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le licenciement en fin de PE2, parlons-en ici :


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Posté(e)

J'ai eu une annèe très difficile, pour gerer la classe. Est-ce que tu es de nouveau en stage maintenant? est-ce que je peux t'envoyer un message en

MP?

Posté(e)

Non je ne suis pas en stage, mon dossier est en train d'être traité au niveau du rectorat pour une probable réintégration. Oui bien sûr tu peux me contacter en MP!!!!!!

  • 6 mois plus tard...
Posté(e)

Alors qu'en est il de votre situation à toutes deux ?

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Alors qu'en est il de votre situation à toutes deux ?

j'ai été réintégrée comme pes mais cela se passe mal. Les formateurs sont en train de me faire craquer, je ne sais pas si je vais finir l'année

Posté(e)

Alors qu'en est il de votre situation à toutes deux ?

j'ai été réintégrée comme pes mais cela se passe mal. Les formateurs sont en train de me faire craquer, je ne sais pas si je vais finir l'année

Pour ma part j'ai laissé tomber l'éducation nationale, dire que désormais ils prennent n'importe qui ! si seulement j'avais passé le concours 2 ans plus tard. Bref changement de voie je suis en fin de master 2 Qualité, et donc je me suis dirigée vers l'industrie, un lieu où vos efforts sont reconnus !!!!!

Bonne change à vous.

Posté(e)

Alors qu'en est il de votre situation à toutes deux ?

j'ai été réintégrée comme pes mais cela se passe mal. Les formateurs sont en train de me faire craquer, je ne sais pas si je vais finir l'année

Pour ma part j'ai laissé tomber l'éducation nationale, dire que désormais ils prennent n'importe qui ! si seulement j'avais passé le concours 2 ans plus tard. Bref changement de voie je suis en fin de master 2 Qualité, et donc je me suis dirigée vers l'industrie, un lieu où vos efforts sont reconnus !!!!!

Bonne change à vous.

Contente pour toi que tu aies trouvé ta voie!!!! j'aurais aimé que ce soit le cas pour moi.

  • 3 mois plus tard...
Posté(e)

Bonjour, je remonte un peu ce sujet mais...Je tenais à faire partager mon expérience...

Tout comme beaucoup de personnes sur ce topic, j'ai été jetée comme une malpropre après 2 pe1, une année de liste complémentaire puis 2 années de pe2 (renouvellée parce que je n'avais pas assez de pages dans mon mémoire....)...

Ma dernière année de pe2 a été un cauchemar. sans entrer dans les détails : après une année de LC avec des allers retour de près de 100KM (à l'aller puis rebelotte au retour), un déménagement qui suit, un petit de 3 ans à élever seule, enfin je me retrouve donc dans une école toute proche mais je me retrouve prolongée parce que mon mémoire est pas assez épais (mais en même temps, mon directeur de mémoire était inexistant)... ma seconde et dernière année se fait dans l'école de mon fils ...ce qui est une chance et à la fois une torture car je vois tous les effets négatifs de ma vie de dingue sur lui ...c'est l'année de la scoumoune : vie sentimentale catastrophique, ma mère chope le cancer, tout va mal.

à chaque visite, on me reproche mes méthodes qui sont celles qu'on me conseille à la visite précédente...je ne sais plus quoi faire. Le pompon : "Vous n'avez pas la tête de l'emploi" dixit l'IEN....bref, ceux qui disent qu'il n'y a pas de racisme ont TORT.

Je décide de ne plus me soucier de rien, je suis ECOEUREE au plus haut point de cette hiérarchie qui ne nous met même pas de médecine du travail à disposition (j'ai fait plein d'accidents et de mauvaises chutes durant mes années de LC à cause du stress des visites et de la fatigue...)...

