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démission


Del-rb-270208

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si il est possible de démissionner à tout moment j'ai entendu parler de pe2 et t1 qui ont démissionné. Quelqu'un aurait-il des sources sûres concernant le remboursement de salaires ou de la formation si on démissionne avant 5 ans ?

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je viens de réaliser que tu étais dans le jura: grignote du comté, c'est bon pour la santé, va aux cascades du hérisson, au ski, bouge dans la nature: ça requinque

sans rire, reprends contact avec "la vraie vie", avec ceux qui t'aiment, les activités que tu aimes, et tu relativiseras

moi mon père m'a choppée un coup quand j'étais LC et i m'a dit "tu sais qu'ya un HP exprès pour nous par la MGEN en région parisienne? parce que si tu continues comme cela tu vas y aller vite"

Ca m'avait bien fait rigoler, vu que lui il faisais l'unss, des colos l'été jusqu'à ce qu'on naisse, et que même après y'avait tjs un élève à la maison

mais c'était une autre époque où le contact humain, le rapport des parents avec l'instit prévalaient sur les paperasses à remplir, comme il dit hélas, il n'aurait pas fait tout cela vu l'état actuel de la profession

MENAGE TOI du TEMPS et tu verras ça va déjà s'arranger

Il faut apprendre à mettre des limites sinon tu vas y penser jour et nuit, au boulot, pis après de toutes façons vu que tu seras seule, ben t'auras plus que cela à penser (je caricature mais pas tant que ça)

trouve une harmonie

Et viens nous en parler: je peux pas te filer un thé russe fumé par le net mais le coeur y est

[/quote

Merci ton message m'aura au moins fait rire. Je ne travaille pas énormément (je suis en stage filé en tps ps) mais là je vais allée 3 semaines en gs cp et je suis perdue, j'ai l'impression que je ne saurai pas faire de séquence. L'instit suit les manuels du coup en math je n'ai pas un objectif particulier je ne vois pas comment construire une séquence alors que l'instit suit le manuel. C'est à se tirer les cheveux mais je me pose surement trop de questions , c'est dans ma nature. et j'ai beau essayé de sortir ... mon esprit est ailleurs

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je sais bien ce que c'est: même sans être au boulot ou devant le PC tu penses qu'à ça!

Mais tous les enseignants sont plus ou moins passés par là et tu ne vas pas arrêter d'y penser à chaque moment du jour au lendemain: c'est une longue rééducation qui t'attends

moi avant je sortais, je voyais un bout de bois ou un tournesol ou un truc dans une vitrine et je me disais "oh, en classe je pourrais...."

Bref même sans être en train de bosser j'étais complètement droguée au boulot

Rappelle toi tes centres d'intérêts avant de te plonger dans le concours, rappelle toi de ce dont vous discutiez avec ton mec tes amis

déjà oblige toi à ne pas leur parler du boulot ou peu et peu à peu tu vas réussir ta rééducation à une vie normale

Parle lui de lui: comment était sa journée, tout ces trucs qu'on demande plus à l'atre au bout d'un moment, comme si on s'y intéressait plus

en plus comme cela après s'il te repproche de parlet de ton boulot, tu pourras lui dire "mais toi aussi t'en parles" (hihihi)

je déconnes, mais faut que tu t'obliges à regarder autre chose et à continuer à voir ce qu'il y a autour de toi

pour se laver le cerveau y'a les séries télé, pis en ce moment la politique y'a de quoi se préoccuper

Quand on entame un nouveau boulot on est comme cela, ma cousine en école d'inf a du mal a ne pas penser à ça tt le temps, je me souviens que mon cousin qd i était à l'école de magistrature et les deux trois premières années il parlaitt que de ça, pareil pr son frère et son ONF, et je t'en cite plein d'autres

en plus on y passe bcp de tps, ce n'est pas propre à l'EN

Quand tu seras une vieille peau comme moi, tu t'occuperas de tes gosses, ça te forcera bien à relativiser (les biberons, les selles liquides ou au contraire la colique, les question existencielles genre tétine ou pas tétine, biberon à vitesse ou pas)

Et après tu t'occuperas de tes parents vieillissants: que d'aventures!!!!Du fonctionnement du lit anti escarres au graissage des freins du fauteuil roulant (pour que ça freine plus, faut bien s'amuser), que d'expériences nouvelles riches en émotions et en découverte du monde (euh tu vois même là de temps en temps les programmes polluent le cerveau et j'ai pas vu une maternelle depuis 11 ans)!!!!!!!

