misson Posté(e) 7 mars 2010 Posté(e) 7 mars 2010 Merci de vos réponses, de vos liens... Et de vos débats, vifs... Une petite question cependant : dois-je faire voir mon fils par une équipe (il y en a une à Robert Debré, mais si quelqu'un-e sur ce forum connaît un bon service, des tuyaux, je suis preneuse) ou l'avis seul de l'orthophoniste suffit-il pour le côté médical ? Comme vous l'avez sans doute compris, je découvre donc la dysorthographie, diagnostiquée en tant que telle chez mon fils en CE2, année où mon fils a été pris en charge par l'orthophoniste. L'enseignant de CE2 était remarquable, très à l'écoute de mon fils, sachant faire la part entre la lenteur dûe à la "rêverie" (je reviendrai plus bas à cette fameuse rêverie...) et la dysorthographie. Il savait sans trop l'appuyer, apporter à mon fils l'aide nécessaire, sanctionnait la dissipation et soulignait les efforts de mon fils qui découvrait, lui aussi, son handicap. Car il a cela, aussi, la découverte par l'enfant de sa dysorthographie. C'est un chemin douloureux : il voit d'abord et surtout les mauvaises notes, les retards qu'il accumule lors des exercices écrits. Il "a peur d'être grondé" quand il revient avec une mauvaise note en dictée. J'ai découvert son handicap en même temps que lui. J'étais, (je sais que ce n'est pas une excuse, c'est un fait) en plein cancer (troisième intervention, intense fatigue, poussée d'une autre maladie rhumatismale) alors oui, je n'avais tout simplement pas l'énergie de me renseigner tous azimuts. Plutôt, d'entrevoir durablement les choses. Je parais à l'immédiat. Le CM1 s'eest déroulé dans les mêmes conditions, à ce ci près que, sortie de l'aventure cancérologique, j'ai été plus exigeante avec mon fils. J'ai tenu la barre plus haute pour tenter de circonscrire la "rêverie" : le danger était écarté, il devait se concentrer maintenant à combler son retard en maths, en français. J'ai essayé de bien cerner ce qui relève du handicap et des difficultés scolaires. C'est difficile. Le dialogue avec l'enseignante, compréhensive et exigeante, a été très bon. C'est elle qui m'a dit é: "Vous vous occupez du psychologique, moi, je m'occupe du scolaire." Les résultats se sont vus au cours de l'année. Louis avait confiance en sa maîtresse (à preuve, les quatre semaines où elle fut remplacée, il a lâché la rampe... Malgré mes efforts.) qui lui faisait confiance. Ce n'est que cette année, devant les réactions négatives de l'enseignante que les choses se sont aggravées. Mon fils est passé en CM2 en accord avec l'équipe, je savais qu'il "n'avait pas le niveau" en Français, mais j'ai accepté, pariant sur une enseignante qui saurait tenir compte du handicap de mon fils et donc l'aider. (J'ai cru comprendre que le point de vue de l'enseignante de CM1 était qu'il était déconseillé de le faire redoubler, considérant sa maturité et ses bons résultats en histoire, géo, sciences, récitation, et relativement bons en maths (à l'exception du calcul mental). Le raisonnement ne m'a pas paru infondé, de mon point de vue, forcément biaisé, de parent.) Au final, je vois bien que j'ai perdu du temps pour anticiper la suite : je viens tout juste d'apprendre que la dysorthographie peut être considérée comme un handicap, grâce à ce forum. Je vais lancer la procédure. Ce sera difficile étant donné les mauvais rapports avec l'enseignante et la directrice. Je précise que je comprends très bien à quel point il doit être délicat de bien déterminer le niveau du handicap d'un élève. Que cela puisse être ressenti comme un échec (c'est en tout cas dans ce sens que j'entends sa litanie de "Ah, mais là je ne peux rien faire..." du second rendez-vous que j'ai eu avec elle. A quoi il faut ajouter que la dysorthographie touche aussi, comme elle me l'a dit, sa fille. Résonance privée... Jamais très bon...) Pour autant, je trouve dommage que mon fils ait perdu trois mois au cours desquels il n'a pas bénéficié des aménagements d'aujourd'hui (des