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probleme avec collegue


blacknader

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Ben moi aussi ça se passe bien. Franchement je dois avoir du bol.

On le sait, il a de beaux yeux verts ... :D

J'ai connu deux écoles qui fonctionnaient en direction collégiale ( 4 et 6 classes) . L'inspection attribue le temps de décharge en fonction du nombre de classe, pas en fonction de l'organisation interne de l'école. Donc dans les cas que j'ai connu, les journées de décharges étaient partagées entre les collègues selon les besoins de chacun (puisque chacun s'occupait d'un domaine précis). Dans une des écoles, personne n'était nommé directeur officiellement. Dans l'autre, l'IEN avait mis la pression et forcé quelqu'un a prendre le poste sur le papier.

Permets-moi de douter qu'un ien ait pu cautionner un fonctionnement de ce type, non parce qu'il ne verserait pas dans cette idée, mais tout simplement parce que c'est illégal, et qu'il ne prendrait pas le risque de le faire ... :sleep:

Quant au second, c'est normal qu'il ait forcé. Et qui a été désigné comme le pigeon de cette histoire : celui qui partage tout, sauf les responsabilités en cas de pépin ? :devil_2:

Je ne connais que les écoles de langue régionale, qui fonctionnent parfois comme ça, mais ce sont des structures privées, elles ont quand même un directeur officiel, et ce fonctionnement demande BEAUCOUP de temps de concertation supplémentaire.

Toutes les autres expériences de ce type dont j'ai eu des échos se sont mal passées ou ont tourné court, car même si théoriquement, il n'y a pas de chef, il y a en vérité toujours un meneur, qui tape du poing sur la table plus fort que les autres et impose ses choix, ces derniers étant au mieux, complices, mais souvent, en vrai, résignés.

Et de toutes façons, presque personne n'est prêt à se réunir une heure chaque jour pour faire le bilan (ou 3 heures chaque fin de semaine), pour réellement discuter de tout et prendre ensemble les décisions.

J'ai connu un collègue de "Sud", très babacool, très engagé dans ce style de vie, qui a pris une direction pour mettre ce système en route, ce qui est très courageux de sa part, car on remarque que le plus souvent, ils s'arrangent pour ne pas se faire nommer. Et bien ça n'a duré qu'un an.

Qui ont enseigné oui mais en élémentaire pas en collège ou lycée....Oui pour moi ça fait une énorme différence, je n'estime pas faire le mm métier qu'un enseignant de lycée , sa réalité est différente de la mienne ....

D'accord avec ça, même si actuellement, il y a beaucoup de PE qui passent ... le concours de chef d'établissement du secondaire ! :D

Le constat est triste.

Beaucoup d'entre nous le font.

Nous sommes beaucoup à être obligé d'adopter une attitude réglementaire plutôt qu'humaine. Mais comme je le lis ici, nous assumons.

Tellement triste qu'il fait partie des raisons qui me poussent à vouloir quitter la direction.

Cette année, c'est une collègue pénible mais l'an prochain ? ? ?

Plus la force morale d'assumer ça même si j'aime bien la direction. :cry: Et surtout envie de me recentrer sur l'essentiel : les élèves ;)

Avouez que c'est quand même désolant d'en arriver là !

Il est anormal que les rôles ne soient pas davantage clarifiés, afin de permettre au directeur de faire fonctionner l'école sans avoir tout le temps besoin de se justifier sur des choses qui ne devraient même pas poser de problème !

Je me suis vue, par exemple, devoir argumenter mon refus d'autoriser une sortie, le matin même, pas prévenue en plus, et la collègue voulait partir en bus de ville seule avec ses 28 élèves, pour ne pas s'encombrer de parents, alors qu'elle avait une classe dont elle ne cessait de se plaindre, avec il est vrai, des éléments très perturbateurs. :blink:

Elle trouvait que j'abusais de mon pouvoir en refusant !

je suis une ex directrice (et je le répète, oh combien HEU-REU-SE de ne plus l'être), alors je serais qui ? (exclue du very private club des directeurs??? :noelclosedeyes: )

Toi aussi ? :D

On monte notre club ?

