Changement de statut des enseignants : la fin de la profession

[matelot]

Je suis breton...ben la Bretagne n'a rien obtenu mais reste debout et révoltée...par contre Marseille (qu'ils veulent piquer à l'ump) a eu bien plus!

[Polythene Pam]

En fait, le gouvernement s'inspire un peu de ce qu'il se passe en Grèce : diminution des salaires des fonctionnaires, diminutions des retraites, des prestations sociales, (et pendant ce temps-là, l'Armée, l'Eglise, les armateurs et certaines professions libérales ne paient toujours pas d'impôts ou si peu....) Quant aux banques, elles vont bien, je vous rassure.

Ce qui est consternant, c'est que c'est toujours la même chose : on tape toujours sur les mêmes, ceux qui ont, finalement, peu de moyens d'action, si ce n'est la grève qui ne menace aucunement le pays puisqu'elle ne pénalise, en ce qui nous concerne, que les parents et les mômes après tout. Les dirigeants le savent bien, alors les grèves, ils s'en foutent complètement.

Mais ça ira mieux quand la gauche sera au pouvoir. :devil:

[nola]

Quand on nous dit que "Les Grecs trichent et ne payent pas leurs impôts", c'est faux pour les salariés, y compris les fonctionnaires, qui sont prélevés à la source.

[Polythene Pam]

Absolument.

Quand tu vas à l'hôtel ou au restau, on te demande de payer cash, les cartes de crédit sont très mal vues, ben oui, c'est pour ne pas payer la TVA, vu qu'on ne fait pas de facture : pas de trace.....Et c'est la même chose pour les taxis, les professions libérales (qui sont déjà bien loties), certains commerces....

[nola]

Le gouvernement français réfléchit au prélèvement à la source.

[Paul Getty]

La Grèce est le laboratoire de l'austérité pour l'UE, et ce qui y est expérimenté a bien des chances d'arriver ailleurs, si ça n'est pas déjà fait (Portugal, Espagne, Italie). La crise et la dette sont les prétextes pour revenir sur les acquis des salariés obtenus/octroyés après la 2ème guerre mondiale. Maintenant les riches sifflent la fin de la récré, va falloir serrer les dents (ou mordre)...

[Goëllette]

Le gouvernement français réfléchit au prélèvement à la source.

Mais encore une fois, ce ne sera efficace que pour les salariés.

Les entrepreneurs, les artisans, les professions libérales et les commerçants pourront continuer à truander le fisc ... et nous, par la même occasion !

Nous avons déjeuné au restaurant avec un couple de copains. Lui est assureur.

Chacun a payé sa part d'addition et le copain, avant de partir, s'est empressé de prendre le ticket global, car il va faire passer ça dans ses frais.

Il ne nous a même pas offert un café !

[matelot]

C'est surtout que la finance pour maintenir son taux de profit a d'abord mondialisé l'industrie pour délocaliser et "payer" rien du tout des esclaves en Chine, au Bangladesh ou même en Europe (vous savez celle qui est absolument nécessaire pour vous protéger)...mais cette source de profit se tarit, on est arrivé au bout.

Donc pour maintenir le taux de profit, la finance s'attaque aux services et aux classes moyennes considérés comme des empêcheurs de gagner en rond...la question est: vont-ils réussir comme Warren Buffet l'a déclaré ("Je participe à une lutte des classes et c'est la mienne qui gagne") ou va-t-on leur barrer le chemin en renversant la table?

J'ai fait mon choix, pour moi, pour mes enfants...je voterai contre les alliés de la finance, ceux qui n'ont rien fait pour arrêter cette logique bien au contraire, je voterai contre l'umps. Et je suis prêt au blocage de ma profession et du pays dès qu'il en sera question...

[Paul Getty]

"Les alliés de la finance", ils le sont tous : Mélenchon était secrétaire d'état dans un gouvernement socialiste qui privatisait à tours de bras, et le FN est une girouette qui change de programme en fonction du vent du mécontentement.

''La mesure économique phare du FN est la sortie de l’euro pour protéger les entreprises françaises. Cette mesure est illusoire : elle conduirait inévitablement à une aggravation de la crise économique et à une concurrence encore plus forte entre pays. Elle ne remet en cause ni les puissances des multinationales (dont certains grands groupes français) ni la logique des marchés financiers. Le FN fait lui aussi de la maîtrise de la dette un impératif national : ce qui conduit à des politiques d’austérité comme actuellement.La vision d’un capitalisme régulé à la française est une illusion mais tend à faire croire que patrons et ouvriers «français» auraient les mêmes intérêts ! Les mesures proposées favorisent d’abord le patronat, puisqu’il propose «d’alléger le coût du travail, sans pour autant grever le pouvoir d’achat des ménages»,en d’autres termes de baisser les cotisations patronales... Et si les «lois sur le temps de travail ne seront pas abolies», une «renégociation sera autorisée à la condition qu’elle s’accompagne d’une augmentation proportionnelle du salaire», cela revient à l’arnaque du «travailler plus pour gagner plus».'' Ca + le vieux fond réac de ce parti, sans façon, merci.

Les célèbres "ni dieu, ni César, ni tribun" et "sauvons-nous nous-mêmes" sont toujours d'actualité...

[Polythene Pam]

Bon et puis, la "préférence nationale", on sait bien où ça mène..... Et puis allez faire un tour sur les propositions FN pour l'Ecole, ça fait froid dans le dos....

Il n'est pas question de choisir entre la peste et le choléra, mais ce n'est pas pour autant que nous sommes obligés de choisir le cancer fulgurant à la place....

[nonau]

Nous sommes tous des moutons hélas pourtant notre destin (si nous étions unis) est entre nos mains! Mais je sens bien une bonne insurection à la rentrée...

[matelot]

Pourvu que tu aies raison!

En attendant je veux leur faire sentir le vent du boulet aux élections qui viennent, voter ni blanc, ni ump, ni ps...30 ans qu'ils nous enfument pour mieux nous b.....! ADIOS BANDIDOS!

Allez voir ce qui se passe en ce moment en Espagne, ça devrait le faire chez nous bientôt, site de l'EXPRESS: des petits juges sont en train de coincer les 2 partis majoritaires (pour l'instant) et la famille royale...on a les mêmes...ces gens bouffent et couchent avec la finance, rien à attendre d'eux.