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Journée théorie du genre à l'école ?


Gianna

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De toutes manières, rien que le sigle JRE devrait faire réagir comme l'a fait le DASEN. Il n'y a que la justice pour contrer ces idéologies nauséabondes. Non, on ne discute pas avec ces gens-là qui sont des dangers pour la démocratie, qui n'utilisent que le mensonge et la diffamation pour mettre en avant leurs idées, la peur étant leur fond de commerce, les adeptes de la JRE ne s'approchent que de personnes très ciblées.

Je ne comprends pas qu'un groupe comme ça ait pignon sur rue et soit autorisé. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une forte campagne de démenti, et pas du saupoudrage de ci, de là, de la part, non seulement du MEN, mais des plus hautes instances de l'Etat.

Les membres de cette secte fasciste veulent faire une JRE une fois par mois.....

Si vous avez le cœur bien accroché, et si vous n'êtes pas sujet au malaise vagal ou aux nausées, allez faire un tour là.

http://www.jre2014.fr/

J'ai tenu 2 minutes et je me dis que, heureusement, Goebbels et sa propagande n'ont pas connu Internet et Youtube......

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En même temps s'il est avéré qu'il ne s'est rien passé, je ne vois pas trop comment le DASEN pourrait exprimer sa compassion envers l'enfant et sa famille ! (A part pour avoir subi une manipulation, mais là ce serait entrer dans une polémique que je pense que le DASEN veut éviter !)

Jusqu'à preuve du contraire, pour moi, il s'est passé quelque chose, suffisant pour affoler la maman. Non pas, selon toute vraisemblance, quelque chose qui relève de l'abus sexuel, et encore moins un abus impliquant l'enseignante. Mais un enfant très perturbé qui raconte ce genre d'histoire, même inventée, ce n'est déjà pas rien. Et dans ce cas, avec une famille immigrée ou réfugiée, ne parlant pas français, ça peut vite faire des dégâts.

Sans aller jusqu'à "exprimer sa compassion" envers l'enfant, ce qui pourrait effectivement être lu comme l'admission d'un préjudice, il me semble que le DASEN aurait pu se fendre d'une phrase standard sur un "suivi psychologique et social" engagé pour tenter de remédier aux difficultés, sans doute bien réelles rencontrées par cette famille, plutôt que de la traiter en ennemie et la mêler à une plainte en justice, comme si elle avait besoin de ça.

Je ne pense pas que la plainte soit contre la venue de la maman à l'école pour une demande d'explications, mais plutôt contre la vidéo de dénonciation sur internet, non ?

En l'occurrence, pour ce que j'ai vu de la vidéo, l'oratrice prenait au contraire grand soin de présenter les faits sous un angle factuel : le petit garçon a raconté ceci, sa maman a eu très peur, elle a compris cela, la directrice nous a dit que... A aucun moment elle n'accuse formellement l'enseignante de quoi que ce soit. C'est fait suffisamment habilement pour que la plainte n'ait aucune chance d'aboutir, même si les insinuations, elles peuvent porter. D'ailleurs, si la plainte était sérieuse, elle serait en diffamation publique, pas en dénonciation calomnieuse...

Les signalements relevant du secret professionnel, je ne pense pas qu'on en retrouve un jour sur la toile !

Une dénonciation calomnieuse n'a pas besoin d'être publique pour être condamnable. Il suffit qu'elle soit portée auprès d'un représentant de la puissance publique, avec une intention malicieuse. Et pour une plainte, il suffit qu'on lui prête une intention malicieuse... Si l'origine de la dénonciation est secrète, la plainte est contre X, et une enquête minimale a vite fait de remonter à la source.

Moi ce que je ne comprends pas, c'est que la directrice ait accepté que cette personne assiste au RDV avec la maman, mais peut être que la directrice a été trompée, et que la personne en question ne s'est pas présentée alors comme présidente des JRE du 37, pour pouvoir assister à l'entretien.

J'imagine aussi que c'est l'une des raisons pour lesquelles la directrice a pu se braquer.

Ah ben désolé, au contraire, on peut avoir des raisons "de penser que, même très partiale, la relation dans la vidéo de la rencontre avec la directrice ne repose pas sur une situation réelle" car cette personne se revendique présidente des JRE de son département, JRE dont le but même est d'attaquer l'école publique, comme déjà fait auparavant en annonçant que la masturbation serait enseignée en classe, par exemple. Il y a une volonté manifeste d'instrumentaliser des familles contre l'école publique et laïque.