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Ben moi aussi ça se passe bien. Franchement je dois avoir du bol.

On le sait, il a de beaux yeux verts ... :D

Et même accroche-toi, vairons ! Mais je l'ai déjà dit à Sam : pas de poste vacant. :bleh:

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Je ne vois pas comment faire évoluer la situation face à un collègue borné et surtout je ne vois pas comment pourvoir faire mon boulot correct de direction si j'ai la pression du collègue derrière moi à tout critiquer.

(Je précise que cela se passe très bien avec les élèves, les parents, les municipalités et les autres collègues).

Il est vrai que la pression des collègues peut-être un défi à relever.

Dans tous les cas, ton métier de directeur te donne une place particulière dans l'école (Primus inter pares, le premier d'entre ses pairs, celui qui est plus égal que les autres :wink: ). Tu prends des décisions qui t'incombrent, tu centralises un certains nombres d'informations, tu représentes...

Il est exceptionnel que toutes tes décisions, tes actions plaisent à tous le monde. Parfois même tu seras dans l'erreur.

Il faut en premier savoir écouter, et éventuellement prendre le temps avant de donner une réponse claire.

Qu'un adjoint te fasse part de certaines choses qui l'embêtent.... très bien.

-Tu lui réponds avec des arguments légaux qui ne peuvent pas être mis en doute.

-Tu lui réponds que c'est ta décision, car la responsabilité t'incombe et que les problèmes seront tiens si soucis il y a.

-Tu lui réponds que tu as fait une erreur, et que la correction va être faite.

Dans ce cas, normalement la situation se règle.

Parfois cependant, certains adjoints deviennent lourds (surtout en reprenant des anciennes directions qui fonctionnaient plus à la coutume qu'à la loi ) et comme tu l'indiques, tu ressens une pression constante.

Dans ce cas, il faut avoir le temps, le courage, la patience, de reprendre point par point les critiques qui sont formulées afin petit à petit, de démontrer aux adjoints, le sens clair de ta direction.

Dans le cas, plus improbable, mais malheureusement existant d'adjoints malveillants qui veulent se payer du directeur (le seul qui n'a aucun réel pouvoir et sur lequel on peut taper sans risques), on arrive alors à du harcelement. Comme indiqué dans plusieurs de nos posts précédents, des directeurs en craquent, passent en dépression, se mangent du cachetons.....

Mais même là, la loi peut avoir le dernier mot :

St-Jeannnet (06): six enseignants condamnés pour harcèlement moral.

nice-matin.com 13 mai 2010

Mathilde Tranoy

Justice : Ils ont écopé de 1000€ d’amende pour avoir dégradé les conditions de travail de l’ancienne directrice de l’école élémentaire des Prés.

Le tribunal correctionnel de Grasse (06) a rendu une décision inédite, mardi, en condamnant la quasi totalité des instituteurs de l’école primaire de Saint-Jeannet. Poursuivit, le 23 mars dernier, pour harcèlement moral sur la directrice de l’époque, cinq instituteurs qui exerçaient en 2007 et un représentant syndical ont été condamnés à une amende de 1000€ et à verser 6000€ de dommages et intérêts à l’ancienne directrice.

Tout commence à la rentrée 2007. Laurence Lillini est nommée directrice de l’école des Prés.

Filtrage au portail.

« J’ai constaté des dysfonctionnements dans l’accueil et la sécurité des enfants, expliquait, lors de l’audience du 23 mars, l’ex-directrice aujourd’hui affectée dans un autre établissement scolaire. Je l’ai signalé. J’ai rencontré une vive opposition de la part des enseignants. Ils ont alerté les médias, les parents. »

L’accueil des élèves se faisait dans les classes. La nouvelle directrice voulait qu’un filtrage existe au portail, à l’entrée de l’école pour qu’aucun adulte ne pénètre dans les salles.

« Si un jour quelqu’un entre avec une bombe, c’est de la responsabilité de la directrice » plaide l’avocate parisienne de l’ex-directrice Me Martine Karsenty.

« pendant dix ans l’école a fonctionné comme cela » intervient l’un des maîtres.