dictées raccourcies) et s'est donc tapé des 0, des 32 fautes par dictée chaque semaine, et n'a pas progressé à l'écrit. Je ne crois pas être de ces parents revendicateurs professionnels, loin de là. Mais j'aurais aimé que l'expérience que cette enseignante a, d'évidence, de la dysorthographie, serve, d'une année sur l'autre. Le handicap ne me fait pas peur en tant que tel, je vis depuis mes 22 ans avec un handicap à 80%, une maladie invisible, aux crises intermittentes (je marche alors soit avec des béquilles soit avec une canne et ma vie ne commence qu'une fois les articulations dérouillées après des crises nocturnes très douloureuses), qui ne m'a pas empêchée de vivre, de travailler. J'ai su aménager mon boulot, renoncer aussi à l'excercer comme j'aurais aimé. Mon fils a cet exemple. Il voit très concrètement que l'on peut vivre avec un handicap, que cela interdit certaines choses, mais pas tout, et que l'on sait compenser. Il saura je pense en tenir compte. Ce que j'ignore en revanche, c'est le poids d'un handicap dans une scolarité... Poids mort ? Boulet qui stigmatise ? Qui effraye ? J'ai choisi le collge privé car il y avait dans le discours de la directrice une réelle écoute. Une exigence et une écoute. Je ne sais pas ce qu'il en sera. J'espère du bon. Mon fils attend beaucoup de ce collège... C'est peu dire même !!! Il voudrait y entrer tout de suite, persuadé qu'il y sera "accueilli" (le mot est de lui et dit bien ses attentes et son sentiment actuel de rejet). -------- La "rêverie".. Ah, la rêverie... Je me permets d'en parler, même si c'est un peu hors discussion, car il me semble qu'elle est l'ennemi absolu de certains enseignants en même temps que le mot magique qu'ils sortent face à certains élèves dont le comportement les énerve, les met en boulle. Et qu'elle est devenue un acteur de la vie scolaire de mon fils, et ma hantise... "Louis, on en fera rien, Louis est un prénom de rêveur" (enseignante du CP). "Votre fils rêvasse... Et dans la cour, il ne joue pas toujours avec ses amis, parfois, il joue tout seul." Punition il y a deux semaines "Louis rêvait en cours de musique en regardant par la fenêtre...", convocation chez la directrice et hop, 30 lignes : "Je ne rêverai plus en cours de musique.".. que j'ai signées, énervée autant contre mon fils. " Mais, maman, j'avais entendu un bruit dans cour..." "Tu n'as pas à entendre des bruits dans la cour pendant le cours de musique... Tu as à entendre des sons en cours de musique. Point." Mon fils s'échappe, oui, son esprit bat la campagne, depuis qu'il est petit, à la maison comme à l'école. En CP, avec la maîtresse remplaçante que j'avais avertie dès la rentrée de cette fâcheuse tendance, la stratégie que j'avais inventée du ballon rouge. L'esprit rêveur est le ballon rouge. Il devait l'empêcher de s'envoler en l'attachant à un clou à son bureau. Un ballon invisible a accrocher à un clou invisible, ça lui avait plu et, bon an mal an, ça a marché. Cette année, rebelote... Soupape à l'angoisse devant les remontrances pluri-quotidiennes de l'enseignante. ("Vous n'êtes que des enfants gâtés" l'agace particulièrement. lui semble injuste. Gâté, le fils d'une maman malade et cancéreuse ?) J'avais, dès le premier jour prévenu l'enseignante de cette fâcheuse tendance à la rêverie de mon fils et surtout dit le discours que je tiens à mon fils. Je ne cherchais absolument pas à ce qu'elle ne sanctionne pas les moments de rêverie, mais qu'elle sache à quoi elle a pu correspondre dans la vie de mon fils. Pas de circonstances atténuantes, non, juste une explication psychologique somme toute simple... Aucune écoute. Indifférence totale. Et régulièrement, les cahiers reviennent avec "Tu n'as pas eu le temps de finir...", remarque où je ne sais lire si l'enseignante évoque une difficulté due à la dysorthographie ou une conséquence de la rêvasserie... Encore une fois, ça grippe dans ce fameux dialogue parent/enseignant... sujet de cette discussion.