Je me suis faite virer comme une malpropre. Je n'ai pas eu d'entretient à l'iufm, juste un seul au Rectorat ou trois femmes qui n'ont même plus l'âge de travailler m'ont reproché de souffrir comme tous les humains qui ont un parent qui se meurt, de souffrir comme toutes les femmes qui se font traiter comme du caca par les hommes, d'avoir vu quelqu'un de la mairie à l'école, à cause justement de tout ça, alors que cette personne s'est pointée sans prévenir et que je ne savais absolument pas que ça ne faisait pas partie de la formation (je pensais que c'était une conseillère, une dame liée à l'école ou tout autre chose mais pas du tout qu'il s'agissait de quelque chose de privé...Je n'avais fait aucune demande d'aide ni rien ! )...
On m'a aussi reproché de mauvaises relations avec mes collègues (parce que j'allais manger chez moi le midi au lieu de rester à l'école...mais bon j'habitais de l'autre coté de la rue et j'aime manger chaud à midi ! )....Et aussi de mauvaises relations avec les parents (pourtant ils me couvraient de cadeaux constamment, seul l'un d'entre eux s'est permis de m'insulter quand je lui ai expliqué avec tact (il faut) que son fils volait dans la classe et qu'il fallait qu'on fasse équipe pour lui rappeler les règles de vie...

Bref, ce jour là, j'ai maudit toute la hiérarchie de l'EN sur plusieurs génération et je dois avouer que ça a dû fonctionner car maintenant, ils sont en galère de professeurs....(roooh)...

Après 3 ans et demi de deuil profond et une reconversion (hôtesse de l'air ! ) qui n'a pas porté ses fruits (parce que les compagnies n'embauchent que des squelettes et moi je suis une femme normalement constituée), je suis TRES différente.
Ma famille s'est reconstituée (le papa est revenu), ma mère est décédée, je vais bientôt déménager, et pendant toutes ces années, j'ai gardé un œil sur ce qui se passe dans les classes en me disant "ahh si j'avais fait ça, si j'avais dit ça...c'était mon boulot...."...mon fils a 8 ans et quand je rencontre sa maîtresse, même si elle me voit comme un parent d'élève lambda, je la vois toujours comme une collègue...je croise encore certains parents d'élèves que j'avais l'année de mon licenciement...et ils me disent bonjour en souriant... ça fait bizarre...

(parce que oui, comme j'ai été licenciée alors que j'étais dans l'école de mon fils, et bien je vois toujours mes anciens élèves, et je croise toujours les parents qui doivent se demander pourquoi je bosse plus d'un coup...j'ai dû l'expliquer à certain, je vous laisse vous imaginer le sentiment intérieur u_u ) ...

Aujourd'hui, je me suis réveillée avec une idée fixe : pourquoi est ce que je me limiterai à attendre que les compagnies recrutent alors que je peux envoyer des CV/lettres de motivation tout en repassant mon concours ?
Parce que oui, on peut se mettre à ne plus vouloir en entendre parler, mais moi, quand je pèse le pour et le contre, quand je vois tout ce qui m'est arrivé, je me dis qu'à l'époque, je n'avais PAS DU TOUT toutes les chances de mon côté pour réussir... alors que là, j'ai un foyer stable, le centre de formation sera proche de mon nouveau chez moi, mon fils peut s'occuper de lui (et même si bébé 2 arrive, je suis parée ;) ...), je suis plus solide psychologiquement et ayant vécu déjà le pire, je pense qu'avec toute ma motivation et mon expérience, je ne peux qu'y arriver...C'est pas de la folie, c'est MA REVANCHE...

Et je compte bien y arriver. je vais soit devenir professeur, soit me faire contacter par une compagnie aérienne mais je vais faire un boulot que j'aime ! c'est certain ! !!!

ne perdez pas espoir ! Ce n'est pas parce que vous tombez sur des abrutis (oui oui, des abrutis) que vous n'êtes pas fait pour ce travail ! ...

Bonne continuation à tous !

(je m'excuse pour les fautes de frappe, je tape sur un tout petit écran :) )...

  • J'adhère 1
Posté(e)

ah oui ! et j'ai reçu le truc de l'ircantec (qui me demandait 800 euros, rien que ça ! ...)...Et la MGEN qui m'en demandait 1000 qu'ils avaient soit disant oublié de prélever (mais là, ils se sont assis dessus u____u ) ...

  • 4 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour, je remonte un peu ce sujet mais...Je tenais à faire partager mon expérience...

