tout passe. Je prends l'exemple du lièvre et de la tortue. La tortue est la plus lente, mais c'est elle qui a gagné la course.  
 
L'enfant n'est ''décroché'' du groupe classe que pour l'apprentissage de la lecture et participe avec les autres à toutes les activités de découverte du monde.  
 
   
Des structures différentes. Répartition en groupes de niveau.  
J'ai vu dans une classe de CM2, un enseignant, devenu maintenant conseiller pédagogique, faire trois groupes de niveau dans sa classe, pour, disait-il, ''se simplifier la vie'' … ! Chaque élève fonctionnait à son niveau et tout tournait bien.  
 
   
Une expérience de pédagogie différenciée menée en lecture en CE2
Avec ma collègue de CE2, nous avions mis en place une situation de remédiation à la suite d'une évaluation diagnostique en lecture mettant en évidence une hétérogénéité difficile à gérer seules. Nous avons décidé de mettre en place un décloisonnement sur les deux classes avec quatre groupes de besoins plus un enfant en travail individualisé, répartis de la façon suivante :
1. Le groupe adaptation comprenant les non-lecteurs, était pris en charge par la maîtresse d'adaptation deux fois par semaine (RASED) et par moi-même deux fois par semaine pour installer le code et le sens de la lecture.
2. Le groupe remédiation n'ayant pas terminé les apprentissages de la lecture, était pris deux fois par semaine par moi-même pour travailler selon des besoins précis et plus ponctuels.
3. Le groupe de bons lecteurs était pris deux fois par semaine par ma collègue. Il réinvestissait ses connaissances niveau CE2. Il travaillait davantage sur les outils amenant à la compréhension. (ponctuation, ton, orthographe, vocabulaire…)
4. Le groupe des lecteurs rapides était pris deux fois par semaine par ma collègue. Il réinvestissait comme le groupe 3 mais approfondissait et faisait des recherches.
5. Maxence. Après Noël, j'avais dû mettre en place un travail individualisé pour un enfant du groupe adaptation. Grâce à cette pédagogie niveau CP, il a démarré après plus de trois ans d'échec scolaire total, a repris confiance en lui et pouvait espérer être lecteur en fin d'année. Maxence bénéficiait à l'extérieur de l'école d'un suivi par une orthophoniste spécialisée dans les problèmes liés à la dysphasie et par un pédopsychiatre, dans le cadre scolaire d'une pédagogie différenciée individualisée, d'un suivi RASED et d'un travail en équipe. Je me mettais régulièrement en relation avec son orthophoniste.
Des évaluations régulières permettaient les changements de groupe. Ces groupes de besoin n'ont pas été statiques. Ils ont varié en fonction des progrès et des besoins.
Une expérience de pédagogie différenciée menée en lecture en CP.
Profil de la classe : 23 élèves
19 élèves sans difficultés majeures
1 enfant russe non-francophone scolarisé le 15 novembre.
1 enfant en grande difficulté.
2 enfants sachant quasiment lire à Noël.
Fiche de lecture : 3 supports de difficultés différentes
Fiche d'exercices de lecture : 4 supports de difficultés différentes
Différentes étapes de la différenciation en 7 points.
1. Entrée dans le sens par lecture d'images pour tous. Même l'élève non francophone scolarisé depuis 5 semaines a pu participer.
2. Mise en autonomie pour les deux élèves en avance : Lecture et exercices plus compliqués.
3. Mise en activité autonome de l'élève non francophone sur feuille.
4. Découverte du texte au tableau avec le groupe classe et l'élève en difficulté.
5. Exercices de lecture pour le groupe classe.
Exercices de lecture allégés et adaptés pour l'élève en difficulté.
6. Lecture individuelle pour l'élève non-francophone.
Exercices de lecture nécessitant l'aide de l'enseignante.
7. Lecture au tableau par groupe de besoins.
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La pédagogie différenciée est positive pour tous types d'enfants et indispensable pour gérer les différences.  
 
   
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Aides et pratiques :
· L'affichage, permet à l'enfant de se remémorer ce qu'il a appris. Il peut s'y référer quand il veut. Le maître doit l'y inciter.
· La correction individualisée au fur et à mesure.
Exemples : l'enseignant passe dans les rangs, d'abord pour s'assurer que tous les enfants ont ''démarré'', en allant voir en priorité les enfants en difficulté. Puis il passe et inscrit un petit trait oblique lorsque la réponse est bonne, ou l'opération, ou la phrase , ou le problème…Il souligne ce qui est faux afin que l'enfant corrige. En cas de non compréhension, il peut réexpliquer. (Si de nombreux enfants n'ont pas compris, le maître doit demander de poser les crayons, puis réexpliquer au groupe classe)
Autre possibilité : si l'exercice n'a pas de grosse difficulté, les élèves peuvent apporter leur travail à l'enseignant qui soulignera les erreurs. Chacun pourra alors corriger.
· La manipulation pour les enfants qui ont des difficultés en mathématiques. Pour certains l'abstraction sera tardive. La réussite passe d'abord par la manipulation.
· Les mimes.
Exemple : mimer le verbe d'action –
Le chien saute après la balle. Faire mimer ''saute'' qui exprime l'action.
· Le dialogue peut permettre de comprendre et faire comprendre l'erreur. C'est aussi une présence affective du maître. Expliquer à l'élève qu'on l'aide, pourquoi on fait les choses. Se projeter dans l'activité en se mettant à la place de l'élève.
· Mettre en place des situations dynamisantes. Donner du sens aux apprentissages. Lutter contre l'enseignement de grand-maman avec trois rangs de table, rien au mur et des séries d'exercices sans sens.
Exemple : mettre en place une pédagogie de projet.
BIBLIOGRAPHIE :
Halina PRZESMYCKY – La pédagogie différenciée NATHAN
Philippe MEIRIEU – Des méthodes actives à la pédagogie différenciée ESF éditeur
  COMMENT GERER LES DIFFERENCES DE RYTHME DE TRAVAIL
 
