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Quels sont les pouvoirs d'action des syndicats ?


André Jorge

Messages recommandés

La question ayant déjà reçu des réponses intelligentes et argumentées, je vous propose un peu d'humour pour vous détendre:

http://sacrecharlemagne.blog4ever.com/les-syndicats-enseignants-pour-les-nuls

Extrait:

Pas spécialement militant, je vous dirai que chacun de ces syndicats a aussi de nombreuses qualités qu’ils vous expliqueront bien mieux que moi… Je ne vous dirai pas dans lequel de peur de me faire exclure (humour) ou plus sûrement, de peur que mon « message » soit pollué.

Peu importe le syndicat que vous choisirez, si on veut que notre métier soit reconnu, il faut aussi que nos voix se fassent entendre…

Et, à titre individuel, à défaut d’être entendu, cela fait du bien d’être écouté…

Si tu peux développer un peu plus...Parce que j'ai des doutes; il y a des syndicats qui ne sont que des filiales du PS et dont les dirigeants ont été ou seront récompensés.. :angel_not::devil_2::sort::whistling:

D'autres sont bien plus indépendants du pouvoir en place... :mad:

Je ne fais que citer sacrécharlemagne. Chacun est libre de défendre ses idées, à condition bien entendu d'assumer les conséquences desdites idées, ce qui n'est pas toujours le cas, notamment au niveau national.

Un point qui m'a surpris en entrant dans l'EN, c'est le rôle administratif des syndicats. Rien n'a changé et les délégués sont toujours plus performants que les secrétariats des DASEN pour t'informer sur la retraite, les mutations etc...

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Merci pour les réponses. :)

Pour répondre à la question d'origine, je crois que leur pouvoir d'action est directement lié au nombre de syndiqués.

Ne peuvent-ils utiliser les media comme pouvoir de pression ?

Dans le cadre de mon métier, je vois des choses qui ne me plaisent pas et je ne comprends pas pourquoi les syndicats n'interviennent pas. Je trouve que ça ne bouge pas beaucoup, et je ne sais pas pourquoi.

Exemples :

- un collègue qui est en dépression, parce qu'il se retrouve coincé avec un élève suicidaire et perturbateur dans sa classe, et un directeur qui ne le soutient pas, lui reproche son incompétence dans la gestion de ce problème, et donne raison à l'enfant de peur que l'élève se suicide (il l'a déjà fait).

La question du collègue au syndicat était : suis-je obligé d'accueillir cet élève dans ma classe ? Réponse : renseignez-vous sur la situation de cet enfant pour savoir quoi faire.

- une école élementaire où la directrice fait une classe de CP avec tous les bons élements (élèves métropolitains essentiellement, mileu social favorisé) et une autre classe de CP avec les élèves en difficulté (beaucoup de réunionnais, milieu social défavorisé). Résultat : l'instit qui a le CP avec les élèves en difficulté ne s'en sort pas et c'est le foutoir dans sa classe. L'IEN est au courant mais ne fera rien, la réponse des syndicats est : la directrice fait ce qu'elle veut...

Les membres d'un syndicat peuvent s'exprimer publiquement sur toute question relative à leurs conditions de travail, en tant que représentant du syndicat, ils portent le discours/la parole du syndicat (aux membres du syndicat de décider sous quelle forme ils délèguent la prise de parole publique de leur organisation), pas de restriction à la liberté d'expression (pas de pseudo-devoir de réserve), mais évidemment pas de calomnies, insultes, injures (j'imagine le pétage de plombs en direct à la télé :online2long: ...).

Ça c'est intéressant. J'aurais aimé dans le passé pouvoir répondre à quelques personnes en public...

Bon, faut préciser quand même : y'a des lieux où on ne peut rien "rattraper", en conseil d'école, le directeur n'a pas intérêt à se permettre un écart et exprimer sa propre pensée si elle est différente de celle de l'institution, car il y est avec sa casquette de directeur et on pourra difficilement dire ensuite que pendant le conseil d'école, soudainement il a parlé au nom du syndicat... Par contre, après le conseil d'école, lors d'une discussion informelle sur le trottoir avec les parents d'élèves ou autres, dans le défilé d'une manifestation, si un collègue exprime son désaccord avec l'institution et qu'on lui reproche, il y a moyen de le "couvrir".

Pour l'histoire du collègue en dépression, il faudrait qu'il s'adresse à un syndicat un peu mordant, prêt à l'accompagner pour remplir le RSST de son école et faire remonter ça aux élus du CHSCT, puisque ses conditions de travail dégradées l'ont rendu malade et que les Dasen et IEN sont garants de notre santé et de notre sécurité au travail.

