Aller au contenu

enseignants et parents de précoces...


odie

Messages recommandés

:D:D

Le premier "travail" des parents, tout en s'émerveillant des capacités phénoménales de la prunelle de leurs yeux, ne serait-il pas de les rendre adaptables à la vie.

Précoce, en avance, ... Nous n'avons que ces mots là à la bouche, dès qu'un enfant jeune semble montrer des compétences plus ou moins élaborées MAIS autant on peut se réjouir d'avoir réussi notre boulot de parent en ayant favorisé son éveil et stimulé ses capacités intellectuelles, autant on devrait se mettre en cause de n'en n'avoir fait qu'une partie !

A quoi sert une tête bien pleine si on ne sait pas exploiter ce qu'il y a dedans ni s'adapter aux situations difficiles.

La vie n'est pas qu'à l'école et dans les apprentissages... Et qu'est ce que ça veut dire : "en avance sur ses congénaires " ? Elle va les regarder du haut de son savoir ? Une maman qui a déjà de telle idées risque bien de créer chez son enfant l'inadaptation à la vie sociale qu'on reproche presque trop souvent aux enfants au cerveau développé <_< .

MCD

Voilà pourquoi je n'ose pas en parler avec la ou le futur instit, c'est exactement le genre de réaction que je crains... Je ne me vante pas, ne m'émerveille pas non plus, ne me félicite pas. Je m'interroge en tant que maman mais en tant que PE aussi sur le programme de PS et me demande si finalement il est réellement adapté à ma fille, qui semble avoir de l'avance au niveau du langage et de la communication sur d'autres PS que j'ai pu observé tout au long de mon expérience de PE.

Je n'ai pas d'idées préconçues sur quoi que ce soit et je ne fais que m'interroger sur un forum par simple curiosité. Je n'en ai même jamais parlé à mon époux qui n'est pas instit. Donc merci pour la leçon de morale, mais là, je ne suis pas cliente... :huh: <_<

De plus, je ne pense pas créer chez ma fille une inadaptation à la vie sociale dans la mesure où au contraire, elle est gardée par sa mamie avec son petit cousin et tous deux ont des relations tout à fait normales. Ils se chamaillent, jouent ensemble. Quand elle est au milieu d'autres enfants, plus jeunes ou plus agés, elle s'adapte très bien. Donc je ne m'inquiète pas de son adaptation à la vie sociale. Au contraire, elle a hâte d'aller à l'école, d'y être toute seule, de pouvoir y jouer.

Je le répète, je m'interroge sur les apprentissages dispensés en PS, rien de plus.

Sans aucune connotation péjorative de ma part,j'aimerais savoir quelles sont exactement tes craintes?As-tu peur qu'elle s'ennuie ou qu'elle n'aille pas au bout de ses capacités?

La PS lui apportera peut-être des choses différentes de ce qu'elle sait déjà ,ne t'inquiète pas trop par avance,il sera toujours temps de t'interroger si elle ne se sent pas bien...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 85
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • JulieMarmotte

    13

  • odie

    12

  • esterella

    7

  • sourimimi

    6

:D:D

Le premier "travail" des parents, tout en s'émerveillant des capacités phénoménales de la prunelle de leurs yeux, ne serait-il pas de les rendre adaptables à la vie.

Précoce, en avance, ... Nous n'avons que ces mots là à la bouche, dès qu'un enfant jeune semble montrer des compétences plus ou moins élaborées MAIS autant on peut se réjouir d'avoir réussi notre boulot de parent en ayant favorisé son éveil et stimulé ses capacités intellectuelles, autant on devrait se mettre en cause de n'en n'avoir fait qu'une partie !

A quoi sert une tête bien pleine si on ne sait pas exploiter ce qu'il y a dedans ni s'adapter aux situations difficiles.

La vie n'est pas qu'à l'école et dans les apprentissages... Et qu'est ce que ça veut dire : "en avance sur ses congénaires " ? Elle va les regarder du haut de son savoir ? Une maman qui a déjà de telle idées risque bien de créer chez son enfant l'inadaptation à la vie sociale qu'on reproche presque trop souvent aux enfants au cerveau développé <_< .