QUELLES ACTIVITES PEUT-ON PREVOIR ?
La première solution est de prévoir une quantité de travail échelonnée.
Exemple : lors d'une séance de problèmes, si vous prévoyez cinq problèmes de difficulté croissante, vous pouvez n'exiger que trois problèmes pour les plus lents.
Vous pouvez prévoir des activités plus ludiques mais éducatives en fin de travail.
Exemples :
1. Relier des nombres jusqu'aux nombres récemment appris. Puis colorier.
2. Coloriage magique
3. Mots croisés
4. Exercices de lecture plus ludiques : mots ou phrases à illustrer, mots ou phrases à relier au dessin correspondant.
5. Fiche de lecture silencieuse avec questions
6. Travail par contrat pour ceux qui ont besoin de plus.
C'est aussi le moment de l'aide individualisée.
Exemples :
1. Un enfant qui forme mal ses lettres fera de l'écriture (modèles préparés à l'avance)
2. Un enfant qui a du mal à additionner pourra manipuler puis faire des opérations.
3. Un enfant plus rapide pourra aller plus loin dans les apprentissages.
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C'est un leurre de vouloir faire aller tout le monde à la même vitesse. A CHACUN SELON SES BESOINS ET SA VITESSE D'APPRENTISSAGE. C'est bien l'objectif de la mise en place des cycles.
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André Jorge

Séquences sur l'eau

Par André Jorge, dans Sciences et technologies

Séquences sur l'eau


Document proposé par Anne Sophie Boullis.


Cycle 1



Liquide ou solide ?

Objectif opérationnel : reconnaître les liquides et les différencier des autres matières. Déroulement :
Première séance

1/ Situation de départ :
Proposer à chaque groupe d'enfants de nombreux objets (laine, bâton ; bougie, cuillère, papier...) et divers récipients (cuvettes, bouteilles, pots...) remplis de liquides différents (sirop, huile, vinaigre, eau, lait, eau salée...).
Laisser les enfants s'exprimer sur ce matériel et le manipuler.
Noter les remarques intéressantes qui serviront ultérieurement.
2/ Chercher :
Demander aux enfants de classer tous les objets, puis de justifier leur classement. Les orienter sur un classement simple (un seul critère).
Lorsque le classement liquide-solide est trouvé dans un groupe, demander aux enfants de laisser les autres continuer leurs recherches.
3/ Observer :
Observer les différents classements proposés et la démarche de chaque groupe pour arriver au classement liquide-solide. Noter le vocabulaire employé par les enfants.
4/ Structurer :
Lorsque tous les groupes ont fini leur classement, différencier avec les enfants les solides des objets contenant des liquides. Leur demander de les nommer au fur et à mesure.
On peut apporter le vocabulaire suivant : "objet contenant un liquide " et solide. Bien leur faire comprendre que la notion de solide est un état : la laine est un solide (différent de liquide).
Petit jeu : leur faire reconnaître différents matériaux en les touchant les yeux bandés, les nommer le plus vite possible et parler le plus précisément possible pour répondre à la question "c'est comment " ?
Trace écrite : un panneau peut-être réalisé avec des images, d'un côté les solides de l'autre les liquides.


Deuxième séance :




Reprendre les deux groupes d'objets proposés lors de la première séance. Faire nommer le groupe des liquides et celui des solides. Essayer de répertorier toutes les différences (un liquide coule, prend la forme du récipient). Chaque groupe reçoit de nouveaux matériaux et ils doivent les classer selon le critère solide ou liquide.
On notera le réinvestissement du vocabulaire.


L'eau dans tous ses états :



Troisième séance : la fusion




Objectif opérationnel : découvrir les changements d'état de l'eau.
Vérifier leurs connaissances sur la première séance :
A partir d'une feuille où apparaissent solides et liquides, les enfants devront colorier les liquides d'une couleur et les solides d'une autre couleur.
1/ Observer, se questionner :
La maîtresse amène un bol avec des glaçons et demande aux enfants de ne pas y toucher. Quelques temps après, elle va chercher le bol et demande aux enfants où sont passés les glaçons et pourquoi on a de l'eau liquide à la place.
Les enfants émettent des hypothèses et la maîtresse met en place une expérience avec eux.
2/ Expérimenter :

Matériel :

Par groupe :
3 glaçons 3 bols (1 vide et 1 rempli d'eau chaude et un rempli d'eau froide) 1 feuille. Expérience n°1

Avec un groupe d'enfants, mettre un glaçon dans chacun des trois bols.
Dessiner les bols au début de l'expérience, puis les mêmes 5 minutes plus tard. Observer le changement avec les enfants.
3/ Interpréter :
Plus il fait chaud plus le glaçon fond vite.


Quatrième séance : la solidification

1/ Peut-on faire des glaçons ?
Maintenant que les enfants ont vu que les glaçons fondaient et se transformaient en eau liquide, on peut leur demander comment faire un glaçon avec cette eau.
2/ expérimenter

Matériel :

Par groupe :
De l'eau Des bouteilles en plastique fermées ou bacs à glaçons. Expérience n°2
Mettre de l'eau dans une bouteille ou dans des bacs à glaçons et placer au freezer.
3/ Interpréter :
L'eau liquide se transforme en glace (solide) au contact du froid (o°).
4/ Prolongement :
On pourra fabriquer des glaces à l'eau avec les enfants.