« Et alors, on peut changer ? surtout si la nouvelle règle est meilleure » rétorque le président Alain Ramy.

« Les parents ne pouvaient plus accompagner leurs enfants en classe, d’un point de vue pédagogique c’était moins bien ».

Suspension annulée.

L’affaire est portée à la connaissance de l’Inspection académique qui suspend la directrice. Suspension annulée par le tribunal administratif.

Laurence Lillini est alors citée devant le conseil de discipline et en sort blanchie.

Un mail évoquant l’affaire sera également envoyé à tous les établissements scolaires. « Une erreur de transmission, assure le délégué syndical. Ce mail était destiné à l’inspection. »

« Intimidation, dénigrement, acharnement, cabale, scande Me Karsenty . Ils ont voulu colporter partout sa soi-disant incompétence. »

« Il est déplorable de venir devant un tribunal régler un problème qu’il y a dans toutes les écoles » déplore Me Étienne Bérard, avocat des enseignants.

La procureure adjointe, Muriel Fusina, n’avait pas requis de peine.

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Moi aussi j'ai relu le point de départ, grâce à l'intervention modératrice (bien vue quand même), et c'est vrai qu'il a l'air pénible son collègue.

Je trouve Sam ici de très bon conseil:

-Tu lui réponds avec des arguments légaux qui ne peuvent pas être mis en doute.

-Tu lui réponds que c'est ta décision, car la responsabilité t'incombe et que les problèmes seront tiens si soucis il y a.

-Tu lui réponds que tu as fait une erreur, et que la correction va être faite.

Facile à dire, mais il vaut mieux essayer - avec ce genre de personne qui cherche les conflits - de rester dans la cordialité et le débat factuel, sans entrer dans le conflit interpersonnel (c'est ce qu'il essaie de faire, ton adjoint, en mêlant les sentiments ou la pitié pour l'EVS à l'organisation d'un Conseil d'école. ça n'a rien à voir, ce dernier étant une Instance décisionnelle et non un repas entre potes.)

C'est vrai que ça doit être super dur quand tu tombes sur des cons.

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J'ai eu avec elle des soucis du type: un livret scolaire pas conforme, nous en avons discuté, mais après tout, c'est à l'ien de le relever en inspection, et là, prochain conseil des maîtres, je vais devoir lui signaler qu'il y a une nouvelle grille pour le livret pour la circo et vu qu'elle en a déjà 3 de retard, je sais qu'à nouveau elle ne s'y conformera pas, mais bon, je me contenterai de faire passer l'info.

Et lui foutre la paix avec ça? Il n'y a aucun texte de loi obligeant à utiliser telle ou telle grille, on a juste obligation de communiqué auprès des parents les résultats de leur enfant.

Dans ma circo les grilles défilent à toute allure. Elle change au moins tous les ans, font une dizaine de pages...

Par ailleurs tu n'es pas sa/son supérieur hiérarchique, c'est à l'IEN de voir ça avec elle quand il l'inspectera. (tout comme pour les soutiens, tu signales à l'inspection, mais c'est à l'IEN de gérer ça, c'est lui son supérieur hiérarchique, pas toi, même si ça t'énerve.)

Visiblement je suis l'archétype du genre de collègue que vous détestez.

Les réunions le moins possible, la paperasse administrative je remplis, je signe mais je ne cours pas après... et surtout j'ai horreur que le directeur se mêle de ce qui ne le regarde pas comme cette histoire de grille... :mad:

Apparement l'anecdote que j'ai laissé t'a travaillé. Je pense également que tu interprètes mal ce que j'ai écrit, au vu du nombre de fois que tu me cites en tant que directrice qui s'occupe de ce qui ne la regarde pas. Mais Volubilys, je laisse ma collègue tranquille. Nous en avons discuté une fois, une nouvelle grille a été transmise par l'ien, je lui en ai fait part et cela c'est bien mon rôle et cela s'arrête là. :wink: Chez nous ces grilles c'est pas au niveau des compétences, simplement les intitulés pour qu'ils soient conformes aux prog 2008.