Pour moi, si l'entretien avec la directrice n'avait pas eu lieu, ou si elle ne s'était pas déroulée en gros comme la présente la vidéo — c'est-à-dire comme un blocage total, chacun restant sur ses positions, absurdes ou pas — le DASEN se serait empressé de le faire savoir.

Mais la plainte ne porte pas sur la demande d'explication, elle porte certainement plutôt (je ne l'ai pas vue, bien sûr) sur la dénonciation publique (par vidéo postée sur le site des JRE et Youtube, vidéo que j'ai regardé et qui a été conservée par plusieurs personnes avant que Youtube ne la retire) de faits non établis avec mise en cause d'agents du service public.

Sauf que, comme je l'ai mentionné plus haut, je n'ai pas vu de dénonciation publique. La maman s'est affolée, mais elle n'est pas allée chez les flics, elle a demandé rendez-vous à la directrice de l'école de son gamin pour demander des explications, ce qui me semble somme toute plutôt sain. Et la vidéo de la JRE décrit les inquiétudes de la maman et raconte cet entretien, certes en le présentant sous le plus mauvais jour possible.

Tu imagines si un fou s'en était pris aux collègues après avoir vu cette vidéo (car c'est ce qui aurait pu se passer: que quelqu'un ait envie de faire justice lui-même contre de supposées pédophiles) ?

Les arrières-pensées de la JRE ne me sont pas plus sympathiques qu'à toi. Mais c'est en démontant leurs inepties qu'on peut les combattre, pas en leur offrant sur un plateau des réflexes corporatistes qui ne font que renforcer les soupçons de leur public. La vidéo de la JRE montre bien qu'elle a compris tout le parti qu'elle pouvait tirer d'une défense du genre "impossible chez nous. les enseignants sont parfaits".

Et pour une fois, l'administration est bien dans son rôle en défendant ses agents.

Sans doute ; mais je préfèrerais qu'elle le fasse moins maladroitement !

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D'autre part, le communiqué du DASEN parle de soutien à l'enseignante en cause et à l'équipe éducative, sans autre explication et sans un mot pour l'enfant et sa famille. Vu de de l'extérieur, c'est aussi très facile à interpréter comme un réflexe corporatiste.

Plus généralement, il me semble que, lorsqu'un enfant de maternelle témoigne de faits laissant suspecter une possible agression sexuelle, il est toujours nécessaire de réagir et d'identifier le problème. Le signalement est un minimum, avec l'intervention d'un psychologue, etc. Cela ne signifie absolument pas que les faits soient toujours avérés, loin de là (mais même s'il ne s'agissait que d'un cas sur mille, il faudrait encore l'envisager), et encore moins qu'il faille présumer qui que ce soit coupable de quoi que ce soit. Mais on ne peut pas s'en laver les mains et se contenter d'un déni pur et simple, même quand des collègues sont en cause.

Allez, voilà qui va rassurer Argon, la collègue mise en cause a bien été soumise à une enquète :

* Une plainte pas si plaintive... et bien encadrée

http://le-mammouth-dechaine.fr/Ndj/

Selon l’Express "La mère de l'enfant âgé de 3 ans, dont les propos sont rapportés par JRE dans la vidéo, ne s'est pas présentée ce mardi, comme convenu, au commissariat pour déposer plainte. D'origine tchétchène, elle ne parle p as français et devait faire sa déposition en présence d'un interprète agréé, a expliqué le parquet.

"Les enquêteurs ont tenté de la joindre sur son téléphone portable, mais c'est Mme Farida Belghoul (la responsable nationale de JRE, NDLR) qui a décroché. Elle a refusé de donner le téléphone à la mère en assurant qu'elle ne déposera plainte qu'une fois qu'elle aura pris un avocat", a indiqué Cécile Ancelin, substitut du procureur de La République de Tours, chargée des mineurs"

Info Mammouth: une main courante a été déposée par la mère. La brigade des moeurs a déjà entendue la collègue (qui elle a porté plainte contre la personne qui s’exprime sur la vidéo).

