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Journée théorie du genre à l'école ?


Gianna

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il y a une heure, abel27 a dit :

[Au nom de quoi]

Au nom de l'égalité peut-être ?

  Egalité n'est pas identité, et encore moins uniformité. Liberté, Egalité, Fraternité est la devise d'une République démocratique, où chaque citoyen est libre et maître chez lui, non d'un régime totalitaire qui décide de ce qu'il a ou non le droit d'y faire !

Et un enseignant est, et doit rester, tout sauf un commissaire politique...

il y a une heure, abel27 a dit :

Pour que la moitié de la population française ne soit pas considéré comme soit un objet sexuel, soit une bonne à tout faire.

    Là, ce sont tes fantasmes qui s'expriment, voire ton mépris des parents qui ne partagent pas tes idées. Les suspecter de vouloir faire de leurs filles des objets sexuels ou des bonnes à tout faire est une accusation extrêmement grave, et totalement diffamatoire dans l'immense majorité des cas.

 

Il y a 2 heures, esmerine a dit :

Je crois qu'un moyen de contourner ce problème (c'est effectivement problématique d'aller à l'encontre de l'éducation des parents) c'est de transmettre des valeurs de manière, disons, plus subtile, par son propre comportement d'enseignant

Absolument. En la matière, un bon exemple vaut tous les discours, a fortiori tous les interdits !

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il y a 3 minutes, Argon a dit :

  Egalité n'est pas identité, et encore moins uniformité. Liberté, Egalité, Fraternité est la devise d'une République démocratique, où chaque citoyen est libre et maître chez lui, non d'un régime totalitaire qui décide de ce qu'il a ou non le droit d'y faire !

Et un enseignant est, et doit rester, tout sauf un commissaire politique...

    Là, ce sont tes fantasmes qui s'expriment, voire ton mépris des parents qui ne partagent pas tes idées. Les suspecter de vouloir faire de leurs filles des objets sexuels ou des bonnes à tout faire est une accusation extrêmement grave, et totalement diffamatoire dans l'immense majorité des cas.

Il s'agit de transmettre des valeurs d'un pays. Egalité ne veut pas dire uniformité, certes mais quel prétexte de se cacher derrière ça pour ne pas faire en sorte de tendre vers l'égalité ! On ne parle pas d'uniformiser mais de rendre possible l'accès des filles aux mêmes droits que les garçons (études, salaires, loisirs, charge de travail aussi bien dans le travail qu'à la maison) et par là même, je pense aussi à donner aux hommes les mêmes droits que les femmes (un vrai congé paternité par exemple, des vrais jours enfants malades...etc).

Vaut-il mieux sacrifier les filles plutôt que de froisser le citoyen qui veut être maître non seulement chez lui mais sur le domaine public (parce que ne nous leurrons pas, c'est ce que veulent les adeptes de la théorie du genre) ?

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il y a 59 minutes, abel27 a dit :

Il s'agit de transmettre des valeurs d'un pays. Egalité ne veut pas dire uniformité, certes mais quel prétexte de se cacher derrière ça pour ne pas faire en sorte de tendre vers l'égalité !

Noble ambition. Le problème, c'est que chaque fois qu'un groupe de pouvoir a décidé que, lui, il savait comment faire, et d'imposer sa vision de l'égalité réelle aux autres, ça a pour le moins mal fini...

il y a 59 minutes, abel27 a dit :

On ne parle pas d'uniformiser mais de rendre possible l'accès des filles aux mêmes droits que les garçons (études, salaires, loisirs, charge de travail aussi bien dans le travail qu'à la maison)

Tu fais passer la vraie difficulté sous le tapis — ou plutôt dans ta parenthèse. Le pouvoir politique est parfaitement fondé à imposer sa loi dans l'espace public. Et pour autant que le le droit positif est concerné, ça commence à faire un moment que les filles ont exactement les mêmes droits que les garçons. C'est même désormais un principe constitutionnel.

A la maison.... ça ne te regarde pas, sauf si c'est ta maison ! Et ça ne regarde pas plus l'Etat, sauf crime majeur.

il y a 59 minutes, abel27 a dit :

donner aux hommes les mêmes droits que les femmes (un vrai congé paternité par exemple, des vrais jours enfants malades...etc).

On y va. Pas forcément assez vite, mais les choses changent quand même très rapidement. De ce point de vue, la société française, et le droit, n'ont déjà plus rien à voir avec celle dans laquelle j'ai grandi.

il y a 59 minutes, abel27 a dit :

Vaut-il mieux sacrifier les filles plutôt que de froisser le citoyen qui veut être maître non seulement chez lui mais sur le domaine public

 Tout dépend de ce que tu entends par "sacrifier les filles".