MCD

oulà...

voilà exactement le genre de chose que j'aurais pu comprendre il y a quelques années.

mais, et c'est ça que je voudrais faire passer (en ce qui me concerne ) sans aucune rancune.(mais mes ttripes se tordent en lisant ce type de chose, même si encore une fois, c'est le type de comportement souvent observé par des parents de bonne foie...et des instits de bonne foie.)

je n'ai JAMAIS poussé ou fait ne serais ce qu'attention à l'évolution de mes enfants, n'ayanT eu aucuns points de comparaison, (je les ai eu jeunes, les copines étaient sans enfants), et JAMAIS je n'ai imaginer 1 seul instant que mes enfants pouvaient être comme ça.

je n'ai JAMAIS eu "envie" de voir mes enfants décalés par raport aux autres, ça s'est fait que je le veuille ou non.

juste imaginez toutes les nuits sans dormir que j'ai passé en ne comprenant pas ce qui n'allait pas chez mon fils, il m'a d'abord semblé autiste, puis hyperactif, etc etc...

et la vie que nous avions avant de savoir, (il est maintenant pris en charge par l'USD, une unité hiospitalière spécialisée dans les "surdoués" en difficulté", et son ptit frère va l'y suivre à la rentrée.), faite de boule dans l'estomac en allant les chercher à l'école, (il a encore fait çi, dit ça, ça va pas....)

ses larmes de chagrin "pourquoi personne ne veut jouer avec moi? etc etc...(idem le ptit dernier.)

je ne la voulait pas cette "précocité intellectuelle" qui résonne aux oreilles de certains (je dirais les parents de "vrais" précoces non stimulés) comme un gros mot, et comme un but à atteindre pour d'autres parents "stimulants" peut être.....

ils sont nés comme ça, ils vivent comme ça, certains bien, d'autres non, et on est OBLIGÉS de faire attention pour qu'ils soient JUSTE heureux.

OK, ils ne sont pas gravement malades, diabétiques, ou handicapés moteur......mais ils ont droit d'exister sans être stigmatisés.

tenez, je donne la précocité de mes enfants aux 1ers parents qui me la demande, allez hop.

je récupère des gamins souriant, juste adaptés à la société telle qu'elle est, et ouf.

sourimimi...je comprends votre point de vue, mais de grace, lisez quelques documents si vous en avez le tps, sur les "vrais" précoces, leur fonctionnement cognitif, social..........pas sur les parents qui poussent.(ceux que peut être vous voyez le plus..);-)

(désolée pour les fautes, je suis un peu retournée...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sans aucune connotation péjorative de ma part,j'aimerais savoir quelles sont exactement tes craintes?As-tu peur qu'elle s'ennuie ou qu'elle n'aille pas au bout de ses capacités?

La PS lui apportera peut-être des choses différentes de ce qu'elle sait déjà ,ne t'inquiète pas trop par avance,il sera toujours temps de t'interroger si elle ne se sent pas bien...

C'est ce que je me dis aussi.. Même si elle maîtrse certains trucs, je suis sûre que d'une, elle ne maîtrise pas tout ( ce n'est pas une surdouée) et de deux, elle découvrira beaucoup sur le plan des remations humaines et sur la vie en société en général.. Mais comme je le dis, je ne suis absolument pas angoissée, ni stressée, c'est juste que je me demandais comment ça se passerait.

Je commence à regretter d'avoir posté :blush: !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il ne faut pas regretter d'avoir posté :) ,je trouve qu'il est enrichissant pour tout le monde d'avoir ce type de conversation,même si tu peux avoir l'impression d'être mal comprise (c'est le défaut inhérent à un échange par écrit)...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:D:D

Le premier "travail" des parents, tout en s'émerveillant des capacités phénoménales de la prunelle de leurs yeux, ne serait-il pas de les rendre adaptables à la vie.

Précoce, en avance, ... Nous n'avons que ces mots là à la bouche, dès qu'un enfant jeune semble montrer des compétences plus ou moins élaborées MAIS autant on peut se réjouir d'avoir réussi notre boulot de parent en ayant favorisé son éveil et stimulé ses capacités intellectuelles, autant on devrait se mettre en cause de n'en n'avoir fait qu'une partie !

