Aller au contenu

attribution des niveaux de classes dans une école


Messages recommandés

Posté(e)

à ta première question : oui

à ta deuxième : pour les raisons expliquées plus haut....

et d'une manière générale : inimaginable de devoir se justifier pour ces raisons là!!!!!!!

Excuse-moi mais tu réponds à côté de mes questions, et si, je trouve que quand une personne revendique d'avoir une MS-GS et pas une GS-CP, mais refuse cette possibilité à un collègue, il est normal qu'elle doive se justifier.

Et l'argument des cahiers à corriger n'est pas acceptable, à mon sens. D'ailleurs je ne vois pas ton explication plus haut.

  • J'aime 1
Posté(e)

Goëllette:

J'ai une collègue qui tombe endormie au bout de quelques minutes d'immobilité physique.

Elle est déjà limite avec les corrections de CP. Elle les fait en plusieurs fois.

D'ailleurs, elle part en maternelle à la prochaine rentrée.

Sans avoir besoin de dire pourquoi là où elle arrive: elle sera en école maternelle, pas en école élémentaire. ;)

Ceci dit Gincko, si tes arguments sont uniquement t'épanouir et ne pas avoir 60 cahiers à corriger... Tu énerves.

Tu crois que je m'épanouis avec mes 28 CM2 et leurs 28 cahiers du jour et leurs 28 x 2 leçons quotidiens et leur rédaction hebdo à corriger, et la paperasse spécifique CM2 qui va avec?

Non. Et pourtant, il faut bien que quelqu'un le fasse.

Au moins une personne dans chaque école élémentaire ou primaire de France.

(en vrai, sur le temps de classe, je suis bien :wub: ; c'est juste "tout le reste" qui me :devil: ... comme beaucoup! :clown: )

Posté(e)

Je vais sûrement en énerver plus d'un, mais franchement, quand je vois les guéguerres qu'on se fait dans les écoles pour avoir tel ou tel niveau, moi je ne veux pas de double-niveau, moi je ne veux pas de cm2, moi je veux ceci ou cela... Bref, je VEUX, je VEUX :ph34r:

On signe pour n'importe quel niveau non ?

Alors qu'on soit plus à l'aise sur un niveau qu'un autre, ok. Moi aussi j'ai mes préférences et je suis contente quand je peux être sur un niveau qui m'intéresse, mais si on me dit d'être sur tel niveau et bien, soit.

On passe vraiment pour des pourris-gâtés à faire la fine bouche comme ça et heureusement qu'il y a des collègues qui sont prêts à accepter n'importe quel niveau pour éviter les emportées colériques des autres et rendre les répartitions plus sereines. Pour le coup, ce serait à l'IEN d'attribuer les classes chaque année ou on ferait ça par tirage au sort, je serais soulagée d'un poids. Ça éviterait de pourrir l'ambiance des écoles chaque fin d'année et ça éviterait aussi les remarques style c'est MA classe. Il y a beaucoup de collègues qui ont un sens aigu de la propriété privé :getlost:

Et encore, je ne me plains pas, je travaille avec des collègues assez sympa là-dessus. Malgré cela, cette année, j'en arrive à me dire "Wouah, elles sont sympa mes collègues de me laisser LEUR classe" parce que ça fait 3 ans que je suis dans l'école et c'est toujours bibi qui change de niveau pour permettre aux autres de garder le leur. Bah non en fait, elles ne sont pas sympa. C'est juste normal de revoir la répartition entre enseignants tous les ans.

Après, pour les handicaps particuliers, je vais me faire lyncher (pas taper :bye2: ), mais je ne vois pas comment on peut être enseignant si une maladie nous empêche de faire des corrections. On ne reste pas maçon si on est en fauteuil roulant ou informaticien si on ne peut pas rester assis devant un ordinateur, si :) ?

Posté(e)

Goëllette:

J'ai une collègue qui tombe endormie au bout de quelques minutes d'immobilité physique.

Elle est déjà limite avec les corrections de CP. Elle les fait en plusieurs fois.

D'ailleurs, elle part en maternelle à la prochaine rentrée.

