riri59 Posté(e) 9 juillet 2007 Posté(e) 9 juillet 2007 Le comportement que tu décris est classique de l'EIP, mais moi-même maman/enseignante, j'ai seulement appris à reconnaître les signes au contact d'un élève EIP et de mon fils. Je sais combien c'est difficile de voir les réelles capacités de son enfant et de recevoir ensuite le livret scolaire, qui il faut bien le dire est totalement en décalage surtout en maternelle.Cet élève dont je parlais avant adorait venir chez moi en classe, alors qu'il n'était pas encore testé, c'est la maman et moi qui avons fait les démarches. Mais par la suite ça s'est envenimé, surtout le comportement. Pourquoi il a changé c'est simple il s'est hyper attaché à moi, ce fameux hyperattachement des EIP, et bien sûr il a rejeté les enseignants suivants. Ce n'est pas que les collègues négliges les EIP bien au contraire, c'est juste que nous nous vivons avec eux, nous les comprenons c'est natuel. Pour une autre personne enseignante ou non, il est difficile de comprendre ces enfants, surtout les EIP dont le test montre un non équilibre. Il faut bien avouer EIP = Einstein, ils fascinent, alors qu'ils sont des enfants très fragiles émotionnellement et qu'ils ne fonctionnent pas comme les autres. Ils peuvent paraître bizarre même, en décalage. C'est à nous d'expliquer aux autres qui sont réellement ces enfants, pour ne pas avoir des EIP qui finissent en échec scolaire. Bpnsoir, Ayant aussi un enfant "hors norme", j'ai eu envie d'en discuter. Je pense que le système scolaire actuel est fait pour les enfants "normaux": ni sur-doué ni cancre. Dès qu'un élève sort de cette norme, c'est la cata. Mon fils est entré à la maternelle à 3 ans en sachant compter jusqu'à 100, en connaissant l'alphabet, les jours de la semaine, bref, un p'tit gars épatant! Mais du côté de l'enseignante, on a tout de suite compris que c'était panique à bord. Au bout d'une année pénible pour lui qui s'ennuyait et ne voulait pas faire la sieste comme les copains, elle a décidé de lui faire "sauter" la moyenne section; l'école maternelle étant une classe unique (PS MS GS). Là bonheur pour lui: enfin il "apprenait". Mais, en juin de l'année suivante, l'enseignante voulait le garder en maternelle car elle avait "oublié" de remplir des documents soit-disant... Alors là, ce fût les grands pleurs: les copains avaient visité le CP et pas lui, pourquoi devait-il redoubler alors qu'il travaillait mieux, etc. C'est difficile de donner des réponses à un enfant qui comprend bien que quelque chose n'est pas logique. Il a fallut voir la psychologue scolaire, faire passer des évaluations à notre fils, bref passer par une période troublante pour tout le monde. Je passe aussi sur les commentaires désagréables des mamans à la sortie de l'école... Le passage au CP a été accepté, et à la rentrée, surprise, mon fils ne voulait plus aller à l'école: les doutes et la panique de l'enseignante de maternelle avaient fait naître en lui des doutes sur ses propres capacités. Je vous assure qu'il en a fallu des semaines de patience et de remotivation, tant de notre part à nous, parents, que du côté de l'enseignante. Heureusement tout se finit bien puisqu'il passe au CE1 avec une confiance en soi presque retrouvée. Mais je vous avoue que cette année a été éprouvante. Mon mari et moi en étions venus à nous poser des questions et à culpabiliser. Enfin, notre fils aime apprendre et a la chance d'avoir des facilités, ce n'est pas non plus un surdoué qui passera son bac à 14 ans. Mais je trouve regrettable que les mentalités ne savent pas évoluer par rapport au hors-norme. En tant que parent, je ne pensais pas que l'on pouvait me reprocher d'avoir un enfant travaillant bien à l'école... C'est encore plus paradoxal alors que cette année, j'enseignais en IME. Une maman enseignante doublement contente d'être en vacances, Riri
dhaiphi Posté(e) 9 juillet 2007 Posté(e) 9 juillet 2007 Je pense que le système scolaire actuel est fait pour les enfants "normaux": ni sur-doué ni cancre. Dès qu'un élève sort de cette norme, c'est la cata. C'est une évidence.