Tout comme beaucoup de personnes sur ce topic, j'ai été jetée comme une malpropre après 2 pe1, une année de liste complémentaire puis 2 années de pe2 (renouvellée parce que je n'avais pas assez de pages dans mon mémoire....)...

Ma dernière année de pe2 a été un cauchemar. sans entrer dans les détails : après une année de LC avec des allers retour de près de 100KM (à l'aller puis rebelotte au retour), un déménagement qui suit, un petit de 3 ans à élever seule, enfin je me retrouve donc dans une école toute proche mais je me retrouve prolongée parce que mon mémoire est pas assez épais (mais en même temps, mon directeur de mémoire était inexistant)... ma seconde et dernière année se fait dans l'école de mon fils ...ce qui est une chance et à la fois une torture car je vois tous les effets négatifs de ma vie de dingue sur lui ...c'est l'année de la scoumoune : vie sentimentale catastrophique, ma mère chope le cancer, tout va mal.

à chaque visite, on me reproche mes méthodes qui sont celles qu'on me conseille à la visite précédente...je ne sais plus quoi faire. Le pompon : "Vous n'avez pas la tête de l'emploi" dixit l'IEN....bref, ceux qui disent qu'il n'y a pas de racisme ont TORT.

Je décide de ne plus me soucier de rien, je suis ECOEUREE au plus haut point de cette hiérarchie qui ne nous met même pas de médecine du travail à disposition (j'ai fait plein d'accidents et de mauvaises chutes durant mes années de LC à cause du stress des visites et de la fatigue...)...

Je me suis faite virer comme une malpropre. Je n'ai pas eu d'entretient à l'iufm, juste un seul au Rectorat ou trois femmes qui n'ont même plus l'âge de travailler m'ont reproché de souffrir comme tous les humains qui ont un parent qui se meurt, de souffrir comme toutes les femmes qui se font traiter comme du caca par les hommes, d'avoir vu quelqu'un de la mairie à l'école, à cause justement de tout ça, alors que cette personne s'est pointée sans prévenir et que je ne savais absolument pas que ça ne faisait pas partie de la formation (je pensais que c'était une conseillère, une dame liée à l'école ou tout autre chose mais pas du tout qu'il s'agissait de quelque chose de privé...Je n'avais fait aucune demande d'aide ni rien ! )...

On m'a aussi reproché de mauvaises relations avec mes collègues (parce que j'allais manger chez moi le midi au lieu de rester à l'école...mais bon j'habitais de l'autre coté de la rue et j'aime manger chaud à midi ! )....Et aussi de mauvaises relations avec les parents (pourtant ils me couvraient de cadeaux constamment, seul l'un d'entre eux s'est permis de m'insulter quand je lui ai expliqué avec tact (il faut) que son fils volait dans la classe et qu'il fallait qu'on fasse équipe pour lui rappeler les règles de vie...

Bref, ce jour là, j'ai maudit toute la hiérarchie de l'EN sur plusieurs génération et je dois avouer que ça a dû fonctionner car maintenant, ils sont en galère de professeurs....(roooh)...

Après 3 ans et demi de deuil profond et une reconversion (hôtesse de l'air ! ) qui n'a pas porté ses fruits (parce que les compagnies n'embauchent que des squelettes et moi je suis une femme normalement constituée), je suis TRES différente.

Ma famille s'est reconstituée (le papa est revenu), ma mère est décédée, je vais bientôt déménager, et pendant toutes ces années, j'ai gardé un œil sur ce qui se passe dans les classes en me disant "ahh si j'avais fait ça, si j'avais dit ça...c'était mon boulot...."...mon fils a 8 ans et quand je rencontre sa maîtresse, même si elle me voit comme un parent d'élève lambda, je la vois toujours comme une collègue...je croise encore certains parents d'élèves que j'avais l'année de mon licenciement...et ils me disent bonjour en souriant... ça fait bizarre...

(parce que oui, comme j'ai été licenciée alors que j'étais dans l'école de mon fils, et bien je vois toujours mes anciens élèves, et je croise toujours les parents qui doivent se demander pourquoi je bosse plus d'un coup...j'ai dû l'expliquer à certain, je vous laisse vous imaginer le sentiment intérieur u_u ) ...