Ptibouchon Posté(e) 3 avril 2010 Posté(e) 3 avril 2010 Alors moi le problème c'est quand les enfants ne respectent pas le règlement de l'école (pas de violence, ne pas se battre etc) et que quand j'informe leurs parents ils me répondent: bah il ne va pas se laisser faire quand même! on lui a toujours dit de se défendre. Et puis les parents vont de plus en plus à l'inverse de nous. Si on donne une punition, on a un mot de 3 pages des parents etc. Et je trouve que les parents veulent tout contrôler à l'école. A la réunion de rentrée, j'ai une mère qui m'a choisi ma sortie de fin d'année et qui m'a posé que des questions sur le programme de sa fille (j'ai répondu que le BO était derrière elle sur mon bureau et qu'elle pouvait le prendre pour l'apprendre par coeur et vérifier ce que je faisais). Bref, je trouve que les parents ne nous font plus confiance du tout.
Pascalinou Posté(e) 3 avril 2010 Posté(e) 3 avril 2010 Alors moi le problème c'est quand les enfants ne respectent pas le règlement de l'école (pas de violence, ne pas se battre etc) et que quand j'informe leurs parents ils me répondent: bah il ne va pas se laisser faire quand même! on lui a toujours dit de se défendre. Et puis les parents vont de plus en plus à l'inverse de nous. Si on donne une punition, on a un mot de 3 pages des parents etc. Et je trouve que les parents veulent tout contrôler à l'école. A la réunion de rentrée, j'ai une mère qui m'a choisi ma sortie de fin d'année et qui m'a posé que des questions sur le programme de sa fille (j'ai répondu que le BO était derrière elle sur mon bureau et qu'elle pouvait le prendre pour l'apprendre par coeur et vérifier ce que je faisais). Bref, je trouve que les parents ne nous font plus confiance du tout. Regarde le nombre d'élèves que tu as, et donc le nombre de parents, et fais le compte du nombre de parents qui t'ont mis un mot déplaisant.... normalement, tu devrais arriver à bien moins de 50%.... Remets les choses en perspective. Quant à poser des questions sur le programme scolaire, je l'ai fait, tout simplement parce que l'enseignant de la classe est censé mieux connaitre le programme que moi. Celà n'a rien à voir avec une "vérification"! Dans les relations, des expressions maladroites peuvent très bien amener à voir le verre à moitié plein, ou au contraire, à moitié vide.
Ptibouchon Posté(e) 3 avril 2010 Posté(e) 3 avril 2010 Alors moi le problème c'est quand les enfants ne respectent pas le règlement de l'école (pas de violence, ne pas se battre etc) et que quand j'informe leurs parents ils me répondent: bah il ne va pas se laisser faire quand même! on lui a toujours dit de se défendre. Et puis les parents vont de plus en plus à l'inverse de nous. Si on donne une punition, on a un mot de 3 pages des parents etc. Et je trouve que les parents veulent tout contrôler à l'école. A la réunion de rentrée, j'ai une mère qui m'a choisi ma sortie de fin d'année et qui m'a posé que des questions sur le programme de sa fille (j'ai répondu que le BO était derrière elle sur mon bureau et qu'elle pouvait le prendre pour l'apprendre par coeur et vérifier ce que je faisais). Bref, je trouve que les parents ne nous font plus confiance du tout. Regarde le nombre d'élèves que tu as, et donc le nombre de parents, et fais le compte du nombre de parents qui t'ont mis un mot déplaisant.... normalement, tu devrais arriver à bien moins de 50%.... Remets les choses en perspective. Quant à poser des questions sur le programme scolaire, je l'ai fait, tout simplement parce que l'enseignant de la classe est censé mieux connaitre le programme que moi. Celà n'a rien à voir avec une "vérification"! Dans les relations, des expressions maladroites peuvent très bien amener à voir le verre à moitié plein, ou au contraire, à moitié vide. Et bien je n'ai peut être pas 50% de mots déplaisants mais il y en a de plus en plus et notamment des mots très méchants, remplis d'accusations fausses, de reproches et de méchanceté gratuite! (j'ai eu le cas il y a à peine 3 semaines et je trouve que ça va loin de porter de telles accusations). Je ne fais que constater et donner mon avis sur la relation des enseignants et des parents. Il faut arrêter de tout prendre pour vous. Je suis aussi maman, je me pose également des questions et j'en pose aussi aux personnes à qui je confie ma fille, sauf que j'arrive (pour le moment) à faire confiance aux personnes à qui je confie mon enfant. Et dans mon cas, les questions sur le programme n'étaient pas juste des questions pour avoir des renseignements, elles étaient pointilleuses et bien ciblées. Comme d'autres questions de ce parent d'ailleurs. Alors oui, je trouve que les relations parents enseignants sont plus difficiles qu'avant même si heureusement elles ne représentent pas 50% des parents, sinon il y a bien longtemps que j'aurais changé de boulot! Ce n'était QUE MON AVIS.