Et c'est bien à ma collègue que je fais passer l'info, après si elle n'en tient pas compte c'est comme cela, et je crois que tu as interprété cela comme si je transmettai à l'ien: non je ne transmets pas à l'ien, ce n'est pas mon rôle.

Par contre si je lui parle de la grille c'est bien parce que cela vient de l'IEN, de par une note de service. Je suis tenue de faire passer l'info, on en discute et je ne m'en mêle pas plus comme tu le sous-entend.

Pour le soutien, je n'ai rien signalé non plus à l'ien, vu qu'elle est partie sans me laisser le billet de demande d'autorisation d'absence. Je ne suis pas une e*********.

Alors attention à ne pas déformer les propos des personnes.

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Je ne vois pas comment faire évoluer la situation face à un collègue borné et surtout je ne vois pas comment pourvoir faire mon boulot correct de direction si j'ai la pression du collègue derrière moi à tout critiquer.

(Je précise que cela se passe très bien avec les élèves, les parents, les municipalités et les autres collègues).

Il est vrai que la pression des collègues peut-être un défi à relever.

Dans tous les cas, ton métier de directeur te donne une place particulière dans l'école (Primus inter pares, le premier d'entre ses pairs, celui qui est plus égal que les autres :wink: ). Tu prends des décisions qui t'incombrent, tu centralises un certains nombres d'informations, tu représentes...

Il est exceptionnel que toutes tes décisions, tes actions plaisent à tous le monde. Parfois même tu seras dans l'erreur.

Il faut en premier savoir écouter, et éventuellement prendre le temps avant de donner une réponse claire.

Qu'un adjoint te fasse part de certaines choses qui l'embêtent.... très bien.

-Tu lui réponds avec des arguments légaux qui ne peuvent pas être mis en doute.

-Tu lui réponds que c'est ta décision, car la responsabilité t'incombe et que les problèmes seront tiens si soucis il y a.

-Tu lui réponds que tu as fait une erreur, et que la correction va être faite.

Dans ce cas, normalement la situation se règle.

Parfois cependant, certains adjoints deviennent lourds (surtout en reprenant des anciennes directions qui fonctionnaient plus à la coutume qu'à la loi ) et comme tu l'indiques, tu ressens une pression constante.

Dans ce cas, il faut avoir le temps, le courage, la patience, de reprendre point par point les critiques qui sont formulées afin petit à petit, de démontrer aux adjoints, le sens clair de ta direction.

Dans le cas, plus improbable, mais malheureusement existant d'adjoints malveillants qui veulent se payer du directeur (le seul qui n'a aucun réel pouvoir et sur lequel on peut taper sans risques), on arrive alors à du harcelement. Comme indiqué dans plusieurs de nos posts précédents, des directeurs en craquent, passent en dépression, se mangent du cachetons.....

Mais même là, la loi peut avoir le dernier mot :

St-Jeannnet (06): six enseignants condamnés pour harcèlement moral.

nice-matin.com 13 mai 2010

Mathilde Tranoy

Justice : Ils ont écopé de 1000€ d’amende pour avoir dégradé les conditions de travail de l’ancienne directrice de l’école élémentaire des Prés.

Le tribunal correctionnel de Grasse (06) a rendu une décision inédite, mardi, en condamnant la quasi totalité des instituteurs de l’école primaire de Saint-Jeannet. Poursuivit, le 23 mars dernier, pour harcèlement moral sur la directrice de l’époque, cinq instituteurs qui exerçaient en 2007 et un représentant syndical ont été condamnés à une amende de 1000€ et à verser 6000€ de dommages et intérêts à l’ancienne directrice.

Tout commence à la rentrée 2007. Laurence Lillini est nommée directrice de l’école des Prés.

Filtrage au portail.

« J’ai constaté des dysfonctionnements dans l’accueil et la sécurité des enfants, expliquait, lors de l’audience du 23 mars, l’ex-directrice aujourd’hui affectée dans un autre établissement scolaire. Je l’ai signalé. J’ai rencontré une vive opposition de la part des enseignants. Ils ont alerté les médias, les parents. »

L’accueil des élèves se faisait dans les classes. La nouvelle directrice voulait qu’un filtrage existe au portail, à l’entrée de l’école pour qu’aucun adulte ne pénètre dans les salles.