Cinquième séance : évaporation




1/ Situation de départ :
La maîtresse laisse l'eau des glaçons fondus dans une assiette et précise aux enfants que l'on regardera demain pour voir ce qu'il s'est passé.
Le niveau de l'eau a baissé / l'eau a disparu. Les enfants pensent que quelqu'un l'a bue ou renversée. Vérifions.
2/ expérimenter

Matériel :
Récipient ouvert. eau Expérience n°3

On remplit une assiette d'eau ou un récipient ouvert en notant le niveau de l'eau. On le place sur le radiateur. On fait la même chose avec une seconde assiette placée ailleurs En fin de matinée, on vérifie les niveaux.
3/Interpréter
L'eau disparaît à la chaleur. On dit qu'elle s'évapore.


Ça flotte ou ça coule ?



Sixième séance

1/ situation de départ :
Expliquer aux enfants que l'on cherche des matériaux qui flottent pour que chacun se construise un petit bateau.
2/ Expérimenter :
La flottaison doit être constante : il faut laisser l'objet longtemps dans l'eau.
Les enfants cherchent par groupe et mettent des matériaux de côté.
Reprendre les conclusions sur les matériaux avec l'ensemble des enfants. Vérifier les matériaux qui flottent et mettre de côté ceux qui coulent.
3/ Interpréter :
Ce n'est pas toujours l'objet le plus lourd qui coule. On peut même vérifier en pesant les objets. On pourra mettre au point un tableau à double entrée "est plus lourd que " avec des images, et un autre "coule ou ne coule pas ".
4/ Créer :
Chaque enfant dessine son projet de bateau, il devra ensuite expliquer à l'enseignant avec quel matériau il veut construire les différentes parties.


Sixième séance : ça flotte !

1/ préparer :
Avant de construire son bateau, chaque enfant "fait son marché " et prend les outils, les objets et les matériaux dont il aura besoin.
2/ construire :
A partir de son schéma, chaque enfant va réaliser son bateau. Un adulte doit être présent pour aider les enfants dans les gestes délicats.
3/ Vérifier :
Vérifier la flottaison des bateaux. Prendre du temps pour jouer avec les bateaux.

André Jorge

L'écriture au CP

Par André Jorge, dans Ecole élémentaire

L'écriture au CP
Fréquence des exercices:
Les exercices d'écriture doivent être effectués tous les jours.
Quels exercices:
Recopier des lettres (minuscules, majuscules); Recopier les graphèmes correspondant aux sons étudiés; Recopier des phrases (en fin d'année); Passer du script au cursif; Passer du cursif au script (Attention: l'écriture script est déconseillée en CP. Les enfants doivent écrire en cursif (attaché)).   Des exercices pour la main (gymnastique manuelle):
Ouvrir les mains, écarter les doigts au maximum. Fermer les poings et serrer très fort. Se tourner les pouces. Exercices d'assouplissement des poignets.
 
Veiller à:
La bonne préhension du stylo; Le type de stylo: celui-ci doit avoir une grosseur normale, il ne doit pas être trop fin (pour une meilleure prise); La bonne tenue des enfants (tête à « bonne distance » du cahier, dos droit, pieds par terre, placement des mains,...); La place des gauchers et des droitiers: ils doivent être placés de façon à ne pas se gêner (un gaucher ne doit pas être assis à la droite d'un droitier,...);   Le support de l'exercice:
Au début de l'année, le professeur devra écrire dans chaque cahier les modèles à recopier (cela demande beaucoup de temps...).
Il serait souhaitable par la suite de varier les supports: utiliser des petites « cartes-modèles », écrire le modèle sur le tableau ligné.
 
Concernant les gauchers:
Alors que pour les droitiers, le modèle est écrit après la marge, pour les gauchers, les modèles doivent être écrits en bout de ligne (à la droite de la page). De cette façon, les gauchers ne cacheront pas le modèle avec leur main. Veillez cependant à ce qu'ils n'écrivent pas de la droite vers la gauche !
 
Combien de fois faut-il faire recopier le modèle?
Sur une ligne, il serait souhaitable que l'enfant ne recopie pas plus de cinq fois le modèle.
S'il doit recopier le modèle trop de fois, l'enfant finit par ne plus le regarder, et préfère se baser sur les dernières lettres qu'il a écrites. S'il s'est trompé, il recopiera alors des fautes (comme le téléphone arabe si vous voulez).
Une autre solution serait de donner aux enfants une « carte-modèle »: il s'agit d'un petit carré que vous aurez découpé dans la feuille d'un cahier et sur lequel vous aurez écrit le modèle (pensez à plastifier les carrés avant de les distribuer). L'enfant doit ensuite faire correspondre les lignes de la carte-modèle avec celles de son cahier, et recopier le modèle. Ensuite, il faut lui demander de placer la carte-modèle sur ce qu'il vient d'écrire, et de recopier à nouveau le modèle, ainsi de suite... L'avantage, c'est que l'enfant cache ce qu'il vient d'écrire, ne voit plus ses erreurs, et qu'il est obligé de regarder le modèle, mais il faudra prendre le temps de bien lui expliquer ce qu'on attend de lui.
 
La démarche des exercices d'écriture:
Ecrire la lettre en très gros au tableau. Expliquer aux enfants comment on trace la lettre en utilisant son doigt et en suivant le tracé. Demander aux enfants de suivre le tracé de la lettre avec leur doigt, depuis leur place. Envoyer des enfants au tableau , même exercice. Demander aux enfant d'écrire sur leur cahier.  
Il est très important que le modèle dans le cahier de l'élève soit écrit par le professeur. Il existe aussi des livrets d'écriture vendus dans le commerce, mais leur utilisation est déconseillée.

André Jorge

Exemple de séquence de lecture au CP

Par André Jorge, dans Français

Exemple de séquence de lecture au CP
Un exemple de séquence type en lecture, niveau CP.
Le texte utilisé a été inventé. Il correspond, je pense, au genre de texte que l'on trouve dans les manuels, c'est à dire des textes écrits pour l'étude d'un son en particulier, et qui contiennent donc un grand nombre de mots contenant ce son (le texte parait alors artificiel).
 
