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Qu'avez-vous retiré de vos inspections?


Sarri

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Rien.

pareil, et 3 inspections avec 3 inspecteurs différents!!!

mais vraiment rien de rien! si ce n'est que le premier m'a détruite qq temps car j'étais enceinte et que je lui en veux encore d'avoir été aussi inhumain!

Rien de rien de rien, tout pareil,ah si..... de l énervement avant, pendant ,après

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Bien sûr que les IEN transmettent le discours pédagogique (et donc politique) qui vient d'en haut. Mais on est assez grand pour faire la part des choses, non?

Pas tous les collègues hélas...

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Quand je parlais de "discours positif" lors de mes inspections, ce n'était pas dans le sens où l'IEN m'a envoyé des fleurs! C'était plutôt "ça vous le faites bien, mais par contre là, vous n'allez pas dans le bon sens et voici des pistes pour améliorer" : s'appuyer sur le positif, critiquer en étant constructif (et non pas dire : "vous êtes nulle de faire comme ça!")
N'oublie pas que la pédagogie c'est finalement la propédeutique de la politique... ;)

:huh: Vois pas le rapport...

Bien sûr que les IEN transmettent le discours pédagogique (et donc politique) qui vient d'en haut. Mais on est assez grand pour faire la part des choses, non? Je ne suis pas experte dans toutes les matières, il y a des domaines où j'ai conscience de faire du bricolage, je ne vois pas pourquoi je refuserais des pistes simplement parce qu'elles émanent d'IEN.

Nous sommes assez grands pour faire la part des choses sans doute, mais, ce qui me saoule c'est qu' eux ne soient pas assez grands pour la faire.

D'où des discours contradictoires, énoncés sans sourciller en changeant d'avis d'une année sur l'autre,sans clin d'oeil, sans ironie, sans humour pour faire passer la pilule. Je sais qu'ils sont obligés de faire passer la bonne parole ministérielle, mais quand même ! Moi je ne pourrais pas faire ça.

Quel job de m***e !

Quant à ce que mes inspections m'ont apporté, vous connaissez la chanson de Bashung ? , "un coup de latte, un baiser, un coup de latte, un baiser".

J'en suis au "coup de latte" pour la dernière et j'ai du mal à m'en remettre.

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Malgré mes 20 ans de carrière je n'ai été inspectée que trois fois.

A chaque fois, en fait, j'ai "épluché" mon rapport pour voir ce qui n'allait pas dans ma pratique selon l'inspecteur, ce que j'avais moi-même remarqué, ce que j'avais occulté. Le nez dans le guidon, ce n'est pas évident de s'auto-évaluer, je profite de ce regard objectif pour cerner ce qu'il faut que j'améliore. Après je vois ce que je peux améliorer rapidement, ce qui me prendra plus de temps, j'essaie d'établir comment je vais pouvoir agir (lectures, organisation....) et je me fixe des priorités.

A chaque fois je suis malade, encore plus pour la dernière car je n'étais pas dans une équipe sereine, je me remettais à peine de mon accident de travail, donc je me suis effondrée en rentrant et j'ai eu du mal à remonter. Non pas que l'inspecteur se soit comporté de manière infantilisante, méprisante, ou ne signale rien de positif. Mais ça vient de moi, je manque tellement de confiance en ce que je fais et suis en mesure de faire que, si je vis mon travail sereinement, je vis très mal ces moments. Mais vraiment TRES mal.

Bref, j'ai toujours constaté que les visites des CPC ou Inspecteurs m'ont aidée, de façons différentes...Mais aussi les visites de stagiaires, collègues...Heureusement on tente de s'améliorer au quotidien et en équipe!

Enfin, lors de la deuxième inspection, j'ai été inspectée sur une séance d'anglais en SEGPA, par une inspectrice qui n'avait jamais fait d'anglais, ni enseigné avec ce "type" de public, or les conseils qu'elle m'a donnés -et pourtant sur le moment je ne voyais pas où elle voulait en venir- m'ont permis d'améliorer durablement ma pratique. J'avais même entièrement fabriqué ma méthode...Qui est allée depuis à la déchetterie mais ça c'est une autre histoire.

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1ère inspection:

"Très bon travail mais je ne peux vous mettre plus de 13, vous comprenez, on ne peut pas vous avancer trop vite, ça coûte cher" (véridique). Au final, le 13 est devenu 12 (on voit la marque de crayon de papier gommé)

Remarque que je n'oublierai jamais : le cahier journal n'est pas obligatoire, les progressions sont beaucoup plus utiles.

2ème inspection:

Ayant des difficultés avec les sciences, j'ai eu le droit à un cours sur la mise en place de séances de sciences.

Bref, moment très formateur et réel moment d'échange!