« Si un jour quelqu’un entre avec une bombe, c’est de la responsabilité de la directrice » plaide l’avocate parisienne de l’ex-directrice Me Martine Karsenty.

« pendant dix ans l’école a fonctionné comme cela » intervient l’un des maîtres.

« Et alors, on peut changer ? surtout si la nouvelle règle est meilleure » rétorque le président Alain Ramy.

« Les parents ne pouvaient plus accompagner leurs enfants en classe, d’un point de vue pédagogique c’était moins bien ».

Suspension annulée.

L’affaire est portée à la connaissance de l’Inspection académique qui suspend la directrice. Suspension annulée par le tribunal administratif.

Laurence Lillini est alors citée devant le conseil de discipline et en sort blanchie.

Un mail évoquant l’affaire sera également envoyé à tous les établissements scolaires. « Une erreur de transmission, assure le délégué syndical. Ce mail était destiné à l’inspection. »

« Intimidation, dénigrement, acharnement, cabale, scande Me Karsenty . Ils ont voulu colporter partout sa soi-disant incompétence. »

« Il est déplorable de venir devant un tribunal régler un problème qu’il y a dans toutes les écoles » déplore Me Étienne Bérard, avocat des enseignants.

La procureure adjointe, Muriel Fusina, n’avait pas requis de peine.

J'avais entendu parler de cette histoire ... :blink:

Les enseignants n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, et le snuipp s'en était même mêlé en mailant à tous une condamnation de cette directrice. :cry:

Mais pour une fin heureuse, que de souffrance !

Et pour cette histoire qui se termine bien, combien de directeurs ayant subi la même chose pour les mêmes raisons (à des variantes près) et qui ont leur santé fichue à jamais ainsi que leur amour du métier sans obtenir la reconnaissance du préjudice subi ?

Souvent, ce sont eux qui quittent l'école, et un autre à son tour subi le même sort au même endroit. :mad:

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  • 2 semaines plus tard...

Tu sais Sammy, il y a aussi des sujets intéressants du côté des adjoints, et on t'autorise à participer !

:bleh:

(Te fâche pas, hein, c'est de l'humour du matin !)

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  • 1 mois plus tard...
c'est à l'IEN de gérer ça, c'est lui son supérieur hiérarchique, pas toi, même si ça t'énerve.

J'aime bien le "même si ça t'énerve" :wink: très révélateur du discours classique "toi, tu veux être chef..."

je suis l'archétype du genre de collègue que vous détestez

J'aime bien le "que vous détestez" :wink: très révélateur lui aussi du discours,lui aussi,très classique "les méchants dirlos, etc..."

J'aime un peu moins le fait de voir dans ce doux pays 150 à 200 dirlos virés chaque année sans que jamais, au grand jamais, cela n'émeuve personne...

Effectivement, s'il s'agît de collègues ayant refusé de remplir Base-Elèves, on est au courant des 4 ou 5 cas.

Pour le reste, on connait, bien peu médiatiquement:

- des dirlos s'étant attiré les foudres de potentats locaux. Je vous conseille la funeste conjonction Maire + Conseiller Général, très efficace

- des dirlos s'étant attirés les foudres de... leurs collègues ! Ce qui leur est reproché, le plus souvent, c'est leur "incapacité à faire vivre l'équipe pédagogique"

C'est sympa, tout compte fait, la notion "d'équipe pédagogique". C'est le truc que tout un chacun, bonnement, se croit autorisé à accepter ou refuser, selon son humeur du moment. C'est aussi le truc sur lequel un ou une quidam(e), qui a la malchance d'être dirlo, se verra jugé ou jaugé, voire viré... :devil_2:

Thierry Fabre

PS Précision n°1: le travail en équipe, ce n'est pas "si on veut", "quand ça m'arrange" ou "si ça me plait". C'est une nécessité de notre boulot d'enseignants, sauf à vouloir à toute force revenir au schéma Educ Nat des années 60