SEANCE 1
Commencer la leçon de lecture par la découverte d'un texte * inconnu des élèves (texte narratif dont le sens est accessible aux élèves, ou textes de type fonctionnel: recette, affiche,...). Le texte est écrit en entier au tableau.
Donner aux enfants le temps d'observer le texte, leur demander ce que c'est comme texte, et comment ils le savent.
Ce texte doit comprendre des mots connus et des mots inconnus que les élèves seront amenés à découvrir.
 
Le rêve de Nounours C'est la nuit.
Nounours se roule en boule dans son lit de mousse.
Il met la tête sous son oreiller. Maintenant, il rêve.
Il voit la petite poule rousse qui danse avec le loup.
 
1) Laisser les élèves reconnaître dans le texte les mots connus et donner le sens général du texte. Entourer les mots connus.
2) Les mots inconnus sont ensuite devinés à partir du contexte, ou déchiffrés, ou identifiés en combinant des éléments du code et le contexte.
Acceptez toutes les propositions des enfants, utilisez leurs erreurs. Ecrivez les propositions au tableau et faites voir ce qui ne va pas, ce qui est différent:
Par exemple, si vous avez "loup" au tableau et que l'enfant vous lit "poule", écrivez "poule" au tableau et faites voir les différences.
3) Terminer la séance par une ou plusieurs lecture à haute voix du texte.
4) Revenir sur le sens du texte par un questionnement.
Penser à mettre en évidence les procédures utilisées par les élèves pour identifier les mots nouveaux: " Comment as-tu fait pour lire ce mot? Est-ce qu'il ressemble à un autre mot que tu connais? Par quoi est-ce qu'il commence?,...
* Au début du CP, il est peut-être préférable de commencer par une phase de langue orale, en faisant la description de l'image associée au texte..
 
SEANCE 2
Analyse auditive:
1) Lire l'histoire en insistant sur le son que l'on veut étudier. Demander aux enfants quel son ils entendent le plus.
Dans notre exemple, il s'agit de " ou "
2) Chercher sur l'image du manuel les mots qui contiennent ce son, puis chercher d'autres mots qui le contiennent.
Analyse visuelle:
1) Ecrire les mots qui contiennent le son étudié au tableau.
Utiliser une prononciation ralentie pour aider les enfants à reconnaître les sons qui composent ces mots.
2) Isoler le graphème, le faire reconnaître et repasser en rouge dans les mots du tableau.
Exercices écrits:
- Relier des mots et des dessins
- Entourer les mots qui contiennent le son étudié.
Exemple:
Entoure les mots ou tu vois [ou] : Le rêve de Nounours
C'est la nuit.
Nounours se roule en boule dans son lit de mousse.
Il met la tête sous son oreiller. Maintenant, il rêve.
Il voit la petite poule rousse qui danse avec le loup.
- Colorier les dessins dont le nom contient le son étudié.
 
SEANCE 3
Discrimination visuelle, discrimination auditive:
Faire lire le texte silencieusement, puis à haute voix par quelques élèves.
1) Exercices de localisation sur l'ardoise: des mots contenant le phonème sont lus aux enfants. Ceux-ci doivent représenter les syllabes sur l'ardoise par des ponts et mettre une croix sous le pont où ils entendent le phonème.
Exemple avec " oublier ":
2) Classer les mots dans un tableau, en fonction de la position du graphème.
Exemple:
    3) Exercices de Closure.
Exemple:
Complète le texte :
Le rêve de Nounours
C'est la nuit.
Nounours se ............... en boule dans son lit de ............... .
Il met la tête ............... son oreiller. Maintenant, il rêve.
Il voit la petite ............... rousse qui danse avec le ............... .
 
SEANCE 4
Travail sur les syllabes :
L'objectif est de reconnaître rapidement une syllabe.
1) Lire à haute voix les syllabes du livre et chercher des mots qui les contiennent.
2) Ecrire les syllabes au tableau. Les montrer une à une et dans le désordre aux enfants. Ceux-ci doivent les reconnaître, et les lire vite.
3) Deuxième exercice: montrer une syllabe, les enfants doivent trouver un mot dans le texte qui la contient. Ecrire le mot au tableau, un enfant vient repasser en rouge la syllabe.
4) Exercices écrits.
- Séparer les mots d'une phrase.
Exemple:
Sépare les mots :
Nounoursserouleenboule.
Maintenantilrêve.
Ilvoitlapetitepoulerousse.
- Remettre des mots dans l'ordre.
Exemple:
Ecris les mots dans l'ordre :
Nounours en . se boule roule
Il son la tête sous met oreiller.
petite voit la rousse poule . Il
- Les mots pirates.
Exemple:
Barre les mots pirates :
Le rêve de Nounours
C'est la petite nuit.
Nounours se roule très en boule dans son lit de mousse.
Il met la tête sous son trois oreiller. Maintenant, il rêve.
Il voit la petite poule rousse qui danse avec le robot loup.
 
