Tsiporah Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 Merci Dominique pour cette réponse si rapide. C'est sûr qu'il faut se méfier des rumeurs. Mais étant donné que pour le moment on a rien d'autres que des rumeurs, difficile de ne pas y prêter l'oreille. Il faudra donc faire un Master spécial plus une année encore après, c'st bien ça ? Finalement ça va nous rallonger les études d'un an ! Dernière petite question : Est-ce que pour les Master ce sera comme pour les IUFM, faudra t-il s'inscrire dans la région où l'on souhaite enseigner ?
bertrand69 Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 Pour info :Les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur signent, le 30 septembre 2008, une charte sur les principes directeurs de la « réforme du recrutement et de la formation des enseignants », avec la CDIUFM et la CPU. De grandes orientations sur la formation initiale des enseignants qui restent encore à être précisées. Sur le terrain, les universités naviguent à vue au gré des textes proposés. Les syndicats de la FSU (SNES et SNUipp) et du SGEN-CFDT ont décidé de participer aux discussions après la diffusion d’un « texte d’entrée en discussions" par le ministère (voir documents ci-dessous). Avec un calendrier toujours aussi serré : les concours "remastérisés" sont prévus pour 2010. La charte signée entre les ministères et les conférences des présidents d’université (CPU) et des directeurs d’IUFM (CDIUFM) commence à donner les premières pistes de réponse. Elle reprend une demande de la CPU sur les quatre volets que doivent développer les futurs masters : disciplinaire, épistémologique, didactique et professionnel. La CDIUFM et la CPU entendent signer un accord complémentaire précisant la mise en œuvre des principes énoncés dans cette charte. Classe en pleine responsabilité dès la première année de titularisation Autres points confirmés, par le texte syndical cette fois : les stages durant la formation seraient des « stages d’observation et de pratique accompagnée ». Certains craignent que le statut de fonctionnaire-stagiaire en deuxième année de formation ne disparaisse puisque la mise en situation en pleine responsabilité est reportée après le recrutement des candidats. Le compagnonnage par des « enseignants expérimentés » pendant les premières années de titularisation est réaffirmé. Le Snesup déplore que le texte reste « muet sur la question d’un cadrage national des masters et sur la préservation du potentiel de formation des IUFM, le devenir de la structure IUFM, sur les stages et en particulier le stage en responsabilité ». Il demande un moratoire sur la réforme. Concours : des formes d’épreuves encore en discussion Sur les concours de recrutement, les arbitrages de Xavier Darcos sont attendus d’ici une dizaine de jours. Dans un cadre national des concours conservé, ce qui semble se dessiner est un concours organisé en milieu de deuxième année de master. La distinction entre Capes et Agrégation est maintenue. Trois types d’épreuves devraient constituer ces concours : culture disciplinaire, capacité à concevoir et organiser un enseignement adapté aux niveaux de classe et aux situations d’apprentissage et enfin la connaissance du système éducatif. « Sur les épreuves disciplinaires, il y a un consensus pour ne pas prendre en compte uniquement les contenus disciplinaires mais également les dimensions épistémologique et méthodologique des disciplines. ). Des masters enseignement construits sans cahier des charges « Ce sera un concours avec des épreuves beaucoup plus professionnelles qu’actuellement et moins nombreuses. Le ministère a indiqué qu’elles seraient au nombre de quatre au maximum contre 5 ou 6 pour les Capes actuels et 7 ou 8 pour les Agreg. Il faut faire confiance aux universités pour tester les compétences des étudiants en master. Les concours ne sont là que pour sélectionner les meilleurs et classer », analyse Patrick Baranger. Un élément repris dans la charte. Sur le terrain, les universités construisent leurs nouveaux masters enseignement sans cahier des charges complètement établi. Leurs habilitations sont attendues avant fin décembre 2008 mais les établissements de la vague D doivent rendre leur contrat quadriennal d’ici au 15 octobre 2008... Des personnalités et des organisations (Syndicats, associations, mouvements pédagogiques) entendent encore peser sur les discussions en cours en organisant des états généraux de la formation des enseignants le 4 octobre 2008 à l'université de Créteil (Paris 12).
Dominique Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 Merci pour ces infos mais 1°) Pourquoi ouvrir un nouveau fil de discussion alors que de nombreux sujets concernant la réforme sont déjà ouverts ? (on a du mal à s'y retrouver et ça ne facilite pas le débat) 2°) Ce serait bien de citer les différentes sources que tu utilises (avec éventuellement des liens).
bertrand69 Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 Désolée mais quand j'ai voulu répondre au sujet, je n'ai pas eu le choix, on m'a renvoyer à nouveau sujet. Mes sources : www.educpros.fr dans la rubrique : reforme en vue sur le recrutement des enseignants
Dominique Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 Il faudra donc faire un Master spécial plus une année encore après, c'st bien ça ? Finalement ça va nous rallonger les études d'un an ! Le concours devrait se situer durant l'année de M2. Dernière petite question : Est-ce que pour les Master ce sera comme pour les IUFM, faudra t-il s'inscrire dans la région où l'on souhaite enseigner ? Je n'ai, pour ma part, aucune information sur ce point.