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Il me semble probable que le refus total de discussion est tout aussi réel. Apparemment, la directrice s'est immédiatement braquée, et sur une attitude qui peut être interprétée comme un réflexe corporatiste, protégeant la collègue sans considération aucune pour le problème de l'enfant

Tu as des sources ?

Rien d'autre que ce qu'on a vu sur ce fil. Mais je n'ai aucune raison de penser que, même très partiale, la relation dans la vidéo de la rencontre avec la directrice ne repose pas sur une situation réelle — ne serait-ce que parce qu'elle n'a apparemment pas été démentie. (cela dit, je ne lui jette pas la pierre, la directrice aurait eu bien du mérite à réagir sereinement, face à une mère tchétchène affolée et ne parlant pas français, à un interprète de fortune, et à la présidente d'une association à la bonne foi douteuse...)

Il n'y a pas eu de démenti car ce genre d'affaires n'a pas à être traitée en public tant qu'il n'y a pas eu de conclusions et cela pour le bien de l'équipe enseignante mais aussi et surtout de l'enfant.

Tu es en train de dire plus ou moins "l'équipe n'est pas toute blanche, il n'y a pas de fumée sans feu". C'est exactement le genre de réaction que visent les colporteurs de rumeurs.

Heureusement que tu ne jettes pas la pierre à cette directrice : nous ne savons absolument rien ni du ton, ni de la teneur des propos. Nous ne savons que ce que cette responsable JRE nous en dit, sur youtube (la nouvelle cour de justice populaire ?)

Et cela me paraitrait tout aussi ahurissant si un enseignant se permettait de porter des accusations EN PUBLIC, SUR INTERNET.

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En même temps s'il est avéré qu'il ne s'est rien passé, je ne vois pas trop comment le DASEN pourrait exprimer sa compassion envers l'enfant et sa famille ! (A part pour avoir subi une manipulation, mais là ce serait entrer dans une polémique que je pense que le DASEN veut éviter !)

Jusqu'à preuve du contraire, pour moi, il s'est passé quelque chose, suffisant pour affoler la maman. Non pas, selon toute vraisemblance, quelque chose qui relève de l'abus sexuel, et encore moins un abus impliquant l'enseignante. Mais un enfant très perturbé qui raconte ce genre d'histoire, même inventée, ce n'est déjà pas rien. Et dans ce cas, avec une famille immigrée ou réfugiée, ne parlant pas français, ça peut vite faire des dégâts.

Sans aller jusqu'à "exprimer sa compassion" envers l'enfant, ce qui pourrait effectivement être lu comme l'admission d'un préjudice, il me semble que le DASEN aurait pu se fendre d'une phrase standard sur un "suivi psychologique et social" engagé pour tenter de remédier aux difficultés, sans doute bien réelles rencontrées par cette famille, plutôt que de la traiter en ennemie et la mêler à une plainte en justice, comme si elle avait besoin de ça.

Je ne pense pas que la plainte soit contre la venue de la maman à l'école pour une demande d'explications, mais plutôt contre la vidéo de dénonciation sur internet, non ?

En l'occurrence, pour ce que j'ai vu de la vidéo, l'oratrice prenait au contraire grand soin de présenter les faits sous un angle factuel : le petit garçon a raconté ceci, sa maman a eu très peur, elle a compris cela, la directrice nous a dit que... A aucun moment elle n'accuse formellement l'enseignante de quoi que ce soit. C'est fait suffisamment habilement pour que la plainte n'ait aucune chance d'aboutir, même si les insinuations, elles peuvent porter. D'ailleurs, si la plainte était sérieuse, elle serait en diffamation publique, pas en dénonciation calomnieuse...

Oui mais le nom et la ville de l'école étaient quand même donnés, non ? Quelle que soit la forme, le fond est quand même destiné à ce que ce qui est dit soit pris pour argent comptant.

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En même temps s'il est avéré qu'il ne s'est rien passé, je ne vois pas trop comment le DASEN pourrait exprimer sa compassion envers l'enfant et sa famille ! (A part pour avoir subi une manipulation, mais là ce serait entrer dans une polémique que je pense que le DASEN veut éviter !)