dhaiphi Posté(e) 3 avril 2010 Posté(e) 3 avril 2010 Alors oui, je trouve que les relations parents enseignants sont plus difficiles qu'avant même si heureusement elles ne représentent pas 50% des parents, sinon il y a bien longtemps que j'aurais changé de boulot! Ce n'était QUE MON AVIS. Perso, ce serait moins de 5%... Et encore !
Goëllette Posté(e) 3 avril 2010 Posté(e) 3 avril 2010 C'est vrai qu'une partie de plus en plus importante des parents ayant peu d'ascendant sur leurs enfants, car ils ont pris de mauvaises habitudes dès leur jeune âge, n'arrivent plus à remonter la pente, et quand ils se retrouvent confrontés à la difficulté ou l'indiscipline de leur enfant à l'école, la première fois, ils demandent à l'enseignant ce qu'ils peuvent faire, et dès la deuxième, ils transfèrent la responsabilité des difficultés ou de l'indiscipline sur l'enseignant, qui devient coupable de tous les maux. A côté de ça, j'ai et j'ai eu, fort heureusement, des parents d'élèves très agréables, et il ne faut surtout jamais rater une occasion de leur rappeler que la bonne tenue de leurs enfants, et leur réussite scolaire, ils y sont pour quelque chose. anecdote : Je faisais mes courses au supermarché ce matin, et un enfant de 7-8 ans s'est pris une paire de claques par sa mère, car il faisait un caprice (parce qu'elle refusait de lui acheter du chocolat, semble-t-il) et ne voulait pas la suivre dans le magasin. Aussitôt, elle a pris un air coupable, comme si elle avait commis une faute horrible. Et bien un monsieur est venu la féliciter ostensiblement d'avoir le courage de sévir quand il y en avait besoin. (Il y avait des floppées d'autres mômes qui vagabondaient et criaient dans le magasin, bousculant et dérangeant les autres clients, passaient le portique de sécurité pour le faire sonner, sans que les parents ne trouvent nécessaire de les reprendre.)
Pascalinou Posté(e) 3 avril 2010 Posté(e) 3 avril 2010 Je faisais mes courses au supermarché ce matin, et un enfant de 7-8 ans s'est pris une paire de claques par sa mère, car il faisait un caprice (parce qu'elle refusait de lui acheter du chocolat, semble-t-il) et ne voulait pas la suivre dans le magasin. Aussitôt, elle a pris un air coupable, comme si elle avait commis une faute horrible. Et bien un monsieur est venu la féliciter ostensiblement d'avoir le courage de sévir quand il y en avait besoin. (Il y avait des floppées d'autres mômes qui vagabondaient et criaient dans le magasin, bousculant et dérangeant les autres clients, passaient le portique de sécurité pour le faire sonner, sans que les parents ne trouvent nécessaire de les reprendre.) Ben, elle a eu de la chance, car il y en a qui ont été dénoncés au 119 pour moins de ça, avec des conséquences loin d'être anodines...
Goëllette Posté(e) 4 avril 2010 Posté(e) 4 avril 2010 J'espère quand même que les services sociaux et les juges, avec les cas actuels de non éducation et de véritable maltraitance, sauraient faire la part des choses ... On est passé en quelques années d'une extrême à l'autre. On en arrive à la première génération de parents élevés sans limite (pas tous, évidemment, pas tous ! ), qui ont du coup un mal terrible à en donner à leurs enfants, et je crois qu'on se prépare un futur loin d'être réjouissant ...