Sans avoir besoin de dire pourquoi là où elle arrive: elle sera en école maternelle, pas en école élémentaire. ;)

Ceci dit Gincko, si tes arguments sont uniquement t'épanouir et ne pas avoir 60 cahiers à corriger... Tu énerves.

Tu crois que je m'épanouis avec mes 28 CM2 et leurs 28 cahiers du jour et leurs 28 x 2 leçons quotidiens et leur rédaction hebdo à corriger, et la paperasse spécifique CM2 qui va avec?

Non. Et pourtant, il faut bien que quelqu'un le fasse.

Au moins une personne dans chaque école élémentaire ou primaire de France.

(en vrai, sur le temps de classe, je suis bien :wub: ; c'est juste "tout le reste" qui me :devil: ... comme beaucoup! :clown: )

C'est ce que j'écris : ce qui énerve ses collègues comme ça nous énerve nous, dans ses propos, ce n'est pas tant qu'elle revendique un niveau plutôt qu'un autre, ce sont les raisons pour lesquelles elle le revendique, son refus de considérer les autres, et sa façon de le dire.

Quant à ta collègue, franchement, sa pathologie est-elle davantage compatible avec la maternelle ?

Que feront ses élèves de 3 à 6 ans si elle s'endort en classe ?

Comme l'écrit Prune, nous marchons sur la tête avec notre façon de considérer le handicap !

Nous sommes passés de l'époque où il fallait passer une visite médicale poussée avant d'être admis à l'Ecole Normale, à aujourd'hui où, pour atteindre les 5% de travailleurs handicapés, on déstructure complètement notre fonctionnement (mouvement, mutations, attribution des classes), sans pour autant réellement régler efficacement le sort des collègues handicapés.

Comment se fait-il qu'avec les mêmes pathologies, autrefois, les enseignants réussissaient à assurer leur poste sans priorité et, tout à coup, ce serait impossible ?

Dans le Privé, les entreprises doivent avoir un quota de travailleurs handicapés, certes, mais l'adaptation de leur poste ne se fait pas aux dépens du poste des autres, et quand certains types de handicaps sont incompatibles avec l'emploi demandé, on n'embauche pas, et il n'y a pas de scandale.

Posté(e)

On est considéré travailleur handicapé dés lors que notre handicap diminue nos capacités de travail. Nous ne sommes pas déclaré inapte au travail. Et tant que l'on n'est pas inapte, pour l'EN soit on poursuit notre travail, soit on démissionne.

Démissionner , ok mais pour faire quoi ? Souvent le travailleur handicapé est gêné par son handicap pour plein d'autres professions aussi et par les temps qui courent, trouver un emploi n'est pas chose aisé. Le mieux est donc de trouver un poste dans lequel on se sente le moins en difficulté possible. Notre marge de manœuvre étant bien faible, il n'y a quasiment que l'école et le niveau de classe comme variante d'où la demande, légitime à mon sens, d'un niveau qui semble convenir au mieux à chaque particularité.

Il faut se dire que ce qui est déjà pénible pour un enseignant en bonne santé l'est souvent bien plus pour celui qui a un handicap.

Prune, sans te lyncher, que proposes donc tu pour les enseignants handicapés? Ils restent chez eux? Et ils vivent de quoi?

Posté(e)

Je suis d'accord avec toi Goellette sur un point : c'est dommage que ce soit souvent au détriment des collègues que se fasse l'insertion des handicapés. Mais est-ce la faute de Ginko?

Posté(e)

eh bé ....je reste pantoise à la lecture de ces propos ....et en tire une conclusion : mieux vaut ne pas être atteinte d'une grave pathologie quand on est dans l'éduc nationale...

Posté(e)

Azerty, comment expliques-tu qu'autrefois, je me répète, avec les mêmes handicaps, les collègues n'avaient aucune priorité et assuraient la classe, participaient au mouvement sans priorité, et qu'actuellement, ils n'en seraient plus capables ? C'était des sur-collègues ?

J'ai même eu une collègue en fauteuil roulant. Elle faisait ses services de récréation et le sport avec ses élèves.

De plus, "le niveau dans lequel ils se sentent à l'aise" devrait être explicitement lié au type de handicap et le même pour toutes les personnes atteintes de cette pathologie, et non une espèce de mystère qui ferait que pour Tartempion, c'est le CP qui serait le rêve, pour Ernestine le CM et Auguste la PS ...

