Aller au contenu

Permutations informatisées 2013-2014 suite...


blissi

Messages recommandés

Et dans le 93 il n'y

Le dernier paramètre à prendre en compte - et non des moindres puisque c'est celui qui bloque les mutations en ce moment et qui entraîne un taux d'insatisfaction si important - c'est le calibrage des entrées/sorties décidé par chaque DASEN, dans le cadre du volume d'emplois académique.
Il peut bien y avoir d'autres échanges terme à terme possibles, si le volume d'entrées dans le département a été fixé à 20 et qu'il est atteint à l'issue de la première phase, la machine se bloque !
Ce ne sont donc pas les barèmes qui sont responsables de la baisse de la satisfaction, mais le système dans son ensemble qui est la plupart du temps bloqué par des recteurs et directeurs académiques zélés. Le contexte de baisse d'emplois publics, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux et plus généralement la gestion individualisée des ressources humaines dans l'EN n'aident pas non plus...

Mais si ce sont avant tout les bonifications ! Parce qu'elles encouragent à faire encore plus fort à chaque fois, ce qui se vérifie d'année en année.

Le second paramètre est la création de postes "tout court".

Le calibrage sert aussi à mettre des places au concours, et il est normal que les jeunes puissent passer les concours dans leur académie, même si elle est demandée.

Sinon, s'ils doivent "monter" dans le 93 (par exemple) pour pouvoir devenir enseignants, ça va amplifier le phénomène car ils vont se greffer rapidement aux demandes de mutations, avec une excellente raison, pour le coup !

Et dans le 93 il n'y aurait que des T1!! Si tout le monde pouvait muter rapidement de n'importe où.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a deux mesures qui peuvent être prises rapidement, en plus du rééquilibrage des bonifications :

- recrutement départemental, pour qu'il n'y ait plus toutes ces demandes de mutations pour rejoindre le département d'à côté car on a été intégré dans un autre de l'académie. Car ça représente une grande proportion des demandes, dans certains coins.

- obligation d'y rester au moins 5 ans comme titulaires, quelques soient les circonstances.

Ainsi, les jeunes entrant dans la profession le feront où ils le souhaitent en réfléchissant aux tenants et aux aboutissants et non en espérant muter vite.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est faux, le calibrage en question n'a rien à voir avec le recrutement initial (même si au final, c'est le volume d'emplois global, recrutement compris, qui est pris en compte).

Arbitrairement, pour les seules mutations, sont définis des volumes d'entrants/sortants pour chaque département, et ce, avant même que la machine soit lancée... Ce qui est important pour le DASEN, c'est le ratio final qui, s'il a bien bossé, ne doit entraîner ni excédent, ni déficit. Or, dans un département où on fixe celui-ci à moins 1 (une sortie de plus qu'une entrée), au lieu des 19 entrées et 20 sorties, on peut aussi partir sur 39 entrées et 40 sorties si celles-ci sont possibles...

Ce que je veux dire, c'est qu'il y a encore des possibilités de mutation non réalisées et que le système est perfectible. Le tort, cela a été de confier aux académies la liberté de fixer leurs seuils. Tout ceci devrait être traité au niveau national, avec le seul objectif de satisfaire le plus grand nombre de demandes possibles. Or aujourd'hui, ce n'est pas le cas puisque l'objectif principal est empêché par la crainte de ne pas avoir un volume d'emplois à l'équilibre. Bref, tout le système est phagocyté par des données théoriques (comme les cartes scolaires).

En tout cas, l'Education Nationale tire son épingle du jeu : sur le seul dossier des mutations, elle arrive à diviser un peu plus les personnels, voire à les dresser les uns contre les autres. Il ne faut donc pas se tromper de responsable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a deux mesures qui peuvent être prises rapidement, en plus du rééquilibrage des bonifications :

- recrutement départemental, pour qu'il n'y ait plus toutes ces demandes de mutations pour rejoindre le département d'à côté car on a été intégré dans un autre de l'académie. Car ça représente une grande proportion des demandes, dans certains coins.

- obligation d'y rester au moins 5 ans comme titulaires, quelques soient les circonstances.

Ainsi, les jeunes entrant dans la profession le feront où ils le souhaitent en réfléchissant aux tenants et aux aboutissants et non en espérant muter vite.