A quoi sert une tête bien pleine si on ne sait pas exploiter ce qu'il y a dedans ni s'adapter aux situations difficiles.

La vie n'est pas qu'à l'école et dans les apprentissages... Et qu'est ce que ça veut dire : "en avance sur ses congénaires " ? Elle va les regarder du haut de son savoir ? Une maman qui a déjà de telle idées risque bien de créer chez son enfant l'inadaptation à la vie sociale qu'on reproche presque trop souvent aux enfants au cerveau développé <_< .

MCD

Moi aussi, ce genre de réponses me tord les boyaux ... Je me demande même si vous avez un enfant, pour parler comme ça. On ne choisit pas d'avoir des enfants précoces, parce qu'un enfant est comme il est, et qu'on ne peut pas tout maîtriser (sinon, il n'y aurait que des enfants premiers de la classe et bien dans leurs baskets dans les classes !) ; ils n'ont pas choisi eux non plus d'être précoces. Et je n'ai rien fait pour la pousser non plus ! Au contraire, j'ai plutôt du mal à suivre ... Ils sont comme ça, il faut faire avec. Je vous assure que je préférerais souvent avoir une enfant dans la "norme". Et encore, ma fille n'est pour l'instant pas en difficulté, ni asociale (pas du tout, heureusement !). Jamais je ne lui ai dit qu'elle était "plus" quoique ce soit que les autres. Juste que son cerveau fonctionne différemment, et qu'il n'y a aucune gloire à en tirer. Cela lui donne des facilités, mais c'est tout. Je ne veux pas qu'elle soit meilleure que les autres, juste, comme pour n'importe quel enfant, qu'elle fasse du mieux qu'elle peut, sans lui fixer d'objectifs inatteignables. J'attends la même chose de son frère, qui jusqu'à preuve du contraire n'est pas précoce (quoique je commence à me poser des questions ... mais on verra bien).

Je te rassure : sa vie n'est pas qu'à l'école et dans les apprentissages. Elle fait du sport, elle joue au parc avec ses copains, elle est suffisamment appréciée pour être invitée chez ses copains régulièrement. Elle ne frime pas parce qu'elle sait lire (elle est en GS) : quand elle est avec ses copains, elle fait comme tous les enfants, elle joue et fait des bêtises.

Mais la précocité de ma fille lui pose des problèmes, parce qu'elle a du mal à gérer émotionnellement ce que son cerveau arrive à traiter d'un point de vue rationnel. Ca lui crée des angoisses, et lui donne aussi une lucidité sur ses propres limites qui font qu'elle se sent paradoxalement souvent "incapable". Elle est suivie par une psy pour ça. Je préférerais que ma fille de 6 ans n'ait pas besoin d'être suivie par une psy, tu vois ?

Et j'ai été contente, quand ma fille a commencé à s'ennuyer à l'école, que sa maîtresse ne se formalise pas et lui donne du travail un peu plus difficile que celui de ses camarades. La petite trouve cela encore facile (avant, c'était TROP facile), mais elle s'ennuie moins. Je n'en demandais pas plus. L'an prochain, elle ira avec ses copains en CP, parce que c'est ce qu'elle veut, même si elle sait qu'elle risque de s'ennuyer. Mais c'est vrai, j'ai un peu peur que l'ennui s'impose. J'espère juste qu'elle tombera sur un instit un peu ouvert, qui pourra lui donner dans ce cas des choses un peu différentes à faire, pour qu'elle ne se morfonde pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Même si elle maîtrse certains trucs, je suis sûre que d'une, elle ne maîtrise pas tout ( ce n'est pas une surdouée) et de deux, elle découvrira beaucoup sur le plan des remations humaines et sur la vie en société en général..

Je confirme : ma fille, bien que précoce (ce dont on ne se doutait pas du tout alors !), a adoré la maternelle, même si sur un plan purement scolaire elle n'a pas appris grand-chose. En fait, comme elle était l'aînée et qu'elle était gardée avec un seul autre enfant chez une nounou, elle a fait plein de découvertes humaines en arrivant à l'école ! C'est devenu une serial-loveuse :blush: qui a aussi plein de copines et de copains.

