Jacques RISSO, un collègue maltraité

[Pepettebond]

Merci ,Jacques d'être qui tu es,

Merci ,pour le moral que tu soutiens mieux que tous les anxiolitiques par tes dessins,

Merci,à ceux qui t 'aiment d 'être près de toi.

Pense à toi, prends soin de toi.

[primaël]

[Didoudidoula]

Soulagée, enfin ! pour toi et tes proches, maitres Jac, de l'issue de ce cauchemar.

Champagne !

Mais quand même dubitative ...

quoi ? il aura fallu une menace de gréve et un entretien pour que d'un coup, le DASEN renonce à la commission disciplinaire ??!

Et si ce RDV n'avait pas eu lieu, ils t'auraient "scalpé" (ou essayé ) le 7 prochain ?!

C'est l'appel au TA qui les "obligeait" à cette commission disciplinaire ?!

2 compte-rendus de l'IGEN ??? alors là ! faut envisager d'écrire un polar

décidément tout cela n'est pas clair ...

Alors oui, mille fois OUI !champagne !

Mais vigilance !!

Et notamment sur cette "mission" de fin d'année ...

Je comprends le souhait de finir l'année l"ailleurs", et le dégout certainement de la fonction de dirlo mais ...

Vigilance !

Delfff,

[nola]

Bonne reprise à Jacques et félicitations aux délégués syndicaux dont la mobilisation jusqu'au national a été exemplaire.

[nola]

Bonne reprise à Jacques et félicitations aux délégués syndicaux dont la mobilisation jusqu'au national a été exemplaire.

Les syndicats, ça sert aussi à ça... et cette unité fait plaisir au vieil Hussard noir que je reste (utopiste et même idéaliste)... Mais au delà du travail des délégués syndicaux, c'est aussi la mobilisation (quand même pas assez importante à mon goût) d'une profession qu'il faut saluer!

L'affaire Jacques RISSO doit nous faire comprendre qu'ensemble, nous sommes plus forts! Nourrissons-nous de nos divergences pour avancer.

Sur la mobilisation des collègues, j'avoue être un peu déçu, mais bon, l'essentiel (la réintégration) est acquis. Et je n'ose imaginer ce qui aurait pu se passer sans l'unité des syndicats du 84 et nationaux autour de lui.

C'est bon pour Jacques et pour tous les PE.

[Charivari]

Merci aussi à Thierry qui a dû y passer pas mal de nuits. C'était bien d'avoir un point de ralliement ici pour avoir des infos.

J'ai peur du coup de blues pour Jacques, en contre coup, avec tout le soufflé qui va retomber, et lui qui ne sera quand même pas dans son école lundi.

J'espère qu'il va continuer à dessiner.

Le point positif dans cette affaire, c'est que pas mal de collègues ont découvert les dessins de Jacques, du coup, quand certains blogueurs ont entrepris de les publier à la fin de leurs articles.

[Pablo]

Enfin!!!!

Un grand merci à thierry pour avoir relayé ces infos

[Floredelouest]

Quelle belle nouvelle pour Jacques !

Merci à tous les membres de son comité de soutien pour leurs actions et informations.

Courage à Jacques pour les jours, les semaines à venir qui, malgré le soulagement, seront sans doute également difficiles. Rome la reconstruction de Jacques ne se fera pas fait en un jour, mais on lui souhaite le plus vite et solidement possible.

[Charivari]

Je viens de lire le communiqué du Rectorat et l'article Provence Education, et, du coup, je trouve la nouvelle plus-si-bonne... :

Le lead

Comme nous l’avions annoncé hier, un accord est intervenu entre l’Inspection académique et Jacques Risso, ce directeur d’école vauclusien suspendu de ses fonctions depuis septembre. Comme nous le signalions, il n’y aura pas de tenue de CAPD en conseil de discipline. Mais l’analyse des communiqués des deux camps est assez significative du fossé dialectique entre les deux camps quant à l’interprétation du contenu.

Pour le rectorat, il s’agit d’une sanction dite de 1er groupe (avertissement), M.Risso est coupable, mais sans recours à la CAPD que souhaitait pourtant le DASEN. Pour les syndicats, la faute n’est pas prouvée, le rectorat, engoncé dans ses contradictions, a dû négocier « un sortie par le haut ». « Le DASEN était prêt à annuler le Conseil de discipline si M. RISSO retirait son référé devant le Tribunal Administratif de Nîmes. ». La source de notre information première avait insisté sur le caractère négocié de la mesure, une posture que réfute par le silence le Rectorat. Le communiqué officiel, par exemple, ne fait pas mention d’un protocole signé, fondement de l’argumentation des syndicats. Il sera intéressant de savoir si ce document existe et son contenu. Les syndicats pourront éventuellement le produire.

Pour le rectorat, il y aura une suite pas forcément conflictuelle. « Sa situation professionnelle pour l’année prochaine sera étudiée, dans le cadre du mouvement des professeurs des écoles, par l’inspecteur d’académie du Vaucluse ». Le directeur n’est donc pas assuré de revenir sur Rustrel, on peut même penser l’inverse puisque son cas sera étudié dans le cadre du mouvement comme tout enseignant qui demande sa mutation.

Dans tous les cas de figure, selon ce discours du rectorat, M.Risso, coupable, n’a pas son avenir entre ses mains. Les syndicats voient le futur différemment et ils assurent « qu’ils seront vigilants ». Selon eux, le protocole contient « un arrêté du DASEN annulant la suspension de J. RISSO dans ses fonctions de directeur et d’enseignant à l’école de Rustrel en date du 1er février 2014″. M.Risso est donc encore directeur de l’école de Rustrel pour les syndicats.