Tu vois y'a plein de raison de ne pas penser qu'au boulot

J'ai connu, et je connais encore parfois ce que tu ressens, c'est aussi parce que tu es consciencieuse, mais tu vas apprendre à l'être autrement, c'est tout...Et on sait que la PE2 c'est du boulot

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Pour ce qui est d'accéder à "démission" sur i-prof, personne ne le peut! C'est pas une question d'être T1 ou T2!

Et il n'y a aucun salaire à rembourser en cas de démission , que tu sois PE2 ou titulaire.

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Bonsoir !

Un petit message pour dire que je me retrouve parmi ces nombreux témoignages. Je suis PE2 et franchement, je trouve la formation très dure psychologiquement. C'est vrai que se faire descendre sans cesse en stage et recevoir des rapports corsés, ça fait mal. Après, on est tous dans la même galère, dans la même m.... si je puis dire. Le stage filé : c'est pas notre classe, donc c'est compliqué, surtout quand on a aucune relation avec la titulaire. Le stage massé : c'est dur aussi car on se fait descendre par l'inspecteur (quand je "on", je parle de moi) car on aurait pu faire ça, ou ça ou encore ça. J'ai déjà eu 6 visites et j'en aurai encore 9 d'ici juin, ça me déprime de voir comment on est fliqué (le mot peut sembler fort, mais je me sens sans cesse inspecté et non conseillé, remarque, je n'ai pas de conseiller pédagogique mais un inspecteur qui m'a bien fait comprendre que c'est lui qui décidé de mon sort en juin : viré ou prolongé ? pourquoi ne m'a t-il pas parlé de titularisation ? c'est ce qui me fait peur : on nous dit ça alors que ça fait 3 mois qu'on est "formé" ???

Le mémoire : pfff que de temps perdu pour ce foutu mémoire qui ne servira à rien selon moi.

Mais il faut passer par là. Moi si c'est en baver 10 mois pour me retrouver dans ma classe après, je suis prête (ou pas ???) à encaisser. Je me dis qu'il y a vraiment pire et que dans peu de temps (en année quand même), je serai plus sereine.

Bref, tout ça pour dire que moi aussi, je me pose souvent la question de savoir si c'est fait pour moi ou non. Et puis, en écoutant les collègues et en lisant ces témoignages, je me dis finalement qu'on est tous dans le même pétrin. Finalement, et c 'est peut être méchant, mais ça me rassure de voir d'autres personnes craquer. Je crois qu'il faut vraiment passer au dessus de tout ça et prendre du temps pour soi. Moi je bosse comme une folle la semaine et le week, je le réserve pour moi, mon chéri, ma famille et mes amis. Je m'y remet le dimanche soir avant de me coucher et puis c'est reparti pour une semaine.

Je jette un peu mes phrases comme elles me viennent, mais ça fait du bien. Finalement mon petit message s'est tranformé en monologue qui serait interminable si je devais écrire tous mes ressentis négatifs en ce moment. Il y a une semaine, je voulais écrire : ça y est ma décision est prise : j'abandonne puis aujourd'hui, non. Bref, mes états d'humeur changent au jour le jour. Je crois que c'est une spécialité de PE2.

En tout cas bon courage à tous et toutes pour cette année de PE2 et accrochons nous, il nous reste un peu moins de 6 mois ça va passer vite. Et dorénavant, je vais essayer de relativiser les rapports que je reçois, sinon, c'est fini. En tout cas, courage et gardons le moral !

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Waow, vous avez beaucoup de visites ! blink.gif L'année dernière je n'en avais eu que 5 !

Je trouve aussi que ça fait beaucoup. En fait on est visité 2 fois sur le sf (mais ils viendront certainement plus) et 2 fois sur le stage massé par l'inspecteur, l'IMF et un prof de l'iufm. Franchement c'est stressant toutes ces visites, j'ai l'impression de ne jamais avoir droit à l'erreur.

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Waow, vous avez beaucoup de visites ! blink.gif L'année dernière je n'en avais eu que 5 !

Je trouve aussi que ça fait beaucoup. En fait on est visité 2 fois sur le sf (mais ils viendront certainement plus) et 2 fois sur le stage massé par l'inspecteur, l'IMF et un prof de l'iufm. Franchement c'est stressant toutes ces visites, j'ai l'impression de ne jamais avoir droit à l'erreur.