SEANCE 5
- Lecture à voix haute du texte.
- Exercices de lecture puzzle.
Exemple:
Remets les phrases du texte dans l'ordre :
-----------------------------------------------------
Il met la tête sous son oreiller.
-----------------------------------------------------
C'est la nuit.
-----------------------------------------------------
Le rêve de Nounours
-----------------------------------------------------
Il voit la petite poule rousse qui danse avec le loup.
-----------------------------------------------------
Maintenant, il rêve.
-----------------------------------------------------
Nounours se roule en boule dans son lit de mousse.
-----------------------------------------------------
 
SEANCE 6
Evaluation.
Quelques idées:
Pendant les séances de lecture :
L'apprentissage de la lecture étant un apprentissage global du français, pensez à:
- introduire oralement les notions de genre et de nombre, pour les verbes et pour les noms (il y en a plus d'un, on met un " s ", avec tu on met un " s ",...).
- sensibiliser les enfants au fait que dans un mot, certaines lettres ne correspondent à aucun son: doigt, je suis.
- effectuer un travail sur la ponctuation, à l'oral (reconnaissance)et à l'écrit (replacer les points, les points d'interrogation, les points d'exclamation).
Activités quotidiennes à associer aux leçons de lecture :
- Des exercices d'écriture.
- Un exercice de copie
- Un exercice de dictée/d'auto-dictée.
- Un exercice de production d'écrits. Utiliser par exemple une (des) image(s) du livre.
Apprendre un mot par jour?
De cette façon, on peut arriver, du CP au CM2, à un bagage d'environ 800 mots, nombre de mots utilisés par Racine pour écrire une tragédie.
 
Quelques questions-réponses:
Comment donner à chaque élève un temps de lecture à voix haute suffisant?
En dehors des séances de lecture à haute voix, on peut:
- Faire lire les consignes.
- Faire faire plusieurs lectures à voix haute du texte de lecture étudié.
- En poésie, en fin de séance, pendant que les élèves illustrent leur poème, faire lire le poème en entier, par chaque enfant.
Comment augmenter le temps de lecture de chaque enfant?
- Faire lire à la maison:
1) Le texte étudié en classe.
2) Chaque jour, donner aux élèves un court texte qu'ils pourront lire chez eux, avec leurs parents ou seuls: une fable, un petit conte.
Un conte trop long pourra être découpé en plusieurs parties et chaque partie donnée à un élève. Le lendemain, chaque enfant lira sa partie aux autres élèves.
- Organiser l'emploi du temps de façon à ce que les enfants puissent aller lire des livres dans un " coin lecture ".
Combien de temps consacrer à la lecture?
Chaque jour, une heure trente à deux heures de lecture partagées en trois séances.
Le temps de lecture n'est pas à lui seul garant d'un bon apprentissage, qui dépend aussi de la nature des activités et de la qualité de la participation des élèves.
Comment tenir compte de la spécificité de l'enfant en lecture?
Pour pouvoir se centrer sur l'enfant, il faut:
- organiser sa classe en groupes de lecture, en fonction du niveau des enfants.
- individualiser le travail.
- varier ses stratégies d'approche et d'enseignement de la lecture.
Comment donner du sens à l'apprentissage de la lecture ?
Faire travailler les enfants sur des textes qui appartiennent à la vie de tous les jours(publicités, affiches, recettes,...), au domaine de l'imaginaire (albums, contes,...).
Quels affichages ?
- Le phonème étudié + un dessin ("ch" + un dessin de cheval par exemple).
- Des listes de mots, par phonèmes (par exemple, la liste "[wa] oi" avec les mots "oiseau", "roi", "poisson",...)
- Un tableau de sons, comme celui-ci:

André Jorge

Quels affichages en classe ?

Par André Jorge, dans Articles divers

Quels affichages en classe ?
1°) Les affichages réglementaires :
Les affichages obligatoires :
L'emploi du temps. Les consignes de sécurité à appliquer en cas d'alerte (incendie,...). Autres affichages recommandés :
Les progressions et programmations. L'emploi du temps. La pyramide des âges des élèves de votre classe. La liste des chants (à compléter au fur et à mesure). La liste des poèmes (à compléter au fur et à mesure). La liste des élèves. 2°) D'autres idées et pistes concernant les affichages en classe :
Tableaux de sons, maisons de sons (pour la lecture). Cycle 2 Dessins avec article + mots et graphème (lecture). Cycle 2 Travaux d'arts plastiques, reproduction de tableaux d'artistes peintres (pour décorer la classe). Textes produits par les enfants (poèmes,...). Cartes. Le règlement de la classe (après élaboration avec les enfants). Tableau des jours de la semaine (hier, aujourd'hui, demain). Cycles 1 et 2 Les calendriers de chaque mois de l'année (il existe un logiciel pas cher, "Calendriers et emplois du temps" de Personal Soft, qui vous fait des calendriers de tous types: par semaine, par mois,... avec possibilité d'insertions de graphismes). Les dates d'anniversaire / un calendrier des anniversaires. Cycle 1 Le programme de la journée (des dessins représentant les matières, que vous fixez contre un mur, sur une corde, à l'aide de pinces à linge, pour le cycle 2. Pour le cycle trois, écrivez/faites écrire tout simplement le programme/menu de la journée dans un coin de la classe sur un petit tableau: la recette, le GN, la division, EPS,...). Une frise numérique. Cycles 1 et 2 Une frise chronologique. Les tables d'addition. Cycle 2 Les tables de multiplication. Un abécédaire. Le vocabulaire nouveau et les mots difficiles à orthographier. Les règles de grammaire, d'orthographe. Les tableaux de conjugaison. Les règles de mathématiques. Des référents pour la production d'écrits (maquette,...). Un tableau des responsabilités (distribuer les photocopies, plantes,...). Un code de correction (MD = mal dit, ACC = accord, etc.). Des guides de correction. Des guides de relecture. Des affiches, des photographies (en rapport avec un thème de travail en vocabulaire, sciences, histoire, géographie,... ou simplement pour décorer). Remarques :
Les affichages correspondent aux apprentissages faits en classe et doivent donc évoluer (de toutes façons, vous êtes limités en espace !). Les affichages devraient être visibles depuis n'importe quel endroit de la classe. Pensez à créer des "coins" pour chaque type d'affichage: un coin maths, un coin anglais, français, etc. pour que les élèves puissent se repérer facilement. Si possible, que les affichages soient réalisés avec le concours des enfants (cela les valorisera, et ce sera une bonne occasion pour eux d'apprendre à présenter leur travail: lisibilité, propreté, concision et précision des informations). Une classification des affichages :
Les affichages peuvent être classés dans trois groupes : 
les affichages de type institutionnel : emploi du temps, consignes de sécurité, progressions, règlement de l'école,... les affichages de type didactique : affichages concernant les langues, les mathématiques, l'histoire, etc. les affichages de type esthétique et culturel : travaux d'élèves, reproductions d'oeuvres d'art, photographies,...  
Pour aller plus loin...
1-Sur MAGISTER :
Il existe un parcours Magister sur les affichages, proposé par CANOPE :
Objectifs du parcours : 
Questionner et mettre à distance votre pratique en analysant votre conception et votre usage des affichages. S’approprier des connaissances souvent peu conscientisées sur la nature et le fonctionnement de l’écrit. Observer et disposer de séances mobilisant une « raison graphique ». Transposer les connaissances acquises dans votre activité professionnelle. https://www.reseau-canope.fr/notice/les-affichages-a-lecole-maternelle_9581.html
2-Un ouvrage de Mireille Delaborde :
Les affichages à l'école maternelle, Première entrée dans l'écrit

