Frédo45 Posté(e) 22 avril 2013 Auteur Posté(e) 22 avril 2013 Non, ils vont au collège, et on garde le même nombre de PE, mais du coup, on en a moins par classe ! Le cycle 2 est déjà en 3 ans puisqu'il y a la GS (ou il y avait) dedans. Très franchement, j'ai fait ma proposition parce qu'elle me semble plus logique que l'inverse. Je ne vois même pas du tout l'intérêt de mettre les 6è à l'école élémentaire. Par rapport à notre jeunesse, les CM2 sont plus ados, et le programme de cette classe est plus divers, se rapprochant davantage du collège. Et les enseignants décloisonnent de plus en plus par matière, lorsqu'il y a deux ou trois CM2, comme au collège. je pense que ce que les collègues veulent dire pour le cycle 2 en 3 ans c'est plutôt dans l'apprentissage de la lecture et les bases des math (entre autres) en 3 ans car actuellement le programme de CE1 est à mon sens largement infaisable en 1 an avec des élèves lambda. la GS est rattachée à l'élémetnaire ou à la maternelle c'est selon ce qui arrange nos dirigeants... l'idée de base était d'avoir 3 ans dans chaque cycle je crois Plus maintenant ! La GS fait partie du cycle 1.
dada Posté(e) 22 avril 2013 Posté(e) 22 avril 2013 Non, ils vont au collège, et on garde le même nombre de PE, mais du coup, on en a moins par classe ! Le cycle 2 est déjà en 3 ans puisqu'il y a la GS (ou il y avait) dedans. Très franchement, j'ai fait ma proposition parce qu'elle me semble plus logique que l'inverse. Je ne vois même pas du tout l'intérêt de mettre les 6è à l'école élémentaire. Par rapport à notre jeunesse, les CM2 sont plus ados, et le programme de cette classe est plus divers, se rapprochant davantage du collège. Et les enseignants décloisonnent de plus en plus par matière, lorsqu'il y a deux ou trois CM2, comme au collège. je pense que ce que les collègues veulent dire pour le cycle 2 en 3 ans c'est plutôt dans l'apprentissage de la lecture et les bases des math (entre autres) en 3 ans car actuellement le programme de CE1 est à mon sens largement infaisable en 1 an avec des élèves lambda. la GS est rattachée à l'élémetnaire ou à la maternelle c'est selon ce qui arrange nos dirigeants... l'idée de base était d'avoir 3 ans dans chaque cycle je crois Plus maintenant ! La GS fait partie du cycle 1. Enfin mais elle a été à cheval sur les deux cycles pendant des années avec des aberrations comme faire partie du cycle 2 dans la dernière avant -dernière version des programmes mais travailler les compétences de fin de maternelle....
Frédo45 Posté(e) 22 avril 2013 Auteur Posté(e) 22 avril 2013 Et la loi de refondation a ceci de bien qu'elle clarifie le rôle de la GS. La GS fait partie de l'école maternelle. Attendons maintenant de savoir ce que seront les objectifs et les programmes de la maternelle.
loodie Posté(e) 22 avril 2013 Posté(e) 22 avril 2013 Je trouve que cette idée est géniale....il n'y a pas une année où j'ai eu dans des classes de ce2, des élèves en grosses difficultés de lecture, voire non lecteurs! le ce1 est un niveau over blindé pour des enfants de cet age et qui, je trouve, creusent les inégalités sociales plus que d'autres niveaux. De même, je pense aussi que les 6ème sont trop bébés et pas assez matures pour le travail et l'autonomie demandés au collège. Apprendre à s'organiser seul dans son travail alords que l'enseignant n'est même pas dispo une journée d'école entière pour aider à trouver des repères. En gros, quand il y a le suivi et l'aide à la maison pour s'organiser, on y arrive... Mais quand les parents ne s'en préoccupent pas...l'enfant se retrouve seul... et pourquoi pas un cycle 3 avec le rattachement de la 6ème mais dont les classes seraient localisées au collège, avec des enseignants du primaire... ainsi on aurait par exemple 4 enseignants primaire pour 4 classes de 6ème au collège qui auraient leur classe à la journée avec pourquoi pas en cours d'année des échanges de service sur des matières non fondamentales (anglais, arts, eps, musique) pour s'habituer en douceur au collège? les enfants pourraient