Cela dit, les deux premières années se sont mieux déroulées car en PS-MS puis MS-GS. Maintenant, elle va à l'école pour ses copains, et seulement pour ça :cry: .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Meae a écrit le mar, 11 avril 2006 23:00 sur le site "cartable"

Bien-sûr il y en a des enfants très éveillés (pas précoces mais super quand même) dont on se doute qu'ils poursuivront une scolarité sans soucis et plus que brillante.

En tant que professionnelle, je constate que nous ne sommes absolument pas formé en ce qui concerne les enfants précoces, le pire est que c'est idem pour les enfants présentant des difficultés ou des handicaps (j'ai régulièrement des enfants en intégration dans ma classe sans auxiliaire de vie car c'est la petite section !!!! ). Je risque de balancer un pavé dans la mare en disant cela mais tant pis: alors que c'est l'essence même de notre fonction, nous ne sommes pas formé aux mécanismes d'apprentissage, on propose des activités des démarches et comme par magie, souvent ça marche, mais comment ? alors ça, mystère. Ayant fait des études de pyscho cognitives et développementales, je n'ai jamais entendu parler de tout cela à l'iufm, par contre on nous tanne avec des projets, des innovations qui motivent souvent plus l'enseignant que les enfants. On nous incite à "tester" des activités, si elles ne marchent pas, on les changent; mais en attendant pour les mômes, la séance est ratée (a-t-il appris quelque chose ? personne ne semble s'en préoccuper).

Alors oui c'est vrai je le reconnaîs, dans ma classe, je ne monte pas de grands projets, je me préoccupe des petits enfants qui me sont confiés, en tant qu'individus différents les uns des autres. Et je me méfie de plus en plus de ces instits qui semblent tout connaître de leur métier, qui font avancer le gros du troupeau (dommage pour les atypiques des extrêmes: précoces ou en grandes difficultés; les premiers apprendront au fil du temps à ralentir leur rythme et à ce contenter de peu; les seconds auront décroché depuis longtemps ce débit trop rapide pour eux, la classe deviendra un bruit de fond dans leur vie scolaire). Ces mêmes instits qui ne tiennent pas compte de l'empan mnésique quand ils donnent quelque chose à apprendre, qui ne pensent pas à utiliser des critères de catégorisation pour expliquer certains concepts (et oui c'est cela aussi l'apprentissage)...

Peut-être que lorsqu'on sera vraiment formé à ce métier de l'éducation de l'enfant et de ces apprentissages, on acceptera mieux les enfants tels qu'ils sont. Car actuellement (deuxième pavé dans la mare), c'est plutôt avec dédain qu'on considère l'enfant précoce (et ses parents), avec compassion l'enfant

handicapé (et ses parents), et plutôt avec colère l'enfant casse-pieds (et les parents avec!).

Ceci est un texte d'exemple

Ma réponse :

En tant que parent et ex-enseignante niveau Collège, je ne peux que confirmer ce témoignage.

D’une manière générale, les actions en faveur des enfants EIP (haut potentiel intellectuel, surdoués, précoces) sont assez mal perçues par méconnaissance des besoins spécifiques de ces enfants.

Mon fils a maintenant 17 ans. Avec le recul je peux dire : non je ne l'ai pas forcé à apprendre à lire, il avait envi de lire et il s'est mis à lire tout ce qu'il avait sous la main, c'est tout; il s’occupait très bien tout seul et n’avait absolument pas besoin que je lui trouve des activités scolaires pour remplir ses journées. Le chiffre de QI de mon fils ne m’intéresse absolument pas; il n’est resté que 4 à 5 mois dans sa première école de maternelle, avant un changement précipité d’établissement en fin du 2ème trimestre. Les dégâts étaient considérables : tentatives pour désapprendre à lire, tristesse, régressions puis dépression sévère, rendez-vous avec une psychologue compétente qui m’a recommandé, après l’avoir reçu, de le retirer «immédiatement» de cette classe. Sans cette mauvaise expérience il ne me serait jamais venu à l’idée d’aller consulter qui que se soit et encore moins d’accepter de lui faire passer des tests.

Pendant tout son primaire il m’a fallu chercher à l’extérieur de l’école des activités qui l’intéressent vraiment.