 
https://www.reseau-canope.fr/notice/les-affichages-a-lecole-maternelle.html

André Jorge

Que faire le jour de la rentrée en cycle 3 ?

Par André Jorge, dans Articles divers

Que faire le jour de la rentrée en cycle 3 ?
Cet article est une proposition de déroulement de votre première journée de classe : il vous apportera des informations et des conseils sur ce que vous pourrez et devrez faire le jour de la rentrée scolaire.
Remarque : si vous êtes enseignant débutant, pour obtenir des conseils pertinents à propos de cette première journée de classe, il est essentiel de demander à vos collègues comment ils fonctionnent.
 
Les objectifs de cette journée :
Réussir l'accueil des élèves, Donner aux élèves les repères (espace-classe mais aussi comportement et discipline) nécessaires à un bon déroulement de l'année scolaire, Identifier les élèves qui auront le plus besoin de votre soutien, Régler les questions administratives (réfectoire, études surveillées,...), Mettre en place un rythme de travail scolaire. Avant tout : préparez votre journée :
C'est la premier journée de classe, et il importe que les choses de passent bien et qu'une ambiance de travail soit rapidement instaurée.
Préparez donc soigneusement cette journée en écrivant dans votre cahier journal son déroulement.
Mettre en place de bonnes habitudes, dès le premier jour :
Dès la première journée de classe (et pour les jours suivants), vous veillerez à donner aux enfants les bonnes habitudes, qu'il s'agisse de travail, ou de discipline, et à leur montrer de quelle façon la classe fonctionnera. Par exemple, demandez-leur :
de se mettre en rang et de faire le silence avant d'entrer en classe. après être entré en classe, de se tenir debout derrière leur chaise et d'attendre que vous donniez l'autorisation de s'asseoir. de lever le doigt pour demander l'autorisation de parler. etc. Ceci est d'autant plus important que les enfants vous "testeront" et essaieront de savoir ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire en classe.
Remarque : renseignez-vous sur les habitudes des collègues de votre école pour que vos pratiques soient harmonisées, mais aussi plus facilement comprises et acceptées par les enfants.
Une fois en classe :
Laissez les enfants choisir leur place, mais expliquez-leur bien que ces places ne sont pas définitives et que vous serez amené à effectuer des changements, le jour même, le lendemain, ou à un autre moment de l'année.
Présentez-vous :
Présentez-vous aux enfants et expliquez-leur comment vous souhaitez qu'ils s'adressent à vous (monsieur, maître, ou par votre prénom).
Faites l'appel.
Faites l'appel et profitez-en pour mémoriser rapidement les prénoms de vos élèves. Vérifiez que tout les élèves sont présents, que personne ne s'est trompé de classe, et demandez-leur s'ils déjeunent au réfectoire le midi, s'ils restent le soir en études surveillées, etc.
Vous pouvez proposer aux enfants de se présenter rapidement (dire s'ils ont une matière préférée, ce qu'ils aiment ou n'aiment pas à l'école/à la maison, ce qu'ils font comme sport, etc.).
Remarque : les jeux de présentation (jeu du portrait, etc.) conviendront plus aux élèves de cycle 2.
Faites réaliser de petites pancartes pour les prénoms.
Certains enseignants mémorisent immédiatement les prénoms de leurs élèves. Si ce n'est pas votre cas, vous pourrez leur demander de fabriquer une petite pancarte.
Montrez aux enfants un modèle de pancarte pour qu'ils voient à quoi ils devront arriver. Distribuez à chacun une feuille de papier machine A4 que les enfants devront plier en 4 pour y écrire leur prénom. Donnez vos consignes une par une et demandez-leur de faire exactement ce que vous expliquez. En même temps, fabriquez-vous aussi une pancarte : cela servira de démonstration et vous pourrez l'offrir à un élève qui n'aurait pas réussi. Important : exigez et obtenez écoute, obéissance et respect des consignes dès maintenant. C'est le premier jour avec vos élèves et vous devez leur montrer dès maintenant de quelle façon il faudra que la classe travaille.
Vérifiez et faites ranger le matériel :
La première chose à faire sera sans doute de vérifier que tout le monde a son matériel, de préparer les classeurs si vous en avez, de mettre les protège-cahiers sur les cahiers, de coller et compléter les étiquettes, et bien sûr de régler les éventuels problèmes.
Faites une présentation de l'espace-classe :
Le moment du rangement sera l'occasion de faire découvrir l'espace de la classe et d'apprendre ce que l'on a le droit d'y faire :
où l'on range les classeurs, où est le coin poésie et quand est-ce qu'on peut y aller, où est la bibliothèque de classe et quand est-ce qu'on peut y aller, où l'on range les feuilles de papier canson, etc. Faites rédiger le règlement de la classe :
Une fois que tous les élèves ont leur matériel et qu'il est rangé, vous pouvez commencer la première leçon de l'année : rédiger le règlement de vie de la classe.
Commencez vos évaluations de début d'année :
Proposez aux enfants des évaluations des notions de base dans les matières principales.
Ces évaluations sont indispensables pour avoir une idée du niveau et des difficultés de chacun et pour savoir dès le début quels sont les élèves qui ont besoin de soutien et à qui vous porterez le plus d'attention. Vous pourrez également les faire plus tard ou les étaler sur la semaine.
Si vous ne souhaitez pas en faire dès le premier jour, proposez aux enfants quelques exercices de mathématiques et de français pour revoir avec eux les notions de base, et les remettre "dans le bain".
Exemples d'évaluation pour un CM1 :
 