Jusqu'à preuve du contraire, pour moi, il s'est passé quelque chose, suffisant pour affoler la maman. Non pas, selon toute vraisemblance, quelque chose qui relève de l'abus sexuel, et encore moins un abus impliquant l'enseignante. Mais un enfant très perturbé qui raconte ce genre d'histoire, même inventée, ce n'est déjà pas rien. Et dans ce cas, avec une famille immigrée ou réfugiée, ne parlant pas français, ça peut vite faire des dégâts.

Sans aller jusqu'à "exprimer sa compassion" envers l'enfant, ce qui pourrait effectivement être lu comme l'admission d'un préjudice, il me semble que le DASEN aurait pu se fendre d'une phrase standard sur un "suivi psychologique et social" engagé pour tenter de remédier aux difficultés, sans doute bien réelles rencontrées par cette famille, plutôt que de la traiter en ennemie et la mêler à une plainte en justice, comme si elle avait besoin de ça.

Il me semble au contraire que la DASEN n'a pas à commenter en public la situation sociale et psychologique de cette famille. C'est de l'ordre du privé.J'espère que cet enfant bénéficiera d'un suivi (peut-être qu'il y avait déjà quelque chose en place, on n'en sait RIEN) mais je n'ai pas à le savoir.

Ce qui me choque dans cette affaire c'est que l'on jette en pâture sur la place publique une école et une famille (avec force détails sur l'origine de l'enfant).

Cela laisse libre cours à de sombres spéculations de tout à chacun. Tu as lu les commentaires de la vidéo ? C'est atroce pour l'équipe de l'école.

Moi aussi je regrette que le MEN ne s'exprime pas avec force pour combattre clairement les accusations des JRE. Ici, certains parents y croient. On reçoit des tracts hallucinants de bêtise crasse dans nos boîtes aux lettres.

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Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

Et, bien évidemment, la DASEN et les enseignants ont, eux, une obligation de confidentialité et ne jetteront pas la mère en pâture à la presse, contrairement à la bande à Belghoul qui n'ont aucun scrupule à procéder par insinuation quitte à détruire les collègues, mais aussi la mère manipulée et l'enfant.

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Sur Belghoul : http://quartierslibres.wordpress.com/2014/02/03/farida-belghoul-la-bonne-du-cure/

"Depuis un mois et demi, alors qu’Alain Soral se fait discret depuis que Valls tape dans le porte-monnaie de la « dissidence » (les droitards qui s’agitent sur le Net), il a laissé le champ libre à une de ses créatures : Farida Belghoul. Elle a su emplir le vide laissé par le silence flippé de Soral, petit patron redevenant discret pour protéger son bizness. En un mois et demi, l’exposition médiatique de Farida Belghoul a largement dépassée celle de son éditeur. " http://quartierslibres.wordpress.com/2014/03/31/dans-la-france-de-soral-on-nest-au-mieux-que-du-personnel-de-maison/

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Sur Belghoul : http://quartierslibres.wordpress.com/2014/02/03/farida-belghoul-la-bonne-du-cure/

"Depuis un mois et demi, alors qu’Alain Soral se fait discret depuis que Valls tape dans le porte-monnaie de la « dissidence » (les droitards qui s’agitent sur le Net), il a laissé le champ libre à une de ses créatures : Farida Belghoul. Elle a su emplir le vide laissé par le silence flippé de Soral, petit patron redevenant discret pour protéger son bizness. En un mois et demi, l’exposition médiatique de Farida Belghoul a largement dépassée celle de son éditeur. " http://quartierslibres.wordpress.com/2014/03/31/dans-la-france-de-soral-on-nest-au-mieux-que-du-personnel-de-maison/

C'est toujours un plaisir de voir la lâcheté et la mesquinerie des "masculinistes" exposée. Lui aussi doit organiser son insolvabilité...

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Sur Belghoul : http://quartierslibres.wordpress.com/2014/02/03/farida-belghoul-la-bonne-du-cure/

"Depuis un mois et demi, alors qu’Alain Soral se fait discret depuis que Valls tape dans le porte-monnaie de la « dissidence » (les droitards qui s’agitent sur le Net), il a laissé le champ libre à une de ses créatures : Farida Belghoul. Elle a su emplir le vide laissé par le silence flippé de Soral, petit patron redevenant discret pour protéger son bizness. En un mois et demi, l’exposition médiatique de Farida Belghoul a largement dépassée celle de son éditeur. " http://quartierslibres.wordpress.com/2014/03/31/dans-la-france-de-soral-on-nest-au-mieux-que-du-personnel-de-maison/

C'est toujours un plaisir de voir la lâcheté et la mesquinerie des "masculinistes" exposée. Lui aussi doit organiser son insolvabilité...