Et bien, la relève des cadres de l'EN est assurée... :s

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a deux mesures qui peuvent être prises rapidement, en plus du rééquilibrage des bonifications :

- recrutement départemental, pour qu'il n'y ait plus toutes ces demandes de mutations pour rejoindre le département d'à côté car on a été intégré dans un autre de l'académie. Car ça représente une grande proportion des demandes, dans certains coins.

- obligation d'y rester au moins 5 ans comme titulaires, quelques soient les circonstances.

Ainsi, les jeunes entrant dans la profession le feront où ils le souhaitent en réfléchissant aux tenants et aux aboutissants et non en espérant muter vite.

Et bien, la relève des cadres de l'EN est assurée... :s
+1.

je pense aussi que c est le calibrage qui pose souci. Car finalement seulement moins d' 1 RC est satisfait encore cette annee.

C est bien significatif du manqie de mobilité global.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a deux mesures qui peuvent être prises rapidement, en plus du rééquilibrage des bonifications :

- recrutement départemental, pour qu'il n'y ait plus toutes ces demandes de mutations pour rejoindre le département d'à côté car on a été intégré dans un autre de l'académie. Car ça représente une grande proportion des demandes, dans certains coins.

- obligation d'y rester au moins 5 ans comme titulaires, quelques soient les circonstances.

Ainsi, les jeunes entrant dans la profession le feront où ils le souhaitent en réfléchissant aux tenants et aux aboutissants et non en espérant muter vite.

Et bien, la relève des cadres de l'EN est assurée... :s

Du tout. Juste une PE qui a embrassé la profession par vocation et tient absolument à ce qu'on conserve notre statut et notre sécurité de l'emploi.

De plus, je suis en âge d'avoir des jeunes voulant passer le concours dans leur académie d'origine et estime qu'ils sont dans leur droit de le faire.

Je ne pense pas qu'à ma pomme et n'ai nullement abondé dans le sens de l'Administration.

Mais je suis consciente que la vérité n'est pas toujours bonne à entendre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

+1.

je pense aussi que c est le calibrage qui pose souci. Car finalement seulement moins d' 1 RC est satisfait encore cette annee.

C est bien significatif du manqie de mobilité global.

Du tout.

La mobilité globale est à mon avis assurée. Regardez le nombre total de personnes qui changent de département chaque année. C'est énorme.

C'est le mode de choix des heureux élus qui pose problème ainsi que le sens quasi unique de la mobilité qui est en cause.

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme tu le dis, c'est ton avis... Et il ne s'appuie sur aucune connaissance concrète ni de la réalité, ni des chiffres. Entre 2009 et 2013, le nombre effectif de mutation n'a cessé de baisser de manière catastrophique. C'est très clairement dû aux calibrages des DASEN (imposé aussi par le ministère). La conséquence en est que de nombreuses personnes en rapprochement de conjoint n'ont pu muter et donc cela a impliqué l'inflation des barèmes. Les barèmes qui augmentent ne sont que la conséquence de cet état de fait et non la cause comme tu te plais à le croire...

Et pour avoir vécu longtemps en région parisienne, ils ne sont pas si nombreux que ça les petits jeunes venus d'ailleurs, en rapprochement de conjoint (réel ou fictif). Beaucoup se font une raison, voire montent avec leur conjoint qui trouve parfois plus de boulot en RP qu'ailleurs. Au final, il y en a, mais à la marge. Ce qui par contre est sûr, c'est que si le mouvement ne permet plus au personnes forcées de muter de bouger, ça limite encore plus les personnes qui demandent sans rapprochement de conjoint. Mais il serait bien de ne pas confondre la cause et les conséquences.

Pour appuyer mes dire, regarde ici : http://www.sgen-cfdt-plus.org/article.php3?id_article=1239

Tu verras qu'on est passé de 5813 mutations en 2009 à 3598 en 2013. Ça explique assez bien "l'inflation" que tu reproches sans cesse aux mutations, car quand tu restes bloqué 4 ou 5 ans, tu as forcément beaucoup plus de point que lorsque ça bouge dès la première année...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce que je ne comprends pas Goellette, c'est que tu ne sembles pas du tout concernée par les mutations, donc pourquoi toujours ajouter de l'huile sur le feu et enfoncer celles et ceux qui ont déjà la tete sous l'eau à force d'attendre une mutation! parce que tu sembles ignorer ce que c'est que de vivre sur un seul salaire en attendant d'avoir enfin le sésame tant attendu, les désastres psychologiques et sociaux.... J'ai encore eu un exemple aujourd'hui : un couple, lui muté sur la gironde et elle du jura, 2 jeunes enfants scolarisés. Elle est en dispo, sa situation est elle drôle? Combien de temps va t elle rester sans enseigner et perdre confiance en elle, à compter chaque mois car le budget est serre!!! cette personne merite t elle que tu lui dises qu'elle n'avait qu'à rester dans son département toute sa vie, et qu'elle n'a donc pas à se plaindre???