Aujourd'hui en classe préparatoire, il décrit ses années d’apprentissage ainsi :

«La plupart des cours (français, sciences humaines, mathématiques, langues) ne m’apportaient intellectuellement strictement rien, au contraire, tout était traité au ralenti, me démotivait, il suffisait qu’un thème soit abordé par l’école pour que celui-ci devienne subitement sans intérêt. On me servait des résultats, des principes, comme étant des vérités absolues, puis suivait le cycle immuable et rébarbatif de l’apprentissage par cœur puis du recrâchage à bon escient. Je me sentais peu performant pour la répétition, le « décors », que je jugeais gratuit. Le manque de sens donnait aux enseignements une apparence stérile, inutile. Si mon mode de raisonnement était incompréhensible pour les autres, je comprenais encore moins les démonstrations lourdes, sans intérêt scientifique, quelquefois fausses, enseignées en cours; le manque de logique et de rigueur de certains de mes professeurs me choquait particulièrement. J’aime les sciences, certes, mais ce qu’on m’enseignait n’était en rien rigoureux (pas de démonstrations fondamentales, que de la formule à appliquer), j’aime la poésie et l’analyse littéraire, mais pas les restitutions à l’identique et le formatage censés satisfaire l’enseignant ; obtenir une meilleure note que celles de mes petits camarades ne me motivait absolument pas. Les langues ? À 30 élèves avec un professeur qui ne parle que le français à longueur de cours ? Pratiquement tout le gros du travail que l’on me demandait était contenu dans la forme. Ni fond, ni sens, ni créativité. Jamais la question : pourquoi telle matière était enseignée. Non : Programme, livres scolaires, restitutions. J’ai juste assuré le quotidien dans l’attente de jours meilleurs, heureusement j’étais en avance».

De nombreux bulletins scolaires mentionnaient son manque de participation. Ce n’est qu’à la fin de la 4e qu’il a exprimé son vif mécontentement à ce sujet. «J’aime observer, les réponses alibis dont l’unique but est de se faire remarquer, m’insupportent (…) non, je ne souffrais pas d’écouter sans intervenir, (…), je ne désirais répondre ou poser une question que lorsque j’avais quelque chose de réellement intéressant à dire, (…),j’ai toujours eu un grand plaisir à observer ce qui se passait autour de moi». La mode est à la participation, un élève observateur qui ne participe guère aux levés de doigts est rarement apprécié par le corps enseignant.

Certains enseignants étaient excellents mais ce ne fut pas le cas de tous. Un enfant calme qui ne donne pas d’angle, de bonne volonté, soucieux de bien faire, peut non seulement subir un enseignement peu adapté mais aussi être l’objet de propos désobligeants, de comportements agressifs et d’une totale incompréhension.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense Sourimi que tu confonds précocité et surstimulation. Les enfants dont tu parles sont "en avance" parce qu'ils ont été stimulés par leurs parents, ils ont des acquis précoces, mais ne sont pas précoces au sens "médical" ! Comme le disait JulieMarmotte, la précocité est inée, elle est due à un mode de réflexion différent de la "norme". Pour en savoir plus, il existe un livre vraiment très bien : "l'enfant précoce" chez Odile Jacob.

Odie, je comprends tes souffrances et tes difficultés, voilà pourquoi en tant qu'enseignante, je ne rejette pas la faute sur les parents. Je pense que nous sommes des partenaires dans l'éducation de ces enfants et je suis ouverte à toute discussion avec les parents pour le bien de l'enfant.

Odie, je ne suis pas maman de précoces, mais j'en connais plusieurs parmi les amis de mes enfants, et j'essaye de réagir comme j'aimerai que les enseignants de mes enfants le fassent avec moi, si tel était le cas.