 Si l'on parle d'un sacrifice majeur, objectif et ultra-majoritairement rejeté par la populations française — disons, l'excision, ou un mariage forcé, tout le monde est d'accord : tant pis pour les parents abusifs, on met les enfants à l'abri et, le cas échéant, on les envoie en taule.

  S'il s'agit simplement du fantasme d'un tiers qui se fait un film — si on laisse faire ceci, qui est parfaitement légal, il se passera cela, qui ne l'est plus autant, et on finira par des atrocités, c'est moi qui vous le dis — non, les préjugés des uns, même majoritaires et bien intentionnés, ne justifient pas qu'on attente aux libertés fondamentales des autres.

il y a 59 minutes, abel27 a dit :

Vaut-il mieux sacrifier les filles plutôt que de froisser le citoyen qui veut être maître non seulement chez lui mais sur le domaine public (parce que ne nous leurrons pas, c'est ce que veulent les adeptes de la théorie du genre) ?

 Pas sûr de comprendre ta dernière remarque.

Les "adeptes de la théorie du genre", ce sont le plus souvent des féministes bon teint, et parfois intégristes, dont beaucoup ne voient pas de problème particulier à imposer leurs idées politiques et morales à tous les autres, aussi bien dans le domaine public que dans le domaine privé. Pour ceux-là, la question ne se pose même pas : on peut bien jeter aux orties les principes fondateurs du droit français, avec les droits de ceux qui ne sont pas d'accord avec eux,  du moment que leurs priorités s'imposent toujours et partout.

Si tu parles plutôt de ses contempteurs, à la Belghoul, je doute fort que la maîtrise du domaine public soit leur objectif, en France du moins. Ils veulent en effet être maîtres chez eux, et refusent qu'on leur impose des idéologies contraires à la leur, mais il ne faut pas inverser les rôles : ce n'est pas eux qui cherchent à imposer leur morale à tous les autres !    Je sais bien qu'il se trouvera toujours quelques agitateurs à la Zemmour pour clamer sur tous les tons que l'Islam est par essence conquérant et que, si on respecte les droits des musulmans, la culture française est condamnée — mais délire pour délire, je  ne suis pas sûr que ce genre de discours vaille beaucoup mieux que celui de Belghoul...

 

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Un principe constitutionnel, c'est de la théorie, en pratique, on en est loin, il suffit de voir les salaires ! Et je pense que tant que ça ne changera pas, le rapport de force à la maison ne bougera pas non plus.

Oui ça change, ça a changé mais franchement, il y a des idées vieillottes qui refont surface et qui ne m'enchantent pas pour l'avenir de mes enfants.

Notamment celles qui tendent à tenir les discours culpabilisant aux filles car les garçons ne sont que de pauvres êtres incapables de se contrôler, quel mépris pour les hommes par ailleurs que ce discours.

Quand à faire évoluer la sphère privé, il y a beaucoup de choses/gens/entreprises/groupes qui s'emploient à la faire demeurer sur le modèle patriarcale (est-ce parce que la majorité des décideurs, des patrons...etc sont des hommes ? C'est à voir.) Eux ont une influence certaine pour orienter les choix de jouets, sexualiser les petites filles, rendre violents les petits garçons, les priver d'accéder à leurs émotions, orienter les filles pour être infirmière et les garçons médecins (il suffit d'ouvrir certains livres pour enfant, c'est encore très stéréotypée et une maison d'édition jeunesse a sorti dernièrement un dictionnaire avec une définition de l'ivg très orientée, je ne parle même pas du livre à destination des jeunes filles qui leur disait que leurs tétons, c'était le mal et qu'il fallait les cacher).

Et après, c'est l'école avec ses instits payées à coups de lance-pierre et son manque de moyen flagrant qu'on accuse de faire de la propagande. C'est quand même un peu fort.

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Il y a 3 heures, abel27 a dit :

Et après, c'est l'école avec ses instits payées à coups de lance-pierre et son manque de moyen flagrant qu'on accuse de faire de la propagande. C'est quand même un peu fort.

  En l'occurrence, c'est plutôt le ministère, ou la précédente ministre, qui n'était pas payée au lance-pierre ni ne manquait de moyens.     S'en prendre au lampiste est toujours pathétique.