Et comme la presse adore jeter de l'huile sur le feu dès qu'il s'agit d'un épiphénomène issu de l'extrême droite, on n'a pas fini d'entendre parler de ces "créatures" comme le dit si bien notre milliardaire préféré du site. Donner pignon sur rue à ces nazis de la pire espèce, c'est leur accorder du crédit, et comme la presse s'en donne à cœur joie, surfant de plus belle sur les émotions en oubliant sa mission, l'information ET l'analyse, c'est à l'Etat à prendre le problème à bras le corps.

Alors ? J'attends.

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je n'ai aucune raison de penser que, même très partiale, la relation dans la vidéo de la rencontre avec la directrice ne repose pas sur une situation réelle — ne serait-ce que parce qu'elle n'a apparemment pas été démentie.

Il n'y a pas eu de démenti car ce genre d'affaires n'a pas à être traitée en public tant qu'il n'y a pas eu de conclusions et cela pour le bien de l'équipe enseignante mais aussi et surtout de l'enfant.

De quelle "affaire" parles-tu ? Je parlais, ici, de la supposée fin de non recevoir de la directrice lors de son rendez-vous avec la mère et la représentante de la JRE. En l'occurrence, ça n'a rien de confidentiel.

Tu es en train de dire plus ou moins "l'équipe n'est pas toute blanche, il n'y a pas de fumée sans feu". C'est exactement le genre de réaction que visent les colporteurs de rumeurs.

Absolument pas. Je disais, et je maintiens, que tout indice suggérant la possibilité d'un abus sexuel sur un tout-petit doit être pris au sérieux.

Et le genre de réaction que recherche la JRE, c'est précisément celle que lui aurait opposé la directrice, sur le mode "impossible, ce n'est même pas la peine d'en discuter, nous sommes par nature insoupçonnables". A partir de là, toutes les spéculations deviennent possibles, sur le mode "mais qu'ont-ils à cacher". Et tous les amalgames : par exemple, c'est typiquement le type de défense qu'a longtemps opposé l'Eglise catholique aux accusations de pédophilie — jusqu'à ce que l'institution tout entière soit associée aux abus de quelques pommes pourries.

Et cela me paraitrait tout aussi ahurissant si un enseignant se permettait de porter des accusations EN PUBLIC, SUR INTERNET.

La situation n'est pas symétrique. Les enseignants sont des fonctionnaires, tenus au devoir de réserve. Les militants JRE sont de simples citoyens, fondés à manifester leurs craintes ou leur opposition au système.

Ce qui me choque dans cette affaire c'est que l'on jette en pâture sur la place publique une école et une famille (avec force détails sur l'origine de l'enfant).

Cela laisse libre cours à de sombres spéculations de tout à chacun. Tu as lu les commentaires de la vidéo ? C'est atroce pour l'équipe de l'école.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

la bande à Belghoul qui n'ont aucun scrupule à procéder par insinuation quitte à détruire les collègues, mais aussi la mère manipulée et l'enfant.

Ca, personne ne nie que les méthodes de ces activistes sont puantes !

Mais je suis persuadé que le seul remède est dans la transparence, et ni dans le déni (on peut penser ce qu'on veut de l'engagement gouvernemental pour promouvoir l'égalité des sexes dès les petites classes ; mais si cela mérite d'être fait, cela mérite aussi d'être assumé, et discuté !), qui légitime tous les soupçons, ni dans la fiction d'une école idéale dont tous les enseignants seraient parfaits, qu'il n'est que trop facile de réfuter avec quelques contre-exemples, aussi rares soient-ils.

Oui mais le nom et la ville de l'école étaient quand même donnés, non ? Quelle que soit la forme, le fond est quand même destiné à ce que ce qui est dit soit pris pour argent comptant.

En fait, c'est l'inverse : quel que soit le fond (et il n'y a probablement pas de quoi fouetter un chat !), la forme est destinée à faire prendre pour argent comptant des élucubrations enfantines amplifiées et déformées par une maman affolée et une traductrice d'occasion...

(...) ces nazis de la pire espèce (...)