Il y a quelques mois, ma fille (née au mois de janvier) ne voulait plus aller à l'école et pleurait souvent le matin. J'en ai discuté avec ses enseignants et il a finalement été décidé qu'elle irait dans la classe supérieure car elle en avait les capacités et car elle s'ennuyait dans sa classe "normale". J'ai beaucoup apprécié que les enseignants acceptent de discuter des difficultés de Zoé et lui laissent cette chance, et également qu'ils ne me cataloguent pas comme la mère instit qui fait apprendre en avance à la maison (croyez moi, ce n'est pas du tout le cas, avec 3 enfants en bas âge, je n'en ai vraiment pas le temps, ni le souhait). par contre, la réaction de ma belle-soeur, enseignante en collège, m'a quelque peu blessé. Pour elle, le saut de classe est stupide car les élève excellents dans leur niveau d'âge deviennent moyens dans le niveau supérieur. Elle ne tient nullement compte du bien être et de la motivation des enfants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:D:D

Suis pas certaine que la confusion soit de mon côté !!!

Ce n'est pas moi qui poste ce genre de sujet récurent avec toujours les mêmes questions...

MCD

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai beaucoup apprécié que les enseignants acceptent de discuter des difficultés de Zoé et lui laissent cette chance, et également qu'ils ne me cataloguent pas comme la mère instit qui fait apprendre en avance à la maison (croyez moi, ce n'est pas du tout le cas, avec 3 enfants en bas âge, je n'en ai vraiment pas le temps, ni le souhait). par contre, la réaction de ma belle-soeur, enseignante en collège, m'a quelque peu blessé. Pour elle, le saut de classe est stupide car les élève excellents dans leur niveau d'âge deviennent moyens dans le niveau supérieur. Elle ne tient nullement compte du bien être et de la motivation des enfants.

Je pense que les enseignants ne sont pas dupes et voient quand un enfant est poussé à la maison ou pas.

Quant à la réaction de ta belle-soeur, ce n'est pas toujours vrai, les passages anticipés réussis sont ceux où les enfants restent en tête de classe dans leur nouveau niveau

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:D:D

Suis pas certaine que la confusion soit de mon côté !!!

Ce n'est pas moi qui poste ce genre de sujet récurent avec toujours les mêmes questions...

MCD

les choses et les connaissances évoluent.

aujourd'hui on ne peux plus dire "tout ça n'est que fantasme de parents hystériques", sans faire preuve de sérieuse

incompétence dans ce beau métier d'instituteur...(je ne vous vise pas spécialement mimisouris, mais il nous semble à nous parents que les choses évoluent dans le bon sens avec la nouvelle génération d'instits, et pourtant une des plus merveilleuses instit que l'un de mes fils connait et qui le comprend parfaitement à plus de la cinquantaine...comme vous. Alors..?)

je pense (et on est un paquet!) que les enseignants refusant la notion de précocité en bloc sont responsables de violences psychologiques envers ces enfants qui n'ont rien demandé,(et je le répète n'ont jamais été poussé! et peuvent souffrir au point de s'automutiler ou de tomber ds la dépression, etc) mais qui ont besoin juste d'être reconnus tout comme l'enfant dyslexique, autiste, handicapé moteur...

la comparaison vous choque?

vos propos nous choquent ;-)

http://www.pedagogie91.ac-versailles.fr/IM...ntsPrecoces.pdf

renseignez vous, lisez (l'enfant surdoué ou la précocité embarrassante, JC Terrassier) ayez un minimum de conscience professionnelle sur un sujet que vous croyez maitriser, et là seulement vous pourez affirmer vos opinions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peut-être qu'un vide narcissique amène certains parents à «exiger» sans discernement, auprès des enseignants, des dispositions qui vont à l’encontre de l’intérêt de leur enfant.

Il est certain que certains enfants manquent de repères et se comportent en groupe d’une manière asociale, sûrement inacceptable, avec quelquefois l’œil complice de leur parent.

Ce n’est pas pour autant qu’il n’existe pas des enfants qui assimilent et pensent fondamentalement différemment de la norme attendue. Est-il souhaitable de les méconnaître et d’attendre que seul 1/3 d’entre eux aillent jusqu’en Terminale ?

A la suite de odie, je vous propose aussi un site tout à fait officiel, celui de l'Académie d'Amiens.

Il s'agit Une série de fiches courtes constituées à partir de synthèses de lectures, dont un certain nombre de pistes pour la prise en compte de ces élèves par l'accélération, l'enrichissement, l'approfondissement, et quelques conséquences pédagogiques dans la classe, 10 pages.

http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/craeemd/...?id_rubrique=55

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...