Pour l'autre histoire, et oui la directrice fait ce qu'elle veut pour la répartition des élèves et des moyens, et l'IEN laisse tout le monde se dém..., comme d'habitude. Ca ira certainement mieux quand les directeurs seront enfin des vrais chefs d'établissement (ironie)...

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Il ne faut pas oublier que des syndicats se sont toujours affichés en tant que réformistes comme le SE UNSA et ses adhérents y vont de leur plein gré. C'est sûr que le SNUIPP est plus assis entre 2 chaises à cause de ses courants internes dont le plus à gauche est plus du côté de FO maintenant.

Chacun peut choisir son syndicat et y défendre des idées ; pour ma part, il y a des années où j'ai commencé à défendre les idées du GDID, seul le SE m'a ouvert sa porte et le droit à une intervention en conseil syndical et maintenant le GDID est reçu au MEN au même titre qu'un syndicat. Et là on rejoint une problématique : pourquoi une association retient plus l'attention du MEN qu'un syndicat ? Peut-être que, dans cet exemple, les interlocuteurs savent de quoi ils parlent...Quand un représentant syndical va parler d'un problème au MEN avec comme seul outil une synthèse d'une remontée départementale où tout ce qui pourrait fâcher est occulté et bien le MEN ne le prend pas au sérieux et les enseignants se sentent trahis. Le SNUIPP est quelque part prisonnier de ses orientations gauchistes (sans jugement) tout en voulant continuer à cogérer avec le MEN qui lui veut réformer.

Bref, engagez vous et surtout défendez les idées qui vous sont chères.

PS : je travaille comme enseignant dans une institution internationale et je peux constater tous les jours les errances du système français. Un exemple concret : pour une reforme de programmes ou un nouvel outil (carnet scolaire) des représentants du personnel et des profs sont invités dans les groupes de travail pour rédiger les documents et pas seulement pour donner un avis a posteriori...

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PS : je travaille comme enseignant dans une institution internationale et je peux constater tous les jours les errances du système français. Un exemple concret : pour une reforme de programmes ou un nouvel outil (carnet scolaire) des représentants du personnel et des profs sont invités dans les groupes de travail pour rédiger les documents et pas seulement pour donner un avis a posteriori...

Ne serait-ce pas un mal français que de négocier après plutôt qu'avant? De s'opposer après plutôt que de prendre le temps de construire ensemble.

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PS : je travaille comme enseignant dans une institution internationale et je peux constater tous les jours les errances du système français. Un exemple concret : pour une reforme de programmes ou un nouvel outil (carnet scolaire) des représentants du personnel et des profs sont invités dans les groupes de travail pour rédiger les documents et pas seulement pour donner un avis a posteriori...

En quoi considères-tu qu'il s'agisse d'une errance ?

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PS : je travaille comme enseignant dans une institution internationale et je peux constater tous les jours les errances du système français. Un exemple concret : pour une reforme de programmes ou un nouvel outil (carnet scolaire) des représentants du personnel et des profs sont invités dans les groupes de travail pour rédiger les documents et pas seulement pour donner un avis a posteriori...

En quoi considères-tu qu'il s'agisse d'une errance ?

(C'est une vraie question !)

Je parle des errances du système français : on prend des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans une classe (scientifiques, chercheurs, partenaires école...), des inspecteurs qui ont une vision organisationnelle et régalienne de l'école et on prend comme témoins du terrain des représentants syndicaux qui n'ont pas vu un élève à moins 10 m depuis des années donc les programmes ne sont pas réalisables, les exigences à côté de la plaque...

Dans ce que je vis actuellement, tout n'est pas rose mais on peut éviter des dérives malgré les pressions politiques sur certains sujets ; au moins on sauve les meubles au niveau de la mise en place.

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Il ne faut pas confondre les centrales et les fédérations départementales..... Les lignes défendues par les centrales ne le sont pas forcément par les fédérations locales, on le voit bien avec la réforme des rythmes scolaires....

Localement, les syndicats agissent, mais c'est encore et toujours une histoire de personnes : dans mon trou perdu, par exemple, le SGEN est très actif, se bouge, s'investit parce que les gens qui y sont le sont. Ils ne sont pas du tout sur la même ligne que la CFDT nationale qui mange dans la main des gouvernants.

En cas de problème avec la hiérarchie par exemple, un enseignant peut (et doit !) se faire accompagner par un délégué syndical (qui connait les textes), même si le quidam n'est pas syndiqué.

Dans les cas d'ouvertures ou de fermetures de classe, les sections locales sont une aide précieuse.

Pour toutes sortes de problèmes à l'école, ils peuvent agir, conseiller, ils se déplacent même.