loodie Posté(e) 22 avril 2013 Posté(e) 22 avril 2013 Je trouve que cette idée est géniale....il n'y a pas une année où j'ai eu dans des classes de ce2, des élèves en grosses difficultés de lecture, voire non lecteurs! le ce1 est un niveau over blindé pour des enfants de cet age et qui, je trouve, creusent les inégalités sociales plus que d'autres niveaux. De même, je pense aussi que les 6ème sont trop bébés et pas assez matures pour le travail et l'autonomie demandés au collège. Apprendre à s'organiser seul dans son travail alords que l'enseignant n'est même pas dispo une journée d'école entière pour aider à trouver des repères. En gros, quand il y a le suivi et l'aide à la maison pour s'organiser, on y arrive... Mais quand les parents ne s'en préoccupent pas...l'enfant se retrouve seul... et pourquoi pas un cycle 3 avec le rattachement de la 6ème mais dont les classes seraient localisées au collège, avec des enseignants du primaire... ainsi on aurait par exemple 4 enseignants primaire pour 4 classes de 6ème au collège qui auraient leur classe à la journée avec pourquoi pas en cours d'année des échanges de service sur des matières non fondamentales (anglais, arts, eps, musique) pour s'habituer en douceur au collège? les enfants pourraient
papili Posté(e) 22 avril 2013 Posté(e) 22 avril 2013 Et que feront les écoles, majoritaires je l'espère, où tous les élèves sont lecteurs dès la fin du cours préparatoire ? Et si c'était le contraire qu'il fallait faire pour établir une réelle égalité des chances : faire en sorte qu'aucun élève ne quitte cette première année d'école élémentaire non lecteur grâce à une maternelle qui aide les élèves à démarrer tous d'un bon pied ?
LouisBarthas Posté(e) 22 avril 2013 Posté(e) 22 avril 2013 Je trouve que cette idée est géniale....il n'y a pas une année où j'ai eu dans des classes de ce2, des élèves en grosses difficultés de lecture, voire non lecteurs! Ce n'est pas normal. La déficience de beaucoup d'enfants en lecture est due à l'emploi de mauvaises méthodes d'apprentissage. A la suite de mon dernier CP, tous mes élèves ont réussi le palier A des évaluations de début de CE1 de l'époque, même si l'éventail allait du lecteur courant à celui qui déchiffrait encore péniblement. Dans le cadre de l'aide personnalisée, j'ai pu améliorer la lecture d'élèves de CE2 ou CM1. La création des cycles par Lionel Jospin en 1989 est venue entériner la révolution des pratiques qui s'est répandue à partir des années 70 et a entraîné une baisse du niveau des élèves dans les matières fondamentales au fur et à mesure de leur généralisation. On nous disait par exemple, à l'École normale, que la lecture "était en trois ans" ce qui signifiait que le passage en CE1 d'élèves n'ayant pas appris à lire se faisait automatiquement. Cela justifiait la généralisation de méthodes délétères d'apprentissage. Ce déclin du niveau a longtemps été freiné par la perpétuation par les anciens maîtres de pratiques ayant fait leurs preuves pendant un siècle et forgé l'excellence de l'école française. C'est à partir des années 2000 et le départ des anciens qui avaient été formés avant 1970 que j'ai vraiment assisté à l'effondrement. Parce que personne ne le leur a appris, la plupart de mes collègues n'ont aucune idée du niveau moyen des élèves d'il y a une trentaine d'années. Les cycles sont un cache-misère et si l'on revenait à des pratiques efficaces qui instruisent correctement les enfants jusqu'au CM2, on ne jugerait pas les 6e "immatures".