Aujourd'hui, je me suis réveillée avec une idée fixe : pourquoi est ce que je me limiterai à attendre que les compagnies recrutent alors que je peux envoyer des CV/lettres de motivation tout en repassant mon concours ?

Parce que oui, on peut se mettre à ne plus vouloir en entendre parler, mais moi, quand je pèse le pour et le contre, quand je vois tout ce qui m'est arrivé, je me dis qu'à l'époque, je n'avais PAS DU TOUT toutes les chances de mon côté pour réussir... alors que là, j'ai un foyer stable, le centre de formation sera proche de mon nouveau chez moi, mon fils peut s'occuper de lui (et même si bébé 2 arrive, je suis parée ;) ...), je suis plus solide psychologiquement et ayant vécu déjà le pire, je pense qu'avec toute ma motivation et mon expérience, je ne peux qu'y arriver...C'est pas de la folie, c'est MA REVANCHE...

Et je compte bien y arriver. je vais soit devenir professeur, soit me faire contacter par une compagnie aérienne mais je vais faire un boulot que j'aime ! c'est certain ! !!!

ne perdez pas espoir ! Ce n'est pas parce que vous tombez sur des abrutis (oui oui, des abrutis) que vous n'êtes pas fait pour ce travail ! ...

Bonne continuation à tous !

(je m'excuse pour les fautes de frappe, je tape sur un tout petit écran :) )...

Je te trouve très courageuse et j'espère vraiment que tes efforts aboutiront à un emploi qui te convient réellement. :)

J'ai vécu les mêmes galères que toi en 2010. Le deuil est très difficile. J'ai été traumatisée par cette expérience dans l'EN.

Bonne chance à tous !

Posté(e)

Je me reconnais dans certains passages :wub:

à chaque visite, on me reproche mes méthodes qui sont celles qu'on me conseille à la visite précédente...je ne sais plus quoi faire. Le pompon : "Vous n'avez pas la tête de l'emploi" dixit l'IEN...

Oh, ces conseils suivis qui se retournent contre toi, et ensuite quand je faisais à ma sauce on me reprochait de ne pas avoir suivi lesdits conseils, le serpent se mordait la queue.

Moi, ma tête ne leur revenait pas et ma voix non plus (d'après l'IEN, elle énerverait les élèves car aiguë)...

J'ai eu la "chance" de tomber malade (tumeur), de changer de circo, de lacher prise (moins bosser et tant pis si j'étais licenciée), et on m'a félicitée pour le très bon travail fourni et on m'a aussi dit que maintenant que je m'étais mise à travailler, je devais continuer :cry:

C'était du grand n'importe quoi.

Maintenant, j'ai la chance d'avoir ma classe et des retours positifs des collègues qui me suivent, mais j'ai été blessée à vie. C'est là, en moi, incrusté... Je n'ai plus confiance, on m'a interdit lors de ma prolongation de vivre donc je ne vis plus. L'école est mon sacerdoce. Je replonge régulièrement dans mes doutes.

Je suis aussi traumatisée à vie. Certains jours je crois enfin avoir laché prise mais non, la chute est brutale quand je me remets la pression jusqu'à ne pas en dormir...

Courage à vous :wub:

Posté(e)

Je me reconnais dans certains passages :wub:

à chaque visite, on me reproche mes méthodes qui sont celles qu'on me conseille à la visite précédente...je ne sais plus quoi faire. Le pompon : "Vous n'avez pas la tête de l'emploi" dixit l'IEN...

Moi, ma tête ne leur revenait pas et ma voix non plus (d'après l'IEN, elle énerverait les élèves car aiguë)...

Mais comment on peut dire des choses pareilles. C'est inhumain. Ils ne se rendent pas compte des blessures narcissiques qu'ils nous infligent.

Moi c'était mon regard qui était critiqué. Il paraît que j'avais un regard méchant selon l'IEN, loool...

Qu'est-ce que j'en ai souffert de tout ça... et j'en souffre encore, je me sens humiliée à vie...

Bonne continuation à toi soniah !

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