Ils sont là pour rappeler que, non, nous n'avons pas que des devoirs, mais aussi des droits.

Au plan national, c'est autre chose.....

Bref : les syndicats, c'est visiblement ce que l'on en fait, surtout au plan local. Et c'est de là que partent les éventuels changements, les évolutions nécessaires. Le revirement du Snuipp au sujet de la réforme des rythmes scolaires est venu des fédérations locales, pas du national....

Moralité : oui, il y a un problème.... mais nous avons besoin des syndicats qui, je rappelle, sont les premières instances éliminées par les régimes totalitaires. Le malheur français, c'est la division et surtout la politisation à outrance, avec des lignes idéologiques figées des centrales.

L'Etat récompense toujours ses serviteurs, il en va de même pour les représentants syndicaux nationaux.

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Ah oui, je comprends mieux ta question. Effectivement, il y a des différences selon les dpts et ça dépend des collègues représentants.

Sinon, pour l'histoire des classes non équilibrées, c'est scandaleux ! Je sais que ça se pratique encore mais moins qu'il y a qq années.Je ne connais pas le contexte de La Réunion (on m'a dit pourtant qu'il y avait de la mixité, plus que dans les autres DOM...mais je me trompe peut-être...)

Il faudrait voir si le directeur est syndiqué et si c'est le cas, choisir un autre syndicat que le sien pour exposer le cas. L'attitude de l'IEN est lamentable (ce n'est pas le directeur qui choisit et à ce que je sache faire des classes en fonction des origines est scandaleuse sinon punissable par la loi !)

N'étant pas de La Réunion (je rêve d'y aller mais j'ai pas les points) , je connais mal le contexte local et l'influence des différents syndicats. Au fait, la rentrée a eu lieu quand ? Si c'est comme en métropole, c'est un peu tard pour refaire les classes, ce qui n'empêche pas de dénoncer ce genre d'attitude.

Dans mon premier poste, en ZEP, on m'avait fait le coup, l'IEN ne disait rien non plus car qq enseignantes et la directrice étaient depuis longtemps dans cette école (.J'ai morflé toute l'année, mais bon j'ai tenu ...si c'était à refaire, je gueulerais !!! ou je me mettrais en arrêt sans scrupule !). Je ne sais pas si j'aurais dû contacter un syndicat à l'époque, et j'aurais peut-être fait la bouilette de contacter le leur !

Il faut voir aussi l'attitude des autres collègues: soutiennent-ils le directeur? le collègue ? L'équipe est-elle divisée ?...

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La question ayant déjà reçu des réponses intelligentes et argumentées, je vous propose un peu d'humour pour vous détendre:

http://sacrecharlemagne.blog4ever.com/les-syndicats-enseignants-pour-les-nuls

Extrait:

Pas spécialement militant, je vous dirai que chacun de ces syndicats a aussi de nombreuses qualités qu’ils vous expliqueront bien mieux que moi… Je ne vous dirai pas dans lequel de peur de me faire exclure (humour) ou plus sûrement, de peur que mon « message » soit pollué.

Peu importe le syndicat que vous choisirez, si on veut que notre métier soit reconnu, il faut aussi que nos voix se fassent entendre…

Et, à titre individuel, à défaut d’être entendu, cela fait du bien d’être écouté…

Si tu peux développer un peu plus...Parce que j'ai des doutes; il y a des syndicats qui ne sont que des filiales du PS et dont les dirigeants ont été ou seront récompensés.. :angel_not::devil_2::sort::whistling:

D'autres sont bien plus indépendants du pouvoir en place... :mad:

Je ne fais que citer sacrécharlemagne. Chacun est libre de défendre ses idées, à condition bien entendu d'assumer les conséquences desdites idées, ce qui n'est pas toujours le cas, notamment au niveau national.

Un point qui m'a surpris en entrant dans l'EN, c'est le rôle administratif des syndicats. Rien n'a changé et les délégués sont toujours plus performants que les secrétariats des DASEN pour t'informer sur la retraite, les mutations etc...

La question ayant déjà reçu des réponses intelligentes et argumentées, je vous propose un peu d'humour pour vous détendre:

http://sacrecharlemagne.blog4ever.com/les-syndicats-enseignants-pour-les-nuls

Extrait:

Pas spécialement militant, je vous dirai que chacun de ces syndicats a aussi de nombreuses qualités qu’ils vous expliqueront bien mieux que moi… Je ne vous dirai pas dans lequel de peur de me faire exclure (humour) ou plus sûrement, de peur que mon « message » soit pollué.

