Polythene Pam Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Dans un pays où les enseignants n'ont pas été formés du tout pendant 5 ans, il ne faut pas s'étonner que ce soit encore pire dans le domaine de l'animation. Et puis si, comme dans certains coins, les municipalités collent des étiquettes "corporatisme, suffisance, mépris, on-ne-peut-pes-discuter-avec-eux" sur le dos des enseignants, les relations entre périsco et école ne peuvent pas être sereines.
Paul Getty Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 C'est de la racaille, comment attendre d'eux des réactions raisonnables ? Y'a des choses qui font quand même mal aux yeux, parfois... Tu aurais préféré "sauvageons", peut-être ? JBB Pas plus, ni même bougnoules, bicots, négros, chinetoques, etc. puisqu'il s'agit bien de ça, non ? Ras-la-casquette de voir augmenter de jours en jours le nombre de lieux (même virtuels comme ce forum) où le discours et les termes de l'extrême-droite sont utilisés... Pour mémoire (mais ça n'était pas la première fois que ce terme était utilisé, il me semble que c'est le père qui l'a employé en premier, puis Sarkozy aussi), M. Le Pen, 19/07/2010 : "La France est livrée aux racailles, aux casseurs, aux bandes armées. Dans Paris, on est tué pour une cigarette. Même au parc Astérix, les Gaulois ne font plus la loi. Nos rues sont le théâtre de véritables scènes de guerre." Donc voilà, il faut savoir d'où viennent les mots, quel sens leur est donné par certain-e-s, pour les utiliser en toute connaissance de cause, ce qui bien sûr n'est pas interdit, chacun-e fait ce qu'il-elle veut. 1
nola Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Racaille est beaucoup utilisé dans les cités, Paul Getty, même s'il est vrai qu'on pourrait attendre plus de recul chez des enseignants, à l'écrit de surcroît.
en plein buggg! Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 C'est de la racaille, comment attendre d'eux des réactions raisonnables ? Y'a des choses qui font quand même mal aux yeux, parfois... Sans aller jusque là, il faut quand même voir (entendre) comment ils parlent de nous!! C'est clair qu'on les e**erde avec notre sale manie de vouloir retrouver le matériel de motricité (dont ils se servent allègrement) entier et rangé au moins ou de demander à ce que l'on ne joue pas au ballon dans les classes... POur eux, c'est clair, on est les empêcheuses de tourner en rond... ET à 15h pile; ils prennent le pouvoir, affichent un petit air supérieur (regardez comme les enfants sont heureux avec nous!! Ils courent, ils crient, ils rigolent..enfin!) et il faut voir comme on se sent bien fichue à la porte de nos classes, et même de notre école. Franchement, perso je les évite car je suis désolée de dire qu'ils me filent tous la nausée. Et oui, je n'ai rien compris au rap de la maternelle... Moi avec mes oreilles d'instit basique, je n'entends que des hurlements... Pfff suis nulle!
Paul Getty Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Racaille est beaucoup utilisé dans les cités, Paul Getty, même s'il est vrai qu'on pourrait attendre plus de recul chez des enseignants, à l'écrit de surcroît. Oui, tout comme "nigger" par certains noirs américains. Quelle est la part d'intériorisation du discours ambiant et quelle est celle de l'appropriation pour mieux le détourner et en jouer ? Les deux se croisent surement. Par contre, sur l'origine du terme et sa diffusion initiale, pas de doutes.
nola Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Racaille est beaucoup utilisé dans les cités, Paul Getty, même s'il est vrai qu'on pourrait attendre plus de recul chez des enseignants, à l'écrit de surcroît. Oui, tout comme "nigger" par certains noirs américains. Quelle est la part d'intériorisation du discours ambiant et quelle est celle de l'appropriation pour mieux le détourner et en jouer ? Les deux se croisent surement. Par contre, sur l'origine du terme et sa diffusion initiale, pas de doutes. Les deux termes sont employés différemment, me semble-t-il. Je n'ai jamais entendu qui que ce soit se qualifier de "racaille" alors qu'aux États-Unis, dans un contexte particulier il est vrai, j'ai entendu le N-word utilisé ainsi. En revanche des parents d'élèves qui parlent de racailles à propos de certaines personnes de la cité, c'est courant, même s'ils restent prudents devant les enseignants.
B i b Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Sous couvert d'anonymat, on se livre aisément. Bien peu de place pour l'auto-modération chez certains, des positions radicales avec des témoignages exclusivement à charge. La colère est parfaitement compréhensible mais n'excuse pas tout, certainement pas le vocabulaire injurieux ni les formulations condescendantes envers ceux qui ne partagent pas les mêmes points de vue. Désolé pour cet aparté qui peut paraître moralisateur mais je trouve qu'il y a de nombreux fils qui partent à la dérive...