Ça ressemble davantage à un caprice qu'à une demande légitime, désolée !

Pour que ces demandes soient acceptées par les collègues, à notre époque où la constitution de dossiers MDPH est devenu le sport à la mode dans l'EN pour obtenir les départements, villes et écoles de rêve, il faudrait que tout se fasse de façon parfaitement claire et lisible par tous :

- Tel handicap donne le droit à seulement tel avantage et pas un cumul dû à une bonification qui permet de demander tout ce qu'on veut, y compris des départements, des lieux et des postes sans rapport avec le handicap revendiqué et-ou les soins nécessaires.

- Interdiction de pouvoir cacher le handicap qui fait bénéficier du passe-droit afin de permettre à tout le monde d'admettre la situation.

(D'ailleurs, pourquoi vouloir cacher ce handicap, quand on a fait des pieds et des mains pour monter un dossier ?)

Je crois qu'il est urgent de clarifier tout ça avant qu'on ne courre à la catastrophe.

On en est déjà arrivé à des collègues ayant des bonifications pour perte de postes dans des secteurs demandés qui ne peuvent pas retrouver de poste car ils se sont fait doubler sur tous les postes équivalents par des collègues ayant bénéficié d'une bonification pour cause de handicap.

Ce n'est qu'un début si on ne fait rien.

Posté(e)

eh bé ....je reste pantoise à la lecture de ces propos ....et en tire une conclusion : mieux vaut ne pas être atteinte d'une grave pathologie quand on est dans l'éduc nationale...

Ce n'est pas le sens de mon propos et je suis sûre que tu l'as parfaitement compris ! ;)

Posté(e)

Je trouve ça dangereux que tu mettes tout le monde dans le même panier. J'ai de gros soucis pour me déplacer,la seule adaptation de mon poste, c'est une école de plain-pied pas trop loin de chez moi vu que je ne peux plus trop conduire (à moins que l'EN m'offre une voiture automatique). En plus, j'ai une grosse opération avec fauteuil dans minimum 5 ans. Si je veux reprendre en fauteuil (ce qui est le cas: hors de question de rester 2 ans à la maison), il me faut bien ce type d'école (pour ne pas me ruiner en taxi, aussi). Je fais sport avec mes élèves, même quand je souffre, ainsi que tous mes services (mais parfois assise, il est vrai). Je n'ai jamais exigé un niveau particulier, et j'ai même pris la direction.

Alors, merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac. D'autre part, certaines pathologies sont différentes aujourd'hui, parce qu'avant on te "placardisait" (secrétaire d'IEN, documentaliste, CIO, ZIL qu'on appelait jamais...). Etait-ce mieux de ne pas permettre aux gens d'exercer en s'adaptant un peu?

Bref, attention. Il y a peut-être des gens qui abusent, comme partout, mais je pense que c'est une minorité. La plupart ont envie de faire leur boulot, sans se mettre à dos tous les collègues.

Posté(e)

Je vais sûrement en énerver plus d'un, mais franchement, quand je vois les guéguerres qu'on se fait dans les écoles pour avoir tel ou tel niveau, moi je ne veux pas de double-niveau, moi je ne veux pas de cm2, moi je veux ceci ou cela... Bref, je VEUX, je VEUX :ph34r:

On signe pour n'importe quel niveau non ?

Alors qu'on soit plus à l'aise sur un niveau qu'un autre, ok. Moi aussi j'ai mes préférences et je suis contente quand je peux être sur un niveau qui m'intéresse, mais si on me dit d'être sur tel niveau et bien, soit.

On passe vraiment pour des pourris-gâtés à faire la fine bouche comme ça et heureusement qu'il y a des collègues qui sont prêts à accepter n'importe quel niveau pour éviter les emportées colériques des autres et rendre les répartitions plus sereines. Pour le coup, ce serait à l'IEN d'attribuer les classes chaque année ou on ferait ça par tirage au sort, je serais soulagée d'un poids. Ça éviterait de pourrir l'ambiance des écoles chaque fin d'année et ça éviterait aussi les remarques style c'est MA classe. Il y a beaucoup de collègues qui ont un sens aigu de la propriété privé :getlost:

Et encore, je ne me plains pas, je travaille avec des collègues assez sympa là-dessus. Malgré cela, cette année, j'en arrive à me dire "Wouah, elles sont sympa mes collègues de me laisser LEUR classe" parce que ça fait 3 ans que je suis dans l'école et c'est toujours bibi qui change de niveau pour permettre aux autres de garder le leur. Bah non en fait, elles ne sont pas sympa. C'est juste normal de revoir la répartition entre enseignants tous les ans.