Ben non....Donc voilà, je ne comprends pas ce que tu fais ici, sauf pour allumer les feux! alors que là le but c'est de les éteindre.

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ajoute pas d'huile sur le feu, je veux juste ne pas faire oublier une réalité. Et j'écris noir sur blanc ce qu'énormément de collègues dénoncent "en off".

Les chiffres donnés plus hauts tiennent-ils compte des suppressions de poste ? Il y a beaucoup moins de postes, donc il n'est pas étonnant qu'il y ait proportionnellement la même baisse du nombre de mutations.

Ceci dit, ce qui motive mes réactions est en particulier le changement inquiétant de mentalité dans la profession.

J'enseigne depuis un paquet d'années et il y a toujours eu des enseignants qui souhaitaient changer de département. Mais les choses étaient plus saines.

Chacun attendait son tour. On se servait moins du dossier médical et d'une mutation de conjoints. On ne transformait pas un désir en nécessité.

En allant passer le concours en région parisienne, les jeunes provinciaux savaient qu'ils allaient mettre du temps à retourner chez eux. Mais c'était comme ça. Et parfois, ils se retrouvaient séparés de leurs conjoints ... qui attendaient, avant de "monter", d'avoir trouvé un emploi "là-bas".

Des collègues ayant acheté une résidence secondaire dans un autre département commençaient à faire des dossiers pour un jour aller enseigner là-bas avant la retraite, et ça mettait du temps, ou pas, mais c'était comme ça.

Et j'ai très peu entendu parler de collègues qui utilisaient leur handicap pour muter.

Pourtant, j'ai surtout côtoyé des collègues heureux, qui se faisaient une raison.

Maintenant, tout le monde veut tout, tout de suite, quitte à passer devant les autres ou mettre en péril notre statut.

Et c'est dangereux, car c'est justement ce que souhaitent nos dirigeants !

Panette, j'ignore dans quelles conditions le mari de ta collègue a été muté en Gironde, mais s'il n'a pas eu le choix, que son entreprise l'y a obligé, elle devrait obtenir une bonification. C'est exactement le sens de mon propos.

Par contre, s'il a eu l'opportunité d'aller en Gironde, et qu'ils se sont dit qu'ils aimeraient bien y vivre, il s'agit d'un choix. On a tous à en faire un jour. Et à en assumer les conséquences. C'est comme ça.

Et je vais forcer le trait de l'avocate du diable, car j'estime qu'il est important d'aborder ces points, même si je me doute que certains n'aimeront pas me lire :

Et si le mari de ta collègue avait été muté dans le 93, le 95 ou le 94, aurait-elle autant fait des pieds et des mains pour obtenir sa mutation ? Je ne suppose pas qu'elle ne l'aurait pas fait, je ne la connais pas, mais très peu de couples font les démarches dans ce sens, étrangement, alors que c'est avec la réponse à cette question qu'on peut mesurer la réalité de l'urgence de la mutation.

De même que pour un conjoint muté dans le 31, le PE demande également les départements limitrophes, si le même conjoint est muté à Paris intra-muros, le même PE demandera-t-il, en plus du 75, les départements de la petite couronne, 93 y compris ?

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Panette, Goellette, je pense que vous avez raison toutes les deux. Il existe TOUS les cas. Les gens profitent d'un système parce qu'on leur permet de le faire. Je suis 'd'accord avec Goellette qui dit que les gens veulent tout de suite. J'ai 53 ans et je suis d'une génération qui acceptait d'attendre, une génération qui s'adaptait. Il faut quand même ajouter que c'est de plus en plus difficile de trouver du travail, que les jeunes ont peur pour leur avenir, chacun tire donc la couverture à soi. Les supressions de postes y sont aussi pour quelque chose, c'est incontestable.

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...