PS Précision n°2: le travail en équipe, pour les minots de nos écoles, c'est la condition première de leur réussite scolaire... Minot dont la scolarité ne s'arrête pas au bref épisode "septembre à juin" avec M'sieur Trucmuche ou M'me Machin

PS Précision n°3: "l'équipe" pour qu'elle vive, qu'elle fonctionne, qu'elle soit une réalité, et non un voeu pieux syndical, ça implique un effort de chacun:

- instit, pour accepter débat, échange et travail commun

- dirlo, pour animer et faire vivre cela

PS Précision n°4 Inutile de préciser que je ne parle pas là de "paperasses à remplir" Je parle d'un dirlo choisi rigoureusement au hasard (moi) arrivant dans une école soigneusement choisie au hasard (la mienne) et demandant aux vieux collègues: "le gamin X, il est depuis 2, 3 ou 4 ans, en CLIS ?".... "Ben, on sait pas..." Comme quoi il est certainement des paperasses bien inutiles, d'accord, mais que tout ce qui concerne nos élèves gagnerait parfois à être envisagé de manière un tantinet plus professionnelle :wink:

J'aurais pas mieux dit!J'adore ton discours!

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Holala, je passe pour une grande vilaine moi...

Non, je pense seulement que nous n'avons peut-être pas la même vision des choses.

Pour nombre d'entre nous, le but est de travailler ensemble pour la continuité des apprentissages des gamins.

On essaye de sortir notre profession du "chacun pour soi dans son coin" (qui permettait même de ne pas voir ni entendre le collègue (rare certes, mais pas inexistant) qui tapait les enfants ou leur faisait peur), vers une "équipe qui travaille ensemble pour les élèves."

D'autant que le "chacun pour soi dans son coin", s'arrête dès qu'il y a un problème (avec les parents, avec les locaux, ...) où là, il faudrait que le directeur soit présent dans l'instant pour tous.

Les choses vont dans les deux sens. Je suis toujours là pour aider mes collègues, pour leur permettre d'avoir les meilleures conditions de travail possible, mais je le fais parce que nous fonctionnons en équipe.

Et si l'on veut une continuité des apprentissages, il faut bien que nous ayons quelques outils communs, une bonne répartition des progressions, du temps pour discuter de nos élèves, de leurs difficultés (et de trouver comment y remédier).

Quand nous construisons des projects communs, nous faisons tous des concessions sur nos méthodes personnelles de travail pour arriver à une méthode dans laquelle nous nous retrouverons tous et qui sera plus efficiente sur la durée pour les minots.

Alors, oui, le directeur a un rôle à jouer sur ce plan là. Il n'est en aucun cas le supérieur hiérarchique de ses collègues (c'est l'I.A. le sup hierarchique), mais il a une place particulière dans l'école qu'il doit assumer. Il est le coordonnnateur, l'impulseur, le catalyseur de l'équipe. Il est là pour que la loi soit appliquée certes, mais il est là surtout pour que tous les élèves de l'école puissent avoir la meilleure éducation possible.

la continuité des apprentissages de mes élèves: j'ai mes élèves de la TPS au CP... il n'y a de rupture qu'au CE1. Ca limite le nombre de réunions. :bleh::lol:

Sinon dans beaucoup d'école, quelle continuité peut-il y avoir quand l'équipe/les collègues changent tous les ans ? tous les deux ans ? ... où quand une gentille collègue débarque et décrète que ce qui se fait ne lui plait pas et demande de tout changer? Quelle continuité par rapport aux années précédentes?

Mais rassurez-vous, je demande tous les ans à ma collègue sur quoi il faut que je mette l'accent car ça bloquait...

Je ne travaille pas dans mon coin et je n'ai pas souvenir de l'avoir dit. Nous faisons de zolis projets tout beau tout propre au niveau de l'école, nous établissons les temps forts (visites, expo...) mais ensuite chacun gère dans sa classe. Nous allons dans la même direction, passons par les mêmes étapes, mais chacun son chemin. Nous n'avons ni les mêmes niveaux, ni les mêmes méthodes, ni les mêmes élèves, ni le même caractère...