Pascalinou Posté(e) 4 avril 2010 Posté(e) 4 avril 2010 J'espère quand même que les services sociaux et les juges, avec les cas actuels de non éducation et de véritable maltraitance, sauraient faire la part des choses ... On est passé en quelques années d'une extrême à l'autre. On en arrive à la première génération de parents élevés sans limite (pas tous, évidemment, pas tous ! ), qui ont du coup un mal terrible à en donner à leurs enfants, et je crois qu'on se prépare un futur loin d'être réjouissant ... Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas, et tu peux te retrouver en garde à vue, tirée de chez toi avec les menottes, devant tes gamins, pour une dénonciation de ce type. C'est dévastateur pour les gamins, et par conséquent pour les parents, même si le dossier ne va pas jusqu'au juge. Le traumatisme est là, et c'est très dur après. Au non de la "giflette" de dernier recours, on maltraite psychologiquement toute une famille, avec des conséquences pour les gamins, autrement plus graves que la giflette qui remet les pendules à l'heure. Et quand les services sociaux sont occupés à ce genre de choses, (pour lesquelles ils n'ont pas forcément reçu de formation spécifique d'ailleurs...), ils n'ont pas du temps pour s'occuper des vrais cas de maltraitance (et pourtant, ne jamais donner de limites, peut être un cas de maltraitance ). Je travaillais en pédopsychiatrie quand le 119 a été mis en place: le chef de service, du haut de toute son expérience de pédospy, a dit que c'était une bêtise, parce que les dérives risquaient d'être pires que le mal. A l'époque, je n'ai pas pris la mesure de ce qu'il disait, puis j'ai vu les dérives, en pédopsy justement.... Quant au futur, quand on voit le projet de loi que suggérait E. Antier il n'y a pas si longtemps... on est mal parti...
bibou2 Posté(e) 4 avril 2010 Posté(e) 4 avril 2010 On est passé en quelques années d'une extrême à l'autre. On en arrive à la première génération de parents élevés sans limite (pas tous, évidemment, pas tous ! ), qui ont du coup un mal terrible à en donner à leurs enfants, et je crois qu'on se prépare un futur loin d'être réjouissant ... Je ne suis pas en accord avec ta vision du futur : on en est effectivement à la génération des parents 35/40 ans qui ont peut-être eu peu de limites. Cependant, j'ose croire (et j'y crois, même !) que certains parents, plus jeunes, n'ayant pas eu le même mode d'éducation, sauront justement quelles limites ils doivent poser à leurs enfants. J'ai 31 ans, un enfant d'un an, c'est peut-être le fait de cotoyer certains gamins de 10 ans (avec donc des parents de 35/40 ans) qui me font , mais je sais très bien ce que je veux et ce que je ne veux pas pour mon fils.
Goëllette Posté(e) 4 avril 2010 Posté(e) 4 avril 2010 Je ne suis pas sûre que la génération des 35-40 ans, qui a été élevée avec un mélange des anciens et nouveaux principes, soit moins bien que celle d'après, les 25-35 ans, qui eux, ont davantage été élevés sans limite, et qui ont du coup bien du mal à imposer à leurs enfants ces limites qu'eux-même n'ont pas toujours connues. Les parents de mes élèves sont plus proches de 30 que de 40 ans et je ne vois aucun signe d'amélioration par rapport à ceux de 10 ans auparavant. Je dirais même le contraire. Quand je vois des mamans (ou des papas) demander à leurs petits de quatre ans le matin, s'ils veulent manger à la cantine ou non, ou venir les chercher à 17h, et les laisser finalement en garderie car "chéri-bibi" en a décidé ainsi, quand ils reviennent après une absence avec pour motif : "Il n'a pas voulu venir à l'école.", ça me fait frémir ... et j'ai quelques inquiétudes sur ce que ces enfants vont devenir plus tard. Evidemment et heureusement, il y a des variantes familiales.
bibou2 Posté(e) 4 avril 2010 Posté(e) 4 avril 2010 Ah ben oui, ça doit dépendre de beaucoup de choses ! Parce que j'en parlais récemment avec la secrétaire de mairie, et elle était sur la même ligne que moi : elle me disait qu'avec des parents d'environ mon âge, ou plus jeunes de quelques années, les comportements des enfants ne devraient plus être les mêmes justement parce qu'on a connu les dérives précédentes des enfants actuels... Je ne connais pas ton âge, mais aucun parent de mes élèves n'a mon âge ! Bon ben, rendez-vous dans 10/15 ans pour faire le point !
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