loodie Posté(e) 22 avril 2013 Posté(e) 22 avril 2013 je suis d'accord avec toi Louis Barthas, ce n'est pas normal... Après je n'ai personnellement jamais fait de cp, 100% de tes élèves cp, sur toute une carrière ou une classe, ce n'est pas pareil, je ne vois pas en quoi ça éclaire le problème des non lecteurs ce type de propos... en plus bon, il y a autant de classe que d'enseignant, 10 cp en école rurale multi-niveaux, zep avec peu de francophone langue maternelle... tu as tout tpe de classe en France! Ensuite j'ai du mal à croire qu'un non-lecteur apprennent à déchiffrer avec seulement 2h par semaine d'AP... ensuite je ne vois pas le lien entre être un bon lecteur, près pour le programme de 6ème et la maturité psychique pour pouvoir s'auto-gérer seul, sans aucune aide d'un quelconque adulte. Certains enfants n'ont pas de suivi familial lors de leur années collège, alors que les repères changent, qu'ils ne peuvent plus s'appuyer autant qu'avant sur les enseignants pour leur rappeler, ne serait-ce, le temps qu'ils leur restent pour faire tel ou tel devoirs... je ne vois pas le lien entre la lecture et le fait de se retrouver seul chez soi à buter sur des exo de maths ou un devoir qui comptera pour le brevet... avoir de la maturité aide... à trouver et demander de l'aide aux bonnes personnes, à identifier aussi qu'on a besoin d'aide... peut être n'avons nous pas le même âge, mais je me souviens très bien de mes années collège, et je n'ai compris qu'il y avait une cpe qu'en 5ème :// et ce à quoi elle servait...qu'en 3ème... avant pour moi, c'était une secrétaire, la dirlo...enfin bref... et je suis d'accord avec ce qui a été dit avant... jouer aux ados avant l'heure, ou avoir des connaissances plus poussées dans certains domaines avant réservés aux plus grands n'est pas un signe de maturité en soi...juste le fait que l'on vit dans un monde ou l'information se développe, circule plus vite, est plus accessible par les différents médias...aussi peut être que les enfants en tant qu'enfants sont moins protégés...et sûrement que l'adolescence est surestimée de par les valeurs et l'image qu'elle est supposée véhiculer, les enfants veulent être ados...mais les parents aussi, non? après, je ne suis pas partisane du c'était mieux avant... des retours en arrière successifs...on ne peut jamais revenir en arrière car entre temps, le monde avance et évolue, les gens aussi...c'est limite une loi physique, humaine... tirer des enseignements ok, mais revenir en arrière...j'y crois à moitié... Des élèves de ce1 lisant comme des adultes, je reste dubitative je me remets pas en cause ta bonne foi... Après, je ne connais pas non plus le niveau de lecture des adultes de ton entourage, cela expliquant peut être ceci Peut être les plus jeunes collègues n'ont pas conscience que le niveau moyen des élèves a changé, mais je trouve moi et heureusement, que les anciens dans ma circonscription et dans mon département (le fameux 9-3) ont quant à eux conscience que les élèves ont bien changé... et que ce n'est malheureusement pas qu'un problème de méthode... je ne vois pas comment faire par exemple avec des francophones depuis un an aux situations familiales ultra-complexes....les remettre en mater pour développer le langage oral...BIIIP, les inscrire d'office au soutien et laisser du coup de côté les autres élèves en énormes difficultés aussi, mais francophones et tout de même lecteurs BIIIPPPP... au final, je me retrouverai avec toute ma classe, lol, ce n'est plus de l'AP BIIIIPPP BIIPPP... Ne faisons pas comme nos ministres: ériger nos opinions comme des vérités professionnelles, à propos d'un métier qui demeure multiple... on n'enseigne pas en classe multiple rurale comme en zep urbaine, en arrondissement aisé parisien comme en zep rurale... Proposons et discutons entre nous sans penser avoir LA METHODE, en comprenant les propositions des collègues qui sont basées sur leurs propres expériences professionnelles, qui diffèrent de mille et une façons!
papili Posté(e) 23 avril 2013 Posté(e) 23 avril 2013 Les élèves qui arrivaient non-francophones à la rentrée ont toujours existé à l'École Primaire. C'était même le cas de 100% de l'effectif dans toutes les régions de France jusqu'aux années 1930 (et même 1960 dans certains villages de Bretagne, d'Alsace, de Corse ou du Pays Basque) sans parler bien entendu des vagues d'immigration successives (Italiens, Polonais, Espagnols, Portugais, Algériens, Marocains, Tunisiens, Cambodgiens, Chinois...). On peut y ajouter les enfants des DOM-TOM qui arrivaient souvent à l'école en ne parlant que leur langue d'origine. Jusqu'aux années 70/80, ces enfants, quel que soit leur âge (supérieur à 6 ans), étaient admis dans la classe de cours préparatoire où ils apprenaient à parler français et à lire et écrire notre langue. Si l'année scolaire n'y suffisait pas, on les y maintenait une deuxième année, quitte à les faire passer au cours élémentaire 1e année au bout de quelques mois si leur niveau le leur permettait. Il est vrai qu'il était difficile pour eux d'y arriver en un an s'ils commençaient l'année totalement non-francophones. Après ces deux années et pour les autres, ceux nés ou arrivés à l'âge pré-scolaire en France, j'avais coutume de dire aux personnes que je visitais dans leurs classes : "Où voyez-vous des non-francophones ? Moi, je ne vois que des bilingues... " Avec des méthodes d'écriture-lecture éprouvées, basées sur la combinatoire (et qui vont de l'imprimerie à l'école de Célestin Freinet au b.a.ba de la méthode Boscher), la plupart des élèves apprennent à lire et écrire le français, quelle que soit leur langue d'origine. J'en profite pour suggérer qu'une maternelle bien conçue, basée sur l'oral jusqu'en début de Grande Section, puis introduisant tout doucement l'écriture-lecture, en partant du son et de la lettre, ainsi que le calcul, peut être un très grand facteur d'égalisation des chances. Corriger les excès des quinze dernières années en matière de "primarisation" excessive de l'école maternelle, c'est très bien. Mais oublier de faire de la Grande Section une classe charnière qui met en route les apprentissages fondamentaux (réfléchir, se cultiver,mémoriser, écrire, lire, calculer,compter), tout en restant une classe maternelle où on joue, s'exprime et continue à travailler essentiellement de manière sensorielle, c'est extrêmement problématique et risque de creuser encore plus, si cela est possible, les écarts entre enfants selon leurs origines sociales.