Il y a 3 heures, abel27 a dit :

Un principe constitutionnel, c'est de la théorie, en pratique, on en est loin, il suffit de voir les salaires !

  Ce sont des choses entièrement différentes. La Constitution énonce les droits des individus, y compris l'égal accès de tous à tous les postes publics (la loi élargit encore, en condamnant les discriminations dans le privé). C'est plus que de la théorie. Très pratiquement, si une femme peut prouver qu'on lui a refusé un poste ou une promotion parce qu'elle est une femme, elle peut très facilement en obtenir réparation devant les tribunaux. N'importe quel TA annulera un concours de la fonction publique réservé aux hommes, ou même simplement biaisé.

Pour autant, cela ne signifie pas que n'importe quelle femme a un droit imprescriptible à une carrière brillante, ou même à une carrière moyenne. Par définition, il y aura toujours des gens dont le salaire sera inférieur à la moyenne — et qui s'en plaindront, et qui y trouveront des tas d'autres justifications que leur propre niveau. "Parce que la société est sexiste", c'est tellement facile....

Quoi qu'il en soit, une analyse statistique est toujours idéologique, et on peut assez facilement lui faire dire à peu près n'importe quoi. Un argument statistique n'a donc pratiquement aucune valeur juridique, un trbunal ne se prononçant que sur des cas particuliers.

Il y a 3 heures, abel27 a dit :

Quand à faire évoluer la sphère privé, il y a beaucoup de choses/gens/entreprises/groupes qui s'emploient à la faire demeurer sur le modèle patriarcale (est-ce parce que la majorité des décideurs, des patrons...etc sont des hommes ? C'est à voir.) Eux ont une influence certaine pour orienter les choix de jouets, sexualiser les petites filles, rendre violents les petits garçons, les priver d'accéder à leurs émotions, orienter les filles pour être infirmière et les garçons médecins .

  Oui et non. Je ne suis pas loin de partager le constat, mais je doute qu'il y ait une volonté concertée derrière ça. La plupart des entreprises et des décideurs vont dans la direction de ce qui leur fait gagner du fric/ les aide à être réélus, tout simplement. Les éditeurs proposent ce qui se vend — et si ce sont des livres avec tel type de stéréotype plutôt que tel autre, ce sont ceux-là qu'ils pousseront, sans états d'âme..

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Quelqu'un a écrit que lorsque des femmes idiotes occuperont une partie des postes à responsabilité (ministres, preféts, pdg, directrices de cabinets, ....) alors l'égalité de droit sera à peut près respectée ...

 

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Il y a 4 heures, Pepettebond a dit :

Quelqu'un a écrit que lorsque des femmes idiotes occuperont une partie des postes à responsabilité (ministres, preféts, pdg, directrices de cabinets, ....) alors l'égalité de droit sera à peut près respectée ...

Alors ça roule à peu près, au moins depuis Édith Cresson...

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Article -de cinq pages- en rapport avec le sujet :

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-abcd-et-b-a-ba-l-egalite-ne-se-decrete-pas-mme-vallaud-belkacem-03-02-2014-1787343_1886.php#xtatc=INT-500

Extraits :

Citation

ABCD et b.a.-ba : l'égalité ne se décrète pas, Mme Vallaud-Belkacem !

Jean-Paul Brighelli

La rumeur sur la théorie du genre à l'école a été alimentée par la moraline actuelle, dénonce Brighelli. Contre les préjugés, instruisons. Et rien d'autre !

Publié le 03/02/2014 à 10:53 | Le Point.fr

J'ai hésité avant d'apporter ma contribution à la polémique artificielle lancée par Farida Belghoul et relayée par tout ce que la France compte d'ignorants, d'obscurantistes et de polémistes intéressés. Comme le signalait tout récemment Le Point, on n'enseigne dans les écoles ni la masturbation, ni l'homosexualité, ni cette fumeuse théorie du genre inventée il y a quelques années par des extrémistes imbéciles sur quelques campus américains, pour avoir mal lu Simone de Beauvoir. Des universitaires ont pris les devants pour nier ces dérives imaginaires. [...]

Il serait pourtant un peu court de rejeter sur le dur désir de délire un phénomène qui prend feu avec cette rapidité. Il y a chaque jour sur la Toile des milliers de rumeurs qui ne "prennent" pas : pourquoi celle-là a-t-elle couru si vite ?