esterella Posté(e) 9 juillet 2007 Posté(e) 9 juillet 2007 D'expérience je conseille aux parents de tester dans le privé maintenant, malheureusement à l'heure actuelle c'est encore ce qui est de plus rapide. Le saut de classe dépend de la maturité de l'enfant et je pense sincèrement que trop souvent on n'écoute pas la volonté de l'enfant. On décide trop souvent sans leur demander. Et ton témoignage riri en est encore la preuve. Je ne sais pas si c'est la peur du risque, le "et si ça me retombait dessus après", mais en tout cas c'est un fait. Mon fils va changer d'école. Lui aussi est en PS, ses facultés intellectuelles sont très déroutantes pour tout le monde. Il connaît les chiffres jusqu'à 150, les remet dans l'ordre, idem pour l'alphabet. Il syllabe déjà. Ses passions sont Noël et l'astronomie (étoiles, le Soleil, la Lune ...). Mais malgré tout ça il a eu un livret moyen. C'est clair et net il n'aime pas l'école, il s'ennuie. C'est sûr qu'apprendre les nombres jusqu'à 10, quand on les connaît jusqu'à 150 c'est vite ennuyeux. Le regard des autres enfants aussi le perturbe, ils sont assez moqueurs les uns envers les autres et ça le blesse. Le programme MS a été essayé avec lui, mais il a été mis avec les MS et ça aussi l'a très perturbé il s'est senti rejeté, un sentiment courant chez les EIP, donc ça a vite été abandonné, je ne l'ai su que trop tard pour expliquer le pourquoi de sa réaction. Du coup je le mets dans l'école maternelle qui dépend de mon élémentaire. Il est tout fou pour l'instant, on verra bien par la suite. Enfin c'est sûr ne pas être dans la norme c'est un très gros souci.
riri59 Posté(e) 10 juillet 2007 Posté(e) 10 juillet 2007 D'expérience je conseille aux parents de tester dans le privé maintenant, malheureusement à l'heure actuelle c'est encore ce qui est de plus rapide. Le saut de classe dépend de la maturité de l'enfant et je pense sincèrement que trop souvent on n'écoute pas la volonté de l'enfant. On décide trop souvent sans leur demander. Et ton témoignage riri en est encore la preuve. Je ne sais pas si c'est la peur du risque, le "et si ça me retombait dessus après", mais en tout cas c'est un fait. Mon fils va changer d'école. Lui aussi est en PS, ses facultés intellectuelles sont très déroutantes pour tout le monde. Il connaît les chiffres jusqu'à 150, les remet dans l'ordre, idem pour l'alphabet. Il syllabe déjà. Ses passions sont Noël et l'astronomie (étoiles, le Soleil, la Lune ...). Mais malgré tout ça il a eu un livret moyen. C'est clair et net il n'aime pas l'école, il s'ennuie. C'est sûr qu'apprendre les nombres jusqu'à 10, quand on les connaît jusqu'à 150 c'est vite ennuyeux. Le regard des autres enfants aussi le perturbe, ils sont assez moqueurs les uns envers les autres et ça le blesse. Le programme MS a été essayé avec lui, mais il a été mis avec les MS et ça aussi l'a très perturbé il s'est senti rejeté, un sentiment courant chez les EIP, donc ça a vite été abandonné, je ne l'ai su que trop tard pour expliquer le pourquoi de sa réaction. Du coup je le mets dans l'école maternelle qui dépend de mon élémentaire. Il est tout fou pour l'instant, on verra bien par la suite. Enfin c'est sûr ne pas être dans la norme c'est un très gros souci. Bonjour, Je pense qu'il faudrait, au sein de chaque inspection académique, une personne référente, spécialiste des EIP, à consulter, tant pour les enseignants que pour les parents. Les enfants en difficulté sont plus facilement repérés et pris en charge de nos jours, alors que les EIP demandent eux aussi de l'attention. Ton rapprochement avec l'enseignement privé est la solution que j'envisage pour mon petit bout, pas de suite puisque nous habitons la campagne, et l'école privée la plus proche se situe à 25 km de notre domicile. Par contre, il est évident que son inscription au collège se fera dans le privé. J'ai d'ailleurs pu rencontrer au hasard un proviseur de collège privé qui m'a parlé de la prise en charge spécifique adaptée aux jeunes doués: une psy vient régulièrement rencontrer ces élèves car il faut savoir que chez ces jeunes, le taux de suicides est élevé. En tant que maman, tu as dû te rendre compte toi aussi que nos enfants sont mal compris et des enseignants et de leurs camarades avec qui il y a souvent un décalage de préoccupations. Alors lorsque l'adolescence pointe son nez... Enfin, voilà mon petit témoignage. Je me doute bien que les choses vont encore mettre du temps à évoluer, parce que non, le fait que l'école "normale" est adaptée uniquement pour les enfants dits "normaux" n'est pas encore une évidence pour tout le monde. Sur ce, bonne journée à tous, Riri
dhaiphi Posté(e) 10 juillet 2007 Posté(e) 10 juillet 2007 son inscription au collège se fera dans le privé. J'ai d'ailleurs pu rencontrer au hasard un proviseur de collège privé qui m'a parlé de la prise en charge spécifique adaptée aux jeunes doués: une psy vient régulièrement rencontrer ces élèves Dans le privé, ils sont assez forts pour vendre leur camelote, maintenant dans les faits...