calia Posté(e) 23 avril 2013 Posté(e) 23 avril 2013 Papili, sur l'école maternelle, je suis d'accord avec toi : elle doit être centrée sur l'oral et sur la maîtrise du corps en PS-MS et on ne devrait introduire la lecture-l'écriture qu'en GS tout en gardant les spécificités de la maternelle pour cette dernière classe. Par contre, le "c'était mieux avant", "tous lecteurs en fin de CP avec certaines méthodes", je n'y crois pas. Entre les déficiences intellectuelles légères, les problèmes de comportement, etc... Une méthode de lecture ne peut pas être le remède à toutes les situtations. Et de toute façon, ce n'est pas le sujet ici. Le cycle 2 en 3 ans, ça ne veut pas dire apprendre à déchiffrer pendant 3 ans pour tout le monde. Le programme de CE1 de grammaire est très dense, il est déjà dicile pour des élèves lecteurs, et bien trop éloigné des préoccupations des élèves déchiffreurs. Ce programme pourrait être étalé sur 3 ans, cela laisserait le temps aux petits déchiffreurs de prendre de l'aisance en lecture et à tous le monde d'assimiler correctement les 1ères bases de la grammaire et de l'orthographe. 1
matelot Posté(e) 23 avril 2013 Posté(e) 23 avril 2013 Bon c'est bien joli tout ça...mais je pose la question aux enseignants de CM2 quand même: allez-vous vous rendre dans les collèges de votre secteur pour des réunions hors temps de travail? sans remboursement des frais de route? sans ISOE (on est plein dedans là)? sur des horaires fixés par un principal qui privilégiera les disponibilités collège sans vous consulter?....
mayre Posté(e) 23 avril 2013 Posté(e) 23 avril 2013 Mode ironie on: allez-vous vous rendre dans les collèges de votre secteur pour des réunions hors temps de travail? Mais non, puisqu'on a 24 h de concertations forfaitaires grâce à la réforme, ce sera compris dedans... Et puis à force de mettre des choses dedans, on arrivera à en faire 48 de plus! sans remboursement des frais de route? Comment ça, on n'est pas remboursé des frais de déplacement, d'habitude? sans ISOE (on est plein dedans là)? L'ISOE qui sera bientôt en négociation au Ministère, et qui sera moindre par rapport à celle du secondaire? Et qui cachera le fait que notre point d'indice reste gelé? "Ce sera mieux que rien!" A voir si tout le monde en bénéficiera... sur des horaires fixés par un principal qui privilégiera les disponibilités collège sans vous consulter?.... Meuai non, les principaux, ce sera comme les maires, ils nous prendront en compte... Mode ironie off. J'ai eu une sixième et une cinquième tout en douceur. J'ai eu un PEGC comme prof principal, que j'avais en Français, Histoire-Géo, puis en latin... Et un autre prof de Maths et de Techno. J'ai apprécié, et je trouve avec le recul que c'était une vraie bonne chose. Moins de profs, plus d'interdisciplinarité pour les élèves. Je ne crois pas que des réunions multipliées avec les enseignants du primaire résoudrait quoique ce soit, vu comment se passent celles qui ont lieu actuellement.... (pas de prise en compte de ce que nous disons, refus de remettre en cause les façons de faire d'un côté comme de l'autre, voire mépris du travail fait en primaire...)
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