Pas sûr non plus que l'hyperbole et l'anathème soient des stratégies gagnantes... Réponde à une ineptie par une autre, c'est se mettre à leur niveau.

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La situation n'est pas symétrique. Les enseignants sont des fonctionnaires, tenus au devoir de réserve

Faut arrêter avec ça : c'est faux et archifaux. Sont tenus au devoir de réserve les ceusses qui ont des pouvoirs hiérarchiques, à commencer par les IEN. Nous,nous sommes tenus au secret professionnel, ce qui n'est pas du tout la même chose.

Mais je suis persuadé que le seul remède est dans la transparence

Il faudrait donc justifier ce qui n'est pas ???? Je ne comprends pas.

Et le genre de réaction que recherche la JRE, c'est précisément celle que lui aurait opposé la directrice, sur le mode "impossible, ce n'est même pas la peine d'en discuter, nous sommes par nature insoupçonnables". A partir de là, toutes les spéculations deviennent possibles, sur le mode "mais qu'ont-ils à cacher". Et tous les amalgames : par exemple, c'est typiquement le type de défense qu'a longtemps opposé l'Eglise catholique aux accusations de pédophilie — jusqu'à ce que l'institution tout entière soit associés aux abus de quelques pommes pourries.

Dans la logique de "tous pourris" ??? Il n'y a pas que JRE qui donne dans ce registre, il y a le quidam lambda (j'en ai dans mon école) qui hurle systématiquement au complot, la collusion entre tous les rouages de l'Etat.... En tous cas, la comparaison avec la pédophilie dans l'Eglise catholique est osée, il fallait le faire sans doute, bravo pour les parallèles......Désolée, mais il n'y a aucun rapport, les dessous, si j'ose m'exprimer ainsi, de la prêtrise catholique, n'ont pas grand'chose à voir avec ce qu'il se passe à l'Ecole de la République.... Oui, il y a eu, dans les années 80, des affaires d'instits pédophiles qui ont été étouffées par les IA et le MEN à l'époque. Cette période est heureusement révolue. Le problème, c'est que c'est l'inverse qui se passe aujourd'hui : bien souvent, en cas de conflit avec des parents, le corps enseignant n'est pas toujours soutenu par la hiérarchie......et là, effectivement, on peut, entre autre, remercier Ségolène Royal..... Google est mon ami vous expliquera ce que les moins de 20 ans (30 ans ???) ne peuvent pas connaitre.....

(...) ces nazis de la pire espèce (...)

Pas sûr non plus que l'hyperbole et l'anathème soient des stratégies gagnantes... Réponde à une ineptie par une autre, c'est se mettre à leur niveau.

Et la condescendance et la suffisance, on se les carre où ? Quant à l'usage du vocabulaire soutenu, permets-moi, Argon, d'en faire de manière imminente, un usage tout à fait personnel.

Voltaire préférait que l'on laisse parler son adversaire le plus épouvantable plutôt que de le museler. Pourquoi pas, encore faudrait-il que tous joue le jeu, les médias, les politique. Et puis, il y a les réseaux sociaux (Voltaire a échappé à ça), capables du meilleur comme du pire (pour le cas échéant, il s'agit du pire, et les réseaux d'extrême droite sont très habiles en la matière). Alors, on fait quoi, on laisse s'exprimer des salauds, sachant que les parades sont tardives et souvent inadaptées, sachant que l'Ecole est discréditée, salie, que nous, les enseignants, on nous pointe systématiquement du doigt, qu'on nous marche sur la gueule à longueur de temps, qu'on peut faire 568 choses formidables, il suffit d'un mini écart, et tout le monde nous tire dessus à boulet rouge tout de suite ??? Pour une fois, la hiérarchie joue son rôle et protège les collègues. Rendons grâce à la démarche du DASEN, une fois n'est pas coutume.

Vraiment, y en a marre de dégueuler sur l'Ecole de la République. C'est à l'Etat à prendre enfin la déliquescence de son Ecole à bras le corps, parce ce que, ce qui arrive, la violence, l'échec scolaire, n'est sûrement pas la faute des enseignants, mais c'est de la responsabilité de l'institution toute entière et donc de la société, incapable de réformer, juste bonne à toujours taper sur les mêmes : nouzotres, petites fourmis misérables.

Basta.

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