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PES au bord de la démission


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Merci Sushikat!!

Je crois que je ne sais plus rien aujourd'hui est-ce vraiment ce métier que je veux faire ?? Oui je l'ai rêvé pendant des années mais maintenant ??

Je me sens dépassée par tout. Je crois que ce qui m'effraie vraiment c'est la charge de travail.

Et puis là je suis dans les conditions idéables (pour l'école) je suis dans une école à 10 min de la maison, les enfants sont gentils et les collègues sont géniales (sauf mon binôme qui est très spéciale). Comment je vais faire quand je vais être sur plusieurs écoles et que je vais être loin de la maison ou encore le jour où je vais avoir une classe à plusieurs niveaux!!!

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Je te rassure, tu ne travailleras plus jamais autant qu' en pes car tu vas apprendre à être efficace (entre septembre et janvier de la pes tu vas déjà constater une différence.) ET les fiches de préparation tu en feras de moins en moins après ta titularisation.

J ai débuté à temps plein dans une classe avec formation le mercredi. Ce fut horrible mais j ai survécu.

De plus quand on a pas sa classe mais qu' on est sur des quarts de temps on a pas plus de travail comme tu le penses. C est le contraire car on a pas les projets, les parents sur le dos... Les quarts de temps sont souvent spécialisés dans certaines matières ( géométrie vocabulaire) et recyclent leurs cours. Tu peux aussi choisir d être zil

Oui l année de pes est bien plus dure que le concours. Il faut survivre car tu auras bien plus de droits et de liberté en étant titulaire. L essentiel c est de dépasser tout ça. Dans un an ou deux tu auras pris beaucoup de recul sur le métier et tu t investiras aussi moins émotionnellement.

En attendant, en pes, il faut SURTOUT suivre à la lettre les consignes de tes formateurs et ne pas te faire remarquer. Concentre toi sur la classe. Pour le mémoire et l espe fais le minimum indispensable. On s en fiche du pasteur ce qui compte c est d avoir le concours et d être titularisee.

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De rien, comme je te l'ai dit n'hésite pas, je suis passée par là et c'est toujours très compliqué de mon côté alors je vois parfaitement ce que tu peux ressentir.

Dans ce que tu disais tu avais l'air d'aimer ce métier. Demande-toi peut-être pourquoi tu as voulu le faire, concentre-toi sur ce qui te plait. C'est normal je pense de douter au début. Pour ma part ça ne se passe pas bien, je voudrais démissionner, me reconvertir, fuir ce métier!!! MAIS... démissionner ça veut dire ne plus avoir de revenus et je ne peux pas me le permettre, bref c'est à contre-coeur que je vais bientôt remettre les pieds en classe. Par contre, j'ai une amie de ma promo qui était comme moi la première année, elle ne supportait vraiment plus le métier... et aujourd'hui... elle ne regrette absolument pas d'avoir continué. Comme quoi il ne faut pas se précipiter.

Oui ça ne va pas être facile les premières années, oui on a énormément de travail, oui on a l'impression d'être des pions juste bons à boucher des cases, oui c'est fatigant... mais ça ne dure pas, c'est un mauvais moment à passer. Ce qui fait que les gens tiennent c'est leur "passion" (un peu gros comme mot mais je n'en trouve pas d'autre) pour le métier. Avec le temps on prend de l'expérience, au départ tu passes des heures à préparer ta journée et à la fin ça se fait en un week-end.
J'ai compris aussi qu'être remplaçant ou sur plusieurs classes n'est pas forcément une mauvaise chose. Tout a ses avantages et inconvénients : quand tu es titulaire d'une classe tu connais mieux tes élèves, tu te sens peut-être plus "légitime", tu sais où tu vas... mais tu as la responsabilité de la classe, les programmations, progressions, évalutations, réunions... Quand tu es remplaçant, tu cours un peu partout, tu ne sais pas où tu vas, tu ne connais pas aussi bien les élèves mais tu as aussi moins de responsabilités. Les multi-niveaux j'en ai fait qu'en maternelle (si on oublie mon expérience CE1-CE2 qui a duré un jour :D). C'est vrai que ça me fait peur aussi, après avec le temps je pense que c'est comme le reste, tu gagnes de l'expérience et ça va mieux.

Tu peux avoir les conditions idéales (je les ai eu aussi l'année dernière, ou presque si on oublie un élève très perturbateur), il ne faut pas pour autant oublier que tu débutes donc c'est normal de se sentir dépassée! De plus on ne nous prépare pas à ça et c'est bien dommage!

Je comprends aussi le soucis pour le M2. [D'ailleurs, parenthèse, concernant la questions juste assister ou passer les exams ---> Si c'est toujours pareil, pour être titularisé, il faut un M2 (peu importe le M2) et le concours. Je suppose que ceux qui ont déjà un M2 doivent juste assister aux cours (enfin d'après une amie il y a tout de même obligation de faire le mémoire) et que les autres devront le valider.]
C'est une situation qui n'est pas simple, après ça ne durera pas, une fois validé hop c'est fini! Donc ne pas se focaliser là-dessus et ne pas démissionner pour ça.
Des déceptions tu en auras dans le métier, ça il faut s'y attendre, le tout est de savoir passer au-dessus pour se concentrer sur l'essentiel : la classe, les élèves.

Bref voilà s'il y a une chose à dire, tu l'auras compris : c'est NORMAL. Et non tu n'as pas à avoir honte de tout ça, ta situation est tout-à-fait compréhensible. Tu n'as pas été, n'es pas et ne seras pas la seule. Certains tiennent et vivent bien leur année de PES aussi c'est vrai, mais nous n'avons pas tous la même vie, même vision du métier, même caractère... C'est comme ça il faut faire avec.
Accorde-toi le temps dont tu as besoin pour te reposer, c'est important d'être en forme. Quand on est fatigué et paniqué on n'a plus trop les idées claires, on se sent tellement à bout qu'on veut tout arrêter... C'est pas à ce moment qu'il faut se poser ce genre de questions, il faut d'abord retrouver un minimum de sa forme et prendre les choses à froid.