esterella Posté(e) 10 juillet 2007 Posté(e) 10 juillet 2007 Non non riri il ira bien dans le public, mais cette fois je serai dans l'école c'est ça toute la différence. La maternelle est à 3 m de la porte de ma classe, j'ai d'ailleurs vu sur la cour. Je pense sincèrement que ça change tout d'être là. Pour eux déjà, ça répond à leur hyperaffectif et en même temps je pourrai parler à chaque récré avec ma collègue, donc en cas de question, je pourrai répondre tout de suite et pas 2 mois après.
sarahya31 Posté(e) 16 juillet 2007 Posté(e) 16 juillet 2007 Bonsoir à tous et à toutes J'ai lu avec attention tous les messages postés sur ce sujet, sans à priori ni anxiété particulière puisque , à priori, je ne suis pas concernée par la précocité. J'aurais juste une question à poser aux enseignants. Disposez-vous, en tant qu'enseignants, d'outils fiables ou de personnes compétentes dans l'équipe pluridisciplinaire, pour "tester" les enfants, de manière à ce que les difficultés soient repérées sans erreurs possibles puis traitées de la meilleur façon ? Ou etes-vous abandonnés à vous même pour trouver les ressources nécessaires pour gérer aux mieux les enfants "hors norme" ? Il ne s'agit pas de critiquer mais juste une demande d'information de la part d'une maman... (Juste pour info, mon fils a été qualifié "de débile limite profond n'ayant pas sa place à l'école et devant être dirigé rapidement vers une institution spécialisé" et 3 ans plus tard "d'enfant à l'intelligence supérieure à la normale, vif et attachant" ... comme quoi ... moi pas tout comprendre)
JulieMarmotte Posté(e) 19 juillet 2007 Posté(e) 19 juillet 2007 Bonsoir à tous et à toutesJ'ai lu avec attention tous les messages postés sur ce sujet, sans à priori ni anxiété particulière puisque , à priori, je ne suis pas concernée par la précocité. J'aurais juste une question à poser aux enseignants. Disposez-vous, en tant qu'enseignants, d'outils fiables ou de personnes compétentes dans l'équipe pluridisciplinaire, pour "tester" les enfants, de manière à ce que les difficultés soient repérées sans erreurs possibles puis traitées de la meilleur façon ? Ou etes-vous abandonnés à vous même pour trouver les ressources nécessaires pour gérer aux mieux les enfants "hors norme" ? Il ne s'agit pas de critiquer mais juste une demande d'information de la part d'une maman... (Juste pour info, mon fils a été qualifié "de débile limite profond n'ayant pas sa place à l'école et devant être dirigé rapidement vers une institution spécialisé" et 3 ans plus tard "d'enfant à l'intelligence supérieure à la normale, vif et attachant" ... comme quoi ... moi pas tout comprendre) Si c'est comme dans le secondaire ... Franchement, c'est comme pour beaucoup de choses dans l'EN : ça dépend de la bonne volonté et de la sensibilisation personnelle de chacun. Par ailleurs, un enseignant n'est pas psychologue, et n'est donc pas qualifié pour "dépister" la précocité, pas plus que la dyslexie ou autre trouble. Au mieux, il peut avoir des doutes et diriger vers le psy scolaire (ou le RASED ...). Le psy scolaire est habilité à faire passer des tests de QI, mais tous ne sont pas convaincus ni de l'utilité, ni de la pertinence de la chose. Mieux vaut passer un test en cabinet de ville, si on en a les moyens. Mais bon, soit il est face à un enfant visiblement précoce, mais qui se contente d'être brillant, et il n'y a pas de problème (sauf cas de problème d'intégration avec les pairs), ou alors il se trouve face à un enfant dont la précocité n'est pas évidente, en difficulté ... et alors la réflexion "il est peut-être précoce ?" n'est pas forcément la première qui lui vienne. Il faut tout de même admettre que tous les enfants en difficulté à l'école ne sont pas précoces Et puis, il y a celui pour qui, de toute façon, la précocité n'existe pas. Celui pour qui ça se résume à Mozart ou Einstein ... C'est le grand flou, quoi. Je dirais même le grand n'importe quoi souvent !