Paul Getty Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Racaille est beaucoup utilisé dans les cités, Paul Getty, même s'il est vrai qu'on pourrait attendre plus de recul chez des enseignants, à l'écrit de surcroît. Oui, tout comme "nigger" par certains noirs américains. Quelle est la part d'intériorisation du discours ambiant et quelle est celle de l'appropriation pour mieux le détourner et en jouer ? Les deux se croisent surement. Par contre, sur l'origine du terme et sa diffusion initiale, pas de doutes. Les deux termes sont employés différemment, me semble-t-il. Je n'ai jamais entendu qui que ce soit se qualifier de "racaille" alors qu'aux États-Unis, dans un contexte particulier il est vrai, j'ai entendu le N-word utilisé ainsi. En revanche des parents d'élèves qui parlent de racailles à propos de certaines personnes de la cité, c'est courant, même s'ils restent prudents devant les enseignants. Je te laisse alors le plaisir de découvrir seul les chanteurs/groupes qui se revendiquent désormais de cette étiquettes et en font leur fond de commerce, un petit tour sur youtube devrait suffire... Puisque Rudy se plaint, je cesse sur ces questions de vocabulaire. Bien à vous.
nola Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Les chanteurs, c'est commercial. Là encore, les majors et donc le système ont récupéré le rap aux États-Unis et transformé en entreprise commerciale qui révolte et fascine la majorité bien pensante avec les provocations gratuites et le matérialisme crasse, bien dans la logique libérale, ce qui à ses débuts était chez des groupes comme Public Enemy par exemple, l'expression d'une révolte des dominés. Mais c'est vrai qu'on s'éloigne du sujet. Racaille est beaucoup utilisé dans les cités, Paul Getty, même s'il est vrai qu'on pourrait attendre plus de recul chez des enseignants, à l'écrit de surcroît. Oui, tout comme "nigger" par certains noirs américains. Quelle est la part d'intériorisation du discours ambiant et quelle est celle de l'appropriation pour mieux le détourner et en jouer ? Les deux se croisent surement. Par contre, sur l'origine du terme et sa diffusion initiale, pas de doutes. Les deux termes sont employés différemment, me semble-t-il. Je n'ai jamais entendu qui que ce soit se qualifier de "racaille" alors qu'aux États-Unis, dans un contexte particulier il est vrai, j'ai entendu le N-word utilisé ainsi. En revanche des parents d'élèves qui parlent de racailles à propos de certaines personnes de la cité, c'est courant, même s'ils restent prudents devant les enseignants. Je te laisse alors le plaisir de découvrir seul les chanteurs/groupes qui se revendiquent désormais de cette étiquettes et en font leur fond de commerce, un petit tour sur youtube devrait suffire... Puisque Rudy se plaint, je cesse sur ces questions de vocabulaire. Bien à vous. rtuites et
elpissou Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Je reçois actuellement tous les parents individuellement. Les avis sont unanimes, même chez ceux qui s'étaient affichés pro réforme l'an dernier : les enfants sont fatigués à cause des nouveaux rythmes, et promis, ce n'est pas moi qui lance le sujet, je garde une neutralité professionnelle ! Un seul père sur la vingtaine rencontrés jusqu'à présent a trouvé un point positif par rapport à l'an dernier (tout en précisant que son fils était fatigué) : son fils préfère aller à l'école le mercredi matin plutôt qu'au centre, ça lui évite des pleurs le mercredi matin.... Hier, trois de mes grands ont demandé à aller au dortoir, du jamais vu ! Enfin on est en vacances dans une semaine, je crois que je ne les ai jamais autant attendues !
B i b Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Racaille est beaucoup utilisé dans les cités, Paul Getty, même s'il est vrai qu'on pourrait attendre plus de recul chez des enseignants, à l'écrit de surcroît. Oui, tout comme "nigger" par certains noirs américains. Quelle est la part d'intériorisation du discours ambiant et quelle est celle de l'appropriation pour mieux le détourner et en jouer ? Les deux se croisent surement. Par contre, sur l'origine du terme et sa diffusion initiale, pas de doutes. Les deux termes sont employés différemment, me semble-t-il. Je n'ai jamais entendu qui que ce soit se qualifier de "racaille" alors qu'aux États-Unis, dans un contexte particulier il est vrai, j'ai entendu le N-word utilisé ainsi. En revanche des parents d'élèves qui parlent de racailles à propos de certaines personnes de la cité, c'est courant, même s'ils restent prudents devant les enseignants. Je te laisse alors le plaisir de découvrir seul les chanteurs/groupes qui se revendiquent désormais de cette étiquettes et en font leur fond de commerce, un petit tour sur youtube devrait suffire... Puisque Rudy se plaint, je cesse sur ces questions de vocabulaire. Bien à vous. C'était un constat. Je trouve qu'on ne remet pas toujours les choses à leur juste place. Tu l'as dit mieux que je ne l'aurais fait. Je suis du même avis que toi.
baudet Posté(e) 8 février 2014 Posté(e) 8 février 2014 Je reçois actuellement tous les parents individuellement. Les avis sont unanimes, même chez ceux qui s'étaient affichés pro réforme l'an dernier : les enfants sont fatigués à cause des nouveaux rythmes, et promis, ce n'est pas moi qui lance le sujet, je garde une neutralité professionnelle ! Un seul père sur la vingtaine rencontrés jusqu'à présent a trouvé un point positif par rapport à l'an dernier (tout en précisant que son fils était fatigué) : son fils préfère aller à l'école le mercredi matin plutôt qu'au centre, ça lui évite des pleurs le mercredi matin.... Hier, trois de mes grands ont demandé à aller au dortoir, du jamais vu ! Enfin on est en vacances dans une semaine, je crois que je ne les ai jamais autant attendues ! Les avis sont unanimes oui!!! Et ils l'étaient déjà avant, malgré ce que les médias peuvent dire. P'tite anecdote: Dans mon école "privée sous contrat d'association avec l'état" pas d'obligation de passer au 4.5 jours ( obligation par contre: respecter les IO et programmes et le volume annuel, encore heureux). Nous avons donc "démocratiquement" demandé l'opinion des parents dans un petit sondage (consultatif, bien sûr!). Le résultat est parlant: 12% de oui pour le passage aux 4.5 jours! Une raison de plus pour rester à 4 jours...
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