3ème inspection:

Un cahier journal lacunaire (voir pourquoi en inspection 1) c'est pas bien :devil:

L'IEN a été incapable de répondre aux questions que je lui posais dans le document préparatoire. Elle a vu ce qu'il y avait à voir, ni plus ni moins et ça m'a rapporté le même nombre de points en plus que d'habitude et les mêmes encouragements.

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  • 1 mois plus tard...

Bonjour à tous,

J'ai trainé 9,5 pendant des années (j'avais dit à l'inspecteur que si c'était l'argent qui m'intéressait, je ferais autre chose), j'ai mis le conseiller péda à la porte de ma classe (je n'avais pas apprécié ses remarques sur ma vie personnelle) et tout ça, l'année de T2. Autant dire que j'ai un lourd passé... :devil: :devil:

Faut dire aussi qu'avant d'être enseignant, j'avais été éducateur pendant des années. Je n'étais donc pas un perdreau de l'année.

Par conséquent, mes rapports avec la hiérarchie ont toujours été..."tendus" (un peu d'euphémisme ne peut pas nuire... :yahoo: ). Je commets deux actes impardonnables, je n'ai pas peur d'eux et je ne me prive pas de le montrer, j'ai la fâcheuse tendance à faire ce qui est bien pour mes éléves et pas forcément ce qui est dans les programmes.

Cependant, coup de théâtre, le dernier inspecteur en date, après un échange de "mots doux", a décidé de venir voir dans ma classe et de ne pas seulement s'en tenir aux propos de mon dossier. Il est venu, il a vu et j'ai vaincu...la terrible malédiction des 10 années précédentes. :smile: Donc, dans le tas, on peux en trouver un ou deux ressemblant peu ou prou à un humain.

Comme tous, j'en ai vu et entendu de sévères et je pourrais en raconter.

Pour l'essentiel, IEN et CPC ne sont là que pour nous faire avaler la pilulle venue d'en haut et pour nous surveiller (ils savent toujours nous rappeler à bon escient, nos devoir d'obéissance et de réserve). Ils nous infantilisent, nient totalement la réalité de notre travail,n'ont aucune confiance dans notre professionnalisme et nous désavouent au premier différent avec des parents.

A mon sens, ils ne sont d'aucune utilité et les économies dans l'EN devraient commencer par là.

Je nie toute utilité et toute légitimité à l'inspection (qui n'est rien d'autre qu'un susucre ou un père Fouettard), je fais tout ce que je peux pour l'éviter et si je pouvais la refuser sans risque, je le ferais.

Cordialement.

Doom.

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Ce qui est bien quand on se fait allumer d'entrée, c'est qu'on n'en a plus rien à faire des iens, des cpc, des inspections... C'est reposant.

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  • 2 semaines plus tard...

Pemière inspection : un dragon, mais expérimentée et honnête qui m'a conforté ( je savais ce qui allait, ce qui n'allait pas ). Deuxième inspection ( ASH ) une petite jeune ultra-carrièriste à qui j'ai dû expliquer ce qu'était mon poste, ce que je faisais, pourquoi, etc. Aucun conseil, aucune piste.

En même temps, IEN après seulement deux ans de classe, il y a peut-être un problème. A quand des inspecteurs qui savent de quoi ils parlent ?

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Pemière inspection : un dragon, mais expérimentée et honnête qui m'a conforté ( je savais ce qui allait, ce qui n'allait pas ). Deuxième inspection ( ASH ) une petite jeune ultra-carrièriste à qui j'ai dû expliquer ce qu'était mon poste, ce que je faisais, pourquoi, etc. Aucun conseil, aucune piste.

En même temps, IEN après seulement deux ans de classe, il y a peut-être un problème. A quand des inspecteurs qui savent de quoi ils parlent ?

on a le droit??? je croyais qu'il y avait un minimum plus important que ça? :idontno:

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Quand j'ai débuté, j'avais lu qu'il fallait avoir 40 ans, une licence, cinq au minimum dans la fonction publique ( et pas forcément 5 ans comme PE..). Mais mon IEN a commencé dans ses fonctions à moins de 35 ans, dans une autre circo, même chose, une IEN qui n'a enseigné que 5 ans, carrièriste à mort. Dans l'académie où j'ai débuté, une IEN qui s'était reconvertie, 2 ans comme PE, puis IEN ( 20 ans infirmière, 2 ans PE, IEN ).

La vérité c'est qu'il y a peu de candiddats et donc les gens volontaires, surtout ceux qui montrent qu'ils sont prêts à tout pour grimper ( et donc, à avaler toutes les couleuvres et nous les faire avaler sans broncher ) sont facilement pris.

Modifié par ronin
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Effectivement, je ne peux que reconnaître que ces nouveaux IEN qui n'ont que peu d'expérience de la classe sont... incompétents.

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Je ne crois pas que ce soit seulement une question de personnes. Il y a aussi une gestion ministérielle de plus en plus technocratique à base d'indicateurs chiffrés plus ou moins pertinents qui valorise bien les plus carriéristes.

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