Charabia et moraline

Partons des faits : peu avant les élections présidentielles, en 2011, Najat Vallaud-Belkacem a installé elle-même les bases de la future rumeur, sans être bien prise au sérieux à l'époque - on ignorait encore qu'elle serait la voix du gouvernement et l'arbitre des droits des femmes, qui en général ne lui demandaient rien : "La théorie du genre, qui explique l'identité sexuelle des individus autant par le contexte socioculturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire oeuvre de pédagogie sur ces sujets."

En dehors du fait que c'est un charabia inaudible pour quiconque n'est pas sociologue de gauche (pléonasme ?), il s'agissait alors de contrer un quarteron de députés qui pensaient de leur devoir de légiférer sur le contenu des manuels scolaires. Prétention délicate : si chaque élu avait un pouvoir d'intervention sur ce qui s'enseigne en classe en fonction des desiderata de son électorat, chacun supprimant ce qui choque tel ou tel, on en arriverait vite à censurer les axiomes d'Euclide. C'est ainsi que, pour complaire aux élus républicains, une majorité d'enseignants américains n'enseigne pas les théories de Darwin. God bless America. [...]

Que quelques enseignants (sur 850 000) aient pu, un jour, avoir une réflexion un peu provocatrice au détour d'un cours, j'en conviens ; que des cohortes d'éducateurs aient emmené leurs classes voir Tomboy, c'est également vrai - mais ça ne témoigne de rien d'autre que de cette idéologie de la "sortie scolaire", nirvana de la pédagogie moderne, que je dénonçais déjà dans La fabrique du crétin . Que le ministère ait cru bon d'inscrire ce film gentillet dans son dispositif "école et cinéma" n'a fait que relancer une polémique dont nous voyons aujourd'hui l'extension. Non : les raisons des rumeurs actuelles sont bien plus profondes. Elles sont, à proprement parler, pédagogiques.

J'ai appris récemment, par un article d'un survivant du défunt Monde de l'éducation, que j'étais partiellement responsable des dérives extrémistes actuelles : prêcher le retour d'un enseignement cohérent, privilégier l'instruction sur l'éducation (qui est, répétons-le, du strict ressort des familles, comme l'avait signalé Condorcet il y a plus de deux siècles), bref, vouloir le retour de la République à l'école, voilà, paraît-il, le terreau sur lequel prospèrent les affirmations les plus folles. Très honoré. Amalgamez, il en restera toujours quelque chose.

Alors, puisque je suis perdu de réputation dans le clan de ceux qui ont tant contribué à faire de l'école ce qu'elle est aujourd'hui, autant expliquer les choses posément.

Éliminer les on-dit familiaux

On n'apprend pas la citoyenneté en la prêchant - pas plus que l'on n'apprend l'égalité des sexes sous la contrainte, ou en l'inscrivant dans les programmes, comme le font les ABCD de l'égalité prêchés par le ministère. On apprend qu'une femme vaut bien un homme, et souvent mieux, en lisant les oeuvres de Marguerite de Navarre ou de Louise Labé, de Mme de Staël ou de Simone de Beauvoir (qui n'a pas eu besoin de cours citoyens sur l'égalité des sexes pour réussir l'agrégation de philosophie à 21 ans) et en sachant ce qu'a réalisé Marie Curie. Plutôt que des ABCD, on ferait mieux de commencer par le b.a.-ba. On manipule déjà moins bien des gens qui savent lire - vraiment lire. [...]

Ce n'est pas en martelant des slogans creux dans les Zep que nous parviendrons à intégrer les enfants perdus de la République française. Et pourtant nous avons besoin d'eux, comme nous avons besoin de tous, et nous enseignons pour eux comme nous enseignons pour tous : c'est en faisant du français, des maths, de l'histoire (de France !) et de la géographie, des sciences et des langues étrangères.  [...]

Alors, qui sont les vrais réactionnaires ? Je veux le retour de la République à l'école - pas son délitement dans je ne sais quelle démocratie qui donnerait le droit de dire des bêtises à n'importe quel illuminé. C'est à l'École de dispenser les Lumières - sinon la nuit va se faire très vite.

 

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Il y a 4 heures, Pepettebond a dit :

Quelqu'un a écrit que lorsque des femmes idiotes occuperont une partie des postes à responsabilité (ministres, preféts, pdg, directrices de cabinets, ....) alors l'égalité de droit sera à peut près respectée ...

 

 

Citation

 "La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente."

Françoise Giroud, dans le Monde en 1983.

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il y a 22 minutes, prof désécol a dit :

Jean-Paul Brighelli

J'aime beaucoup le « dur désir de délirer ».  Eluard aurait sans doute apprécié...

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