Lecture :   Production d'écrits : proposez à vos élèves un texte accompagné d'un questionnaire écrit permettant d'évaluer la compréhension. faites également lire vos élèves à voix haute, un par un, et notez les difficultés pour chaque élève afin de constituer des groupes de besoins plus tard.. Mathématiques :
4 problèmes simples, faisant intervenir les opérations étudiées les années précédentes (les enfants devront les poser), les mesures, la géométrie, suffiront à vous donner une idée du niveau des enfants en lecture d'énoncé (compréhension) et, d'une manière générale, en mathématiques.
 
Demandez aux enfants d'écrire ou de continuer un conte. C'est un excellent moyen de vérifier s'ils sont capables : de structurer un écrit, d'employer correctement les temps de conjugaison, d'employer des connecteurs spatiaux et temporels, d'employer correctement les pronoms personnels, etc.  
 
Accueil des élèves. Présentations et appel. Vérification et rangement du matériel. Séance d'éducation civique : écrire le règlement de la classe. Recopier ce règlement dans le cahier d'éducation civique. Evaluation de lecture. Evaluation de maths. Chant.  
Pour terminer la journée :
Vous pourrez terminer la journée en proposant aux enfants :  
une lecture, du chant, ou une activité en arts visuels si vous disposez de suffisamment de temps (cette première journée passe vite...).  
HORAIRES DE LA PREMIERE JOURNEE

MATIN :
De 8 heures à 10 heures :
De 10 heures 15 à 11 heures 45 ::
APRES-MIDI :
De 13 heures 15 à 15 heures 30 :
 
Autre exemple de journée type pour un cycle 3 :
MATIN :
Entrée des élèves + Accueil :
- Laisser les élèves s'installer puis se présenter et présenter l'espace classe.
- Faire l'appel.
- Exposer succinctement nos attentes et les projets pour l'année scolaire.
- Demander aux élèves de préparer une étiquette avec leur prénom pour mettre sur la table.
Fiche de présentation :
- L'élève rempli une fiche qui vous permettra de mieux le connaître : son nom, son prénom, sa date de naissance, son lieu de résidence, ce qu'il aime le plus à l'école, ce qu'il aime le moins à l'école, ses loisirs + il dessine son autoportrait.
Vérification du matériel :
- Vérifier que chacun possède bien le bon matériel + expliquer à quoi serviront les différents cahiers, classeurs …
Coloriages magiques et / ou jeux mathématiques.
Récréation.
Préparation des entêtes des cahiers :
- Vous pouvez préparer des étiquettes avec le nom de la discipline qu'il faudra coller et colorier.
OU (pour les CM) vous pouvez préparer un modèle sur une feuille à carreaux et les élèves devront le reproduire sur leur cahier en s'aidant des carreaux.
- L'élève indiquera son nom et prénom dans un coin et dans un autre l'année scolaire et /ou sa classe.
 
L'APRES-MIDI :
Distribution des papiers (assurance, demande d'autorisation pour les photos ...)
Poésies sur le thème de la rentrée (lecture + discussion) :
- Plusieurs poésies sont proposés aux élèves qui doivent après lecture silencieuse en dégager le thème.
- Explication du vocabulaire inconnu.
- Discussion autour des poésies : quelle est celle que je préfère ? pourquoi ? …
Préparation du classeur d'éveil :
- Demander aux élèves de noter le nom des disciplines sur les intercalaires. Il faut veiller à donner des consignes simples et claires si l'on souhaite un résultat propre et lisible.
Récréation.
Arts visuels (travail autour du prénom de l'élève) :
- REC de réaliser une composition individuelle en deux dimensions menée à partir de consignes précises : noir et blanc / contour de la main / intégrer le prénom dans chaque doigt puis dans la paume de la main.
Plus tard : même travail mais utilisation de la couleur