Je fonctionne en équipe pour tout ce qui à trait à l'organisation de l'école et les conditions d'accueil (sinon je n'aurais pas la classe complexe écrite dans ma signature) mais quand je suis dans ma classe je suis seule face aux élèves, le travail en équipe s'arrête là.

Je ne supporte pas qu'on se mêle de mes méthodes surtout si les résultats sont là et que je n'ai enfreint aucune loi ni fait quoi que ce soit de mal. Je vais prendre l'exemple des méthodes de lecture (je sais, tout de suite le sujet qui fâche). J'ai eu une directrice qui a fait une guerre sans merci à mon "Léo et Léa" alors que mes élèves avaient de bons résultats aux évals départementales et sont tous sortis lecteurs de ma classe. Non mais qu'est ce qu'elle en avait à foutre? En quoi ça la regardait? L'important n'était-il pas qu'ils apprennent à lire?

Et quand bien même ils n'auraient pas appris à lire, elle n'était pas ma chef et à part faire remonter à l'IEN, elle n'avait pas à s'en mêler!

Le directeur n'est n'est pas un chef, il fait "fonction de" pour se taper l'administratif dont personne ne veut. Un vrai travail d'équipe ne peut venir que de l'équipe en question, c'est la responsabilité de chacun des collègues.

Si je veux que notre école fonctionne, que nos élèves apprennent... je ne compte pas sur le directeur pour me l'imposer, je me prends en main, je suis une grande fille. A moi de m'organiser, communiquer, bouger mon cul pour ça.

Et si on fondait, tous les trois, une école LIBRE de toute paperasse ou autre réunion que celles que nous avons librement choisies pour le bon déroulement de notre pédagogie, où le directeur a lui aussi horreur de mettre les enfants en grille ? :devil_2:

J'édite : Avec Carolette, nous serons quatre finalement. Volubilys, ta vie va être changée : tu n'auras plus que deux ou trois niveaux au lieu de cinq :lol: !

:lol:

Ca fait envie!

Thierry Fabre, je réponds en rouge dans ton messages car il est un peu long.

c'est à l'IEN de gérer ça, c'est lui son supérieur hiérarchique, pas toi, même si ça t'énerve.

J'aime bien le "même si ça t'énerve" :wink: très révélateur du discours classique "toi, tu veux être chef..." Ben, quand on se mêle de choses qui ne nous regardent pas, en prenant un rôle qu'on n'a pas avoir, c'est une peu ça, non?

je suis l'archétype du genre de collègue que vous détestez

J'aime bien le "que vous détestez" :wink: très révélateur lui aussi du discours,lui aussi,très classique "les méchants dirlos, etc..."

ben à lire les réponses, c'est le cas, non?

J'aime un peu moins le fait de voir dans ce doux pays 150 à 200 dirlos virés chaque année sans que jamais, au grand jamais, cela n'émeuve personne...

Je n'ai rien contre les directeurs, ils n'ont pas une situation ni un travail facile. C'est contre ceux qui en plus de leur charge normal de travail s'ajoutent des rôles qu'ils n'ont pas à tenir et se mêlent de ce qui ne les regarde pas, comme cette histoire de grille ou qui imposent une méthode telle que la méthode de lecture par exemple.

Effectivement, s'il s'agît de collègues ayant refusé de remplir Base-Elèves, on est au courant des 4 ou 5 cas.

Pour le reste, on connait, bien peu médiatiquement:

- des dirlos s'étant attiré les foudres de potentats locaux. Je vous conseille la funeste conjonction Maire + Conseiller Général, très efficace Alors là, pas besoin d'être directeur pour s'attirer le foudre des élus. Le maire dont dépend mon école me déteste car même si je ne suis pas directrice je monte aux créneaux aussi (voir mon dernier "combat" pour lequel j'étais venu demander des avis sur le forum : Pas de chauffage, canalisations gelées)... Mais jamais en opposition à ma directrice (nous parlons d'une même voix, dans le même sens)

- des dirlos s'étant attirés les foudres de... leurs collègues ! Ce qui leur est reproché, le plus souvent, c'est leur "incapacité à faire vivre l'équipe pédagogique" et les collègue qui s'attirent le foudre de leur directeurs? et les collègues qui s'attirent les foudres des autres collègues? Il y a des cons parmi les adjoints et parmi les directeurs...