Peu importe le syndicat que vous choisirez, si on veut que notre métier soit reconnu, il faut aussi que nos voix se fassent entendre…

Et, à titre individuel, à défaut d’être entendu, cela fait du bien d’être écouté…

Si tu peux développer un peu plus...Parce que j'ai des doutes; il y a des syndicats qui ne sont que des filiales du PS et dont les dirigeants ont été ou seront récompensés.. :angel_not::devil_2::sort::whistling:

D'autres sont bien plus indépendants du pouvoir en place... :mad:

Je ne fais que citer sacrécharlemagne. Chacun est libre de défendre ses idées, à condition bien entendu d'assumer les conséquences desdites idées, ce qui n'est pas toujours le cas, notamment au niveau national.

Un point qui m'a surpris en entrant dans l'EN, c'est le rôle administratif des syndicats. Rien n'a changé et les délégués sont toujours plus performants que les secrétariats des DASEN pour t'informer sur la retraite, les mutations etc...

Et je t'en remercie grandement (peut être avons nous eu la chance d'échanger ailleurs ??? )

Je n'ai pas les compétences nécessaires pour intervenir régulièrement sur ce forum; disons que sur le sujet des syndicats, j'ai eu la chance de rencontrer des gens supers sur le terrain qui ont su me renseigner de manière parfaite, même si je n'étais pas adhérent.. une fois inscrit, j'ai passé près de 6 heures le soir au tel avec mon représentant pour des conseils sur les voeux (mesure de carte scolaire sur mon poste), toujours sympa et disponible

A notre échelle, c'est surtout un problème d'homme...

A l'échelle nationale, je n'envies pas leur place, tant cela me semble compliqué (je prépare un billet plus sérieux sur le sujet)... mais je crois qu'une forte représentativité nous permettra d'être mieux entendu (peut être n'est ce qu'un voeu pieux)

Merci encore à ceux qui ont pris le temps de me lire

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ca me rend malade... :(

et plus encore la dernière phrase... "Nous regrettons ce retour à un calendrier moins équilibré pour les enfants mais qui prend mieux en compte les intérêts économiques", a déclaré Claire Klepper, secrétaire nationale du SE-Unsa, deuxième syndicat de l'éducation.

bravo le SE! :getlost:

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http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/01/15/le-calendrier-2016-2017-des-vacances-scolaires-conteste-sera-modifie

C'est génial et après, il va justifier la suppression de 2 semaines l'été (discussion à partir de 2015 comme il le répète) dans l’intérêt de l'élève !!!!

J'y lis ceci ! «Nous regrettons ce retour à un calendrier moins équilibré pour les enfants mais qui prend mieux en compte les intérêts économiques», a déclaré Claire Klepper, secrétaire nationale du SE-Unsa, 2e syndicat de l’éducation.

mais ?!!! mieux ?!!

Depuis quand le SE a-t-il pour préoccupations les intérêts économiques du secteur touristique ?

Il n'y a que moi qui me suis étouffée sur cette phrase ?

Petite explication de texte puisqu'il semble que cette phrase soit mal comprise :

c'est le nouveau calendrier qui est moins équilibré et c'est ce même nouveau calendrier qui prend mieux en compte les intérêts économique, le mais met en exergue la raison de ce nouveau calendrier en dénonçant ce fait et en accentuant la positionnement du SE-UNSA contre ce changement...

Mais était-il nécessaire de faire cette explication de texte?

:wink:

j'imagine que tu parles de cette explication là (que je viens de découvrir suite à ton charmant message...)

je constate qu'il y a qq jours tu étais bcp plus courtois avec ceux qui ont visiblement lu comme moi... :

Djata, je ne la lis pas du tout comme toi. Et ce n'est pas une boutade, comme tu sembles le penser.

J'aurais compris : "Nous regrettons ce retour à un calendrier moins équilibré pour les enfants qui ne prend en compte que les intérêts économiques"

La phrase telle qu'elle est dite, peut être comprise ainsi: nous regrettons le fait que le calendrier soit moins équilibré pour les enfants, mais il prend mieux en compte les intérêts économiques (ce qui est positif, et donc en opposition avec le point négatif du début de la phrase, d'où l'usage du "mais").

En gros ça veut dire " c'est nul pour les enfants et les enseignants, on le sait, mais on ne dira rien "...
C'est déjà un progrès par rapport au positionnement sur la réforme des rythmes de reconnaitre que c'est pas bon...
Il reste quand même de grosses clarifications à faire pour ce prétendu syndicat...

alors même si le SE UNSA n'est pas pour cette modification et que la phrase est juste mal tournée... il n'en reste pas moins qu'ils n'ont pas l'air de trop s'élever contre...
bref, je trouve ton message tres agressif et franchement déplacé...
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