Posté(e)

Avec le temps et l'expérience tu vas prendre du recul, t'affirmer et définir tes priorités ! Que ce soit en classe ou chez toi pour les preps tu verras les choses différemment. Pour l'avoir testé à plusieurs reprises et pour diverses raisons, des journées moins préparées avec des séances moins ficelées ne se passent pas forcément moins bien. Même mieux puisque tu es plus détendue !

Mais ça, ça viendra quand tu seras plus à l'aise :) .

Courage ! Si tu l'aimes, ce métier en vaut la peine ! :)

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Après 2 ans et demi d'insomnies, de fatigue, de déprime et de stress, je commence enfin à souffler et à reconsidérer mes priorités. Maintenant, la famille passe avant et si tout n'est pas parfaitement ficelé, et bien tant pis. Je fais ce que je peux! Je pense que tout le monde en passe par là, et de plus en plus en début de carrière. Il faut s'accrocher et après ça va de mieux en mieux!

Posté(e)

Merci à tous pour vos conseils mais j'avoue que de me dire que j'ai deux ou trois ans de galère m'effraie, je ne suis pas sûre d'être assez solide !!!

Mardi j'ai voulu aller en formation et ne pas prendre mon arrêt mais impossible je me suis mise à pleurer avec la boule au ventre. J'ai peur que l'angoisse réapparaisse après mon arrêt. Je ne veux pas que les enfants et l'équipe péda subissent mes états d'âme.

Posté(e)

Bonsoir,

Malheureusement, je ne peux que te comprendre.J'ai un parcours très particulier (en mp si tu veux). Pour ma part, je ne suis allée que de désillusions en désillusions mais comme toi, parce que c'est un métier que j'ai toujours voulu exercé, je m'accroche, au détriment de ma santé.Je n'arrive pas à renoncer.

je rejoins quand même les autres membres : ne lâche pas tout de suite, accroche toi!!! tu mérites d'être là, je ne peux que confirmer que c'est très difficile mais si tu démissionnais maintenant, tu risquerais de le regretter pendant très longtemps.

Posté(e)

Pour ma part la première a été très rude, mais après ça s'est adouci. Il faut surtout se ménager du temps pour soi. Je pense que c'est ce qui m'a manqué: le nez toujours dans les préparations on finit forcément par craquer! Un arrêt de travail peut te permettre de souffler un peu et de reconsidérer les choses. Les conseillers péda peuvent aussi t'aider, j'en avais eu un très compétent dans ce domaine qui m'avait bien remonté le moral!

et n'oublie pas, tu as des collègues autour de toi, ils peuvent sans doute t'aider. Pendant la première année, il faut s'entraider, car, après tout, on est tous dans la même galère en PES.

Et puis, il faut faire la part des choses entre ce que les tuteurs t'indiquent et ce que tu penses. Parfois, j'avais l'impression qu'ils ne comprenaient pas du tout ce que je faisais et ce qui se passait dans ma classe. J'ai pris le parti de sélectionner dans ce qu'ils me proposaient, et de ne faire que ce dont je me sentais capable. Cela ne m'a pas empêché d'être titularisée à la fin de ma PES!

Lorsque ce que l'on a préparé nous plaît, même si ça n'est pas parfait, ça motive les élèves et du coup on se fait plaisir en classe!

Courage en tout cas, les vacances de la Toussaint vont bientôt arriver et tu pourras te poser un peu à ce moment-là, pendant la première période on est toujours le nez dans le guidon, et on y voit rarement clair!

Posté(e)

salut à tous,,

c'est en arrêt pour deux jours que j'écris. T5, je sors d'une année de congé de formation (réorientation totale) et la reprise est très difficile. Je crois tout simplement que je ne supporte plus le métier, et le fait d'avoir récupéré pour la 1ère fois un CE1/CE2 me mine totalement. J'ai l'impression d'être inefficace, toujours dans "l'après". Je n'attends qu'une chose, c'est quitter le métier..

Posté(e)

salut à tous,,

c'est en arrêt pour deux jours que j'écris. T5, je sors d'une année de congé de formation (réorientation totale) et la reprise est très difficile. Je crois tout simplement que je ne supporte plus le métier, et le fait d'avoir récupéré pour la 1ère fois un CE1/CE2 me mine totalement. J'ai l'impression d'être inefficace, toujours dans "l'après". Je n'attends qu'une chose, c'est quitter le métier..

C'est sûr que les cours doubles sont pénibles , car on a l'impression de toujours courir, de presser les enfants, de n'être jamais satisfaits du résultat. D'autant plus que cela fait le double de préparation, mais pas double salaire.

Posté(e)

Franchement je ne connais pas un PES qui n'ai pas ressentit ça, mais pour la plupart après les vacances de la Toussaint ça va un peu mieux, et ça s'améliore doucement toute l'année.

Bon en T1 je trouve le début d'année presque aussi dur que l'année dernière (changement de cycle oblige) mais moins stressant.

Et ma fille n'avait que 15 mois au début de mon année de PES, c'était la chose la plus difficile à vivre en faite la culpabilité de ne plus avoir de temps pour elle! Petit à petit on apprend à faire au mieux se ménager du temps pour nos enfants.

Courage!

Posté(e)

Bon alors moi je ne suis pas PES, je fais ce métier depuis 8 ans et j'ai donné ma lettre de démission la semaine dernière, sans plan B. L'IEN veut me rencontrer, comment préparer cet entretien?

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