Même s’il ne le sera plus jusqu’à la fin de l’année scolaire. C’est le seul point où les deux parties accordent leurs violons, outre l’annonce de la levée de la CAPD : c’est à sa demande que Jacques Risso finira l’année sur un autre poste que celui de la direction d’école de Rustrel. Notons le choix de ce mot par le rectorat, qui n’est pas anodin, « une responsabilité pédagogique » et non administrative si tant est que les directeurs d’école, en l’absence encore de statut propre, aient cette compétence.

Anecdote amusante ou révélatrice de dysfonctionnements administratifs ? « Force est de constater qu’il y a 2 versions différentes du rapport des Inspecteurs Généraux ! Le rapport que les Inspecteurs généraux ont remis au recteur, trouvé lundi dernier au dossier administratif de J. Risso, comporte au bas de la page 6 et à la page 7, des griefs qui ne figurent pas dans la version communiquée début décembre par le ministère à Jacques Risso. Le Directeur Académique a déclaré qu’il ignorait qu’il y avait 2 versions du rapport des Inspecteurs Généraux et s’est engagé à aller aux nouvelles. Jacques Risso n’a donc pas pu répondre à ces griefs formulés à son insu ! Au nom de Jacques RISSO, son défenseur syndical a remis au Directeur Académique la version du rapport des Inspecteurs Généraux adressée par le ministère à Jacques Risso sur lequel son avocat, Me Tartanson, avait fait part de ses observations. Les syndicats attendent des explications claires sur ce point. » (communiqué intersyndical)

Pour les syndicats, d’autres griefs ne sont pas apaisés, en particulier: » le respect par la hiérarchie de l’EN du secret de la correspondance privée ; Le DASEN a affirmé que « la plainte déposée par M. Risso a été classée sans suite, après un constat d’huissier fait par Mme Brillaud ». La Secrétaire Générale a indiqué que « ce n’était pas de la correspondance privée, c’est arrivé sur une boîte professionnelle ». Les syndicats laissent à l’avocat de J. Risso le soin de suivre cette affaire. »

Notons que le Rectorat s’attribue, certes implicitement, le mérite de l’essentiel à ses yeux. « Le dialogue permanent et l’écoute ininterrompue de tous les protagonistes ont permis de préserver la sérénité et le bon fonctionnement de l’école de Rustrel« . Mettant pourtant le doigt sur un constat: cette affaire a divisé peut-être profondément ce petit village proche d’Apt.

Communiqué du Rectorat

Situation de Monsieur Jacques Risso

Une sanction du 1er groupe ne relevant pas de la commission académique paritaire départementale (CAPD) a été prise à l’ encontre de Monsieur Risso.

En outre et à sa demande, Monsieur Risso ne rejoindra pas l’école de Rustrel et il sera affecté, pour la fin de l’année scolaire 2013-2014, sur un poste à responsabilité pédagogique dans le dispositif « plus de maîtres que de classes ».

Sa situation professionnelle pour l’année prochaine sera étudiée, dans le cadre du mouvement des professeurs des écoles, par l’inspecteur d’académie du Vaucluse. Le dialogue permanent et l’écoute ininterrompue de tous les protagonistes ont permis de préserver la sérénité et le bon fonctionnement de l’école de Rustrel.

Je me demande donc ...

il y a donc sanction ?? Mais pour quelles raisons ? Quels sont les motifs invoqués ? Et Jacques est-il obligé de participer au mouvement ou bien s'il ne fait rien il garde son poste de directeur à Rustrel ? C'est clair comme du jus de chaussette...

Comment va Jacques ? Soulagé ? Ou bien déçu, amer et déprimé ?

[sylvielise]

Oui, bizarre....

[Dindondondaine]

Désolé, je m'étais pris quelques jours de vacances...

Pour te répondre donc, Charivari:

il y a donc sanction ??

Non...

Mais pour quelles raisons ?

Aucune...

Quels sont les motifs invoqués ?

Aucuns...

Et Jacques est-il obligé de participer au mouvement

Non...

ou bien s'il ne fait rien il garde son poste de directeur à Rustrel ?

Il EST directeur de l'école de Rustrel, réintégré dans son poste en tant qu'instit et que dirlo, lavé de toute accusation, avec un dossier administratif expurgé de tous les accusations formulées contre lui, nommé à titre définitif. Ce que personne ne peut lui enlever...

C'est clair comme du jus de chaussette...

C'est très clair, au contraire. Le Recteur communique dans Provence Education et avance un certain nombre de points.

Or, ces points ne se trouvent pas dans le protocole signé par le Dasen, Jacques et les syndicats. Ce protocole, qui engage l'institution et sur lequel elle s'engage est le seul et unique texte en vigueur actuellement, la seule réalité qui s'applique à Jacques.

Thierry Fabre

[Pepettebond]

de toutes les façons je crois que la mobilisation des collègues reste vigilante

s'il devait y avoir un couac , ben nous serions là .....

Je suis heureuse pour Jacques qu'il profite de cette délivrance;

En jouant sur les mots le recteur a raison, il y a eu sanction: 5 mois hors de classe; mais sanction injustifiée et qui laisse surement pour ceux qui jouent avec la vérité un gout amer.