André Jorge

Jeux poétiques

Par André Jorge, dans Français

Jeux poétiques
Quelques définition et exemples.
Acrostiche :
C'est un poème qui cache un secret... Pour le découvrir, il suffit de lire verticalement, de haut en bas, la première lettre de chaque vers. On découvre alors un ou plusieurs mots.
Exemple :
E
lle est là A
ux quatre coins du monde et U
tile pour toute la vie. Kathleen, CM2
Cadavre exquis :
C'est un jeu qui se joue à trois. Le premier écrit un groupe sujet puis le cache. Le second, un verbe. Et le troisième un complément. On découvre alors une phrase poétique, humoristique ou amusante...
Exemple :
La pluie sablée danse à travers les arbres
Steve Hugo, CM2
Calligramme :
C'est un poème que l'on écrit en dessinant la forme d'un l'objet ou d'un animal, ou d'une personne dont on parle dans le poème, comme le faisait Guillaume Apollinaire au début du XXème siècle, mais ce procédé existe depuis l'Antiquité.
Centon :
On prend, dans des poèmes qu'on aime, un vers par-ci, un vers par-là, puis on les réunit et on fabrique un nouveau poème.
Il est préférable de choisir des vers de même longueur, qui riment ensemble, et qui permettent de fabriquer un poème ayant une certaine unité.
Exemple :
L'eau
C'est l'eau
Qui court dans le ruisseau
Qui noie mon chagrin
Qui pleure dans l'océan
Qui chante l'écho
Et qui n'a pas de rides.
Steve, CM2
Haïku :
C'est une forme moderne de la poésie française, empruntée à la poésie japonaise classique. On lui donne en général 17 syllabes et trois vers.
Exemple :
La source
Rejetait les sentiments
Du vieux chêne fidèle
Aurélie, CM2
Questions-réponses :
C'est un jeu qui se joue à deux :
- le premier écrit une question commençant par "Pourquoi" ; il ne la montre pas à son camarade.
- le second écrit une réponse commençant par "Parce que" sans connaître la question qu'a écrite son camarade.
Après avoir trouvé plusieurs questions et réponses, ils les associent de la meilleure façon possible. On peut alors arriver à un jeu de questions-réponses poétiques, humoristiques ou amusantes,...
Exemple :
Pourquoi les fleuves ont-ils l'air un peu morose ?
Parce qu'il y a des étoiles magiques tout au fond de la rivière.
Kathleen et Eva, CM2

André Jorge

Un poussin en coton

Par André Jorge, dans Arts visuels

Un poussin en coton




Activité à réaliser en classe de GS ou de CP, à l'occasion de Pâques par exemple.










Vous aurez besoin de:

Deux petites boules de coton jaunes (une pour le corps et l'autre pour la tête). Deux grains de poivre (pour les yeux). Du papier canson de couleur (pour le bec et les pattes). De la colle, une paire de ciseaux. Dans la feuille de canson, découpez un petit losange, que vous plierez en deux et qui servira de bec. Découpez ensuite les pattes, en forme de triangle.
Coupez une des deux boules de coton en deux, elle fera la tête de votre poussin. Collez y les deux grains de poivres, à l'endroit ou vous placeriez les yeux. Collez également le bec (losange plié en deux). Puis collez la tête sur la grosse boule. Il ne vous reste plus qu'à coller les pattes, en vous arrangeant pour que votre poussin tienne debout.

André Jorge

Les mouvements

Par André Jorge, dans Sciences et technologies

Les mouvements


Séance 1 : Qu'est ce qui nous permet de faire un mouvement ?
Objectif : Exprimer des sensations par le dessin, communiquer.

Situation déclenchant : une séance d'EPS (ex : représentez vous entrain de danser, sauter, courir…) Mise en commun : Certains élèves peuvent exécuter les mouvements proposés. C'est lorsque les membres sont pliés qu'on perçoit le mieux les mouvements. Cahier d'expérience : Les enfants notent leurs impressions sur le cahier. Recueil des représentations initiales : Ecrit et dessine ce qu'il se passe dans ton bras lorsque tu le plies. Qu'est ce qui nous permet de faire des mouvements ? Séance 2 : Première mise au point, conceptions initiales :
Objectif : Distinguer les parties du corps qui bougent des organes qui permettent d'effectuer les mouvements.
Mise en commundes représentations initiales recueillis lors de la séance précédente. Dans organes cités, les classer (ce qui bouge, ce qui fait bouger, articulation) Débats, interprétations :Par groupe, les élèves devront commenter les dessins et noter leurs réponses. Mise en communde ces impressions : reformulations et réécriture. Séance 3 : Des os, des muscles :
Objectif : Relation entre la localisation des os et les articulations. Types de relation entre les os.

Formulation collective de questions et hypothèses :Ce que l'on croit savoir et les questions que l'on se pose. Ecrire tout ça sur une affiche. Comment savoir qui à raison ?Livre, radio, internet, regarder sur un squelette… Séance 4 : Le squelette :
Objectif : Connaître les principales composantes du squelette. Mettre en relation les os et les articulations. Mettre en relation les segments et les os.
Rappel de la séance précédente :Relecture de l'affiche. Observation du squelette :Observation en cherchant à répondre aux questions précédentes. Dessin et notes sur le cahier d'expérience. Discussion :introduction de vocabulaire (crâne, mâchoire, vertèbres, côtes, humérus, radius, cubitus, fémur, tibia, péroné, rotule, os des doigts et os des orteils). Création d'une nouvelle affiche : ce que nous croyons vrai, les questions que nous nous posons. On peut utiliser des radios et chercher dans des livres pour répondre aux questions. Trace écrite :Schéma d'un squelette à légender.
Séance 5 : Une maquette pour simuler :
Objectif : Comprendre comment les os sont reliés entre eux. Identifier clairement les muscles. Comprendre comment les muscles sont liés aux os et comment ils peuvent actionner les os.

Rappel des questions non résolues :Comment les os sont liés entre eux et qu'est ce qui fait bouger les différentes parties du corps ? Manipulation en 2 groupes :Une moitié de la classe dissèque une patte de grenouille, l'autre moitié construit la maquette d'un bras et la fait fonctionner. Mise en commun :On écrit sur une affiche les conclusions. Recherche documentaire pour compléter les informations. Mise en commun :Les ligaments tiennent les os, les muscles font bouger les os en se contractant, et ils deviennent alors plus courts, gonflés et durs. Séance 6 : Synthèse collective : Institutionnalisation.
Séance 7 : Education à la santé : Lorsqu'on aborde des fonctions physiologiques, toujours sensibiliser les enfants sur le thème de la santé.


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