Pas grand chose à voir avec le schmilblick mais je suis d'accord avec toi Prune sur la façon dont certains revendiquent leur classe comme un chien s'accroche à son bifteck. J'ai la chance d'être dans une école ou chacun peut changer chaque année, où on redistribue les cartes tous les ans en fonction des envies et projets de chacun. Preuve en est ma signature et les niveaux dans lesquels j'ai travaillé. Et j'espère que ça restera longtemps ainsi, les "anciens" se battront pour de toutes façons car chez nous personne n'a envie d'être catalogué maître(sse) de...

Je pense que quand je changerai d'école, ça me fera très étrange...

Posté(e)

Je trouve ça dangereux que tu mettes tout le monde dans le même panier. J'ai de gros soucis pour me déplacer,la seule adaptation de mon poste, c'est une école de plain-pied pas trop loin de chez moi vu que je ne peux plus trop conduire (à moins que l'EN m'offre une voiture automatique). En plus, j'ai une grosse opération avec fauteuil dans minimum 5 ans. Si je veux reprendre en fauteuil (ce qui est le cas: hors de question de rester 2 ans à la maison), il me faut bien ce type d'école (pour ne pas me ruiner en taxi, aussi). Je fais sport avec mes élèves, même quand je souffre, ainsi que tous mes services (mais parfois assise, il est vrai). Je n'ai jamais exigé un niveau particulier, et j'ai même pris la direction.

Alors, merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac. D'autre part, certaines pathologies sont différentes aujourd'hui, parce qu'avant on te "placardisait" (secrétaire d'IEN, documentaliste, CIO, ZIL qu'on appelait jamais...). Etait-ce mieux de ne pas permettre aux gens d'exercer en s'adaptant un peu?

Bref, attention. Il y a peut-être des gens qui abusent, comme partout, mais je pense que c'est une minorité. La plupart ont envie de faire leur boulot, sans se mettre à dos tous les collègues.

Je ne mets pas tout le monde dans le même panier, bien au contraire, par contre, il y a effectivement beaucoup de monde qui abuse et certains qui abusent beaucoup.

Donc, pour le bien de tous, véritables handicapés également, il est urgent de revoir le système.

Reconnais quand même que les "handicaps" qui justifient les bonifications pour les mutations et le mouvement ne sont pas souvent pour des causes aussi importante que le tien, et en plus, toi, tu le verbalises, ce handicap. Tout collègue que tu fréquentes peut juger du bien-fondé de l'adaptation dont tu es la bénéficiaire.

Je ne demande pas davantage.

Et d'ailleurs, ce que tu racontes de ton handicap est exactement ce que je préconise : un strict rapport entre la pathologie et le handicap, et pas la lune sur un plateau d'argent au prétexte que tu as une bonification qui te permet de le faire.

Tu n'as pas demandé à muter sur la Côte d'Azur, les pieds dans l'eau, dans la meilleure école de la ville la plus cotée, et, en plus, dans cette école, dans un niveau plutôt qu'un autre au prétexte qu'un CE1 serait plus facile qu'un CM2, et vice et versas.

Quant aux placards, c'est la première fois que j'en entends parler, et ce qui est drôle, c'est que ces "postes adaptés" (les mêmes), c'est une demande syndicale pour régler le problème des collègues qui ne peuvent plus être devant des élèves.

J'ai plus de 20 ans de carrière et des collègues avec des gros handicaps, j'en ai eu. Tout le monde a toujours fait part de bienveillance à leur égard.

J'ai aussi eu des collègues ayant mal au dos, un enfant asthmatique, des migraines, etc, ... et ce n'est pas pour autant qu'ils passaient devant les autres pour obtenir un poste ni qu'ils demandaient des aménagements de poste farfelus.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...