sarahya31 Posté(e) 19 juillet 2007 Posté(e) 19 juillet 2007 Si c'est comme dans le secondaire ... Franchement, c'est comme pour beaucoup de choses dans l'EN : ça dépend de la bonne volonté et de la sensibilisation personnelle de chacun. Par ailleurs, un enseignant n'est pas psychologue, et n'est donc pas qualifié pour "dépister" la précocité, pas plus que la dyslexie ou autre trouble. Au mieux, il peut avoir des doutes et diriger vers le psy scolaire (ou le RASED ...). Le psy scolaire est habilité à faire passer des tests de QI, mais tous ne sont pas convaincus ni de l'utilité, ni de la pertinence de la chose. Mieux vaut passer un test en cabinet de ville, si on en a les moyens. C'est le grand flou, quoi. Je dirais même le grand n'importe quoi souvent ! Donc en clair : Vous, enseignants qui avaient la charge de dizaines voire de centaines d'enfants tout au long de votre carrière, vous êtes aussi démunis d'outils, et aussi peu soutenus que le sont les parents.... Je trouve que c'est inadmissible de la part d'une institution comme l'éducation nationale. Il est évident que chaque enseignant ne peut pas connaitre tous les symptomes de tous les troubles pouvant toucher les enfants, ce n'est pas votre métier ! Et si vous êtes dépendants du Rased... Je suppose que, dans le tas, il y'a des gens compétents et professionnels mais pour ma part, ceux que j'ai "testé" sont incompétants.... Franchement, je vous souhaite bien du courage pour les années qu'il vous reste à faire avant vos retraites... et encore plus de courage aux enfants "différents" et à leurs familles....
karinath Posté(e) 20 juillet 2007 Posté(e) 20 juillet 2007 Si c'est comme dans le secondaire ... Franchement, c'est comme pour beaucoup de choses dans l'EN : ça dépend de la bonne volonté et de la sensibilisation personnelle de chacun. Par ailleurs, un enseignant n'est pas psychologue, et n'est donc pas qualifié pour "dépister" la précocité, pas plus que la dyslexie ou autre trouble. Au mieux, il peut avoir des doutes et diriger vers le psy scolaire (ou le RASED ...). Le psy scolaire est habilité à faire passer des tests de QI, mais tous ne sont pas convaincus ni de l'utilité, ni de la pertinence de la chose. Mieux vaut passer un test en cabinet de ville, si on en a les moyens. C'est le grand flou, quoi. Je dirais même le grand n'importe quoi souvent ! Donc en clair : Vous, enseignants qui avaient la charge de dizaines voire de centaines d'enfants tout au long de votre carrière, vous êtes aussi démunis d'outils, et aussi peu soutenus que le sont les parents.... Je trouve que c'est inadmissible de la part d'une institution comme l'éducation nationale. Il est évident que chaque enseignant ne peut pas connaitre tous les symptomes de tous les troubles pouvant toucher les enfants, ce n'est pas votre métier ! Et si vous êtes dépendants du Rased... Je suppose que, dans le tas, il y'a des gens compétents et professionnels mais pour ma part, ceux que j'ai "testé" sont incompétants.... Franchement, je vous souhaite bien du courage pour les années qu'il vous reste à faire avant vos retraites... et encore plus de courage aux enfants "différents" et à leurs familles.... Tu sais dans le privé il y a aussi des psys incompétents. Et puis les tests changent tout le temps comme quoi il n'y a pas de science exacte en la matière. Les enseignants font ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donne et franchement ils se débrouillent pas si mal pour une très grande majorité. Faire tester les enfants, c'est une chose mais c'est l'enseignant qui en a la charge 6h par jour qui peut se rendre compte du comportement d'un enfant dans la cour, en classe et avec les autres. Et çà, c'est quand même un très outil pour déceler un enfant "différent"