Je suis chanceuse, nous n'avons que 6 visites, 4 en stage filé (2 conseils par nos référents, une évaluative et l'inspecteur) et 1 pour chaque stage en responsabilité.

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plus je lis les gens qui démissionnent ou veulent le faire et plus je me reconnais...là en stage massé je deviens carrément folle....J'ai 45 min de route...L'école commence a 8h20 et je finis à 16h30..oui mais le soir, le tps de ranger, pinailler sur les prepa du lendemain et tout jpars facile à 17h et quelques...résultat je rentre pas chez moi avant 18h et des broutilles et là bam je me colle devant mes prepas du lendemain ou surlendemain etc....pas de tps pour mon mari, ma famille, mes amis....je deviens dingue, ne dors que tres peu et j'ai essayé de me fixer des heures pr autre chose que mon boulot mais le souci c'est que je n'y arrive pas dans le temps imparti à preparer mes cours donc c mission impossible.....Là je viens d'attaquer mon premier jour de stage massé en ms/gs et je suis deja ecoeuree en plus j'ai une classe difficile....je n'en peux plus et hier soir je n'ai pas fermé l'oeil et j'ai failli déjà finir à l'hosto alors que faire?

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plus je lis les gens qui démissionnent ou veulent le faire et plus je me reconnais...là en stage massé je deviens carrément folle....J'ai 45 min de route...L'école commence a 8h20 et je finis à 16h30..oui mais le soir, le tps de ranger, pinailler sur les prepa du lendemain et tout jpars facile à 17h et quelques...résultat je rentre pas chez moi avant 18h et des broutilles et là bam je me colle devant mes prepas du lendemain ou surlendemain etc....pas de tps pour mon mari, ma famille, mes amis....je deviens dingue, ne dors que tres peu et j'ai essayé de me fixer des heures pr autre chose que mon boulot mais le souci c'est que je n'y arrive pas dans le temps imparti à preparer mes cours donc c mission impossible.....Là je viens d'attaquer mon premier jour de stage massé en ms/gs et je suis deja ecoeuree en plus j'ai une classe difficile....je n'en peux plus et hier soir je n'ai pas fermé l'oeil et j'ai failli déjà finir à l'hosto alors que faire?

Je ne sais que te dire... courage à toi :wub:

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Bon et bien après vous avoir lu pour me conforter ou me déjuger, j'ai pris ma décision en mon âme et conscience. Je vous livre mon témoignage (c'est long je vous préviens), parce que je sais que ça peut faire du bien (ça m'en a fait) de ne pas être le seul.

" Je ne suis déjà plus professeur des écoles, d'ailleurs je ne l'aurai été que quelques jeudis en maternelle. J'ai apporté à l'instant ma lettre de démission au directeur de l'IUFM.

Je suis arrivé solennellement dans ce lieu riche en émotions, perdu quelque part à l'ombre des échangeurs de Bonneuil-sur-Marne. La neige et le soleil d'hiver l'avait rendu inédit et aussi chargé de symboles que la raison de mon ultime visite. C'est ici que j'ai passé mes oraux victorieux et vomi mon 1500 mètres, mais c'est aussi ici que j'ai bu plus tard des thés à la menthe au goût amer, en racontant à qui voulait encore l'entendre mes difficultés et mon moral en berne, tout en subisssant d'une oreille fatiguée les témoignages plus ou moins sereins des autres collègues. C'est ici aussi, dans les salles de cours, que j'ai rongé le frein de mon ennui profond, de mon écoeurement d'angoisse face à l'année d'étudiant de trop. Décidément je reste à la case stagiaire. Ca me colle à la peau.

Et oui finalement, comme d'habitude, je n'ai qu'entrevu le métier. J'ai essayé d'analyser devant le directeur les raisons qui me poussent à tout plaquer déjà.

Déjà, c'est mon problème d'angoisse. Mais si je dis ça je ne dis rien. Si les instits ont réussi à surmonter leur angoisses ça ne veut pas dire qu'il pourraient surmonter n'importe quelle angoisse. Ce ne sont pas des Dieux (quoique, à mes yeux...). Demandez à un bon instit du jour au lendemain de piloter un avion de ligne. Je ne crois pas qu'il se dirait: allez, il faut se faire violence, ça ira mieux après, etc. Toutes proportions gardées c'est pourtant le sentiment réel que m'a fait ressentir l'angoisse au moment de prendre pendant trois semaines une classe de CM2. Reste à expliquer pourquoi.