Lilie75 Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 sur "métro chat" Petit extrait.... cruche-de-service : que vont devenir les personnes qui passaient le crpe en candidat libre, les mères de 3 enfants qui pouvaient également passer le concours ???? pensez vous que ces personnes pourront se permettre de retourner à l'université pour pasesr un master 2 ?? Xavier Darcos : Nous travaillons avec les représentants de l'enseignement libre à régler cette question. Par ailleurs, je n'envisage pas de supprimer les dispositifs originaux d'accès à la titularisation qui ont fait leurs preuves. Xavier Darcos : Nous aurons réglé cette affaire dans les semaines qui viennent pour être prêts en 2010, au moment du basculement vers le nouveau système./ legim : Pensez vous aux milliers d'étudiants pleins de motivations, d'envi de conviction préparant les concours de l'éducation nationale et s'apercevant que le nombre de poste diminuent à vue d'oeil et que l'on ne compte plus sur eux pour éduquer la nouvelle génération???? Xavier Darcos : Je ne suis pas chargé de recruter tous ceux qui en auraient envie mais tous ceux dont l'école a besoin. Xavier Darcos : Nous resterons à un niveau très élevé de recrutement dans les années qui viennent mon ministère continue à représenter la moitié des fonctionnaires de France./
Lilie75 Posté(e) 1 octobre 2008 Posté(e) 1 octobre 2008 Il n'y en avait pas plus sur ce chat nous concernant... C'était sur metrofrance.com
Matteo64 Posté(e) 5 octobre 2008 Posté(e) 5 octobre 2008 Bonjour à tous ! Pour des informations on va dire "officielles", le mieux est de regarder sur le portail des IUFM qui décrypte l'actualité en ce qui concerne la réforme du recrutement et de la formation des enseignants. http://www.iufm.fr/ N'hésitez pas à y aller jeter un coup d'oeil, des nouvelles paraissent assez régulièrement et je pense à mon avis que c'est l'une des sources les plus fiables que des bruits de couloirs. Voici un article paru le 03 octobre 2008. Désormais, tous les professeurs seront recrutés au niveau master. Une formation de niveau master se caractérise par son adossement à la recherche. Les études pendant le master permettent une première prise de contact des étudiants avec les résultats de la recherche mais aussi avec les méthodes de recherche. Les épreuves de concours doivent faire écho à cela si l’on ne veut pas voir les masters visant les professions enseignantes dévalués, car réduits à la révision des programmes de licence en préparation des épreuves du concours. La nature même de ces épreuves détermine bien plus qu’on pourrait le penser au premier abord la future pratique professionnelle des enseignants recrutés. Ce qui est demandé aux candidats aux concours - travailler d’arrache pied dans le cadre de la formation qui prépare aux épreuves - aura tendance à s’imposer comme référence, voire comme modèle, tout au long de leur carrière. Ainsi il est institué une épreuve de « culture disciplinaire ». On doit entendre par culture disciplinaire d’une part les savoirs de la discipline et d’autre part la manière dont ces savoirs ont été produits (épistémologie), les méthodes de recherche dans la discipline concernée, les enjeux sociaux et la manière dont on se sert de ces savoirs disciplinaires dans la société contemporaine... Il y a tout lieu d’espérer que le futur enseignant prendra en compte toutes ces dimensions dans son enseignement permettant ainsi aux élèves de donner plus de sens à leur activité scolaire, plutôt que n’enseigner que des résultats et à n’exiger de ses élèves qu’une restitution de savoirs. Pour que le professeur puisse répondre à l’interrogation des élèves « A quoi ça sert (d’étudier telle ou telle discipline) ? » il faut qu’il se soit déjà posé ce type de question, au cours de sa formation professionnelle et que l’épreuve du concours consacre une part significative à ce genre de questionnement. Une épreuve nouvelle est annoncée : de « connaissance du système éducatif ». Elle ne doit pas se réduire à la récitation de connaissances factuelles mais inviter explicitement à la réflexion. Certes, il est souhaitable que tout futur enseignant puisse avoir une connaissance précise du fonctionnement de l’institution dans laquelle il va travailler. Mais plus encore, une connaissance de l’histoire de cette institution, des problèmes qui se sont présentés à elle, des enjeux qui la traversent aujourd’hui, des missions qui lui sont assignées, des différences avec d’autres systèmes éducatifs européens... apparaissent indispensables pour que le futur enseignant puisse pleinement agir dans le système éducatif français. Cette épreuve gagnerait à inviter explicitement le candidat au questionnement et à la réflexion sans se restreindre à la vérification de connaissances acquises. La troisième épreuve porte sur « l’organisation et la planification d’un enseignement ». Comment vérifier