C'est sympa, tout compte fait, la notion "d'équipe pédagogique". C'est le truc que tout un chacun, bonnement, se croit autorisé à accepter ou refuser, selon son humeur du moment. C'est aussi le truc sur lequel un ou une quidam(e), qui a la malchance d'être dirlo, se verra jugé ou jaugé, voire viré... :devil_2:Travailler en équipe, oui. Dans la limite de ma liberté pédagogique: oui. Sans oublier qu'une fois dans ma classe je serai toute seule face aux élèves: oui. Dans le respect des avis et du caractère de chacun : oui. Sous les ordres et les lubies du directeur (ou du collègue chefaillon): non.

Je crois qu'en fait la notion de travail d'équipe à des limites (minimum et maximum) que certains n'acceptent pas.

Thierry Fabre

PS Précision n°1: le travail en équipe, ce n'est pas "si on veut", "quand ça m'arrange" ou "si ça me plait". C'est une nécessité de notre boulot d'enseignants, sauf à vouloir à toute force revenir au schéma Educ Nat des années 60 mais il a des limites (je sais, je me répète), surtout dans des équipes qui changent souvent. Pourquoi se taper des heures de concertation pour établir un livret de compétences et des programmations collectives si l'année suivent on ne reste pas dans l'école ou si le collègue qui déboule l'année suivante jète tout au feu et décrète qu'il faille tout recommencer?

PS Précision n°2: le travail en équipe, pour les minots de nos écoles, c'est la condition première de leur réussite scolaire... Minot dont la scolarité ne s'arrête pas au bref épisode "septembre à juin" avec M'sieur Trucmuche ou M'me Machin Bon je ne suis pas concernée par ces propos car les minots de mon école, je les garde du début de la TPS à la fin du CP, avec des piqures de rappel en CE1.

Sinon n'est ce pas le cas quand Mme truc arrive dans l'école en septembre et change d'école l'année suivante?... Désolée, les équipes stables suffisamment longtemps pour que ce que tu écris ait un sens sont rares, du moins par chez moi...

PS Précision n°3: "l'équipe" pour qu'elle vive, qu'elle fonctionne, qu'elle soit une réalité, et non un voeu pieux syndical, ça implique un effort de chacun:

- instit, pour accepter débat, échange et travail communoui, double oui, triple oui!

- dirlo, pour animer et faire vivre cela Non, le directeur n'est qu'un collègue qui en plus se tape l'administratif.

PS Précision n°4 Inutile de préciser que je ne parle pas là de "paperasses à remplir" Je parle d'un dirlo choisi rigoureusement au hasard (moi) arrivant dans une école soigneusement choisie au hasard (la mienne) et demandant aux vieux collègues: "le gamin X, il est depuis 2, 3 ou 4 ans, en CLIS ?".... "Ben, on sait pas..." Comme quoi il est certainement des paperasses bien inutiles, d'accord, mais que tout ce qui concerne nos élèves gagnerait parfois à être envisagé de manière un tantinet plus professionnelle :wink:Il y a une nuance entre ce genre de paperasse qui font parties intégrantes du dossier d'un élève et l'enquête sur les dates de naissance de mes élèves de PS ou sur les goûters...

Voilà, c'était un peu long le vous l'accorde.

Sinon je ne cherche pas à être une bonne collègue. Le travail en équipe, ça m'emm*rde. J'ai trop eu à faire avec des petits chefs (directeurs ou adjoints) qui sous couvert de travail en équipe veulent juste imposer leurs idées, leurs opinions et leurs méthodes. Je fais le minimun. J'aime qu'on me foute la paix, c'est tout.

Je suis nouvelle sur le forum et effarée par ce que je viens de lire! Je crois que vous n'êtes tout simplement pas faite pour travailler dans l'éducation Nationale!Vous rejetez tout ce qui est nécessaire à notre métier. En plus vous êtes particulièrement grossière.

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