Je vous livre en vrac, dans le désordre donc, toutes les raisons qui ont constitué la toile de fond de mon échec et qui m'ont poussé vers la sortie:

La difficulté à trouver des idées d'activité et à les planifier, l'impression d'être noyé dans les contenus, la difficulté à organiser mon travail, à distribuer mes tâches dans le temps, la difficulté à canaliser et garder calme les élèves toute une journée, la difficulté à travailler en rentrant à la maison, l'impression d'être pris par le temps, la difficulté à me motiver, la dépréciation par rapport aux autres PE2, le manque de confiance, la pression établie par l'institution, la difficulté à entamer un long chemin de croix de peut-être plusieurs années avant la sérénité promise, la difficulté lié à l'embrouillement, le vrillement dans mon cerveau à force d'empiler des strates d'informations, d'injonctions, plus ou moins contradictoires, l'usure mentale liée à ce vrillement du cerveau, la difficulté à prendre du recul, à me projeter dans le long terme, à penser aux jours où je pourrai profiter des vacances scolaires, de la retraite, la difficulté à relativiser tout ça, à ne pas le prendre trop au sérieux, la difficulté à être seul face à 24 élèves des journées entières, à décider seul, à être enfermé dans une classe (étant un peu claustro sur les bords, ça se passait mieux dehors, en motricité, à la récré), etc.

Je ne vous cite pas tous les bons souvenirs, tout ce qui pourrait me faire regretter de partir, vous comprenez bien pourquoi. En tout cas, parmi toutes les difficultés citées, il n'y en a pas une qui ne m'ait traversé l'esprit pendant mes trois années (à temps plein hé oui) passées à tenter le concours. Alors pourquoi ai-je cru pouvoir quand même les surmonter ? Parce qu'on cherche tous à s'améliorer, à progresser, à se dépasser, c'est le moteur de la vie. Ma manière à moi de progresser est assez particulière. J'avance d'un pas, je recule de deux.

Et puis parce que je ne me connais pas encore très bien. J'ai une capacité phénoménale à me mentir, à m'entourlouper. Est-ce aujourd'hui que je me mens à moi-même en essayant de justifier encore mon énième reculade ? Ou était-ce tout au long de ces trois années de révision dans la virtualité du métier de professeur des écoles ? Affaire à suivre. "

salut,

je suis pe2 à bonneuil mais plus pour longtemps car je souhaite démissionner pour à peu près les mêmes raisons.

seul problème : comment-as tu fais ? quelle est la procédure ?

merci pour ton aide et surtout bonne chance à toi.

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Je vous livre en vrac, dans le désordre donc, toutes les raisons qui ont constitué la toile de fond de mon échec et qui m'ont poussé vers la sortie:

La difficulté à trouver des idées d'activité et à les planifier, l'impression d'être noyé dans les contenus, la difficulté à organiser mon travail, à distribuer mes tâches dans le temps, la difficulté à canaliser et garder calme les élèves toute une journée, la difficulté à travailler en rentrant à la maison, l'impression d'être pris par le temps, la difficulté à me motiver, la dépréciation par rapport aux autres PE2, le manque de confiance, la pression établie par l'institution, la difficulté à entamer un long chemin de croix de peut-être plusieurs années avant la sérénité promise, la difficulté lié à l'embrouillement, le vrillement dans mon cerveau à force d'empiler des strates d'informations, d'injonctions, plus ou moins contradictoires, l'usure mentale liée à ce vrillement du cerveau, la difficulté à prendre du recul, à me projeter dans le long terme, à penser aux jours où je pourrai profiter des vacances scolaires, de la retraite, la difficulté à relativiser tout ça, à ne pas le prendre trop au sérieux, la difficulté à être seul face à 24 élèves des journées entières, à décider seul, à être enfermé dans une classe (étant un peu claustro sur les bords, ça se passait mieux dehors, en motricité, à la récré), etc.

Qu'ai-je pu me retrouver dans ces quelques lignes...J'ai eu l'impression de coucher sur des lignes virtuelles mon mal être vécu lors de ma PE2. Je me suis accrochée en dépit de tout cela, et je suis là où j'en suis aujourd'hui, avec parfois des envies de démission.

Je ne parlerai pas de courage, mais je te souhaite de trouver la voie qui te conviendra, celle où tu t'épanouiras.

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