une telle compétence ? On peut a priori s’imaginer qu’il suffit d’organiser une épreuve pratique dans laquelle le candidat fait cours, ce qu’il est convenu d’appeler une « leçon », pour vérifier la maîtrise de cette compétence. Mais « faire cours » n’est pas « faire classe », il y manque d’authentiques élèves. La leçon, même modèle, que le jury voit se dérouler peut résulter de mises en œuvre routinières, de répétitions mécaniques - voire mimétiques - d’un enseignement, pas toujours nécessairement réfléchies. Bien plus intéressante est l’épreuve qui demande au candidat de présenter, d’expliquer, de justifier et d’argumenter - au nom de la rationalité et de l’éthique - les choix professionnels qui seraient les siens pour enseigner tel contenu dans telle classe particulière. Pour plus de pertinence on peut appuyer cette présentation sur les expériences d’enseignement que le candidat a du avoir tout au long de sa formation, sous la forme de stages dans les établissements scolaires. Un métier qui recrute à Bac + 5 ne saurait être un métier de l’exécution et de la répétition. Le métier d’enseignant est un métier de création. L’enseignant est un « ingénieur » en matière éducative : c’est ce que signifie la « liberté pédagogique » qui lui est reconnue. Dans cette épreuve aussi la réflexion sur la démarche est plus importante que le résultat auquel elle parvient. Pour conclure, il faut insister sur la nécessité de mettre la réflexion au centre de toutes les épreuves de tous les concours de recrutement des enseignants. C’est à ce prix que la formation universitaire des enseignants, les masters, pourront jouer pleinement leur rôle, mais c’est aussi à ce prix que la réflexion pourra s’installer au cœur des pratiques professionnelles des futurs enseignants. Nous savons que le système éducatif est en permanente évolution, en réponse aux mutations de la société française. Une formation et un recrutement qui privilégient la réflexion plus que la restitution et la répétition donneront aux futurs enseignants les atouts qui leur permettront de s’adapter aux changements que le système éducatif français ne manquera pas de connaître. Allez dans les rubriques: A la une, Communiquées, 1ère année d'IUFM (qui évoque les avantages d'une inscription en 1ère année d'IUFM cette année) et aussi à la page d'accueil qui balaye un peu tout ! Bon courage !
stan54 Posté(e) 6 octobre 2008 Posté(e) 6 octobre 2008 Merci pour toutes ces infos J'ai fait ma rentrée pour la formation en cours du soirs samedi dernier et le sujet principal n'était pas la formation au 3e concours mais cette réforme qui visiblement inquiète tout le monde. Pour ma part je pense avoir compris le principe. En effet le niveau requis augmente, en toute bonne foi je ne sais pas si c'est un mal, car même si je ne partage pas du tout les idées politiques de nôtre ministre, force est de constater que beaucoup de gens entrent en IUFM chaque année alors qu'ils n'y ont pas vraiment toujours leur place et que les échecs sont nombreux. Néanmoins je trouve que le passage de License à Master est un gap énorme, même si cela ne représente qu'un an. Pour mon cas personnel j'espère que si je rate le concours de 2009 je pourrais toujours bénéficier de ma dispense de diplôme au titre de mon expérience professionnelle, mais rien n'est moins sûr. J'ai un DUT (bac+2) et 7 ans d'expérience professionnelle. Si je fais une VAE auprès de mon IUT je monte à BAC+3 en visant une Licence professionnelle proposée par mon établissement .. Ce qui est insuffisant ! Du coup comment pourrait-je intégrer la M2 l'an prochain en cas d'échec cette année ? Passer une M1 en même temps que la M2 ? je n'aurais en tout cas pas les moyens de ne pas travailler pendant cette année requise pour la M1 Du coup, je me dit qu'il faut prendre le problème dans le bon sens et penser positif : je vais l'avoir cette année, comme ça, pas de problème ! Enfin, pas de problème, peut-être un peu quand même : A partir du moment ou à la sortie de ma PE2 sortirons aussi les nouveaux lauréats du M2, il est fort probable que la notion de liste complémentaire soit désuète cette année là : deux promotions distinctes seront lancées dans le bain des affectations de postes en même temps. Ils n'y aura même plus de miettes à se partager ! Du coup le problème est simple pour moi : il faut obtenir le concours cette année, avec une note m'évitant la liste complémentaire. Sinon, ça sera très compliqué. Du coup je pense que ça sera très compliqué. Bon courage à tous néanmoins
Matteo64 Posté(e) 15 octobre 2008 Posté(e) 15 octobre 2008 Bonjour à tout le monde, Ci-dessous, les informations sur les nouveaux concours (applicable à partir de la session 2010). Source: Site du Ministère de l'Education nationale On devrait à priori en savoir plus dans le courant du mois de décembre. Bon courage !
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