esterella Posté(e) 20 juillet 2007 Posté(e) 20 juillet 2007 Pour ma part, je me suis formée sur le tas, plus tu as de cas différents, plus tu sais reconnaître les choses. A force tu vois les signes d'alerte, tu as ce 6° sens qui te dit : attention là ça pourrait être une dys, un EIP... mais c'est vraiment par expérience personnelle. En 7 ans j'ai eu plusieurs élèves dys, de la dyslexie légère à la dysorthographie, un élève en retard cognitif, 2 EIP, un élève à troubles psychologiques. Et maintenant c'est moi qui envoie tester, mais dans le privé, question de temps c'est tout. Chez moi les moyens du RASED sont vraiment serrés, ils ont des listes d'attente à n'en plus finir. Donc je les préviens et je leur propose tout de suite d'envoyer l'élève vers une orthophoniste etc.... Quand on a les résultats je transmets, mais là aussi c'est une question de confiance. Je connais chaque membre du RASED et à force ils ont confiance en mon jugement et me donne carte blanche. Toutes les familles comprennent que les moyens sont serrés. Là aussi à force ils ont appris à me faire confiance. Ils consultent et en reviennent satisfaits. En tant que maman, c'est le dépistage avant la PS qui me révolte. On laisse passer des choses flagrantes (je parle de mon fils là) on les classe dans des catégories (EIP pour lui) mais sans chercher le véritable problème. Mon fils ne parlait pas (normal il n'entendait presque rien) mais bon c'est un EIP, c'est normal etc... ben non le preuve. Là désolée c'était pas à moi, ni à l'école d'ailleurs de trouver son problème ORL. A quand les dépistages gratuits généralisés ORL, occuliste etc... d'avant l'entrée en PS. Parce qu'il faut bien être conscient qu'un enfant qui entend ou voit mal, dur dur la scolarité et tant se joue avant 6ans en maternelle c'est quand même les bases pour nous plus tard.
sarahya31 Posté(e) 20 juillet 2007 Posté(e) 20 juillet 2007 Pour ma part, je me suis formée sur le tas, plus tu as de cas différents, plus tu sais reconnaître les choses. A force tu vois les signes d'alerte, tu as ce 6° sens qui te dit : attention là ça pourrait être une dys, un EIP... mais c'est vraiment par expérience personnelle. ça revient à dire que la prise en charge est différente d'une école à l'autre, d'un enseignant à l'autre, d'une année à l'autre chez le même enseignant selon l'expérience qu'il aura acquise... C'est le manque d'homogénéïté qui me parait dommage. Dommage pour les enfants mais aussi pour vous pour qui ça doit être quand même une source de soucis et d'inquiétude... Enfin ! On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a... mais si l'EN pouvait avoir un peu plus dans ce domaine là, ce serait quand même très bien. En tant que maman, c'est le dépistage avant la PS qui me révolte. On laisse passer des choses flagrantes (je parle de mon fils là) on les classe dans des catégories (EIP pour lui) mais sans chercher le véritable problème. Mon fils ne parlait pas (normal il n'entendait presque rien) mais bon c'est un EIP, c'est normal etc... ben non le preuve. Là désolée c'était pas à moi, ni à l'école d'ailleurs de trouver son problème ORL. A quand les dépistages gratuits généralisés ORL, occuliste etc... d'avant l'entrée en PS. Parce qu'il faut bien être conscient qu'un enfant qui entend ou voit mal, dur dur la scolarité et tant se joue avant 6ans en maternelle c'est quand même les bases pour nous plus tard. J'ai testé la surdité en maternelle avec mon fiston.... c'était pas triste ! Les "diagnostics" posés par le personnel de l'école (enseignante titulaire, remplaçants, atsem, rased et j'en passe) ont été très fantaisistes. Il a fallu qu'on attende l'arrivée d'un remplaçant extraordinaire qui lui l'a vu tout de suite ! A savoir quand même que mon fils a une visite obligatoire tout les 6 mois chez l'ORL depuis sa naissance, mais que quand ils sont petits ce n'est pas toujours très simple à tester et ça évolue très vite... et comme moi je suis malentendante, nous avons toujours vécu comme des mal-entendants mon fils et moi (ainsi que tout le reste de la famille d'ailleurs) donc moi je ne pouvais pas m'en rendre compte. Le dernier controle ORL était correct dont pour moi il entendait bien... Le remplaçant "miracle " ne me connaissait pas et a decelé la surdité de mon fils en moins de 2 jours ! Il m'en a parlé et cela a été confirmé de suite par l'ORL. Mais si ce monsieur n'était pas intervenu, mon fils aurait fini son année sans rien entendre (mais avec l'étiquette d'enfant indiscipliné et chiant)... Je n'oublierais jamais les efforts que ce monsieur a fait pour nous et je le remercierais toujours.
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