dépression et crises d'angoisse - je ne veux pas reprendre en sept

[cecile78]

Bonjour Doko,

plein de pensées pour ton rendez-vous!!!

[lamed]

Je te souhaite que tout se passe bien , pour ton rendez-vous !

[littlecrumble]

Petit wagon d'ondes positives du jour!

[Pepettebond]

[clag]

comment vas tu aujourd'hui?

[hamster]

Doko, tu veux bien nous donner un peu de tes nouvelles, si tu passes?

Bon courage à toi.

[cecile78]

Bonjour Doko,

j'espere que tu vas un peu mieux... a bientot!

[littlecrumble]

Bonjour Doko, j'espère que tu prends bien soin de toi et que tu prends le temps de t'aérer et de profiter!

Plein de courage et d'ondes positives!

[clag]

Là, j'attends, avec angoisse, de voir si l'assistante sociale ou les syndicats peuvent intervenir pour que j'obtienne une nouvelle affectation.

Afin de préserver ma santé, déjà très fragile, et ne pas péter les plombs, je ne pourrais pas reprendre dans cette école mais je voudrais pas devoir me mettre en arrêt pour un an.

Je te souhaite d'obtenir une nouvelle affectation!

[Doko]

Merci à tous de demander de mes nouvelles, ça me fait plaisir. Carrie62, ton témoignage me touche; même si ma situation est très différente de la tienne, je me retrouve dans un point commun avec toi : le harcèlement moral de l'administration lorsqu'on est en difficulté et que l'IA doit gérer un problème dans une école. C'est ce qui m'est arrivé il y a 3 ans et demie lorsque j'ai été accusé à tort d'avoir frappé un gamin. Depuis que j'ai été signalé au parquet par mon IEN, je n'ai plus aucune confiance dans mon administration. Ils ne reculent pas d'ailleurs devant les attitudes à la limite du légal : dans ton cas, Carrie62 (si j'ai bien tout lu), te convoquer pendant un arrêt de travail (ce qui, il me semble, est bel et bien illégal), et dans mon cas, entre autres, me convoquer à l'IA 6 mois après le classement sans suite du parquet pour me demander de me justifier sur quelques termes utilisés dans mon procès-verbal d'audition de gendarmerie, suite à quoi, 6 mois encore plus tard, j'avais reçu une sorte d'avertissement par courrier de l'IA me disant que, désormais, j'avais intérêt à me tenir à carreaux en classe (alors que j'étais innocent et n'avais rien fait de mal !). Depuis ce jour, donc, je suis devenu d'une extrême méfiance vis à vis de ces gens-là, et je n'ai pas non plus une grande confiance dans le pouvoir réel des syndicats face à eux (je sais de quoi je parle puisque j'étais délégué du personnel pendant cette période-là).

Pour en revenir à ma situation, j'ai revu mon psy lundi après-midi. Je vais un peu mieux avec le traitement (ça fait 2 semaines que je prends les médocs maintenant), mais je rumine toujours autant au sujet de la rentrée. J'ai essayé de m'y mettre, de taper le cahier journal du premier jour, pour voir...et rien à faire, je suis bloqué, ça ne sort pas de ma tête, j'angoisse toujours autant à l'idée de voir les 31 "affreux" CM2 débouler du bus du RPI le premier matin et se mettre à rire en me voyant, avec problèmes de discipline dès la première minute de classe. Je dors mieux, quoique réveillé à 6H tous les matins depuis une semaine (6 heures 30 de sommeil environ au lieu de 8 dont j'ai besoin) et très fatigué toute la journée, mais j'arrive tout de même à gérer les affaires de la vie courante...mais dès que j'entends prononcer le mot "école" quelque part, c'est reparti pour l'angoisse. Par exemple, dimanche dernier, apéro en famille sur la terrasse, tout le monde était là, j'étais à nouveau perdu dans mes pensées d'école, ma belle-mère m'a demandé si tout allait bien...et d'un seul coup, j'ai eu les yeux rouges, je me suis levé et parti en courant dans un coin pour pleurer un quart d'heure, tout seul, avant de revenir m'asseoir comme si de rien n'était.

Pour mon psy, je suis vraiment content, il est très agréable, je suis tombé sur la bonne personne. Il a vu que j'étais un peu mieux mais m'a laissé la porte ouverte quant à reprendre à la rentrée ou pas. Je dois le revoir mercredi 29 au matin, une dernière fois avant ma prérentrée qui est vendredi 31 (j'ai 2 jours de prérentrée, pour rattraper le lundi de pentecôte). Il est prêt à me signer un arrêt de travail (un mois je pense) si jamais ça ne va pas, et il est même près, dans le pire des cas, à me faire un courrier pour appuyer une éventuelle demande de CLM si je devais être en arrêt plus de 3 mois consécutifs. Donc de ce côté-là, entièrement rassuré...pour la première fois, j'ai travaillé en profondeur sur le pourquoi de mes problèmes de discipline en classe, ma peur des "grands", mon enfance, mon adolescence, etc. Je commence un travail sur moi qui se prolongera certainement pendant plusieurs mois.

Par contre, désormais, je suis face à une décision à prendre, et il me reste moins d'une semaine pour cela : y aller quand même ou non. Evidément je suis tenté par la deuxième, mais la pression de mes proches est très forte, tout le monde me pousse à essayer d'y aller, de tenter quand même, mais moi ces gosses je les connais déjà, et s'il ne m'ont pas fait de cadeaux l'année dernière, j'ai du mal à envisager que, d'un seul coup, même en appliquant tous les conseils qu'on me donne, je vais réussir à tenir cette classe...d'autant que le coeur n'y est pas, mais alors pas du tout. Bref, mes relations avec mes proches (surtout avec ma femme) vont changer totalement si je ne reprends pas.

Voilà où j'en suis dans mon cheminement intérieur. Merci encore beaucoup de tous ceux qui me lisent et me font partager leur sympathie. Vous me touchez tous ! Profitez bien de votre fin de vacances, et, si vous êtes heureux dans votre classe et votre métier, savourez-le bien en chaque instant !

[clag]

super pour ton psy!

et bon courage pour le reste:

il n'y a que toi qui peut savoir...

ta femme est elle venue avec toi chez le psy??

[lamed]

Je suis très contente de te lire Doko ! Je t'envoie plein de bonnes pensées et te remercie pour tes nouvelles !

Pour ta reprise ou non de classe , je pense que tu dois faire comme tu le sens : ton épouse finira par comprendre .