Paul Getty Posté(e) 6 février 2014 Posté(e) 6 février 2014 Exactement. Autant d'occasions de petits conflits, désagréments, incompréhensions... On croise des gens pendant 6 mois, puis d'autres encore pour 6 mois. Ils-elles revendiquent de ne faire "que" 20h / semaine comme prévu dans le contrat signé, ah mince, ça fout l'emploi du temps des instits en l'air, on comptait sur eux pour 24h hebdo... Et au final, peu d'entente et de "collectif", peu d'horaires partagés, plus d'isolement et moins de discussions en commun. D'un côté les AVS (par exemple) avec leurs soucis, de l'autre les instits avec leurs soucis...
Sarri Posté(e) 6 février 2014 Posté(e) 6 février 2014 Fredo, au secours, viens mettre un peu d'ordre là dedans...
mayre Posté(e) 6 février 2014 Posté(e) 6 février 2014 Bon, ils se lâchent les pépères socialos: http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/02/03/vallini-en-finir-avec-le-jardin-a-la-francaise-des-collectivites_4358812_823448.html L'Etat doit donc se recentrer sur ses compétences régaliennes et réformer ses administrations qui devraient fixer les grands objectifs d'une politique et sa cohérence générale : par exemple les programmes scolaires et les diplômes pour l'éducation nationale. Chaque administration « déconcentrée » devrait ensuite être autonome dans le cadre d'un budget de fonctionnement : organisation interne, recrutement des enseignants et choix des actions éducatives pour un établissement scolaire en fonction notamment des territoires et de leurs spécificités. Grosso modo ce que FO, SUD et la CGT expliquent depuis 18 mois. On attend (sans illusions) des excuses de ceux qui les traitent de paranos et d'extrémistes. '"On" ne les aura pas, on a l'habitude... Maintenant, "ils" essayent de faire oublier ce qu'ils ne disaient pas pour le reprendre à leur compte... Tant mieux pour les personnels, c'est le principal, mais j'ai un peu les boules, parce que si "ils" s'étaient bougés avant, on n'en serait pas là...
mayre Posté(e) 6 février 2014 Posté(e) 6 février 2014 Oui, tout ça est très cohérent avec les successions d'attaques contre l'école publique de ces dernières années. On organise le chaos et les dysfonctionnements, les usagers sont de moins en moins satisfaits, on laisse les personnels marner et se démerder avec de moins en moins de moyens tout en dégradant leurs conditions de travail et en multipliant les statuts des intervenants dans une même école / collège / lycée (au choix), puis on amène peu à peu des "idées neuves" pour éliminer la fonction publique d'état dans l'éducation et la remplacer par... des contractuels recrutés localement ? Bon ça fait un moment que certaines OS dénoncent ça, qu'on leur répond "mais non, vous êtes paranos, ça n'arrivera jamais, on peut continuer à travailler le nez dans l'guidon sans soucis, les vacances et la retraite sont assurée, pas d'inquiétude..." et voilà, ça approche, ça approche, ça approche... Il faut leur botter le c., et pas dans les urnes, mais dans la rue ! Et oui...
prof désécol Posté(e) 6 février 2014 Auteur Posté(e) 6 février 2014 Perso je n'en ai rien à faire qu'on me traite de corporatiste et de parano; en revanche, j'attends les réactions de ceux qui nous traitent ainsi depuis des mois. Soutiennent-ils les propositions de Boissinot et Vallini? Nos gouvernants n'ont pas besoin de soutenir ces propositions car "déconcentrer" les administrations -l'école- va de soi. C'est dans leur esprit une évidence, une évolution dans l'ordre des choses, aussi naturelles que le retour du printemps après l'hiver. Il ne s'agit pas de savoir s'il faut le faire ; plutôt comment et quand. Et pourquoi se presser ? Alors, ils sèment des petits cailloux, se montrent un peu moins brutaux qu'un Xavier Bertrand ou un Copé. Si l'un d'entre eux propose ce genre de choses un peu trop haut, ils le désavouent, comme ils l'ont fait pour Peillon prétendant geler l'avancement dans la fonction publique (d'ailleurs, cette proposition n'était qu'une rumeur, n'est-ce pas, amplifiée des corporatistes paranoïaques dans notre genre). Ils ont ouvert la voie tranquillement, grâce à une réforme dans l'intérêt des enfants. Eux ou d'autres finiront le boulot plus tard.
zazou19 Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 encore une preuve de l'hypocrisie de ce charmant monsieur... http://www.franceinfo.fr/actu/vincent-peillon-a-bien-envisage-le-gel-de-l-avancement-des-fonctionnaires-1308425-2014-02-06 [...] " il annonce que, samedi, au Conseil stratégique de la dépense publique, il proposera de geler les avancements de carrière des fonctionnaires. Face à la surprise des journalistes, la conversation s'engage. Vincent Peillon explique alors que "c'est une question de courage politique" et se dit "prêt à assumer" face aux millions de fonctionnaires qui travaillent à l'Education Nationale. Entre 600 et 800 millions d'euros d'économiesDes calculs ont d'ailleurs été réalisés par les services financiers de son ministère, ce que confirme le directeur de cabinet. L'économie est estimée à entre 600 et 800 millions d'euros, par an, pour l'Education Nationale. Avant que la conversation ne s'engage sur un autre sujet, la responsable de la communication de Vincent Peillon rappelle à Olivier De Lagarde que cette conversation d'une vingtaine de minutes est off, autrement dit pas destinée à être publiée. Jeudi midi, le ministère de l'éducation Nationale a réaffirmé le démenti de Vincent Peillon. Au ministère de la fonction publique, on ne fait pour l'instant aucun commentaire. Il faut dire que la question est explosive puisque, le point d'indice qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires, est gelé depuis 2010."
nola Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 Ne tapons pas trop fort sur Peillon. Quand Hollande annonce qu'il faut trouver 50 milliards sans que les économies se fassent sur le dos des fonctionnaires, tout en se fixant un objectif de baisse des impôts et des cotisations patronales, c'est, au mieux, de la basse démagogie. Peillon, lui, est cohérent.
orime Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 C'est être cohérent de dire quelque chose en off puis de le démentir de sa propre voix (entendue et relayée sur Inter hier matin "ça n'a pas de sens") ? Je n'appelle pas ça de la cohérence, mais de l'hypocrisie.
matelot Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 C'est cohérent de trouver dans la minute des milliards pour Dexia et d'envisager de violer le contrat des enseignants les plus mal payés/avec le plus d'élèves/le plus d'heures d'Europe?????? C'est cohérent d'avoir un sinistre des finances fraudeur et de taxer les honnêtes gens???? C'est cohérent de se faire élire en accusant la haute finance et de la protéger ensuite???? J'espère qu'on y est...et j'espère surtout que ça va chier!
nola Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 Relax. Je me suis mal exprimé (ou vous m'avez mal compris): Peillon est tout à fait au diapason (si vous préférez) de ce gouvernement, de son chef et du président qui louvoient tout en marchant sur les traces de Sarkozy.
abel27 Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 J'adore quand même quand il parle de "courage". C'est sûr qu'aller taper sur les instits qui sont payés peau d'balle, qui sont à 80% des gonzesses, il faut en avoir des c.. pour ça.
nola Posté(e) 7 février 2014 Posté(e) 7 février 2014 J'adore quand même quand il parle de "courage". C'est sûr qu'aller taper sur les instits qui sont payés peau d'balle, qui sont à 80% des gonzesses, il faut en avoir des c.. pour ça. C'est effectivement moins risqué que de s'en prendre aux Bretons...
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